Chronologie
12.11.1994 naissance à Midrias. Parents aux revenus convenables, sinon pas aisés, Kaz ne manque de rien, pas même d’amour. La petite famille ne souhaite que vivre dans la tranquillité et la paix, sans attirer l’attention (surtout depuis que la mère de Kaz, dont les origines remontent à Celestia où l’artefact familial est caché et protégé, a décidé de s’installer avec son mari à Midrias).
1996/1998 naissance de son petit frère.
24.07.2000 naissance de sa petite sœur, Naëbi. Elle vient au monde avec les caducées sur les paumes, signe de son don de healer en tant que gifted. De peur de la voir partir loin d’eux, enlevée par les Célestiens, les parents Vox incombent aux enfants de ne rien dire, de garder le secret, tandis que la fillette portera des gants pour cacher ses marques caractéristiques. Kaz prend très au sérieux la menace et s’auto-proclame rapidement protecteur de sa sœur mais aussi du reste de sa famille du haut de ses six ans.
fin 2002 comme le veut la tradition et surtout le besoin urgent de renforcer ou voir renouveler leur magie, la mère de Kaz est contactée par sa famille et l’enfant est emmené à Celestia pour la première fois dans la demeure ancestrale le jour de son huitième anniversaire. Peu d’espoir repose sur lui, l’artefact faiblissant de plus en plus chaque année et sa propre mère n’ayant pas réagi en sa présence. Contre toute attente, l’objet réagit et Kaz développe son pouvoir, qui se manifeste par des tremblements de la terre ou de l’air dès que l’enfant est un peu trop excité. Si la toute première occurrence de son pouvoir engendre curiosité, Kaz et ses proches en viennent vite à redouter toute autre apparition qui s’avère plus destructrice qu’autre chose. Aux émotions jugées trop intenses qui ont parsemé son enfance jusqu’ici se mêle désormais une certaine nervosité que Kaz peine à expliquer avec des mots; c’est comme si quelque chose grondait constamment au fond de lui, le poussant à extérioriser. Tout vibre, tout bouge, tout danse. L’enfant entre à l’Iron Gates Academy afin d’apprendre à contrôler cette capacité, un enseignement qui passera pour lui majoritairement par le contrôle des émotions, quand bien même tout garder à l’intérieur ne lui fait pas du bien.
2009 accompagne Naëbi dans le quartier pour acheter des sucreries - c’est qu’il n’y en a pas assez pour elle et ses deux frères à la maison, alors elle a insisté et il a cédé, plus amusé qu’autre chose par ce caprice enfantin et la grande générosité de sa petite sœur. Il en profite pour passer du temps avec sa sœur, mais la journée faite de rires tourne au drame lorsque Naëbi est enlevée sous les yeux de son frère. Le souvenir de ce jour est frais encore aujourd’hui dans l’esprit du jeune homme - la peur, le désespoir, les cris et les larmes de Naëbi, des mains qui le retiennent et le repoussent pendant que d’autres attrapent et éloignent sa sœur. Il se voit crier, lui aussi, être mis au sol, sauter sur ses deux pieds, se mettre à courir après les ravisseurs. Il la revoit presque constamment, la dernière image de sa sœur avant qu’elle disparaisse de son champs de vision et qu’il s’arrête de courir, hors d’haleine et livide. Paralysé pendant quelques secondes, les émotions explosent en silence, tandis que son pouvoir ravage les mètres autour de lui. Et personne ne fait rien, personne n’a rien fait (pas même lui, finalement). Quelqu’un ramasse les gants et la peluche de Naëbi, laissés derrière, et le ramasse lui - il ne sait plus si c’était un inconnu, l’un de ses parents, ou juste lui-même. De retour à la maison, la situation vaguement expliquée, Kaz plonge dans le mutisme, ne parle simplement plus, et s’isole, et ce pendant des mois. La situation inquiète sa famille, ses parents sont sur tous les fronts, à chercher Naëbi, à rassurer le second-né, et à tenter de briser la carapace de l’aîné. Kaz reste impassible, s’enferme avec ses pensées, sa culpabilité, et une colère grandissante, ne fait pas grand-chose pendant des mois. Des fois, il danse. D’autres fois, il pleure et, quand il est incapable même de ça, que les mots ne reviennent toujours pas et que tout continue malgré tout de vibrer à l’intérieur alors qu’il passe des heures à bouger, se dépenser, suer, il frappe son propre corps jusqu’à se faire mal.

