Douceur dans la présence, dans les gestes, toujours cette impression qu’il pourrait briser tout et n’importe quoi s’il ne faisait pas attention - Calme en toute circonstance, qu’importe l’urgence ou l’affecte, parce qu’il préfère réfléchir, prendre du recul, au lieu de foncer tête baissée, s’énerver ne sert à rien et il le sait très bien. - Mutique, avec la plupart des personnes, à cause de cette peur de l'autre, de ce monde extérieur - Oublie facilement, ses affaires, ce qui l'entoure, lui même, a certains moments - Entêté, quand une idée survient, s’installe, il est très compliqué de lui faire changer d’avis - Un peu trop secret, refermé, même quand le doute l’habite, parce qu’il ne veut pas déranger, il ne veut pas inquiéter - Imaginaire toujours stimulé, car c’est le monde où il se sent le plus à sa place, un livre toujours autour de lui, à peine à-t-il deux minutes qu’il s’en va plonger le nez dedans. - Contemplatif, toujours le regard qui s'arrête sur un détail, une lumière, qui le plonge alors dans les méandres de son esprit. - Angoisse, toujours en lui, bien cachée sous les eaux calmes, qui lui ronge l'esprit en permanence. - Sensibilité extrême, décuplée, qu'il n'arrive pas toujours à gérer. - Méfiance, toujours, quand il ne connait pas bien quelqu'un ou un lieu. - Chaton, apeuré, effarouché, qui fuit dès qu'il se sent trop acculé. - Perfectionnisme, qui tourne à l'obsession, tout est toujours calculé au millimètre près, tout est fait avec le plus grand soin, et quand quelque chose ne vas pas, tout est recommencé depuis le début.


♫ Prélude Elle ne pouvait tout simplement pas s'en occuper, ce n'était pas possible. Déjà qu'un enfant, c'était beaucoup alors deux... Mais elle était coincée maintenant, elle avait préféré suivre son cœur, plutôt que les choix de sa famille et voilà où elle en était rendu. Elle les aimait de tout son être et leur père aussi, malheureusement, elle allait devoir trouver une solution. Et qu'elle ne fut pas sa surprise, quand celle-ci se présenta à sa porte. Sa jumelle lui proposait un marché qu'elle ne pouvait pas refuser : si elle lui laissait ses enfants, elle les éduquerait comme les siens, subviendrait a leurs besoins, leurs éducations. Oui, les jumeaux seraient mieux avec elle et son mari, pas avec des parents biologiques sans le sous. Alors, après une grande réflexion, après en avoir parler avec celui qui partageait sa vie, la mère préféra les confier à cette partie des Whitlor qui l'avaient jadis reniée, en espérant que ses enfants manqueraient de rien.

♫ Part of me Et dans tout ce chaos, cette méfiance de la part des adultes, il était là, avec lui. Petit soleil de sa vie, Eliott a plus d'une fois remercié toutes les divinités possibles de lui avoir donné un jumeau. Parce que sans Eddy, Eliott ne sait pas comment il aurait pu faire, dans cette grande demeure où l'amour familial manque. Eddy, son phare, son tout, son astre chaleureux. Celui qui le fait sentir entier, celui qui le comprend si bien, celui qui sait, tout ce qui peut se tramer dans sa petite tête d'angoissé. Eddy, le plus âgé, le plus extraverti, cette version de lui-même qu'il aimerait parfois être. Eddy, le magnifique, celui qui n'a peur de rien, ni personne, celui qui l'aide, quand quelque chose ne va pas, qu'une injustice est commise. Il est son moteur, celui qui lui donne assez confiance en ce monde pour ne pas juste se réfugier dans le sien en permanence. Eddy, c'est aussi celui qui le motive, l'embarque avec lui dans ses folies, pour rendre chèvres ceux qui ont osé les arracher à leur mère. Si Eddy est avec lui, alors rien ne peut lui arriver et c'est comme s'il avait la sensation d'être immortel à ses côtés, tant son énergie semble rayonner depuis qu'ils sont tout petits.

