Ett drömhus till drömpriser

juin 2020 ↠ ketterdam

with / @Elan Pankratz « Celle-ci. » après un long silence, un regard qui passe de gauche à droite comme dans un affrontement sportif, les mots étaient finalement tombés. Les arguments n’avaient pas tardé « Y’a plus de tiroirs, elle a l’air plus pratique et en plus la couleur ira mieux chez toi. » une commode. Voilà l’objet de l’hésitation d’un père et d’un fils en pleine sortie dans un magasin de meubles. Le besoin d’un peu plus de rangements, l’ameublement d’un petit appartement, et une journée de libre où il avait été décidé d’aller chercher une commode de rêves et de la ramener à la maison.
Programme simple. Si peu compliqué. Oserons-nous dire enfantin ?

Pour Callen, ça en avait l’air malgré son regard fasciné par plusieurs objets dès qu’ils étaient rentrés. C’était la première fois qu’il mettait les pieds dans ce genre d’endroit… et autant dire que ça se voyait. Alors après avoir admiré une lampe à lave pendant plus de quinze minutes, joué avec son interrupteur pendant au moins autant de temps, il avait fini devant le choix de deux commodes pour donner son avis à Elan.
Que ce soit celle retenue ou non, le vendeur était parti leur chercher la dernière en stock. Sourire un peu victorieux, l’impression de faire une véritable affaire… puis la confusion quand le vendeur leur avait ramené un carton jusqu’à la caisse…
« …. » confusion tournée vers le daron… « …. » phase d’une longue minute, comme s’il attendait que le Pankratz dise un truc qu’il n’avait pas osé dire au vendeur de son côté… et puis il s’était penché pour souffler à l’oreille du barman « Tu lui dis pas que c’est pas celle-là ?» ???
Quoi ? Vu la taille du carton, il était même clair que ça ne pouvait pas être une commode… tout au plus une étagère !
Le vendeur n’était probablement pas très futé… des choses qui arrivaient…
« Parce que là c’est sûr que c’est même pas une commode… ou alors une mini, mini, très mini commode. » ouais, genre un modèle pour lilliputien !
Au moins, et dieu merci, il ne les avait pas couvert de honte en se chargeant lui-même de souligner la méprise d’un vendeur qui se demandait sans doute quel était le but de tous ces chuchotements ! « Dites, je pense que vous vous êtes trompé d’article. » ….
….
Quoi ? Lui il ne savait pas que les magasins de meubles, c’était souvent les legos de l’âge adulte !
Lui il n’avait pas anticipé l’activité manuelle de la journée !
Et quand le vendeur avait regardé l’étiquette de référence, le Komeyt avait le sentiment d’avoir bien fait. D’ailleurs, c’est comme un enfant fier qu’il avait ensuite regardé le Pankratz.
Ouais Callen, heureusement que t’es là !

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with / @Callen Komeyt Le bonheur se trouve dans les choses simples. Les petites cacahuètes servies avec l’apéro. Garou en featuring avec Céline Dion. Découvrir cinq nuggets dans sa boîte de quatre. Une sortie père et fils dans un magasin d’ameublement … Que demander de plus ? Comme dirait Elan ou encore un célèbre personnage de Disney (si vous avez pas la ref vous dégoutez), il en faut peu pour être heureux.

A l’image de Callen qui papillonnait et s‘émerveillait un peu partout, le jeune homme était tout aussi emballé que lui. Il pouvait lui montrer tout un tas de truc comme ces boules dont les rayons suivent vos doigts ou encore les fameuses lampes à lave. Des goûts de qualité, tel père, tel fils. Néanmoins, l’appartement ne manquait pas d’éclairage.  Ecoutez, avec trois soleils, la luminosité était au rendez-vous. Non, la raison de leur venue ici était une commode. Un achat simple et rapide … et pourtant.

« Ouais, je pense que t’a raison. » Affirmait-il finalement, validant le choix de son cadet. Cette phrase avait résonné une heure après leur arrivée dans le magasin. Il n’avait pas vu le temps passer et pour le coup, le choix avait été rude. Le barman n’a aucun sens de la décoration intérieur, c’est à peine si il connaissait les nuances de couleur. Alors il avait décidé de faire confiance à Callen. De toute façon, une commode, c’est une commode non ?

