Loevan Hart

[Loevan Hart]

ft.  @Naïm Sa'Adar  — nana's rooftop ; icaes avenue ; 20.04.2023

that casts
my stone

Une fois était devenue coutume, il avait de nouveau séché. Naïm aux abonnés absents, Naïm fantôme dans les couloirs des vestiaires et le staff qui commence à s'impatienter, à se poser des questions, le coach qui a fini par presque a b a n d o n n e r pour reléguer son attaquant capricieux sur le banc des remplaçants pour une fois encore, questionnes ses joueurs. les épaules qui se haussent avant de finalement laisser une excuse (à laquelle il ne croira certainement pas) pour tenter de le couvrir, essayer de faire passer l'absence. mais tu le sais Love. que si Naïm continue ainsi, son avenir au sein de l'équipe s'en retrouvera fortement c o m p r o m i s voire même, réduit à néant. inquiétude tenace par rapport à l'état émotionnel de ton ami et la promesse de passer le voir dans l'après midi, désir de s'assurer qu'il va bien, que le daemonis n'a pa encore eu totalement raison de lui et que son a m a n t a réussi à le maintenir en vie, un minimum à flots.

doigt s'écrase sur la sonnette pour prévenir de ton arrivée avant de finalement se mettre à composer le code d'entrée pour accéder à l'appartement géant, te pointer les bras chargés de tout un tas de choses à manger et à faire, sacs remplis à ras bords, prêt à dégueuler. « Naïm ! i'm here ! » pour toute salutation et les victuailles d'une après midi a b a n d o n n é e s  sur le plan de cuisine pour aller à sa recherche, le forcer à sortir de son lit s'il y est encore, le bouger de son canapé s'il y est affalé. et si tout semble aller bien de ton côté Loevan, pour autant tu ne le lui dira pas à Naïm. que tu as replongé, que tu t'es à nouveau aventuré là bas, aux abord du fold, au beau milieu de Zaun. tu ne le lui dira pas parce qu'il n'est pas en état et surtout, parce que tu n'es pas là pour toi, mais bel et bien pour lui. et tu n'aimes vraiment pas ça Love, lorsque ton ami fait ainsi le mort, pour s' e n f e r m e r dans sa tour dorée et ne laisser personne l'approcher, essayer de l'atteindre. « where are you ? i bring you some stuff, i hope you enjoy it... » nouvel appel et le corps qui se glisse dans la plupart des pièces, ouvre toute les portes, étudies toutes les possibilités.

[Naïm Sa'Adar]

wasted
April ⁄⁄ ft.  @Loevan Hart  
usage de drogue, dépression, vulgarités

T

empes prises d'assaut par le martèlement douloureux et incessant d'une migraine qui le frappe, tel un marteau sur son enclume, sans relâche ; et lui, captif de son état, se replie sur lui-même. Dans le noir, sous la couette, à guetter le sommeil comme son unique sauveur. Il est mal en point, Naïm.

Afanasiy veille, pourtant. Il ne quitte pas son chevet, hormis en journée, lorsqu'il se rend à l'académie, près de son ordre pour y travailler son don. Dreamer avec lequel il passe désormais toutes ses nuits, dans un plaisir qu'il ne dissimule pas. Il n'y a que lorsqu'il est là que ça va.

Le reste du monde est oublié, nébuleux, vague et flou. Les ombres se pressent à sa porte, mais il les distingue à peine, ignore leurs appels. Qu'en est-il de ses parents ? De Babylon ? De ses coéquipiers ? Il ne saurait dire. Les rares personnes qu'il croise, il les oublie aussitôt car s'il sort de chez lui, c'est dans un état secondaire.

Diaboliques veines écarlates qui le poussent vers le vide, à mieux absorber déchets hallucinogènes et fumées nocives. Il va crever, Naïm, s'il continue ainsi. Il frôle l'overdose de trop près, n'arrive à s'éloigner des maudites pilules que lorsque son prince est là. Car l'obsession est intacte, encore ; mais il est dans une mauvaise passe. Impuissant, à ne savoir comment l'aider, comment le garder près de lui ; et si c'était la solution finalement ?  Mauvaise idée.

Lorsque la voix de Loevan résonne dans son immense loft, c'est la surprise. Il ne se souvient pas l'avoir invité, et cela lui semble étrange car il n'invite personne. Soulevant la couette d'un coup, il fait fi des miaulements protestataires de Moustique et enfile un short et un t-shirt qui trainent au pied du lit. Les stigmates d'une suée fiévreuse trainent sur ses temps, il se saisit du verre d'eau posé sur la table de nuit pour calmer l'irritation de sa gorge sèche et passe une main dans ses cheveux pour les coiffer légèrement.

