helyo soleil mourant, helyo enfant du fléau, désœuvrante fatalité et l'âme qui n'espère plus rien, se contente d'arpenter la vie sans aucun rêve ni désir. soleil noir, helios déchu tombé du ciel à qui l'on a vainement tenté d'apprendre à voler, le rejet pour unique compagne, gosse brisé. il a tout perdu helyo, ne sais plus comment faire pour respirer sans se sentir de trop. l'enfance qui s'est échappée depuis bien trop d'années et l'enfant qui se perd dans les méandres de tout ce qu'il n'aura jamais. kreiss héritage dont tu n'a jamais voulu helyo, pseudonyme qui t'a été attribué à l'instant même où ils t'on adopté, toi l'enfant perdu, gosse qu'il fallait enfermer recueillir au plus vite. sauvageon. fuyard. marginal. c'est tout ce que tu pensais être à leur yeux helyo, parce que personne avant eux n'avait prêté attention à ta condition, parce que personne n'avait jamais tenté de t'approcher. peut-être leur a tu plu, ou alors n'était ce qu'une simple facade ?

2001.03.16 ; 21yo enfant des rues, enfant d'amour ta naissance a été une telle joie helyo, bénédiction du ciel et tes parents si heureux de t'avoir donnée la vie qui se démènent pour t'offrir le meilleur dans la mesure de leurs moyens, couple pauvres à l'amour débordant. et tu était réellement heureux auprès d'eux helyo, même si la vie était difficile, même si tu avais faim, même s'il était compliqué de rêver. zaun les bas fonds pour royaume, helyo prince de tout et de rien, tu as appris à les aimer, ces quartiers malfamés, ces rues crasseuses, dangereuses. Même si ils t'on arraché ton bonheur, tu y retournes souvent, hell l'infernal que personne ne reconnaît, capuche vissée sur le crâne et la démarche faussement assurée. mais si vous prêtez l'oreille, si vous écoutez un peu les ragot, peut-être que sa tragique histoire vous parviendra ; parce qu'ici, tout le monde connait la légende de l'enfant ayant survécu à la morsure d'un loup.

art student ; wolfguard tu es doué de tes mains helyo,  âme solitaire cache depuis toujours ce talent, passion dévorante et le rêve d'un jour pouvoir t'en sortir par toi même. les traits qui s'enchaînent sur le papier alors que l'imagination déborde et que ton monde prend vie sous ton crayon. et il sait baby. il sait que tu lui mentais lorsqu'il te demandait ce que tu voulais faire, ce dont tu rêvais. enfant borné n'a rien répondu, s'est contenté de soupirer ; je n'ai besoin de rien. parce qu'il ne faut jamais trop en demander, jamais trop espérer. mais baby a refusé de te croire et tu t'es retrouvé inscrit à l'académie pour étudier l'art et tout ce qui s'en rapproche helyo, enfant secrètement heureux se rend chaque jours en cours, suit assidûment le cursus, n'ose pourtant pas remercier babylon. alors tu t'es mis à l'accompagner sans plus rechiner, soldat dont il ne sépare jamais et ce, depuis de nombreuses années déjà. wolfguard à sa botte et le loup qu'il emporte dans son sillage à chaque fois qu'il doit descendre dans les bas-fonds baby, protection qui force le respect, tient même les plus courageux à l'écart. nettoyeur de l'ombre, carte que l'on sort lorsque la situation devient dangereuse et la bête qui se charge de la plupart du sale boulot animal impressionnant contre lequel il est difficile de se rebeller.

single ; pansexual cœur bloqué, fermé. attachement honni et cette souffrance à laquelle tu te refuses, gosse brisé ne veut pas avoir à subir la folie des autres, préfère s'abandonner entre les draps d'hommes et de femmes avant de disparaître ses affaires terminées. âme vagabonde ne crois pas en l'amour véritable se contente de tracer sa route, ne veut pas flancher. parce que tu as peur helyo ; peur de tout perdre encore, peur d'oser rêver et qu'un jour, tout s'effondre encore et que tu te retrouve à nouveau seul. pourtant, le monde pourrait se montrer si doux helyo, pour le peu que tu accepte cette attirance, te laisse bercer par ses gestes, le laisser t'emporter sans chercher à lutter. n'est ce pas au fond, ce que tu espères secrètement ?

