Tote bag préparés à la hâte, serviteurs de la famille Lovàas empruntés pour les distribuer, c’est avec son fiancé que Menya avait rendez-vous avant de faire ses premiers pas dans un quartier ravagé.
Un rendez-vous qu’elle aurait peut-être dû attendre. Elle l’a fait. Elle s’en défendra. Une minute ou deux avant de se décider à rentrer avec sa petite troupe.
Aider les pauvres, ça n’attend pas
Une pensée venue du coeur et même un sourire sur ses lèvres pour l’illustrer.
Convaincue de faire la bonne chose, ses tote bag contiennent bien sûr quelques articles inutiles mais qui, selon elle, sauront donner du baume au coeur aux pauvres zaunards qui en ont trop bavé ces derniers mois.

Des talons hauts, une jupe longue en cuir, un haut sympa et une veste hors de prix, Menya ne les voit pas ses faux pas sur le sol qui abîme ses talons.
Riche aveugle qui a tenu à ce que les employés de sa maison aient une présentation impeccable, c’est suivi par cette petite foule qu’elle laisse quelques tote bag à certains malheureux.
Sans les conseils du fiancé qu’elle n’avait pas entendu, il n’y aurait sans doute pas eu de nourriture à l’intérieur. Et si on déplore son manque de discernement dans quelques chauffe-mains et articles de beauté, on aura une lueur d’espoir face aux gâteaux qu’elle a pris dans un endroit renommé de Celestia. Un tote bag ridicule accompagné d’un autre de denrées, voilà ce que sa petite équipe distribue sur son passage jusqu’à ce qu’elle aperçoive au loin un visage amical et que sa joie explose dans un endroit où ça passe pour un manque de respect « Wouhou ! Bebou !! » un grand signe de main, et ses talons la mènent près du Aiwenor dont elle regarde un instant les lanternes avant de relever les yeux vers lui « C’est joli. »

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^{mentions @Soàan Aiwenor @Elan Pankratz
résumé Touchée par les malheurs de Zaun, Menya se décide à pénetrer ce quartier avec des employés Lovàas munis de tote bag à distribuer aux nécessiteux. Articles de beauté, chauffe main, futilités pour réchauffer le coeur mais aussi - fort heureusement - de la nourriture. Après quelques minutes à distribuer ce qu’elle pense approprié, elle croise la route de son secrétaire aka Soso the light, en train de distribuer des lanternes.}

I

Dans ce monde qui s’agite, il n’a soudainement plus sa place Valerian. Les combats sont finis, on leur jette à peine un regard. Il faut dire, ils n’ont ni la noblesse, ni la pureté de ces gens d’en haut. Sales et maculés de sang, ils ne représentent qu’une triste réalité. De celles qu’on ne veut pas voir, de celles sur lesquelles on veut fermer les yeux, car elles s’approchent plus du cauchemar que du rêve. Et s’il a sauvé des vies, nul merci en échos sur son chemin. Juste des regards en coin et des lamentations sur le quartier saccagé. Silhouette de Sa’Adar qu’il reconnait, non loin des Moon, et dans ce manteau de fourrure dans lequel il s’enroule, il l’apostrophe. « Just the fruits. I would burn the autograph to keep me warmed. » Ricanement et lorsque Naïm joue de ses reflexes, il attrape la pomme sans sourciller, même lorsque son flan est de nouveau exposé, ichor qui a déjà suinté de manière permanente l’uniforme bon pour la poubelle. « Uh ? Don’t worry, I will make sure to not touch you. Afraid of being dirty? You should leave, let your employees work for you as usual, don’t you think? » Représentation attendue d’un enfant de Celestia, il n’a même pas la force de s’offusquer de l’attitude de Sa’Adar. Voyant qui croque dans la pomme, il s’étonne de la douceur du fruit. Pas vraiment ce qu’on goûte actuellement dans la partie basse de Velaris, le met trop rare pour ceux d’en bas. « Not bad, they will like it. »

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^{mentions @naïm sa'adar & qui veut.
résumé pourfendeur qui n'est guère surpris de l'attitude de naïm ou encore des habitants qui accueillent ceux d'en haut avec liesse. sa blessure ne l'inquiète pas plus que ça, et il raille l'héritier sa'adar sur sa moue dégoutée. ilest pourtant surpris de la qualité des produits d'en haut, étonné d'avoir pareil denrée à cette époque de l'année.} 