♫ Nightmares Parce que derrière cette porte joliment décorée, tout est froid, guindé. Ici, chez les Whitlor, l'amour, la douceur, on ne connait pas. Celle qui avait jadis promis à sa sœur qu'elle élèverait ses enfants comme les siens se retrouvait maintenant leurs rappeller combien ils leur étaient redevables, qu'ils n'étaient pas ses enfants biologiques, qu'ils étaient les enfants d'une femme aux mœurs légères, qui avait préféré l'amour d'un simple ouvrier de bas étage plutôt de contribuer à la grandeur de la famille. Mais même si on les exhibaient pendant les soirées mondaines, pour montrer la chance d'avoir deux enfants élus parmi eux, pour montrer à quel point ils étaient bien éduqués, à quel point Eliott était calme et docile, une fois en privé, c'était tout autre chose. Eddy était beaucoup trop turbulent pour être un enfant modèle. Et Eliott, lui, souffrait de la réputation de son don. S'il ne savait pas le maitriser, alors il était un danger, surtout quand il s'endormait. C'est pour cela que sa chambre était loin de tous, à l'autre bout de la demeure, sous les combles, pour éviter qu'il ne soit trop proche du foyer et des autres pièces de vie. On le regardait avec mépris dans ses premières années de vie, lui adressait à peine la parole, de peur de devenir la cible de ses rêves, et si un monstre s'en échappait ? Et pourtant, c'est ce comportement lui-même, qui déstabilisa Eliott, quand ses voyages chez Morphée commencèrent à devenir réels. Avec si peu d'amour, de tendresse, une boule d'angoisse s'était formée dans son cœur, son esprit. Il était réellement une chimère, n'est-ce pas ? Personne ne pouvait l'aider, dans ce foyer, mis à part son frère qui malheureusement, ne pouvait pas y faire grand-chose. Eliott n'arrivait pas non plus à en parler à ceux qui étaient censés l'aider, trop nerveux, pour réussir à poser des mots dessus, trop peureux qu'on le jette à la porte, le séparant de son jumeau à tout jamais. II y eut même une fois, où il tenta de ne pas dormir, ou du moins, pas assez de temps pour rêver. Ce n'est qu'après une frayeur intense, déclenché par le Nightwash qu'enfin, le petit garçon trouve la force et surtout l'aide nécessaire auprès de son ordre, pour réussir à maitriser son don. Si la peur subsiste toujours, elle se fait moins profonde, prononcée dans son esprit, car au fil de ses apprentissages, de ses maitrises, Eliott a pris confiance en ce qu'il était et en la grandeur de son pouvoir.

♫ One of us Huit ans, c'est un âge à ne pas rater, dans ces familles qui se donnent des grands airs. Et chez les Whitlor, on n'échappe pas à la règle. Depuis tout petit, on leur explique ce qu'il se passera, pendant cette cérémonie, on leur explique qu'ils ne doivent surtout pas tout faire cafouiller, parce que c'est un jour important, parce qu'ils ont pour mission de laver le déshonneur de la famille suite à la fugue de leur mère. Huit ans, c'est si jeune et pourtant, on leurs mets dans la tête qu'ils seront plus matures ensuite. On leur promet même, à demi-mot, que peut-être, ainsi, ils pourront enfin les aimer, car ils feront réellement partie de la famille. Alors quand les huit ans sonnent, on n'attend pas plus longtemps pour les amener devant ce mur, là où l'artefact ancestral est gardé. Eliott ne le dira jamais, mais ce moment lui fait extrêmement peur, lui qui peine déjà avec son don, est-ce une si bonne idée de ramener plus de magie en lui ? Mais sa tante et ses grands-parents sont si sûrs d'eux, semblent si heureux, quand ils parlent de ce fameux jour. Alors une nouvelle fois, on ravale son angoisse et on fait comme si tout allait bien. Mais une fois devant l'objet, son corps se fige, Eliott ne peut s'empêcher de se réfugier derrière son frère : il ne voulait pas être le premier, il espérait qu'il était juste en train de rêver, que rien de ce qu'il voyait était réel. Mais pourtant, il dut y passer, toucher cet artefact beaucoup trop vieux pour être encore là et ne pas se laisser submerger par ses émotions, alors qu'il sentait quelque chose de nouveau, d'étrange, parcourir son corps, ses veines. Cependant, voyant que rien d'étrange ne se passait, qu'aucun évènement néfaste se produit, Eliott finit par se détendre, quelque peu, étant complètement rassuré quand il découvre que son frère et lui ont exactement la même magie : il ne devra pas affronter seul l'entrainement pour maitriser ce nouveau don.

