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everything happens for a reason
✧˚‧ and yours are stupidity, alcohol and bad choices. —
*



『 They will never know how much I tried. 』

“Atreus? Il est de ces connards qui s'sentent miséreux et incompris quand tout ce qu'ils peuvent considérer n'est d'autre que leur nombril.”

Au bord de ses yeux, l'océan s'étend, sans cesse en mouvement. De cette tempête aux rivages cramoisis, on en distingue sur ses joues la trace salée ; pourtant, une digue d'arrogance semble empêcher son rictus de s'y noyer.
Au bord de ses yeux, se trouve mille aveux, ceux d'un gosse qu'on a foutu là sans qu'il ne comprenne pourquoi, d'un gosse qui en a trop su trop vite, d'un gosse qu'on a voulu rendre fort mais que l'on a brisé. Et de ces aveux, le plus accablant, est celui de faiblesse.
Au bord de ses yeux, on y lit la confession d'un marin à la dérive, un appel à l'aide sous la cruauté du cyclone.

De ses lèvres s'envolent ironie, promesses et complaintes ; paroles bien souvent creuses et sans substance. Ceci explique sans doute l'aiséance qu'elles ont à toujours s'évaporer dans le ciel sans jamais atterrir sur quoi que ce soit de concret.
De ses lèvres se sont écorchés des discours usés par les années, comme d'autant de cris auquel seul un écho sourd a répondu.
De ses lèvres coule l'amertume, mais aussi la passion nécrosée dont les chants de gloire et de désespoir ne sont souvent que divertissement pour autrui.

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01. FAMILY PORTRAIT
La photo est cornée de balafres blanchâtres ; l'une d'entre elle éborgne le visage strict du patriarche orgueilleux. Cet homme était ce que l'on peut aisément qualifier d'ambitieux, exigeant et cruel. Sa femme, sa veuve, se plait à dire qu'il avait ce charme que l'on trouve que chez les anciens militaires, si fiers d'une gloire teintée de rouge. Sa mère ressasse qu'il était un héritier parfait et un enfant prodige. Son fils ainé, lui, vous résumera surement le personnage en ces deux mots : « sombre connard ».
Derrière les épaules larges et droites du père Aelfwig, est perchée une figure toute aussi austère : chignon tirée, visage marquée, le bras artificiel est posé sur le dossier de la chaise qui veut se faire trône. Cette dame est celle qui a offert à cette pauvre excuse de famille un semblant de pénitence : fut un temps où l'on voyait chez eux qu'une poignée d'hérétiques, où le croassement des corbeaux trouvaient écho. Aujourd'hui, elle veille d'un oeil acéré sur l'héritage blanchi artificiellement - mais Atreus en est persuadé, les Aelfwig sont et ont toujours été des charognards.

Un peu à l'écart, une seconde dame se tient. Les couleurs sur le cliché ont passé et pourtant, on distingue toujours autant l'auburn de ses cheveux. Lourdes boucles chutant sur une robe sophistiquée, air pensif et prêt à s'envoler. Une femme érudite, une femme de savoir : alchimiste de renom et précieuse addition à l'entreprise familiale de technomagie. On s'est étonné de la voir ainsi s'allier à une telle famille, mais peut-être lui avait-on imaginé des principes qu'elle n'a jamais possédés. C'est qu'elle est charmante, manipulatrice, avenante et si douée pour les discours élogieux ; un despote deviendrait Saint sous son verbe.

Sur ses genoux, un nourrisson. Le drap serré à l'en étouffer laisse échapper un reflet roux sur son front. On n'ose encore y posé la couronne mais déjà, l'horloge sonne.

Tragedy is the sound of the clock ticking.