ketterdam adoption à laquelle tu n'a jamais réellement cru et pourtant cette famille qui continue de prendre soin de toi, semblent faire attention à ton bonheur malgré leurs difficultés, t'ont même accordé le droit de porter leur nom. seulement tu as du mal à croire helyo, enfant à la confiance à jamais brisée, gestes et paroles difficiles à accepter. pourtant, ils n'ont jamais rien fait pour que tu ne les croie pas et ce quartier entre deux qui ne cesse de te faire douter, quand la vie que tu touche du bout des doigts n'à absolument rien à voir avec celle dont tu as toujours été le témoin. babylon jamais loin et l'esprit qui se refuse à partir, gosse malgré tout attaché à ses origines, à la vie qu'on lui a offerte ce jour là. poor les poches désespérément vides et pourtant aucun désir de les remplir, parce que ta vie te convient comme elle est, existence un peu maudite, un peu bancale et le bonheur qui n'est jamais bien loin. parce qu'au fond, tu sais que tu n'as pas besoin d'être riche pour trouver ton propre bonheur, souvenir un peu vague de ton enfance et de ces éclats de rires malgré tout le reste et la joie, réelle, gravée tout au fonde de ce cœur fissuré. parce qu'il suffirait de le réparer pour que le soleil recommence à briller.

werewolf animal à la sombre réputation et son nom sur toutes les lèvres, fenrir cauchemardesque, entité venue hanter les rues de zaun et ketterdam toutes les nuits depuis de nombreuses années. et si personne ne connait helyo, ton loup, lui, est synonyme de fin. fenrir roi des enfers, celui qu'on fuit, celui que l'on ne veux jamais croiser. immense créature au pelage ébène et aux yeux d'un bleu si sombre qu'il est aisé de s'y noyer, encore et encore. corps recouvert de cicatrices multiples, vestiges de toutes ces nuits de violence et les marques dorées qui s'étendent un peu partout le long de la carcasse, psychédélisme né. (image de référence ici) et tu n'as aucune pitié sous cette forme helyo, parce que c'est ainsi que tu as appris à vivre, que tu as appris à faire. quand la loi du plus fort règne, tout est bon pour survivre, se faire une place, ne pas se laisser sombrer.

act one ; scene one : wolfkid
il faisait nuit. il faisait nuit et pourtant, la lune brillait si fort qu'il était facile d'y voir sans forcer, comme si le soleil ne s'était pas couché ce soir là. et tu t'en souviens comme si c'était hier helyo, parce que la douleur est toujours présente, parce que tu as été marqué à jamais. parce que tu as tout perdu cette nuit lui. gamin heureux, choyé et aimé par ses parents malgré leur pauvreté, tu avais tout pour grandir dans une relative sérénité, famille unie, que rien n'aurait pu séparer. rien, si ce n'est la mort. parce qu'elle s'est présentée à votre porte ce soir là, grondante, rugissante. taudis un peu trop fragile, un peu trop visible et le loup déchaîné déboule de nulle part ; se déchaîne. peut-être que vous aviez rit un peu fort, peut-être que vous auriez du vous terrer. et il vous a trouvés, animal-horreur à la violence sans pareille s'est jeté sur tes parents, leur a ôté la vie sans même hésiter ; le sang a beaucoup coulé ce soir là helyo, souille le sol de la maisonnée sous ton regard apeuré et les pleurs qui raisonnent à n'en plus finir sans que personne ne réagisse, sans que personne ne lève le petit doigts. de toute façon, qu'y avait-il à faire ? c'était déjà trop tard. créature géante a fini par se jeter sur toi pour planter ses crocs dans ta chair, broyer ton petit corps entre ses mâchoires. et tu as cru mourir hell, de cette douleur irradiant dans tout ton être, carcasse pendante entre les dents du m o n s t r e prêt à te briser sur d'un coup. et si tu as survécu, ce n'est que grâce à la chance, hurlement proche, trop proche pour l'animal qui t'as abandonné là pour ne jamais revenir, baignant dans ton propre sang et dans celui de tes parents. personne. personne n'est venu le lendemain. personne ne s'est présenté devant cette porte défoncée et c'est seul que tu as dû lutter pour survivre, comprendre un peu à tes dépends ce que tu étais devenu, du haut de tes huit ans. ce n'est que quelques jours plus tard que tu as été trouvé à demi-conscient dans cette maison maudite, cicatrice argentée ornant désormais la totalité de ton flanc droit : werewolf.