♫ Inner world Mais il y a un monde qu'il préfère au réel qui l'entoure. Ce monde intérieur, qu'il s'est créé au fils des mois, des années. Ce monde fait de douceur, de coton, tant les bruits de l'extérieur sont étouffés, ce monde fait de note, de musique. Eliott a toujours été passionné par ce domaine, depuis tout petit, il a ce vif intérêt, imagine des mélodies dans son esprit, suivant le rythme de la pluie ou  du bruissement des feuilles, quand le vent vient les déranger. Il imagine la "mélodie" des personnes qu'il côtoie, rencontre, suivant leurs intonations, ce qu'ils dégagent, leurs émotions. Mais il s'est toujours senti très éloigné des nouveaux styles qu'il pouvait entendre ici et là, au plus grand bonheur de ses parents adoptifs, qui n'apprécient pas réellement les nouveaux genres depuis quelques années. Premier caprice pour le  petit enfant qu'il était, il voulait apprendre la musique, la comprendre, la sentir encore plus qu'il ne le faisait déjà. On lui cède, bien entendu et on lui trouve la personne la plus qualifiée pour lui en apprendre plus. Et puis très vite, l'envie de pratiquer lui vient à l'esprit, le piano est le premier instrument qu'il commence à apprendre vers ses 6 ans. Il se sent vivre, Eliott, se sent transporté, à mesure que les fausses notes disparaissent, que l'aisance se fait. Une seconde nature, un nouveau support, pour réussir à exprimer ce qu'il a tout au fond de lui, ce qu'il n'arrive pas à exprimer par des mots. 8 Ans, nouveau caprice, après cette cérémonie si particulière, c'est le violoncelle qu'il veut apprendre désormais, parce que l'un de ses derniers rêves avait été si prenant, parce qu'il avait ramené l'instrument du monde de sa psyché et qu'il voyait là un signe qu'il ne pouvait pas ignorer. Et finalement, ce fut encore plus une révélation que le piano ou la musique en général, le violoncelle était comme une extension de lui-même, une partie de lui, un fragment de son esprit.

♫ Brief anger Dans son esprit, tout fulmine, bouillonne, ses doigts en tremblent alors qu'ils frappent sur les touches en ivoire. La colère était accumulée depuis trop longtemps pour qu'elle ne finisse pas par exploser. Il y avait beaucoup trop de choses qui n'allaient pas dans cette famille, trop peu de considérations pour les deux jumeaux, si peu de considération pour Eddy, qu'on pensait souvent à tort d'être un nuisible car plus énergique qu'Eliott. Et ça l'agaçait énormément de voir qu'on pouvait parler en mal de son jumeau. Tout comme ça l'agaçait d'être exhibé à la société, comme un trophée, dont on vantait les mérites, les capacités, alors qu'une fois la porte fermée, ils retournent dans l'indifférence de leurs "parents". Le fait que sa tante aimait leur rappeler matin et soir qu'elle les avait sauvés d'une vie de débauche et de misère, que grâce à elle et son mari, ils pouvaient vivre une vie paisible, sans restriction l'énervait aussi. Il avait cette impression d'être un simple objet, qu'on pouvait mettre au placard une fois qu'il avait fini de servir. Et puis il y avait aussi ces personnes qui reviennent la bouche en cœur maintenant qu'il est adulte, maintenant qu'il sait contrôler son don, pour lui demander de ramener argent, objet de valeur, ou bien d'autres idioties encore. Ils le dégoutaient, eux et leurs voix doucereuses, eux et leur intérêt soudain et s'il pouvait aller brûler dans les tréfonds de la terre peut-être s'en porterait-il mieux.... Doucement, la colère s'évapore, à me sure que la musique s'emporte, jusqu'à ce que le silence revienne dans la salle de musique, et que son esprit soit enfin apaisé.