I said: I must remember this, being small. There were such enormous flowers, purple and red mouths, utterly lovely. The hoops of blackberry stems made me cry. Now they light me up like an electric bulb. For weeks I can remember nothing at all. — Sylvia Plath

2009 - suite et puis il explose, un jour. Il hurle tout ce qu’il voulait hurler depuis des mois. Personne ne l’entend. Ses parents sont ravis de retrouver leur fils aîné, quand bien même Kaz n’a plus qu’une seule obsession maintenant et c’est de retrouver sa sœur. Il se met à remuer ciel et terre, et il enrage, aussi, il y a juste toute cette colère et il ne sait pas quoi en faire. Sans s’en rendre compte, il continue de s’éloigner de ses proches et de se renfermer. Rien ne l’atteint et tout l’atteint à la fois, et il ne semble plus trouver aucun exutoire sain. Il commence à sortir avec la jeunesse dorée qu’il côtoie à l’Académie et dans la haute.
2010 presqu’un an jour pour jour depuis l’enlèvement de Naëbi - qui n’a toujours pas été retrouvée malgré tous ses efforts - il se fait un premier tatouage. Cela deviendra une tradition : un tatouage de plus chaque année où il n’a toujours pas trouvé sa sœur. Comme pour se souvenir, se rappeler (de son inutilité, de son objectif). Le tout premier motif est une lollipop, qui sera transformée dans les années suivantes en caducée, deux serpents enroulés autour.
début 2011 il ne peut pas s’en empêcher, de penser qu’il est le seul à faire des efforts pour retrouver Naëbi. Sa relation avec ses parents se dégrade, alors qu’ils font tout pour le soutenir, l’aider, mais Kaz ne pense pas devoir être aidé, ne voit pas le problème, et si inconsciemment quelque chose sonne faux, il ne sait pas comment l’expliquer, pas plus qu’il ne sait expliquer que Everything dances, mom and dad, everything moves, and I can’t stop it and it won’t stop and I want it to stop and I want to scream, I want to explode, and it h u r t s all the time. Fort de se rapprocher de Naëbi, qu’il imagine être quelque part à Celestia où sont normalement envoyés les gifted comme elle, il entame une formation dans les forces de l’ordre, en tant que pourfendeur.
été 2011 lors d’une soirée avec des camarades de l’Académie et des connaissances de la haute, Kaz ingère des mûres démoniaques. Il ne se souvient plus exactement comment. Était-il déjà trop ivre, trop défoncé ? Trop stupide ? Était-ce un défi, ou ne s’en est-il rendu compte que trop tard ? Le poison agit vite, les jours suivants sont un enfer. Face à ses parents, il blâme une affreuse gueule de bois, mais même eux ne sont pas dupes, et plus personne ne l’est une fois que les arabesques se dessinent sur sa peau. Daemonis, enfant du Fléau, Kaz se dégoûte au début, et puis ça ne lui semble pas si mal, lorsqu’il peut charmer et obtenir ce qu’il veut plus facilement qu’avant, ou lorsqu’il peut changer la réalité d’autrui pour quelques temps pour les troubler, et le monde est violine et pourpre et qu’est-ce que c’est beau. Kaz fonce droit dans le mur sans en être conscient et lorsque l’euphorie d’être devenu monstrueux s’estompe, il ne reste que le vide et le besoin inexorable de le combler par tous les moyens possibles - et c’est ce que l’adolescent fait, multipliant les sorties et soirées indécentes, les prises de substances et addictions, les premières expériences intimes, les heures à danser ou à chanter jusqu’à l’épuisement, les ravages de son pouvoir. Il peine à lutter contre le Mal mais, le jour, il essaie de se concentrer sur sa formation et, toujours, sur la recherche de sa sœur, jamais bien loin dans son esprit, comme un fantôme.
2012 réalise que devenir pourfendeur lui procurera certes l’adrénaline et le risque qu’il recherche et réclame tant, mais qu’il serait peut-être plus judicieux de d’être pacifieur pour travailler au plus proche des puissants que sa sœur doit probablement côtoyer. Alors il change de formation. Pourquoi chasser les monstres alors qu’il en est théoriquement un ? Et pourquoi prendre le risque d’être tué et ainsi abandonner définitivement Naëbi alors qu’il peut se contenter de rester parmi les hommes de la haute ? L’adrénaline, il peut la trouver et la trouve autrement, l’a toujours fait, il semblerait, et de la même façon que sa formation est directement liée à la recherche de Naëbi, Kaz passe sa licence pour conduire dans le simple but de pouvoir participer de temps à autre aux courses illégales dans Ketterdam, ajoutant un vice de plus à la liste.
2015 finit sa formation et devient officiellement pacifieur dans la haute-ville. Il est une bonne recrue, yeux fermés sur son sang pourpre et ouverts sur son magnétisme dont il n’est parfois plus conscient, ou peut-être n’est-il pas une si horrible personne, pas si inutile, une arme dans la main et l'uniforme sur le dos. Il est bien payé, aussi, alors il quitte le foyer familial et prend son propre appartement à Midrias, promet à ses parents de passer régulièrement les voir, décidé à ne vraiment leur montrer que ce qu’ils veulent et peuvent accepter comme il le fait avec n’importe qui. Tout ça, de jour, en service, reflet ou carapace bien solide. On lui a appris, après tout, durant toutes ces années, à tout garder, tout cacher, tout taire, alors il le fait, il essaie du mieux qu’il peut, et pas si mal, il espère. Le jour, il ment, devient statue, robot, surface. Et la nuit, il sombre, encore et encore, tremble, encore et encore, explose, encore et encore. Et les années passent et les mêmes journées se répètent, and what if I go into overdrive?