act one ; scene two : lost childhood

solitude. gosse autrefois si jovial, soleil étincelant de mille feux, tu n'es plus que l'ombre de toi même helyo, aberration placée en orphelinat, louveteau que personne ne regarde jamais, enfant à l'avenir incertain : comportement suspect, tendance à la violence, il n'y avait plus rien d'attirant chez toi hell. huit ans et déjà condamné à une vie de paria, helyo enfant du fléau auquel on ne prête pas plus d'attention et te voilà à fuguer, encore et encore. gamin des rues, t'as rapidement appris à te débrouiller tout seul hell, à faire avec ce que tu es devenu, à gérer les crises et les pleines lunes comme tu le pouvais. années défilent lentement alors que l'enfant laisse peu à peu place à l'adolescent ; allées et venues entre l'orphelinat et la rues n'ont jamais cessé jusqu'à ce qu'un jour, un couple se présente avec le désir de t'adopter. t'avais douze ans à l'époque et bien qu'il soit trop tard pour panser certaines plaies, suintantes, purulentes, tu as du t'adapter, réapprendre à vivre en famille. parce que c'était bien de cela dont il était sujet, pas vrai helyo ? devenir l'enfant d'un autre, mettre ton passé de côté et surtout, avancer et t'as eu un mal de chien à y parvenir, parce que tu es un loup, parce que tu étais devenu cet enfant sauvage qui repousse son monde, parce que tu pensais n'avoir besoin de rien ni personne.

act one ; scene three : babylon
t'as fini par les accepter helyo. tu l'a fait par attachement, parce que malgré le secret que tu porte, jamais ils n'ont pensé à te ramener là bas, acceptation pleine et entière de qui tu es, ce que tu es. et ta vie est beaucoup plus douce qu'avant hell, malgré les rêves qui ne se réaliseront jamais, malgré l'argent qui manque parfois. ketterdam pour nouveau foyer, enfant à l'instinct puissant qui ne résiste jamais à l'appel de la nuit, aime retourner sur les pas de son ancienne existence, retourne souvent dans les quartiers malfamés de Zaun, se laisse bercer par la nouvelle facette que le quartier offre, adolescent de quinze ans aime se faire passer pour plus âgé, teste, cherche. problèmes par milliers suivent ton sillage et le loup crain, son noms sur de nombreuses lèvres, rumeurs d'une bête n'ayant aucune pitié, crocs déchiquètent tous ceux désirant se frotter à toi, fenrir aime le goût du sang, les cris qui résonnent entre les murs décrépits, sentir la peur de ces couards qui supplient pour leur vie. et ce jour là helyo, c'est toi qui t'es fait coincer, adolescent rebelle ne se souciant absolument pas de conséquences de ses actes. cette nuit là, coincé dans les ruelles de ketterdam, tu étais prêt à te transformer pour te défendre, prêt à risquer ton secret pour ne pas te faire rosser. et c'est à cet instant précit qu'il est arrivé. BABYLON. de quelques années ton ainé, il les a tous mis en déroute avant de s'approcher de toi en souriant, te promettant que désormais, il ne t'arriverait plus rien de grave. et si tu n'as pas compris au début, tu n'as étrangement pas ressentie l'envie de le fuir comme tu fuyais tous les autres, louveteau devenu grand a cru en ses paroles, s'est laissé bercé par les espoirs qu'il t'a vendus. baby devenu roi de ton existence.

act two ; scene one : wolfguard

temps qui passe, irréversible, file à tout allure sans jamais s'arrêter et l'enfant qui continue de grandir, apprend, se découvre. et tu est devenu encore plus sauvage au contact de babylon helyo, aîné aime à se servir de ta force, s'intéresse de prêt à ton instinct, ne cesse de te répéter que la guerre, sa guerre, repose sur toi, que tu en est la pièce maîtresse, le pion le plus important de cet échiquier géant. alors tu le laisses faire baby, ne l'empêche même pas de t'emporter partout avec lui pour le protéger, le laisse utiliser fenrir à sa guise, sans ciller. (parce qu'il est le seul.) perce qu'il est le seul capable de te faire trembler, le seul dont l'avis a de l'importance et l'attache qui se fait, se construit peu à peu, mensonge éhonté de l'enfant qui préfère aller se perdre dans les draps d'hommes et de femmes qu'il ne reverra jamais plutôt que de s'avouer être attiré par le riche sa'adar. les gestes sont là, les regard aussi et le lien qui ne cesse de se resserrer autour de ton âme, le mensonge qui grandit, encore et encore. parce qu'il n'est pas pour toi, parce qu'il n'a que sa guerre et ses rêves dans le cœur, parce que tu n'es qu'un soldat parmi les autres.