En plein milieu de journée, l'appartement est plongé dans la pénombre. L'ambiance y est pesante, une drôle d'atmosphère sévit en ces lieux. Il se lève, péniblement et se poste dans l'encadrement de sa chambre, les bras croisés. What the fuck you're doing here ? Qu'il demande, sans pour autant être agressif. Voir du monde ne lui déplait pas, au contraire. Il n'a juste pas l'habitude, qu'on se souvienne de lui quand il chute.

icaes av, nana's loft, celestia

[Loevan Hart]

ft.  @Naïm Sa'Adar  — nana's rooftop ; icaes avenue ; 20.04.2023

that casts
my stone

Fléau ronge, mortel, les derniers pans d' e s p o i r qu'il pourrait vous rester, créatures félonnes, immondices juste bonne à être cachées, murées dans un coin, tenue loin du soleil, loin de la lumière. et c'est ce qu'il fait actuellement Naïm. se cacher du soleil. pénombre dans laquelle il t'es difficile de te mouvoir et pourtant, les stores que tu n'ouvres pas, les lumières que tu laisses éteintes pour débusquer ton ami, banshee bien consciente qu'une fois encore, le daemonis doit ronger, que les addictions doivent le rendre malade, le pousser à bout. il s o m b r e Naïm ; ne parvient pas à en voir le bout, à refaire surface. sucreries et autres conneries s'étalent hors du sac que tu déposes sur la table basse à l'instant où sa voix s'élève dans ton dos, manque de te faire sursauter. « what the fuck i'm doing here ? » question répétée sans réellement comprendre jusqu'à ce que tes yeux croisent les siens, nébuleux, signe visible de migraine, santé en dents de scie. et t'as les yeux qui se froncent Loevan, lorsque tu constate qu'il a oublié Naïm, cette conversation datant d'une ou deux heures tout au plus, mémoire défaillante ou sélective, allez savoir. « i came to visit a corpse in need of attention... » réponse lâchée dans une sourire, malice suintante à travers la voix alors que tu t'approche de lui pour plaquer ta main sur son front, verifier son état. « fuck Naïm... » et ton grondes Loevan, de constater qu'il ne va pas bien, que sa santé s'est manifestement d é g r a d é e mais qu'il reste là, à se questionner bêtement sur le pourquoi tu comment tu t'es retrouvé ici, chez lui. « your forehead is blurred... » et tu n'avais pas vraiment besoin de le toucher pour constater son état Love, alors qu'un simple regard à travers la pénombres de l'appartement t'as suffit pour comprendre. « did you take anything ? » parce que c'est dur avec lui. de savoir quelle type de fièvre il a, s'il est proche de l'overdose, en manque ou simplement malade et l'inquiétude qui ronge, fait son chemin. « what can i do to help you ? » et ça sort tout seul Love. ça s'étale et ne se retient pas, ce besoin d'aider, de t'assurer que toutes les solutions ont été tentées, crainte terrible qu'il arrive quelque chose aux quelques amis qu'il te reste et parfois, souvent, la c u l p a b i l i t é. est ce que tout ceci se serait passé si tu étais resté à ses côtés à l'époque ?

[Naïm Sa'Adar]

wasted
April ⁄⁄ ft.  @Loevan Hart  
usage de drogue, crise d'anxiété, dépression, vulgarités

A

bsent, aux nuances évasives ; la vision est brouillée, les traits sont perplexes. Il ne s'attendait pas à recevoir de la visite. On le laisse crever dans son coin, d'habitude. L'épaule lourde contre la porte, et l'interrogatoire qui s'amène alors que son coéquipier étale des affaires dans son salon. Question qu'il lui retourne, visiblement étonné ; mais l'air qui ne le lâche guère, toujours suspect.

Am I the corpse ? Who said I was needy ? La voix traîne, elle tressaute de fatigue due, malheureusement, à une énième absorption néfaste. Il peine à comprendre ce que lui veut Loevan, ou pourquoi il agit ainsi. C'est étrange, il a l'impression de vivre un rêve éveillé, de flotter dans une réalité nébuleuse, trop lointaine pour être réelle.

Jusqu'à cette main froide plaquée sur son front. Electro-choc, quand il réalise leur proximité et le corps s'ébranle, fuit le contact forcé. Il s'écarte violemment, pose une main sur son propre front suintant d'une fièvre maligne, caractéristique du manque éprouvé il y a peu. No, no, no... i'm good, i'm good...i... Panique, alors que sa santé est mise en jeu. Il redoute ça, le moment où il s'écroulera. Souhaite que ça se fasse sans douleur. i.. i'm ok.. i only took two pills... two is ok, two is ok...

It's ok, Naïm. You've already been through this. Gather up, deep breath, you can do it. Take it slow. It's like a dream, you're in control. You won't be left out of your life. Hang on. It will pass. As always.
Paume posée sur la poitrine, les yeux fermés et la respiration qui se calme à nouveau. Il s'apaise. Sa gorge sèche lui rappelle qu'il devrait boire, et il se concentre là-dessus. Just... bring me water please...