02. MARIE-ANTOINETTE SYNDROME
description graphique
Syndrome portant le nom d'une reine oubliée, il est ce qui accabla la chevelure de feu du jeune Atreus.  Le choc émotionnel en est la cause, et la blancheur des cheveux en est la conséquences ; on dit qu'il peut se propager en une nuit. Pour Atreus, cela se fit en trois temps :

À huit ans, d'abord, quand le cœur mécanique (artefact familial jadis arraché à la poitrine d'un pauvre cobaye par un quelconque illustre ancêtre) lui fut présenté. Les adultes crurent d'abord que rien ne s'était passé. Un raz-de-marée de messes-basses avait alors pris d'assaut la cérémonie sur la déficience de l'enfant ou bien de sa mère, après tout, n'était-elle pas une langue de vipère capable des pires fourberies ?
Puis il y eut le cri de l'enfant prodige, un avertissement sous la forme d'un « maman ! » et le bruit sourd d'un corps qui s'effondre. Celui d'un de ses oncles, bouteille à la main, prêt à punir la femme qui aurait déshonoré son frère sur la base d'une rumeur clandestine. L'enfant se tenait en face, ses mains encore tendues au dessus du vide.
Pourtant, Atreus tournait le dos à la scène, pourtant, personne n'avait vu l'homme se glisser dans la foule. On comprit alors bien rapidement le potentiel de ce pouvoir, celui qui sied si bien à un hériter dont tout le monde souhaite arracher la couronne. Paranoïa incarnée.

C'est ainsi qu'une mèche argentée vint briser l'harmonie de ses boucles cuivrées.

Le deuxième temps a le goût de l'amertume et de l'enfance révolue. Le cadre est celui de l'entreprise paternelle, plus précisément de l'atelier où les prototypes sont testés avec plus ou moins de sécurité. Les personnages sont le père, le fils et un parfait inconnu.
Le fils n'avait que treize ans, et il s'agissait là d'un premier plongeon dans le monde sans piété des affaires, des brevets et de l'Arcane. Il ne mit pas longtemps avant d'être mordu parce ce frisson si particulier, celui qui le prend quand quelque chose de mauvais s'annonce. Mais quand il a murmuré son inquiétude à son père, celui-ci lui accorda guère plus qu'un regard en coin. Les murmures agités du garçon se multiplièrent mais rien n'y fit. L'inconnu était là, la ride concentrée défigurant son visage cabossé.
Atreus ne connaissait rien de lui (ne serait-ce que son nom) mais cela ne l'empêcha pas de se précipiter pour tenter de le sauver : là où chacun se complaisait dans un silence studieux, lui entendait un sifflement strident, là où l'arcane luisait d'un bleu apaisé pour autrui, pour lui, elle était tempête déchainée, prêt à venir soulever les cieux au moindre mouvement trop houleux. Et c'est ce qu'elle fit.

Atreus en senti chaque coupure, chaque brûlure, chaque torture.
Le regard vitreux, la prise de son paternel pour l'empêcher de se jeter dans les flammes ne lui faisait guère de mal. Ce fut l'air d'indifférence face à ce carnage qui vint arracher son âme, qui transforma ses larmes effrayées en celles de colère, de dégoût, et de haine. Si le feu disparaissait peu à peu de ses cheveux, celui dans ses prunelles ne cessait de croître.

Alors, quand vient le troisième temps, il ne faut guère s'étonner de l'avoir retrouvé là, devant la cheminée. Sa chevelure si pâle contre la caresse de la braise, il ne daigna lever la voix pour prévenir que quelque chose de terrible se tramait dans le bureau de son si puissant père. Et même s'il entendit les derniers battements d'un cœur surmené s'envoler, ce n'est qu'un souffle amusé qui le prit quand sonna le glas.
Au fond, quand la culpabilité s'invite aux festivités, il se dit parfois qu'il est celui qui a tué son père. Puis il se rappelle qu'à vivre comme un connard, on meurt souvent seul - que le vieux avait la main légère et la cruauté venimeuse. Et il pense à cet inconnu, lui adresse même une prière muette et espère que la vengeance est aussi douce au ciel que sur terre.
Il l'espère, en tout cas, encore dans la triste illusion que ses mèches épurées soient synonymes d'halo doré.

Something bad is about to happen.