♫ Effervescence Il était évident que la musique ferait partie de son métier, ça le faisait tellement vibrer qu'il ne s'imaginait pas faire autre chose, à vrai dire. Les débuts n'ont pas été très faciles, il faut l'avouer. Mais petit à petit, Eliott s'est fait une place, une certaine réputation dans le domaine dit plus classique de la musique. Il était vrai que ses pièces n'étaient pas faites pour danser dessus, mais plus pour écouter, pour ressentir, les émotions qu'il essayait de faire passer au fil de ses partitions, de ses mélodies qu'il remet au gout du jour ou bien qu'il sort tout simplement de son esprit. Et après quelques années, le voici de renommée dans ce type de musique, son public n'est pas aussi euphorique que d'autres, parfois d'une tranche d'âge beaucoup plus mature, mais ça lui convenait, Eliott. Vivre de sa musique, quel rêve, pouvoir partager ce qui lui trotte en tête à chaque instant était un vrai bonheur et le fait de pouvoir réunir, toucher la sensibilité d'un public dans un moment de retrouvailles était le plus beau cadeau qu'on pouvait lui faire. Au diable l'argent, il en avait même beaucoup trop, mais voir les personnes s'émerveiller, ressentir, découvrir quelque chose qui les font vibrer, ça, ça n'avait pas de prix.

♫ Darkness Mais petit à petit, l'inspiration s'éteint, sans crier gare. De nombreuses partitions jonchent le sol de son bureau, de sa chambre, tant Eliott recommence ce qu'il tente d'écrire. Mais rien ne sort, tout s'embrouille, tout devient flou à peine a-t-il un début de mélodie. Il a trop forcé, comme bien souvent, s'est trop perdu dans son monde qui doucement, commence à s'assombrir. Trop de répétition, trop de représentations ont vidé ses batteries sociales, mais il n'a pas cessé pour autant, il a continué de se produire, malgré la fatigue qui s'accumulait, parce qu'il avait promis, dans un sens, parce que des dates étaient posées, des billets réservés. Et puis il y a aussi cette famille, qui ne cesse de lui mettre la pression, en le voyant de plus en plus à court d'idée, de voir que plus rien voir s'écrire sur son carnet. Si lui voyait la musque comme sa passion, eux préféraient y voir les bénéfices derrière tout ça, l'argent des contrats qu'il pouvait générer, la réputation qui continue d'augmenter encore et encore, ils viennent multiplier les soirées, pour l'exhiber fièrement, ne lui laissant plus aucun  répit et finalement, Eliott craque, Eliott se brise, Eliott n'y arrive plus.

♫ Chaos
(TW dépression)