L’achat sélectionné, il était désormais temps de passer en caisse. Jusqu’ici, Elan était serein. Il avait de quoi payer et même de prendre un petit paquet de bonbon sur les présentoirs de la tentation. Woaw, attention, c’est jour de fête. Alors il choisissait minutieusement ce dernier, il sentait le regard persistant de Callen sur lui. Au départ, il n’y prêtait pas attention. Il avait peut-être un épis dans ses cheveux ? il avait un excès de beauté sur le visage ? Essayait-il de lui indiquer quel type de bonbon prendre par la pensée ? « Tu veux lesquels ? » Non. A ces chuchotements, il fronçait légèrement les sourcils. « Quoi ? » Ses yeux se dirigeaient machinalement sur le carton. Il ne comprenait pas où il voulait en venir et pour le coup, il n’avait pas retenu la référence pour vérifier. Il se mit à cligner des yeux machinalement lorsqu’il mentionnait que c’était très certainement une mini commode. Une commode de la taille de Nyel. Une commode de la taille d’un typhon. Et le temps qu’il percute. Que les informations entrent dans son petit cerveau et brainstorm ensemble, le jeune homme avait pris les devants. Ce n’est que lorsque le vendeur affirmait que c’était le bon que l’ampoule au-dessus de sa tête s’allumait. Ooooooh. Il se penchait donc vers lui pour lui glisser ces quelques explications. « C’est parce que c’est à nous de la monter Callen. Ils vendent rarement des meubles déjà prêts. » Remarque, c’est complètement con non ? Quoique, cela serait plus difficile à transporter. « Mais t’inquiète, on fera ça à deux, je te montrerai ! » Il en était presque ému, de partager son savoir pas ouf en matière de bricolage avec lui. Après, ils seront récompenser par une petite bière et une super compilation de Franky Vincent. Elle est pas belle la vie ?

Les achats fait, paquet de bonbon compris, il était temps d’amener la bête à l’appartement. Fort heureusement, le magasin n’était pas très loin. A deux, ils ne devraient pas trop avoir de soucis. Non, ce n’est que lorsqu’ils commenceront leur activité manuelle père-fils que les choses vont commencer à se corser …

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with / @Elan Pankratz « Hein ? » “Hein”, “quoi”, c’était leur but ultime dans la vie d’avoir l’air con.
Le regard confus, incapable de penser aux bonbons tant il avait peur qu’on tente d’arnaquer le daron, c’était finalement les doutes qui étaient sortis de sa bouche. Des doutes qu’Elan avait été capable de dissiper… ou pas ?
Fallait bien l’avouer, dans ses yeux, la confusion avait redoublé tandis qu’il les reportait sur le fameux carton supposé contenir un puzzle ?
Inexpérience de la vie, innocence des meubles legos, il avait tenté très fort de s’imaginer à quoi cette activité de construction pouvait bien ressembler.
Face au vendeur, et pour ne pas avoir l’air con, il avait retenu un pourquoi sur le manque de sens de tout ceci.
« Ok… » mais le doute s’était clairement lu dans le ton de sa voix.
…
Elan lui montrerait.
Elan lui avait déjà montré tout un tas de truc.
ça ne pouvait pas être si compliqué que ça.
Et c’est à cette pensée qu’il s’était dit, à tort, qu’Elan Pankratz devait probablement être un grand expert de montage de meubles pour montrer tant d’assurance « Au moins ce sera plus facile à transporter ! » … c’était peut-être le but en plus de problème de stockage.

