la nuit se charge de prières et incantations élevées vers les grands dragons de pierre. chapelet en main et silhouette couverte de noir, c'est avec ferveur que nebula implore les divinités de protéger la grande et belle celestia — et c'est les traits tirés, mais l'âme apaisée, qu'elle nebula émerge de la chapelle familiale au lever du jour pour rejoindre sa chambre. sur le lit l'attend une tenue appropriée aux funestes évènements ayant secoué la ville des lumières ; sobriété et dénuement sont de mise. elle se laisse coiffer par un employé de maison auquel elle glisse des directives fermes : mèches blondes et brunes relevées en un chignon légèrement défait, juste ce qu'il faut de contrôle et de désarroi pour convenir à la fois à son image et à la situation. misty apparait dans sa chambre dans un tourbillon d'émotions, tourne sur elle-même en quête d'un avis sur sa propre allure que l'aînée approuve d'un mouvement de tête assuré. « tu es parfaite », affirme-t-elle en s'assurant une dernière fois que son teint soit suffisamment pâle, son air un tant soit peu concerné. se trouve aussi froide que d'habitude, loin de la facilité de light à conjurer les émotions appropriées.

en une pieuse procession, les wicke franchissent le mur pour rejoindre les lieux du drame, portant sacs et cartons. « puissent les dragons être témoin de notre généreuse contribution », entend-elle souffler leurs parents tandis qu'ils embrassent les dommages du regard. véritable carnage, non que nebula soit bien certaine de savoir à quoi ressemble zaun en temps normal.

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^{mentions @misty wicke
résumé après avoir prié toute la nuit que les dragons protègent celestia, nebula se rend sur place avec sa famille pour contribuer à l'effort d'entraide et de reconstruction.}

« c'est terminé », souffle la voix de sa "mère", sa main sur l'épaule de neomä le tirant de sa somnolence.

la nuit a trainé en longueur, interminable. cloîtrés ensemble dans la demeure familiale, éveillés jusqu'à l'aube, bien en sécurité dans un petit salon privé, les snyder ont attendu que retentisse enfin le signal de la fin de la bataille — celui de la victoire de leur armée et de la défaite des seadanda. « j'savais qu'on gagnerait », neo feint l'assurance en s'étirant de tout son long, prétendant que la nervosité ((terreur)) des heures écoulées n'était rien. « faites passer la monnaie. » il s'est tourné vers sa fratrie, qu'il a tenté d'entraîner dans des paris élaborés sur l'issue du drame, et des protestations retentissent aussitôt quant à qui avait dit quoi. « assez. l'heure est venue de prêter main forte aux malheureux habitants de zaun. quelle tragédie… », interrompt elinor avant d'énoncer quelques ordres à l'intention du personnel. « on peut pas y couper ? j'ai entraînement dans quelques heures » , grogne un neomä avide de trainer sa carcasse jusqu'à son lit. l'œil sévère qu'elle lui retourne est un refus explicite. elle est blême, encore sous le coup de l'émotion : le major corvus snyder, bien que retraité, a jugé de son devoir de prêter main forte aux stratèges ; voir son époux s'aventurer au-devant du risque, bien qu'au sein des lignes arrières, l'a secouée autant que le reste de la famille. je suis sûr qu'il va bien, offre neo en daignant enfin obéir. c'est une certitude : il les a lui-même contactés pour les tenir au courant de l'évolution de la situation. mais elle ne sera sans doute rassurée qu'après l'avoir vu de ses propres yeux. « rejoignons votre père. » ils quittent les lieux soigneusement protégés du froid glacial, suivis du personnel de maison chargé de transporter les habits et les vivres réunis par les snyder à l'approche des dons de la fête de l'Aurore.

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^{mentions @jazz snyder, @felicia snyder
résumé les snyder attendent anxieusement des nouvelles de l'issue du combat. sur ordre du gouvernement, ils ont réuni les dons prévus pour les fêtes afin de les apporter sur le champ de bataille une fois le danger écarté. neomä suit de mauvais gré.}

La bataille a été rude mais la victoire n’était qu’une question de formalité. Evidemment qu’ils allaient vaincre l’ennemi, il sort des tranchées plus héros qu’il ne l’a été hier. Encore une fois la magie a écrasé les forces du mal qui a été balayé aussi vulgairement qu’un soupir sur la flamme d’une bougie.
Peut-être que la version du conseil n’est pas très représentative de la réalité, peut-être qu’il y’a eu quelques pertes et que tout ne s’est pas passé comme ils l’avaient prévu mais comment douter d’eux quand les visages du gouvernement sont indemnes pour appuyer leur discours. Celui de Romance en l’occurrence, on pourrait penser qu’il a passé quelques nuits difficiles, rien de plus. Et ça n’a rien à voir avec la place particulière ( privilégiée ) qu’il a eu dans les rangs. Non, il s’est battu comme tous les autres et en ressort presque indemne.
La détonation d’une bombe lui a déclenché des acouphènes et une sévère baisse d’audition éphémère. Avec du repos et les meilleurs healers du pays, il sera remis dans moins d’une semaine.
En rejoignant le secours populaire dans son uniforme immaculé qui l’auréole de l’éclat du triomphe, il incarne une propagande positive. Celle des hautes sphères, du respect et de la reconnaissance qu'ils doivent inspirer à tous ceux de la basse ville.