Carcasse qui se traîne jusqu'au salon, le canapé qui le récupère. Lentement, l'eau fraîche coule le long de sa gorge, apaise la brûlure. Il se reprend peu à peu, le calme revient. L'anxiété n'est plus qu'un bourdonnement lointain. You're not in training ? What day is it ? what time ?

icaes av, nana's loft, celestia

[Loevan Hart]

that casts my stone
April ⁄⁄ ft.  @Loevan Hart  
usage de drogue, crise d'anxiété, dépression, vulgarités

Froncement de sourcils en réponse aux questions qu'il te renvoie, Naïm qui semble ne pas se rendre compte de la situation, de l'état dans lequel il se trouve, du visage c e r n é et les trais assurément douloureux qu'il te sert sans même s'en rendre compte, déni à la puissance incommensurable. « quand est ce que tu t'es regardé dans un miroir pour la dernière fois ? » question en réponse à une autre et si le ton est dur, la voix elle, reste incroyablement douce, se veux rassurante, voire apaisante. « t'es aussi pâle qu'un vampire qui ne se serait pas nourrit depuis des semaines Naïm... » comparaison qui, tu le sais, fera mouche, alors que le corps s'approche en quelques enjambées, main venue se plaquer sur son front pour constater la fièvre et la seconde d'après, l'observer littéralement p a n i q u e r, reculer violemment.

« Naïm ? » main en suspend dans les airs là où le front du daemonis se trouvait quelques secondes plus et les paupières qui clignent d'incompréhension, instants d'hésitations à l'observer, l'écouter balbutier, paniquer. « two pills ?! » exclamation face à l'absurdité des gestes et pourtant, les commentaires qui ne viennent pas, critique absente, inexistante, toi qui sait, toi qui connais. « no, you're not fine at all Naïm... » deux pilules. d'un coup. « two is not okay you know ? » soupir alors que tu t'éloignes pour le laisser respirer, se calmer, quand t'approcher plus ne ferait tout bonnement qu'empirer les choses, Naïm qui ne laissera personne d'autre que Fonya s'approcher, le toucher. « alright. »

bouteille récupérée au réfrigérateur que tu lui rapporte jusqu'au canapé où il s'est effondré, silence é t r a n g e entre vous alors que tu l'observes boire du coin de l'œil, les mains occupées avec tout ce que tu as pu lui ramener, sacs en pagaille sur la table basse. « training is over Naïm... » douceur toujours présente dans la voix mais pourtant, le ton qui ne laisse rien paraître, rien filtrer. de cette inquiétude terrible qui étreint ta poitrine, de cette impuissance qui est la tienne à le voir ainsi souffrir, se démener. « friday, four pm. » nouveau soupir et finalement le buste qui se tourne vers lui, les yeux qui cherchent les siens. « t'as vraiment oublié que tu m'as dit de venir cet après midi après l'entraînement ? regarde ton téléphone... »

icaes av, nana's loft, celestia

[Naïm Sa'Adar]

wasted
April ⁄⁄ ft.  @Loevan Hart  
usage de drogue, crise d'anxiété, dépression, vulgarités

I

l est absent, Naïm. Là où se trouvait l'arrogance narquoise de l'héritier conquérant, ne siègent plus qu'une amertume immense, symbole de son laisser-aller. Il se griffe l'âme, ça lui plaît. L'euphorie éphémère de l'instant auquel il n'appartient plus, distillé dans l'espace et le temps, le monde sens dessus dessous. Puis, le froid s'immisce dans son monde édulcoré. Les courbatures, les vertiges. Et la descente, elle, lui déplait.

The fuck you came for. Râle-t-il, à l'entente de sa réaction qu'il juge inappropriée. Cela faisait des mois qu'il se trouvait dans cet état et ça n'avait inquiété personne jusqu'à présent. Pourquoi maintenant ? Il ne saisit pas vraiment les préoccupations de Loevan, s'en méfie aussi. Va-t-il le faire chanter ? Vouloir ternir sa réputation ? Grand bien lui fasse, celle-ci était déjà ruinée par les rainures rouges colorant sa gorge.

Variations violentes, et l'angoisse qui le malmène, fait battre son cœur d'une façon déraisonnable. Puis, il s'assoit, se calme. Répète, comme un mantra, ces choses qui le rassurent. It will pass. As always. Car il connait les effets de la descente, de cette chute vertigineuse comme un saut dans le vide, et son cœur qui parfois, menace de flancher,  tient bon. Sa respiration s'apaise après le verre d'eau. Son corps bascule lourdement contre le dossier du canapé, sa nuque totalement reposée contre. Did i ? fuck... i can't remember. Les paupières, lourdes, se ferment. i'm sleepy... Qu'il murmure, la gorge sèche et les lèvres semi-ouvertes. L'état de fatigue dans lequel il se trouvait était extrême, et il n'avait pas la force de faire semblant.

Not while i'm crashing down.

icaes av, nana's loft, celestia

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