Oublions cette sombre affaire d’ignorance.
Vendeur remercié, bonbons achetés par le père et carton transporté en famille, tout se passait pour le mieux. Quelques rues avec un carton à porter, s’excuser auprès d’un ou deux passants peu volontaires à se pousser alors qu’ils se trouvaient sur leur chemin, et des interrogations en tête pour le distraire légèrement et lui faire voir une marche à la dernière minute.
C’était après cette chute manquée de peu qu’il s’était finalement permis de demander à son prof’ « Mais Elan, vous achetez tous vos meubles comme ça ? » “vous” ?
Les humains. Le commun des mortels. Une catégorie dont il ne faisait pas encore tout à fait partie. Plus vraiment élu pour autant, il était désormais… un mini humain en apprentissage ?
En quelque sorte….
« Sauf l’électronique ? » réflexion intense sur le visage tandis que la porte de leur immeuble est poussée par son pied « Genre un frigo, ça arrive tout monté non ? » ouais un peu comme cette histoire de choux et de fleurs pour les bébés.
Les commodes ça arrive en morceaux dans un carton. Les frigo ça naît tout seul dans une cuisine.
« ça veut dire que tout ce qu’il y a chez toi, tu l’as monté ? » … à deux doigts de voir Elan Pankratz comme un héros, le Roi du Lego, le cerveau ultime.
Concentre toi Callen. Monte les escaliers et tais-toi

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with / @Callen Komeyt Franchement, la ressemblance n’était-elle pas frappante ? Pas physiquement mais dans les réactions. Le fameux tel père tel fils ne faisait pas complètement sens entre Elan et Callen ? Alors oui, il n’est pas réellement sa progéniture mais c’était tout comme. Et oui, effectivement, Callen n’a pas cinq ans et n’a pas besoin d’être infantilisé comme il le fait mais les circonstances de la vie font que voilà, il ne sait pas que les meubles sont à monter soi-même. Excusez-moi, vous savez tout le de la vie vous ? Non, alors gardez vos jugements pour vous ! Dieu merci le vendeur n’eut pas des pensées aussi jugeuses que les vôtres sinon l’humain aurait fini en première page de journal. Scandale chez Darty, bagarre chez Ikea … Voilà des titres qu’il aurait pu rejoindre.

Alors comme il n’avait pas à fracasser deux ou trois vendeurs tel l’incroyable Hulk qu’il est, c’est faux, il rassurait Callen. Il s’assurait également que le petit paquet de bonbon disposé à la caisse, zone tentatrice, DEMON ! compte parmi ses achats. « T’inquiète, on est des Pankratz de toute façon ! » Est-ce que c’est une bonne nouvelle ? Un signe de puissance ou d’intelligence ? Pas vraiment non … Peut-être même le contraire je dirais … Un signe de débrouillardise, ouais, c’est plutôt ça !

N'étaient-ils pas beaux là, à porter leur petit (lourd) carton à deux ? Ils le seraient certainement si Pankratz père n’avait pas à signaler sa position vocalement : pardon, excusez-moi, OH BOUGE TU M’AS PAS VU ! … Les effets secondaires à force de trop côtoyer Nyel. Fort heureusement, la plupart des gens s’écartaient sur leur passage. C’est quoi la fameuse citation déjà ? Ah ouais : Callen et Elan passe et tu t’écartes. Callen et Elan dominent et tu t’inclines. Quasi sûr que c’est Shakespeare qui a sortit ça ou quelqu’un dans le même genre.
« Ca va ? » Les mots d’un père inquiet à son fils qui vient de manquer une marche. Pas de bobo ? Pas d’autres problèmes à signaler ? Et c’est parti. « La plupart oui. Tu peux payer quelqu’un pour qu’il le monte pour toi mais ça vaut pas le coup. » T’es sûr de toi Elan ? « L’électronique tu le montes jamais, ça serait trop compliqué. Mais ouais, genre le frigo est déjà monté quand tu l’achètes. » Enfin, il monte pas l’escalier non plus. Pas comme eux qui galère légèrement. « Eh Denis ça va ? » Lançait-il au Yellow Windfoot voisin sans attendre une réponse. Bah ouais, c’est un Yellow Windfoot.  « Ouais j’ai tout monté ! Enfin, ce qui se monte en tout cas. » Il n’y avait qu’à voir l’équilibre incertain de quelques meubles pour l’affirmer. La dure épreuve des escaliers, rude et intense passée, il ne manquait plus qu’à laisser les professionnels, soit eux, faire le travail. Il s’arrêtait un instant pour ouvrir la porte de l’appartement.« Tu verras c’est pas compliqué. Il faut juste suivre la notice. » Lorsqu’on la comprend … Mais cela, Callen le découvrira par lui-même. La porte ouverte, le carton à nouveau dans les mains, ils allaient jusqu’au salon. « Tiens pose-le juste là, on aura assez de place comme ça. » Encore plus de place pour perdre toutes les vis, très bonne idée Elan !