Ils s’attendaient à des applaudissements pour avoir été l’un des sauveurs de Velaris mais le peuple est trop épuisé pour se réjouir. Il couve cette population d’un regard affecté, tout en essayant de garder son uniforme intact en évitant chaque zaunard taché par la guerre comme on éviterait quelqu’un de contagieux.
Il est guidé et accueilli par l’une des organisatrices derrière un comptoir qui longe tout un mur ( à l’instar d’une barrière entre les classes ) où sont réunis tout un tas de vêtements. « Miss Wicke. » Le "hasard" fait bien les choses, Wicke et Ward, associés pour la bonne cause. « Je suis ravi de pouvoir aider à tes côtés. » Glisse-t-il à Nebula tout en cherchant ( sans en avoir l’air ) la Wicke qui a sincèrement son intérêt.

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^{mentions @nebula wicke  @misty wicke
résumé après  être sorti victorieux de la bataille avec un trauma auditif ( acouphènes, baisse d'audition ) il rejoint les secours populaires dans son uniforme pour rassurer la population et réaffirmer le pouvoir du conseil.}

C’est leur mère qui leur apprend que la bataille est finie avant même les annonces officielles du Conseil. Ses paroles tranchent avec l’enthousiasme du porte-parole car elle est pâle et épuisée, presque à l’image d’une basse-ville que l’on tente de maquiller. Luana n’est pas en meilleure forme, subissant elle-aussi les visions d’un carnage qu’on ne mentionne déjà plus.
C’est sans surprise qu’on leur parle de leur père, qui a tenu vaillamment le mur contre l’envahisseur. Autrement dit, il n’a pas plongé dans la bataille. Il n’a sauvé aucune vie, si ce n’est garder celles qui ne risquent déjà rien. La Maison Aiwenor fait toutefois partie des mains généreuses qui donneront à ceux qui ont besoin. Soàan est désigné pour diriger le cortège qui se rendra à la frontière de Zaun.

L’appréhension de passer les murs est intense. Il a peur de ce qu’il va y voir… mais il tient à y aller. Pas seulement pour donner bonne image à sa famille. Il se sent réellement concerné. Il est à la fois coupable et soulagé de ne plus être pacifieur… et… c’est vrai, quelques une de ses pensées vont à un zaunard en particulier.
Affublé d’une demi-douzaine de domestiques portant victuailles et vêtements chauds Soàan prononce quelques prières près d’autres familles celestienne. Puis, tandis qu’on se déploie pour porter les vivres aux nécessiteux, Soàan ouvre son sac d’où il sort plusieurs lanternes. Il les déploient et les illumine grâce à son pouvoir, les distribuant à qui le souhaitent pour les lâcher dans le ciel. Tant de petits points lumineux qui s’élèvent à la mémoire de ceux qui ont péri…
C’est futile, mais par ce geste, Soàan espère apporter un peu de chaleur et d’espoir après cet ouragan de malheur.  

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^{mentions libre
résumé Soàan, représentant de sa famille, se rend sur place pour apporter son aide ( nourriture, vêtements chauds ). Il distribue à qui le veut des lanterne volante qu'il illumine de son pouvoir pour rendre hommage aux victimes.}

Le nez encore marqué par l'odeur de chair brûlée des cadavres transformés en arme de guerre par les Seadanda, je finissais par m'adosser maladroitement contre des décombres en voyant s'éloigner le brancard d'un zaunard mal en point. Un de plus qui survivra... mais à quel prix.  
De jours que j'étais sur le front, réquisitionné par le Conseil pour défendre les murs de Velaris auprès de mon bataillon d'exploration et de nombreux autres. En première ligne face à ce peuple terrifiant, contre lequel mon pouvoir n'avait aucun effet. Mes vêtements étaient sales, maculés de sang séché et de transpiration. Mes membres engourdis par l'effort et le froid semblaient comme détachés de mon corps. J'étais exténué. Mais en vie. Immobilisé cependant, suite à une fichue entorse que je m'étais faite à la cheville, à la fin de la bataille, heureusement. Les plaies superficielles présentes sur mon visage et mes avant-bras commençaient même à devenir indolores.
Les secours continuaient d'affluer et avec eux, l'arrivée des habitants venus aider - ou afficher leur suprématie.
Soudain j'aperçu les membres des Vaan-Karst. A mon grand étonnement, Marcus s'approcha, suivi de ma mère. Son regard dur se planta dans le mien, me faisant un léger signe de tête comme pour me donner son approbation. Etait-ce sa manière à lui de me dire qu'il était heureux de me savoir en vie ? C'était déstabilisé mais toujours impénétrable que je le vis se détourner, alors qu'il ne lançait d'une voix calme et quelque peu méprisante: — Vas te changer.