Anecdotes
01 ambitieux - angry - autoritaire - besoin de closure, les “flous” et “peut-être” le frustrent - d’apparence solide voire même calme mais constamment boiling inside - direct - autodestructeur - full of guilt - introverti - loyal - magnétique - nerveux - rigorous self-control - moqueur - obstiné voire obsessionnel - paraît insensible - restless - perfectionniste - quick to blame himself - pense avant d’agir - pragmatique - réservé - responsable - solitaire - tenace - têtu.

02 jack-of-all-trades, les Vox brillent malgré leur discrétion et Kaz n’échappe pas à la règle. Pas le meilleur élève à l’école malgré ses efforts pour garder des notes et une réputation acceptables et ne s’attirer aucun problème, il a toutefois toujours eu un tas de passe-temps, jusqu’à développer certains talents solides. Dans certains domaine, il semble réussir tout ce qu’il entreprend, s’illustre et, mieux, s’épanouit : la danse en particulier, le sport, la course, la musique, tout ce qui lui permet d’extérioriser son énergie et/ou de cracher ses sentiments. Kaz n’est pas forcément intellectuel; pour apprendre, il préfère et doit tester les choses de ses mains, se faire sa propre idée, tomber, recommencer, plutôt que de se perdre dans les bouquins et recherches pendant des heures, quelque chose qui l’ennuie très vite. Déjà gamin, il savait qu’un emploi trop administratif aurait le don de l’exaspérer et de le frustrer, et ses rêves de vie ont beau eu changer toutes les trois nuits, ils impliquaient toujours du mouvement, toujours plus de mouvement - à l’écouter, il serait devenu pourfendeur et chasseur de monstres, pilote de course, pirate, danseur, athlète, joueur de hoverball, idol de la V-pop, rockstar et bien d’autres. Et si aujourd’hui il semble être “calmé” en tant que pacifieur, droit et adroit, discipliné, silencieux, il continue de nourrir ses passions dans son temps libre. S’il a sa propre salle dans son appartement de Midrias, il lui arrive régulièrement de fréquenter les établissements de la ville pour danser, faire du sport, les bars et scènes ouvertes pour chanter et jouer et rapper des sons et paroles violents, les circuits de course, les rues sur son hoverboard ou dans sa propre voiture, tous les deux customisés.