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with / @Elan Pankratz Des Pankratz.
Oui.
Des fois, c’était le genre de trucs balancés naturellement auxquels il avait envie de croire.
Un nom de gueux pour certains.
Un nom qui sonnait doux à son oreille.
Une chose qu’Elan avait tant de facilité à dire, que c’était presque déconcertant… mais admirable...
Oui… admirable…. C’était une chose qui le fascinait même chez Elan Pankratz. Cette simplicité avec laquelle il abordait sa vie…
Pour lui, rien ne semblait jamais compliqué. C’était presque comme s’il était capable de voir les solutions avant les problèmes.
Et chez lui, il avait toujours trouvé ça fascinant.
Elan Pankratz était définitivement ce genre de personnes qui marquait votre vie quand il entrait dedans.

Alors, il avait suivi. Sa tête s’était hochée. Il n’avait pas remis en doute la Sainte parole, et la route du domicile avait été empruntée.
Elle avait manqué de discrétion. C’était prévisible. Définitivement, passer inaperçu avec Elan était une mission définie comme impossible.
« Ouais t’inquiètes. » mais miraculeusement, il n’y avait pas eu de blessé. Juste un manque de petit drame qui lui aurait peut-être valu un examen complet et un pansement aux motifs hautement enfantins. De quoi perdre sa crédibilité auprès de Zylith… c’est clair qu’il aurait eu l’air bien moins cool avec un pansement de gosse de 3 ans sur le nez.
« Et ça paie bien ? » regardez le, cet imbécile, qui se renseigne sur une manière potentielle de se faire un peu plus d’argent qu’il pourrait ajouter à sa cagnotte avec Zylith.
Regardez-le ce grand rêveur qui pense qu’il sera doué pour ça. Cet idiot qui envisage de faire carrière dans le montage de meubles alors que l’avenir nous apprendra que ce n’est clairement pas dans ses skills.
« Ouais, ça semble logique… » alors pourquoi t’as l’air du type en pleine réflexion maintenant ?
…
T’es en train de t’imaginer un monde où on assemble un frigo c’est ça ?
Un peu…
Contente toi de monter les marches l’idiot du village.

Il avait poursuivi sa route. Un simple regard pour un Denis dont le funeste destin était encore inconnu à ce jour, le sourire de l’enfant qui songe qu’il se prendrait bien un compagnon aussi adorable que Denis un jour, et ça poursuivait sa route avec l’admiration d’un fils pour son père sur le visage
« Tu dois être vraiment doué du coup… » … c’était clair, tous les deux, avec un expert comme le Pankratz, il ne mettrait pas longtemps à monter cette commode « J’me fais pas trop de soucis. » tu devrais. Ce carton que vous venez de poser dans le salon, ce sera un peu le carton des enfers pour vous. De longues heures de casse-tête. Parce que l’expert en face de toi, il n’est pas si doué que ça.

C’était confiant, sans se douter de rien, qu’il était parti chercher un couteau pour ouvrir le carton, veillant au moins à ne pas abîmer les pièces, il s’était mis à les sortir une à une, transformant le salon en joyeux bordel dans la bonne attitude de l’amateur.
Il ne savait pas, lui, qu’il fallait bien tout organiser en tas pour ne rien perdre. Il s’étalait, il profitait de l’espace comme son père le lui avait dit.
Il était responsable de la première erreur d’une longue liste, une très longue liste.

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with / @Callen KomeytQue quelqu’un vienne à sa table et lui dise qu’il est un meilleur parent que lui ? Franchement, il l’attendait. Alors oui, effectivement, il n’avait dû changer une couche radioactive. Effectivement, Callen ne s’était jamais mit à dessiner aux feutres sur ses murs blancs et effectivement, il ne lui avait jamais vomi dessus alors qu’il tentait désespérément de lui faire son rot. Mais vous savez quoi ? C’est juste de la mauvaise foi ce genre d’excuses. Il l’aurait fait dix fois si soudainement, le jeune homme tombait dans une fontaine de jouvence et redevenait bambin. C’est juste qu’il a pas eu de chance et que le destin a décidé que son fils serait déjà majeur au moment de son adoption officieuse. Vous avez quelque chose d’autres à dire ? Appelez donc le service après-vente du destin bande de rageux, en attendant c’est Elan qui a la médaille du meilleur daron, sans effort et sans faire exprès en plus.  Eh ouais mon p’tit pote.