Emmitouflé dans son plaid le musicien a du mal à bouger, il se sent si vide, si fatigué. C'est comme si son corps tout entier refusait de se mouvoir. Dans son esprit, c'est le chaos total, il n'y a plus de petite mélodie qui s'invite et s'invente, seulement des pleurs et des peurs. L'ombre de lui-même, c'est ce que disent le peu de personnes qu'il autorise à entrer dans cette pièce sacrée : son frère et quelques amis à tout cassé. Il ne veut voir rien ni personne, il souhaiterait juste s'endormir pour de bon, avoir un sommeil sans rêve mais surtout sans cauchemars, qui lui ramènent ses pires peurs devant le nez. L'angoisse le ronge alors qu'au moindre bruit, il sursaute. Que la moindre trace d'ombre dans son sanctuaire le fait trembler. De jour comme de nuit, toutes les lampes sont allumées, seuls les lourds rideaux bleu nuit de part et d'autre de son lit semblent le protéger des lueurs permanentes, quand il n'a pas de quoi s'éclairer sous tous ses coussins et ses couettes. Il n'y a que comme ça qu'il se sent en sécurité, loin de ce monde peuplé de gens malintentionnés, qui ne voit en lui qu'une poule aux œufs d'or, sans se préoccuper de son moral, de son être.  Il n'y a qu'ici qu'il peut se réfugier alors que son monde intérieur semble le repousser et c'est peut-être là le point qui lui fait le plus mal dans toute cette histoire, si son monde ne voulait plus de lui, comment allait-il faire ? Il n'était plus rien, sans cette partie de lui, sans cette inspiration. Tout le fatigue tellement et pourtant, il redoute chaque heure qui avance, le menant inlassablement vers le crépuscule et les monstres qui reprennent vie. Et si les médicaments ne marchaient pas ce soir ? Et si cette bête informe revenait le poursuivre alors qu'il est endormi ? A chaque fois c'est la boule au ventre qu'il s'endort, Eliott sait pertinemment que tenter d'échapper à Morphée serait jouer avec sa vie après tout, il savait très bien ce qu'il pouvait se passer si le rythme de sommeil n'était pas respecté, il en avait fait les frais quand il était plus jeune et il était hors de question qu'il revive ce moment extrêmement oppressant.

♫ Lighten
(TW: prise médicamenteuse)

Peut-être que cette nuit-là, Eliott avait un peu abusé sur sa prise de médicament, c'était vrai. Peut-être qu'il avait dormi un peu plus longtemps que d'habitude aussi, encore groggy de sommeil, il lui semblait avoir entendu une voix à la fois soulagée et paniquée lui annoncer un jour entier, ou peut-être deux ? il ne savait plus vraiment. Mais ce n'était même pas dans un geste désespéré qu'il avait eu la main trop lourde, non, c'était de rage, de peur, il voulait juste dormir, pour de vrai se reposer pleinement et quand il retrouve un semblant  de conscience, il semble plus reposé, son esprit est moins embrumé, il se sent un peu plus léger, comme si le poids sur ses épaules, son cœur commençait à s'en aller. Quelques jours encore et il se sent encore mieux, le musicien avait pris sa décision, il ne laisserait plus certains membres de sa famille interférer avec qui il était et ce qu'il aimait, il était assez grand maintenant, pour décider lui-même de ce qu'il voulait faire, où et surtout quand. Plus jamais il ne retrouverait cet état, il en était hors de question.

♫ Rebirth Il lui faudra quelques mois encore, pour totalement remonter la pente, pour reprendre possession de sa vie, pour oser s'affirmer devant les Whitlor. Oui, il refusait maintenant qu'ils organisent des fêtes pour qu'il puisse y jouer, oui il reprenait les contrats à son nom, ne laissant plus son oncle s'occuper de tout et bien entendu, l'argent lui reviendrait directement. Nouveau changement également, désormais, il aurait son propre espace, son propre logement, loin de la résidence principale. Alors oui, ça ne pas plait, bien entendu, on le traite de mauvais fils, on tente de le faire culpabiliser, on lui avait tout donné et c'est comme ça qu'on les remercie ? On tente d'apitoyer ensuite, tentant de s'agripper à lui en le suppliant de rester, de les écouter. Mais rien n'y fait, le musicien s'enfuit enfin et quand il retrouve son nouveau chez lui, les mélodies se déchainent dans son esprit comme si elles étaient enfin libérées après des mois et son petit monde intérieur ouvrit de nouveau ses portes. Aujourd'hui encore, Eliott ne regrette en aucun cas cette décision, la pression existe toujours, bien entendu, mais partir du nid a été libérateur et surtout révélateur, car plus jamais il n'a perdu ce lien si unique avec l'univers qui le fait vibrer depuis tout petit.