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^{mentions
résumé après s'être battu durant plusieurs jours aux frontière de Velaris en première ligne, Azan, immobilisé par une entorse à la cheville, réalise la fin de la bataille. Sa famille Célestienne arrive sur les lieux et son père vient le saluer à sa manière.}

Tout est de noir, sied aux circonstances — la robe est de noir (classique, intemporelle, elle l'aurait volontiers rehaussée de quelques éclats mais le temps est à la sobriété et il ne sera pas dit qu'une Wicke fasse preuve d'autant de mauvais goût!), le regard est de noir, parure des lamentations quand au palpitant s'est figé la panique de le savoir sur le champ de bataille. Comment cela se fait-il? Velaris, attaquée? La mine est de noir puisque la figure est publique, digne représentante du Conseil elle fut toute la nuit sur le pied de guerre, alerte des nouvelles à retransmettre à la presse et aux habitants de la haute-ville. Le ton fut s o l e n n e l, mais victorieux, lorsqu'elle put annoncer le cœur lourd que, malgré les pertes à déplorer, les grands dragons de pierre leur avaient octroyé leurs faveurs en ce lendemain de fête et de deuil. Les pensées sont quant à elles autant au désarroi qu'à la vanité, réflexions triviales dont elle parasite les oreilles de sa sœur dés qu'elle la croise en rentrant aux premières lueurs de l'aube - - comment m'as-tu trouvé et des n'avais-je pas l'air trop cernée sur écran? Une fois rassurée sur son apparence elle se sent submergée d'une angoisse bien plus profonde, s'approche de son aînée en lissant les plis de sa robe. — Je me suis rongée les sangs toute la nuit! Elle fait pour autant de grands efforts pour taire l'objet de son inquiétude: — Nos troupes se sont vaillamment battues, mais Zaun est défigurée... bien entendu, elle s'est bien gardée de le présenter ainsi face aux caméras.

Doux euphémisme. Lorsque le clan Wicke arrive sur place, portant leurs victuailles, déclinant de pieuses salutations sur leur passage, Misty ne saurait dire si les démons de l'hiver ont complètement ravagé la basse-ville ou si elle n'était à l'origine que ce tas de bicoques branlantes, quel effroi! Du quotidien de Zaun elle n'a que des ouïes dires, elle s'attend à voir des monstres du Fold surgir à n'importe quel coin de rue, sont-ils réellement en sécurité? Elle s'affère néanmoins à distribuer vivres et tenues chaudes avec le reste des organisateurs lorsqu'une silhouette familière surgit tout près de sa sœur. Elle les rejoint aussitôt. — Romance. L'air renfrogné, le menton relevé, elle le salue d'un ton aussi glacial que le vent qui souffle. — Ravie de voir qu'au cœur du chaos tu n'as pas la moindre égratignure. La critique est sans équivoque, hélas, son pouvoir la trahit, vil esclave de ses émotions, les rayons de soleil percent si violemment en direction du pacifieur qu'il semble a u r é o l é au centre de la foule.

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^{mentions @nebula wicke @romance ward
résumé après être restée toute la nuit auprès du Conseil pour effectuer son devoir de porte-parole Misty se rend avec le reste de sa famille dans la basse-ville pour faire sa B.A de l'année! Elle tombe à son grand soulagemment regret sur Romance et en profite pour lui mettre dans la tête que c'est un tire-au-flan}  

Tu aurais aimé finir ton livre, c’est la seule chose que tu arrives à ruminer Lux, sans la moindre once d’empathie pour ceux qui ont donné leur vie. Tu as d’autres problèmes, d’autres inquiétudes ; et cette nuit ce qui t’as le plus irrité c’était les gloussements nerveux de tes adelphes qui faisait des paris, quand toi tu avais refusé de la consacrer à autre chose qu’à tes études. L’anxiété était là, à te rappeler que si tu ne réussissais pas ça, alors la prochaine fois, de l’autre côté des murs ça sera toi. Aujourd’hui tu étais à l’abri, bien loin de cet endroit qui t'avait vu naître et qui t’aurait sans doute vu mourir, si tu étais resté là-bas. Une raison de plus pour être reconnaissante de tes parents, de t’appliquer encore plus à faire tout ce qu’ils voudraient que tu fasses, à être tout ce qu’ils veulent que tu sois.