A l’ordre du jour, monter un meuble avec Callen. Enfin, cela il ne l’a appris que récemment étant donné qu’il pensait que les meubles étaient déjà montés par avance, soit. Vont-ils réussir cet exploit ? Oui, bien sûr. Vont-ils le faire bien ? Permettez-moi d’en douter.
En attendant, il fallait bien monter ce carton jusqu’à l’appartement. Sur la route, ACCIDENT ! Un Callen qui trébuche. Pas de blessure à déplorer ? Un seul mot et il dégainait ses pansements oursons. Oui. Je le répète, Callen a 22 ans. Est-ce que on vous a jugeait vous ? Non. Alors continuons.
Ce qui est plaisant avec le jeune homme, était le fait qu’il s’intéressait à tout. Elan n’a jamais eu le souvenir de l’avoir entendu soupirer lorsqu’il lui expliquait quelque chose. Non, il posait davantage de questions. Bon, il faut avouer qu’il découvrait presque littéralement le monde entier. Mais bon il aurait pu faire le choix de rester sur cela et de ne pas chercher à en apprendre plus. Pour le coup, il n’était pas certains que tout gosse isolé pendant plusieurs années chercheraient à savoir si le métier de monteur de meuble paie bien ? « Je sais pas … je crois que ça doit être moyen ? Pourquoi ? Tu veux te reconvertir monteur de meuble ? » Si tel est son désir, Elan le soutiendrait. En vérité, cela pourrait être n'importe quoi, bien que dans la limite du légal, qu’il le soutiendrait toujours. Peu importe ses choix, peu importe ce qu’il fait. Parce que il estimait que si Callen avait bien le droit à quelque chose dans ce bas monde, c’était bien d’être heureux.

Un Denis croisé (rip) dans les escaliers menant vers l’appartement tandis que le jeune homme le complimentait sur ses capacités en bricolage. En l’occurrence, il ne l’avait pas vu à l’œuvre. Certainement que si cela avait été le cas, il n’aurait pas prononcé ses mots … Mais Elan prenait volontiers, d’autant plus que en sa connerie, il y croyait. « Oh tu sais, pas besoin d’être une lumière pour faire ça non plus. » T’es sûr de ce que tu annonces Elan ? Pas bien compliqué ? Tu veux qu’on écoute les messages de détresse que tu as laissé sur le répondeur de Nyel ?

Carton posé dans le salon, ils étaient désormais prêts. Au désastre ? Il n’y avait qu’à voir comment cela débutait. Des pièces éparpillées ici et là par le jeune homme, et un père qui ne bronche pas. Parce que, il aurait fait pareil ? Il s’absentait quelques cours instant avant de revenir avec une caisse à outils vieille comme le monde et ayant pris une tonne de poussière sur la gueule. Mais il avait une boîte à outil quand même et ça, c’était beau ! C’est donc armé qu’il venait s’installer à côté de Callen, récupérant la notice au passage. « Tu vois, ça c’est le papier qui va nous montrer comment le faire ! » Annonçait-il fièrement en lui montrant le petit schéma. « Donc là il faut commencer par prendre le truc A et le mettre dans le truc B avec des vis. » Son regard parcourait quelques instant les milles et unes pièces étalées. « Il y a pas des lettres sur les pièces ? » Bizarre ? « Bon au pire, regardons la forme et on essaye de trouver une pièce qui lui ressemble. » Bah ouais, le jeu des sept erreurs, on la fait pas aux Pankratz.