03. CATABASE
mentions d'automutilation, consommation alcool/drogue, abus
Il était parfait. Du moins, il essayait.
Son air d’ange et les louanges maternelles dressaient de lui un portrait qui ravissait professeurs et personnalités mondaines. L'Académie n'était rien d’autre pour lui qu’un théâtre où se parader l'hypocrisie et la malice, et pourtant, il se plaisait à n’être d’un Don Juan de plus dans cette foule où dans chaque masque a été gravée la même grimace. Qu’un fils de de plus, mais pourtant si éblouissant, si intriguant.
Chaque fibre de son être était constamment stimulée, son don semblait l’appeler à se focaliser et noyer ces frissons dans l’agitation constante - mais la réalité était qu’il était épuisé. À vouloir faire plaisir à maman, tout faire pour pas être comme papa, mais enchaîné aux mêmes responsabilité, les chaînes ont marqué sa chaire et détruit son identité.
Au sommet de l’Olympe, il se laissait bercer par l’appel du vide, les tentations se métamorphosèrent en  seringues et en ecchymoses, comportement destructeur pour mieux se ressentir - ne pas s’effacer sous l’assaut du monde extérieur, ne pas laisser ses démons le cannibaliser de l’intérieur. La pression qu’il faut soulager, la douceur qui ne semblait que s’offrir dans la douleur, et ce dès le regard tyrannique de la matriarche s’effaçait. C’est que mère grand est bel et bien une louve affamée et endeuillée d’un fils, qu’elle tient la gorge du nouvel héritier sous ses crocs acérés. L’amour filial n'était plus depuis des lustres et ne laissait place qu’à un palais de glace où seules des valeurs dépassées semblaient s’épanouir.

Alors il se laissa tomber. Saut de la foi qui n’en était pas un, la chute était délicieuse mais l'atterrissage le brisa pour de bon.

On commença à remarquer ses cicatrices, ses yeux si tristes, sa voix abîmée et mille fractures sur son masque vénitien. Et les messes-basses reprirent, les tabloïds s'en mêlèrent et le cycle infernal s'r'enclencha sans jamais un instant de répit. Et il se dit, au creux de son cratère, que peut-être est-ce là sa place et qu’ici au moins, il n’aura plus jamais froid.
Alors il abandonna, une première fois, puis une seconde fois, et ensuite de suite.

Ils ne sauront jamais, à quel point il a essayé. Essayé d’être un bon fils, un bon frère, un bon élève, juste bon.

Fuck this, let gravity win like
You could leave it all behind
Even the Devil need time alone sometimes.

04. ORPHEUS REQUIEM
Atreus tomba amoureux d’un homme tout droit sorti des Enfers. Un homme dont il susurra le nom comme une incantation, comme un dévot sur l’autel, comme un diable face à un ange : Amore.
Pourtant, iel venait des tréfonds des abysses, d’un coin que même les plus téméraires des célestiens n’osaient fouler du pied. Iel portait le nom de l’amour et en avait toute la passion, il n’a fallu à Atreus qu’une seule bouchée pour ne plus pouvoir s’en passer - quand bien même leurs élans le brûlaient vif.

Lui gravissait la montagne à coups de griffes et de hargne, alors que l’héritier aux lauriers faisait tout pour en chuter. Ainsi, ils se sont trouvés à mi-chemin, se sont écorchés et pourtant se sont aimés.
Comment Atreus aurait-il pu résister à Amore, quand au creux de ses bras, il trouvait la force d'imposer le silence à ses pensées les plus sombres et trouvait dans son parfum un oxygène si pur ?

Et si les regards extérieurs pouvaient distinguer les contours néfastes de leurs sérénades adolescentes, lui laissa le brouillard d’Aphrodite l’aveugler de toute perspective - bien trop heureux d’avoir trouver une âme aussi insatiable de son être.
Alors il faisait tout pour qu'Amore ne voit que lui, lui offre tout ce qu'il peut lui offrir sans jamais rien demander en retour si ce n'est fidélité et dévotion - rien que ça. Il voulait croire que si ce vaurien de zaunien atterri aussi bien sobre que débauché chaque nuit entre ses hanches, c'est que c'était l'amour le vrai et pas la contrefaçon qui embaume les couloirs de son manoir.