03 autrefois gamin plein de vie et parfois bruyant, le rire contagieux et les sourires sincères, les années l’ont calmé et quelque peu assombri et nul ne doute que l’enlèvement de sa sœur y a joué pour beaucoup. Si son énergie a toujours oscillé du côté de la nervosité, il avait toujours pu la contrôler, l’extérioriser sainement; aujourd’hui, et lui-même ne sait pas ce qui est le plus à blâmer entre le Fléau ou les vibrations constantes ou le vide ou cette colère qui le ronge, rien ne semble fonctionner ou du moins par sur le long-terme. Bien sûr que danser et courir et sauter et se dépenser lui font énormément de bien sur le moment, mais là est le problème : il ne peut pas s’arrêter. La seconde où il s’arrête, le monde et la vie font mal, le provoquent, le font trembler. Alors il ne s’arrête pas, peu importe le moyen utilisé. Outre quelques passe-temps sains, les substances font partie intégrante de sa vie, et puis il y a les soirées, nombreuses, décadentes, la vitesse dans les courses illégales de Ketterdam, parfois même le besoin masochiste de se prendre des coups dans une arène et de les rendre, de se faire retourner, soulever. Il y a tous ces corps qui passent et aucun ne reste, ou pas vraiment, alors qu’on lui laisse des marques à même la peau, s’il vous plaît, et qu’il fasse de même, pitié; toutes ces envies insatiables, ces lignes de poudre reniflées sur la table d’un salon privé de la haute, la mémoire défaillante au lendemain matin pour peu qu’il dorme, le sentiment d’invincibilité qui le pousse à foncer droit dans le mur. Toujours ce besoin urgent, for the speed, the thrill, the smoke, the sweat — anything.

04 c’est de plus en plus compliqué d’allier deux facettes de sa personne tant distinctes. Le jour, à se forcer au calme, à obéir aux ordres, son métier qui consiste à protéger et à défendre, une arme toujours sous la main, son ambition d’aller plus haut et plus loin dans l’espoir de retrouver sa sœur enlevée, la réputation à garder bonne, to be charming, to be quiet when you can’t be nice, obey, obey, obey, and listen. La nuit, le reste, fumer beaucoup, boire beaucoup, combler le vide, sombrer, les addictions qui se sont immiscées, vicieuses, au fil des années, rejoindre la basse-ville ou rester avec la jeunesse dorée corrompue dans des soirées ou des événements huppés. Jouer avec le feu, vouloir tout brûler, tout raser sur son chemin, ne pas pouvoir le faire. Il aimerait expliquer, vraiment, ce qu’il ressent, s’en sent incapable et, de toute façon, qu’est-ce que ça changerait ? N’est-il pas l’auteur de sa propre tragédie ? Il aurait pu sauver Naëbi. Il aurait pu ne jamais prendre telle ou telle substance. Il aurait pu suivre ses rêves plutôt que d’intégrer ces mêmes forces de l’ordre qui réservent à de nombreux enfants un sort semblable ou égal à celui de sa sœur. Il aurait pu. Ne l’a pas fait — you useless fucker. Alors il continue de tirer sur la corde, de la brûler par les deux bouts en espérant que la flamme s’éteigne avant d’atteindre la bombe. Burn out, burnout.