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with / @Elan Pankratz Callen. Tu deviendras pas monteur de meubles et tu sais pourquoi ?
Parce qu’il est évident que tu vas être nulle à la tâche pauvre abruti.
Et le pire, c’est que t’auras aucune chance d’améliorer.
Parce qu’évidemment, aussi abruti que tu es, le prof que tu t’es choisi et encore plus con que toi.
Une catastrophe, voilà ce qu’ils parviendraient à faire aujourd’hui. Et il n’y avait personne pour les sauver arrêter.
« J’me renseigne. On a besoin d’argent avec Zylith. » oui bah, continue à tirer tes cartes l’escroc, mieux vaut tromper le peuple que monter des meubles en carton pour toi.
Non, il n’y a pas d’avenir pour les Komeyt dans le bricolage.

« Ah ouais ? Genre, c’est simple ? J’pensais que c’était plus compliqué que ça mais du coup, on va faire ça vite fait ! » tu sais Callen, un jour, faudra que t’arrêtes de prendre pour argent comptant tout ce qu’Elan raconte. Certes, ça doit faire du bien au Pankratz d’avoir enfin quelqu’un avec cette confiance sans limites, cette admiration sans bornes dans le regard… mais la vie qu’il risque de mener de son côté pourrait se relever trop dangereuse pour vivre plus vieux que la trentaine.

Et le voilà qui s’étalait l’idiot. Le voilà même qu’il jetait un regard intrigué à la relique qu’Elan venait de ramener. Une boîte à outils de toute beauté, sans nul doute, mais bien moins intéressante que le papier étrange que son super papa venait de lui montrer.
…
…
Y’avait des formes, des lettres, des chiffres, des flèches… des étapes à priori. Il fallait aller d' un point A à un point W en passant par toutes les lettres de l’alphabet pour avoir un meuble monté.
Mais Elan avait dit que c’était simple non ?
Alors lui, comme un con, il s’imaginait montrer la commode ce soir à Zylith et lui dire “T’as vu ? C’est moi qui l'ai monté avec Elan !”«[color=#6699ff] … alors qu’en réalité, l’avenir nous dirait très probablement qu’il n’aurait pas envie de s’en vanter

Parce qu’à la question d’un père, son regard avait cherché des pièces qui pouvaient ressembler. Une ou deux entre les doigts, les comparer au plan, et en filer à Elan sans trop se soucier des conséquences ignorants qu’il était « Tiens ça doit être elles ! Je vais chercher le C en attendant. » et il l’avait trouvé, selon lui en tout cas. Des petits bouts qu’ils avaient foutu dans des petits trous. A priori, il fallait de la colle, alors il en avait foutu. Sauf que son père à lui, il ne lui avait pas dit, juste un point ça suffit… non, il n’y était pas allé de main morte !
Alors non seulement on ne pourrait plus démonter leurs conneries. Mais en plus, ils risquaient le débordement « Je trouve ça cool de faire un truc comme ça ensemble. » ouais c’est si cool de flinguer un meuble en famille

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with / @Callen KomeytFaudrait vraiment être con pour pas réussir à monter ce meuble, pas vrai Elan ? Evidemment. C’est pas comme si la grande majorité de son mobilier était témoin des mains délicates (minuscules) qui les avaient montés ? Des mains qui n’avaient rien à voir avec les siennes. Non. Les siennes étaient synonymes de destructions et de désespoir. Ca va où ça Nyel ? Voilà ce que le bois aurait dit si il avait la capacité de parler. Mais combien de temps s’est écoulé depuis ? Plusieurs années. Il a eu le temps de grandir Elan, de murir (lol) et selon le théorème de Titouan (Frère du grand père Pankratz), il a pu apprendre en regardant. C’est un expert désormais ! Alors tel un maître Yoda, il est désormais prêt à transmettre son savoir. Pour Callen, les vis n’auront plus le moindre secret. Bientôt, il pourra faire des tours comme lui derrière son bar ! Putain, il en est presque ému juste à imaginer cette scène …