Ce manoir, où il trainait sa pauvre excuse de carcasse ce soir-là. Ses ricanements lézardaient les murs, venaient ternir les visages austères de ses quelques ancêtres. Perdu entre l'alcool et la démangeaison des piqûres, la voix derrière lui résonna comme le tonnerre.
« Atreus. » Une gifle, lourde, écarlate. Le bras mécanique avait fendu sa lèvre, et il ne sait pas par quel miracle avait-il réussi à rester debout. La matriarche des Aelfwig était là, devant lui, droite et si froide. Lui, titubait tant bien que mal sur place, la joue en feu et de la lave dans les yeux.

Ce n'était que le début d'une nuit d'agonie.

Le lendemain, ses yeux étaient morts et ses lèvres blanches quand il cracha un adieu à cet être qu'il aimait tant, celui là même qu'il avait imaginé aimer un jour aux yeux de tous. Le brouillard se dissipait pour laisser à un blizzard infernal, il n'avait même pas eu le courage de le regarder dans les yeux.
« Tu ne me mérites pas, Amore. » Dit-il d'une voix qui n'était pas la sienne.

First I was floating through the atmosphere
But now I'm looking up at rock bottom

05. REDEMPTION
mentions d'abus, rechute
Il avait disparu des mois durant.
On le retrouva à l'Académie, au premier rang et un sourire plaisant agrafé aux lèvres. Les quelques âmes amicales qui s'inquiétèrent de son cas, et même quelques commères en mal d'un scoop sur une ancienne poule aux œufs d'or, ne lui arrachèrent que de vagues réponses assaisonnées de son ironie si particulière. Pourtant, le reflet vitreux au fond de ses yeux et les ombres sur ses joues se démarquaient. Il ne humait même plus quand il avait l'échine courbée devant un énième grimoire. Il était toujours Atreus, mais il était vidé. Sevré des ses additions, peut-être, mais vidé. Et bleuté, aussi - il était maintenant adepte des longues manches et se faisait soudainement si pudique.

Doucement, il remonta la pente, rampa jusqu'à regagner sa place parmi ce que sa mère appelait les siens. Gens aux berceaux tressés de lauriers, personnes qui n'avaient connu de la misère que des échos, et il se laissa bercer par cette illusion.
Il se surprit à réussir à terminer ses études, à accompagner la matriarche dans l'usine qu'il avait tant haï - on se surprit aussi à apprécier ses remarques ici et là, ses suggestions pas si cons. Quand il était sobre, on aurait presque dit qu'il savait ce qu'il faisait. Son don avait ses avantages dans le milieu, et maman était si fière de l'entendre marmonner sur de quelconques projets auxquels il avait participé. Elle se pavanait de nouveau à ses côtés, disait qu'elle était si heureuse de retrouver son fils prodige et de voir que l'héritage de son père vivait en lui.

Putain.

No,
Please !
I was
getting
better

06. KING OF THE ASHES
mentions d'automutilation, consommation alcool/drogue, abus
La clope au bec, il observe le monde se mouvoir autour de lui dans un flou artistique de vapeurs et de velours. C’était la première chose qu’il a repris quand il a de nouveau trébuché en Enfer, le tabac. À croire qu’il trouve dans son odeur une certaine nostalgie. Puis ça a été l’alcool, de part les influences des mondanités et de son reflet si similaire au fantôme paternel. Enfin, ses vieilles amantes se sont de nouveau invitées sous sa peau, à grands coups de seringues et de poudre. Une nouvelle cependant hante maintenant ses lèvres, plus possessive que les autres - elle se languit sur ses clavicules dans de longues gravures rosées, se cache sous de luxueux tissus mais gouverne le moindre de ses désirs.

La vérité est qu'Atreus ne se souvient même plus quand cette si abusive bien-aimée s'est faufilée dans ses veines, quand a-t-il goûté aux mûres démoniaques ?
Tout ce qu'il se souvient est son râle d'agonie quand l'aurore s'est levée.