act two ; scene two : fullmoon
fléau et chaque moi, le même rituel qui se répète, encore et encore. carcasse enfermée dans cette cage aux barreaux renformés quelques heures avant le coucher du soleil et la nuit d'horreur sous le regard de babylon, fenrir enfermé pour garder ton identité secrète, éviter les morts inutiles, les blessures fatales. loup se déchaine contre lui même, tente de détruire sa cage dorée sans jamais y parvenir, bijoux de technologie spécialement conçue pour te garder enfermé. nuit éprouvante, fenrir à la rage débordante ne te laisse aucun répit, se nourrit de toute ton énergie pour te laisser vidé au réveil, incapable de bouger, le corps contusionné, mémoire défaillante et les vingt-quatre heures suivant la pleine lunes dont tu ne parvient jamais à te souvenir. alors il en profite baby, pour prendre soin de toi, rester avec toi. te laisse t'accrocher à lui comme si ta vie en dépendait, ne se prive pas de toutes ces heures de sommeil en ta compagnie ; sans pour autant te laisse l'occasion de découvrir le pot aux roses, ne veux pas que tu sache. secret farouchement gardé et l'homme qui disparaît avant la fin de la deuxième nuit, te laisse seul dans cet immense lit qui est le vôtre vingt-quatre heures par mois. planque en sous sol de ketterdam que baby a fait renforcer et insonoriser pour que personne ne puisse t'entendre, se douter de ce qu'il s'y déroule. et tu espère silencieusement helyo, qu'un jour, la mémoire de ces instants te revienne, que fenrir te laisse te souvenir.

act two ; scene three : future

de quoi est ce que tu rêve le plus helyo ? la question qui fuse et la surprise qui se pein sur ton visage, baby que tu ne comprend pas ; pourquoi tu me demandes ça ? et il insiste babylon, veux connaître ton rêve, tes passions. mais toi hell, tu ne veux rien, parce que tu n'as pas les moyens de te l'offrir, parce que tu n'as pas été assez bon à l'école, parce que tu penses que tu n'as pas ta place parmi les gens de la haute. seulement tu sais helyo, il est têtu baby. tellement têtu qu'il est allé trouver ta famille adoptive pour leur demander, pour savoir. et tu les leur avait montrés ces dessins fais avec passion, chaque traits représentant tes émotions, talent te permettant de t'évader de cette existence faite de malchance et de violence. c'est ainsi qu'un beau jour, tu t'es retrouvé à devoir retourner en cours, toi qui n'avais suivit qu'un cursus basique, toi qui n'avais jamais nourri d'espoir d'un jour pouvoir étudier l'art. œuvre d'une seule personne et la joie cachée de pouvoir dessiner et espérer un jour en faire ton métier, quand tu cherches encore comment le remercier.

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❍          wolfgang         ❍
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flam of love
random fact

il n'aime pas qu'on le touche ; sa phrase favorite est "fiche moi la paix" ; il n'a aucune limite ; il adore manger sucré ; il cache sa douceur derrière son rejet des autres ; il est extrêmement sensible ; il adore se teindre les cheveux, d'ailleurs il change souvent de couleur ; il mesure 1m77 ; il est allergique au poisson ; il se met en colère quand on le fixe trop longtemps ; il ne parle pas aux inconnus ; lorsqu'il suit baby en journée, il se cache derrière lui la plupart du temps ; il ne parle jamais pour ne rien dire ; il habite encore chez ses parents adoptifs même s'il sort et découche beaucoup ; il a d'ailleurs une très bonne relation avec eux ; il ne parle à quasiment personne à l'académie ; il cache sa vraie personnalité derrière son mauvais caractère ; il déteste être pris de haut ; son téléphone ne quitte jamais sa main ; il aime les belles choses, c'est un peu une fashionista malgré ses poches vides ; il n'aime pas vraiment qu'on s'approche trop près de baby et qu'on lui tourne autour ; lorsque ses émotions sont trop fortes, une paire d'oreilles noir et or apparaissent sur le sommet de son crâne, ainsi qu'une queue au niveau de ses reins ; ses oreilles et sa queue en forme humaine son hyper-sensibles, il déteste qu'on les touche ; ses sens sont très sensibles aux aussi, surtout l'ouïe et l'odorat ; les odeurs familières l'apaisent.