Dégout qu'il ne saurait masquer à la vue de ce sang étalé et de la plaie ouverte qui continue de suinter. Si le pourfendeur semble n'y prêter aucune attention, ce n'est pas son cas. Pourtant sa réponse coupe court à ses préoccupations. « alright, don't tell me what to do, you'ld be nice. but i guess good manners are not part of the training of a slayer. you're just here to kill. » Mépris qui vient contrer aussitôt la répartie, tandis que le regard se fait glacial. Il sillonne rapidement les alentours, puis poursuit sur sa lancée assassine. « it looks like your work is done here. you can go back into the fold. » where you belong. Frissons le long de l'échine, alors qu'il se demande vraiment ce qu'on leur trouve, à ses pourfendeurs disgracieux et provocateurs, comme si côtoyer la mort au quotidien leur donnait le droit d'être au-dessus de tout. « if I run into loevan, I'll tell him that your wounds haven't reached your temper  » Et puisqu'il s'agissait d'avoir l'ascendant sur l'autre, de se montrer coq dominant dans la basse-cour, Naïm frappe d'un coup-bas, se remémorant de l'attachement de son pote au protégé des Moon.

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^{mentions  @Valerian Caeris + anyone who wants to join
résumé naïm crache son venin, déjà peu à l'aise dans cet environnement mais encore moins lorsque valerian appuie sur le fait qu'il n'a pas sa place ici. il se serait bien passé de cette obligation, lui. du coup, il sort les crocs, réponds à la provocation par une autre, évidemment.}

T

out a été trop brusque, trop vif pour que quiconque ne puisse s'y préparer ; là, dans le salon, une fenêtre a explosé sans raison, et une de ces bombes pernicieuses s'est frayée un chemin sans mal aucun, rebondissant mollement sur le sol avant d'accomplir son funeste office. Noodle a tout juste le temps de prendre deux des plus jeunes avec lu, puis il se jette derrière le vieux sofa, espérant ainsi profiter d'un abri de fortune. Les choses vont trop vite, et de mal en pis. Bientôt, le vieil orphelinat qui lui a toujours servi de refuge se voit partir en flammes, et lui enchaîne les allées et venues, méprisant le danger, tentant d'aller secourir le plus de ses semblables, refusant simplement de les laisser périr ainsi. Parce que si lui n'essaye pas, qui prendra de son temps pour venir secourir des  zaunards ?

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« You could easily have died, you know? It was stupid. »

Les mots languissent, et prennent leur temps avant de parvenir à ses oreilles. Comme si tout est prisonnier d'une épaisse couche de coton, il prend du temps avant de comprendre et de percevoir. Contrecoup d'une intoxication au monoxyde de carbone qui aurait pu lui être fatale. Mais il veut y retourner - il aurait aimé qu'on le laisse faire. Il manque encore des enfants, de ceux qu'on ne cherchera plus... Son cœur se serre, mais il acquiesce doucement - grossière erreur, puisque les mouvements diffus ne servent qu'à accentuer sa nausée bien trop présente. Pendant sa prise en charge, on l'a forcé à ôter son masque, situation inconfortable qu'il atténue comme il le peut, en cachant le bas de son visage de sa main...

Il regrette de ne pouvoir aider davantage - healer maladroit qui aurait pu rendre service -, mais depuis que celleux d'en haut sont arrivé·es, il n'ose plus rien faire. Il les observe, avec méfiance et rancœur : iels se donnent le beau rôle, mais étaient bien à l'abris derrière le mur. Et, parmi la marée de visages mouvants, il en remarque un qui dénote de par sa familiarité : celui appartenant à Gold.

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^{mentions  @Gold Simmons , et libre. Plus on est de fous, plus on rit !
résumé Noodle s'est obstiné à vouloir secourir d'autres orphelins pris au piège dans le bâtiment qui se consumait bien trop vite. S'il a réussi à en sauver plusieurs, il s'en veut de ne pas avoir été en mesure de tous les ramener sain et sauf. Il a méprisé sa propre santé au point de se retrouver intoxiqué par les gaz toxiques, et se fait soigner sommairement.}