Son nom est appelé - son nouveau nom, son arcane. Le cabaret l'a trouvé après une énième nuit d'errance et à transformer ses plaintes en envolés rythmiques. Et ça a plu, beaucoup même. Lui qui n'a jamais chanté que pour lui-même se prit à partager cette part la plus intime de lui-même sous couvert d'un masque et d'artifices.
Et même sa malédiction y trouvait son compte, parant la scène de chimères idylliques. Le temps de quelques notes l'Amoureux fait battre, danser et vole quelques cœurs et ça lui plaît, ça l'enivre - addiction flambant neuve dans une liste déjà si longue. Aimez-moi, juste pour cette fois.
Diva perfectionniste, son pouvoir vient jouer son rôle pour s'assurer que chaque détail soit parfait - quant bien même lui-même est rarement des plus irréprochables, son caractère et sa double-identité empiétant sur ses capacités. Pourtant, on se surprend à apprécier sa vision et lui semble tel un enfant quand on vient offrir aide et conseils.

Avec toute cette vie en lui sur scène et dans les soirées mondaines, certains se prendraient à avoir espoir pour lui. Pourtant, jamais ses yeux ont jamais autant pleuré, jamais ses veines ont été aussi à vif. Il est à l'agonie, comme si de l'intérieur, une brûlure infernale était prisonnière.
Avant de monter sur scène, il jette sa clope dans la cheminée où se sont accumulés mille et un souvenirs éparpillés. Sans même s'en soucier, il laisse brûler avec le reste une vieille photo dont les plis avaient balafré chaque visage.

What is the point of triumph,
when the battle leaves you broken ?

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ENJOY la pluie quand sonne minuit ✧ la douceur des murmures sans lendemain ✧ chanter à s'en écorcher la voix ✧ l'effervécence d'un concert ✧ le poison de l'off ✧ s'endormir emmêlé dans ses draps et des bras ✧ les bras qui s'accrochent à son cou dans une accolade amicale ou un élan de passion ✧ cette collection de souvenirs un peu stupide dans la boite à chaussures en dessous de son lit ✧ ces gens dont le sourire le réchauffe comme un soleil ✧ le mystère dans la nonchalance des âmes introverties ✧ passer des heures sur un flipper ✧ les enceintes saturées quand il bosse dans son atelier ✧ monter sur scène ✧ les bonbons gingembre ✧ l'odeur du tabac froid et des cendres.

DESPISE le silence ✧ le crissement des dents ✧ s'endormir seul ✧ le soleil si cruel sur sa peau ✧ les dîners de famille ✧ le regard de sa grand-mère ✧ visiter le cimetière ✧ l'aisance avec laquelle les mensonges s'envolent de sa bouche ✧ l'inquiétude au fond de leurs yeux ✧ le jeudi, particulièrement entre 17h et 19h ✧ retrouver des paillettes dans ses cheveux les lendemains de performances ✧ les vêtements synthétiques ✧ les sourires crispés et les poignées de main molles.

✧˚‧ bad idea! ✧˚‧
Il chante à visage découvert qu'en privé - avant le Tarot, ses chants étaient son moyen de se recentrer sur lui-même et s'apaiser ✧ il est le genre de pote à faire ton éloge pendant des plombes quand il y a quelques grammes dans le sang ✧ le moon fox maternel est son plus fidèle compagnon ✧ sa peau est parsemée d'encre noire pour en adoucir les arabesques rougeâtres ✧ se gratte le cou avec force quand ses nerfs sont à vif ✧ charmeur, presque trop, presque par accident ✧ il s'est déjà fait menacer par un ami dont la mère avait fini dans son lit ✧ social, il ne se souviendra certainement pas de ton nom mais très surement de ces petites choses et anecdotes qui font tout ton charme - cela cache son peu de considération sous une couche de charme ✧ sujet à des changements d'humeur irréguliers ✧ a bien conscience qu'il est le problème, mais feint l'insouciance ✧ sa manière de quitter quelqu'un se résume à attendre que la personne le fasse elle-même ou à trouver une excuse bancale ✧ son romantisme est celui de ces poètes maudits qui se languissent de la passion et du danger ✧ traficote des prototypes de l'entreprise familiale et les file à qui les veut ✧ souhaite secrétement la chute de l'entreprise Aelfwig.