05 peut-être élevé de façon plus modeste que d’autres natifs de la haute-ville, il n’en demeure pas moins que Kaz n’échangerait son passif pour rien au monde, et s’il traîne énormément dans la basse-ville, il apprécie bien trop la richesse offerte dans la haute. Il aime être à la pointe de la technologie, se tenir au courant des dernières tendances, digne enfant de Midrias, particulièrement dans les domaines de la mode ou de la tech. L’apparence est quelque chose d’important dans la haute, et il a bien appris sa leçon. S’il dépense beaucoup d’argent dans ses addictions, il le fait également dans les vêtements, chaussures et accessoires de marque et rêverait d’investir dans un garage pour y collectionner les véhicules hauts de gamme (en attendant, il est très fier de sa voiture actuelle). Peut-être que la vie peut effectivement être faite de petits plaisirs, comme lorsqu’il n'a pas à porter le lourd uniforme des pacifieurs et peut revêtir son propre style (quoi qu’il pourrait être vêtu de ce qu’il qualifie de “lambeaux”, il imagine que ça ne changerait rien à son charisme, daemonis trompeur et séducteur; on attire les âmes pour prétendre en avoir une).

06 parmi ses signes distinctifs, outre les attributs propres aux daemonis, le maquillage qu’il affectionne, les ongles souvent vernis, quelques piercings (mais il préfère les clips et aimants qu’il peut enlever et remettre quand bon lui semble), les cheveux naturellement sombres (mais ça lui arrive de les décolorer ou colorer à l’occasion), il y a quelques cicatrices apparues au cours des années mais surtout des tatouages. Un tatouage pour chaque année passée à chercher sa sœur, le tout premier encré presque un an jour pour jour après sa disparition; c’est une sorte de rituel aujourd’hui. La plupart des dessins sont de style linéaire et/ou minimaliste, et il n’a aucune grosse pièce. Tout est discret, fin, presque délicat. On retrouve ainsi sur son corps treize tatouages : une lollipop autour de laquelle se sont ensuite greffés deux serpents, la transformant en caducée, sur le bras ; une minuscule smiley face, avec un trait pour le sourire et deux croix pour les yeux, symbole moqueur, accompagnée d’une dague, derrière une oreille ; des triangles sur des phalanges ; une croix dessinée très légèrement sur l’intérieur de chaque avant-bras, coupant les veines ; une phrase en latin autour d’un biceps, et une star ivy s’enroulant dans et juste en-dessous de ces lettres ; une petite corne de crystherium sur le haut d’un bras, proche de l’épaule ; une constellation d’étoiles et de points qui dansent discrètement avec une cicatrice sur l’omoplate ; un dragon aux tracés clairs derrière le bras, dans lequel il ajoute des lignes chaque année qui passe ; et enfin un serpent qui se mord la queue, si petit qu’il ne ressemble qu’à un cercle à moins d’être observé de près, au milieu des clavicules, vers la base du cou ou de la gorge, ce qui lui vaut d’être souvent confondu avec un pendentif.

07 enfant du progrès et du modernisme, il n’oublie pas non plus que ses origines sont aussi dans la magie du côté de sa mère, et il n’oublie pas non plus que Velaris ne serait pas debout aujourd’hui sans les sacrifices contre les Crows et le Fold. Kaz, lorsqu’il est sobre, a ses croyances, prie régulièrement les dieux, croit en les dragons, participe aux parades de la Fête de la Victoire et aux autres festivités où il peut, notamment, danser les traditions. Il va au temple, fait ses offrandes, croit aux esprits, respecte, respecte et respecte un peu plus. L’esprit embrumé, il lui est difficile de croire en des forces supérieures à l’instant présent, et parfois, il ne croit même plus en la magie, et surtout pas la sienne, qui gronde et qui ravage, qui refuse d’être mise en cage malgré ses efforts, rebelle et impétueuse, and wouldn’t it feel good to just give in to destruction? Where are the gods when I want to destroy it all for the sake - the fun - of it?

⋆. · 、
if you feel like you're going to crash, then accelerate more, you idiot.