Le précieux schéma explicatif en main, tout ne peut que bien se passer. Il ne s’inquiétait même pas là où tout les autres auraient déjà hurlé. Callen a tout étalé, toutes les pièces différentes sorties de leurs petits plastiques indiquant leurs lettres. Une erreur ? Non. Son fils est un prodige, il n’a pas besoin de ces indications. Finalement, cette confiance aveugle, à la limite de l’abrutissant, est complètement réciproque. Alors quand le jeune homme lui tend deux vis, pensant que c’est les bonnes, il ne se pose pas de question. « Ah putain bien joué merci. » Lançait-il en récupérant les petits objets avant de regarder le plan pendant bien … cinq minutes avant de comprendre ce qu’il devait faire. Non mais en fait c’est qu’il est con hein … c’est les dessins qu’ils sont mal fait. En attendant, son fils carbure. Et il est super fier Elan, il ne vérifie même pas ce qu’il fait. Cette colle qui déborde ? Il l’aurait fait aussi. « Eh, on est pas bien là ? » Est-ce que le discours sera le même devant un meuble à deux doigts de s’écrouler ? « On fait une bonne équipe j’trouve ! T’as pas vu le … » Il est tellement terrassé par l’émotion qu’il en perd les mots. Moyen détourné de dire qu’il ne sait pas comment cet objet s’appelle ? Je ne répondrai qu’en la présence de mon avocat. Alors faute de moyen, il lui montrait le dessin. « Ça ? »  Ouais, ça là. Alors attendant que son jeune prodige retrouve la pièce manquante, il se levait. « En attendant, j’vais nous chercher une bière ! » Un rapide détour dans la cuisine pour aller chercher le breuvage des braves.  « Tu te débrouilles super bien ! T’as peut-être trouvé ta voie en vrai ! » Evidemment. Comme cette fois où il lui a dit qu’il pourrait devenir pro de hoverball. Les bouteilles en main, il revenait sur le lieu de travail pour lui en tendre une. « Allez, à nous ! » Annonçait-il en approchant sa bière pour trinquer.

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with / @Elan Pankratz Vraiment, monter des meubles avec Elan : c’était trop cool.
Savourons ce moment de joie. Ce moment de pure insouciance où il se sent capable et même doué dans l’activité. Car après tout, c’est avec fierté et le grand sourire sur les lèvres qu’il reçoit les félicitations du paternel. A la prochaine bonne action, c’est sûr, il adoptera peut-être un peu plus vantard pour balancer un “oh c’est rien” comme si son don naturel pour le bricolage lui permettait d’agir en ayant l’air du type qui avait monté des meubles toute sa vie.
Alors évidemment, à la question du père, il n’avait pas hésité à approuver d’un hochement de tête et de quelques mots « Si ! C’est vraiment sympa de faire un peu de bricolage tous les deux. » il aurait bien approuvé à la suite le Komeyt, mais la recherche dans les yeux et dans la voix de son aîné lui fait chercher du regard un objet dont il ignore le mot pour le définir et l’apparence.

Mystère résolu par un dessin, l’apprenti bricoleur peut, quelques secondes plus tard, se mettre dans une vraie recherche tandis que papounet va leur chercher de quoi boire.
Normal, entre mecs, quand on faisait du bricolage, ça buvait une bière. Grand classique et il est plutôt fier de connaître cette connaissance et d’y prendre part.
La pièce manquante est retrouvée, du moins elle y ressemble pas mal, et il la tend en échange de sa bière « Ouais ? » non Elan se trompe sombre abruti. Même si t’as l’air du type convaincu de savoir y faire avec ce tournevis que tu tournes pour resserrer une vis. Tournevis qu’il repose pour trinquer avant d’ajouter « En vrai, ça me plait vraiment bien de faire ça. J’sais pas trop, j’sens comme… une vocation ? » ta gueule « Peut-être que j’pourrais proposer mes services de bricoleur dans l’immeuble… » non mais vraiment ta gueule Callen « Y’a toujours des gens pas trop doués avec ça qui ont besoin qu’on leur rende service. Ce serait un p’tit boulot honnête ! » ouais, bah certes ça te changerait… mais tu le vois pas là que le tiroir que tu montes fièrement, ça va mal tomber dans les rails ?
C’EST A L’ENVERS SOMBRE CRÉTIN !
« L’autre jour j’suis passé devant une enseigne d’ailleurs. Tu sais les boites genre “père & fils”, on pourrait peut-être ouvrir la nôtre. » … et bah les cons ne font pas des intellos à priori.