Alors aujourd’hui tu seras endeuillée, Felicia, tu t’es même parée de couleurs sombres pour une fois. Pourtant, le plus triste dans cette affaire, c’est que tu n’arrives pas à l’être - et que tu n’en verrais même pas l’intérêt. Pour toi ce n’est qu’un gâchis de temps et d’énergie, tu n’as définitivement pas envie d’être là, à contempler les restes fumants d’un champ de bataille qui ne te concerne pas. Et ce n’est pas les dragons de pierre que tu dois remercier pour ça.

De vous trois, c’est toi qui marche la plus proche d’Elinor. Tu es concentrée à chercher le vieil uniforme de votre père des yeux, décidé à ne pas les poser ailleurs pour ne pas trop montrer ton dégoût envers ce qui vous entoure, quand tu aperçois une autre silhouette connue et que ton cœur rate un battement. Ton masque de glace se craquelle, quelques instants, alors que tu regardes dans sa direction avec… désespoir ? Il a l’air blessé et tu aimerais pouvoir t’approcher de lui, c’est bien la seule autre personne ici à qui tu offrirais ta magie. Mais tu ne peux pas, Lux. Personne ici ne sait ce qui te relie à lui, pour les autres autour il n’est qu’un camarade avec lequel tu faisais des travaux de groupe quand vous alliez encore en cours ensemble. Rien qui ne justifierait un tel écart de ta part.

Tu n’as pas d'autre choix que de rester là. Et tu espères que personne ne remarquera que ton regard finit par dévier dans sa direction à chaque fois, à défaut de tes pas qui suivent assidûment ta mère, et le chemin qu’on a tracé pour toi.

^{mentions  @Neomä Snyder  @Jazz Snyder  @Azan Vaan-Karst
résumé Lux n'a absolument aucune empathie pour les habitants de Zaun, elle est juste bien contente de ne plus en faire partie. Elle a profité de la veille pour travailler toute la nuit, fait la petite fille sage et ne rechigne pas à venir comme certain même si ça l'ennuie tout autant. Elle colle Elinor de près et cherche Papa Snyder mais après avoir aperçu Azan blessé, elle n'arrête pas de le regarder sans toutefois faire un seul geste dans sa direction, trahie seulement par ses yeux.}

La lumière du jour le couronne, il lève les yeux vers son origine. Des rayons flavescents, émergés de nulle part, lui tournent autour comme un jouet mobile.
Il sourit avant même de la voir car l’énigme n’est pas bien difficile à déchiffrer, il ne connaît qu’une seule personne capable d’inviter les humeurs du ciel dans un endroit clos.
Quand ses yeux la rencontrent, une humeur d’amour solaire l’aborde de telle façon qu’il s’essaie à son pouvoir en la caressant d’une douce brise d’été.
« Tu m’as dis quelque chose ? » Parce qu’il a bien vu ses lèvres bouger mais aucun son en sortir. « Je n’entends pas très bien depuis la bataille. » Et c’est si vrai, qu’il s’exprime aussi fort que s’il essayait de se faire entendre par-dessus de la musique de club.« Rapproche-toi de moi, c’est gelé ici. » L’amoureux soucieux qui n’a qu’une seule volonté : partager le soleil qu’elle a invoqué pour lui. — Peut-être bien qu’il y’en a une deuxième… Celle de le lui rappeler.
Comme elle ne bouge pas, il se rapproche à une distance respectueuse mais familière à la fois. — De l’intimité à la célestienne.

Les Snyder font leur entrée, son regard s’attarde sur Neomä et Jazz, jusqu’à ce qu’ils le repèrent à leur tour.
Car dans leur milieu on ne hèle pas à la voix mais uniquement aux yeux.
Ce n’est que quand ils arrivent vers eux qu’il remarque la reine de glace. Et il pense, c’est fou, d’être invisible à ce point. Elle n’était pourtant pas si loin d’eux que ça. Et puis cette grise mine, on dirait que c’est elle qui a affronté le froid et la guerre.
Peut-être que sur le champ de bataille, il l’aurait confondu avec l’ennemi.
« Vous allez bien ? Parce qu’il me semble qu’il y’avait de pénibles interférences avec ces bourrasques à l’extérieur. »
Traduction : Aucun de vous, "mes chers amis". N’a tenté de prendre de mes nouvelles, aucun de vous ne s’est soucié de moi. Moi qui suis pourtant en première ligne pour protéger vos égocentriques petites vies.

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^{mentions @jazz snyder  @misty wicke @neomä snyder @felicia snyder
résuméil tease misty et il reproche à ses """"amis"""" snyder d'avoir oublié son existence pendant qu'il allait se battre pour leur cul ( pour la gloire aussi mais c'est pas le sujet )}