a soft voice; harsh words — finds serenity in the total darkness that the night brings — raspy breathe like life is suffocating him — his neck collared in shades of blue and red and violet — persona — n e v e r cry in front of somebody — playlists named 'adventure' and 'moon-touched' and 'freedom' on his phone, played on long drives in his headphone — prideful like there's something divine in his blood — c r o o k e d boy — calls himself destruction when he’s alone  — bruised skin & edged bones — cheekbones sharp enough to cut the hard edges of l i f e — survivor tattooed on his bones — tries so hard to feel nothing; ends up feeling simply too much

“ diphylleia grayi „ (tw)
I. naissance parjure, famille trop nombreuse et pourtant enfant choyé au delà des moyens. nomination divine, les syllabes ont des allures célestes. l'appellation pourtant tronquée, et dans les ombres, bambin gardé du regard des autres. sous la main maternelle l'encre naturelle qui reflette ces triangles oniriques. II. premier éclat. fissure qui condamne le foyer. mère cruelle ou incarnation du désespoir, la folie qui étiole les instants de bonheur. ichor ruisselant, ciseaux tombant résonnant comme une plainte déchirante, ceux de l'enfant bâillonnés. murmures vides, assurances menteuses, mais le déclin reculé de quelques temps, sablier morcelé. III. magouilles sombres, gamin récupéré malgré les pleurs maternels. enfant trainé, enfermé, comme un bétail vendu, et dans cette cage trop petite, ses rêves qui prennent trop de place. don tel une pierre précieuse, et un nom qu'on lui offre comme sa peine de mort : de rass. IV. tragédie funeste, il prend le nom d'un enfant cristal et dans le cercueil l'héritier que l'on pleure à peine. silhouettes absentes et le corps qui brûle tandis qu'on le couronne, justifie son absence de la société par la fragilité du fantôme porcelaine parti trop tôt. V. oisillon terrifié, il a fallu taire ses envies d'antan, corriger ses fuites sous le poids du fouet, enfermer et oublier ses lamentations sourdes. rêves sous le joug d'épiales, cauchemars qu'il faut assassiner jusqu'à ce qu'il ne reste rien. diamant vide, et dans ses yeux les étoiles sacrifiées, morcelées en poussières néant. deux années pour qu'enfin il se brise, ivoire abimé, âme au marbre rayé des abus. VI. amour bancal, si le patriarche prétend l'aimer, c'est de ses mains violentes qu'il dessine ses sentiments sur le diaphane fragile, derme coloré sous le poids des émois. et dans ses mains trop petites, des habitudes prennent places comme des tristes réalités. il apprend à camoufler le tout, masque qu'il confectionne dans ses rêves jusqu'à pouvoir le mettre pour devenir l'ombre attendue. VII. ordre rejoint, onzième cycle qui s'éteint dans un hiver sans fin. potentiel certain, sous la bienveillance d'autres rêveurs, il fleurit dans ses capacités. rêves qu'il apprend à laisser à morphée, d'autres qu'il pourrait pleurer de devoir les détruire. VIII. couronne lourde, et si il semble assagi, le myocarde est resté dans les ombres des bas-fonds. ventre de la bête qu'il n'a su oublier et véritable ichor qui chante encore pour lui. héritier au reflet lisse, jeunesse dorée dans laquelle il évolue, pierrot usurpateur mais dont personne ne doute. IX. à la limite de la folie, déraison au nom de l'amour filial et dans la basse-ville son ombre qui devient tangible, régulière. heures offertes dans une laverie banale, bien loin des soieries et du faste de son rang. salaire maigre qu'il dépose sous le paillasson, portrait cataclysme de sa famille le dissuadant de les voir au risque de détruire cette fragilité acide. X. sommeil dévorant, hypnos possessif qui se refuse à desserrer ses griffes. si son onirisme est maitrisé, les miroirs se fissurent et la vérité si soigneusement gardée pourrait apparaitre au grand jour. incarnation lunaire, faussaire diurne à se la jouer soleil.

“ random „ marque du rêveur scarifiée ; mère désespérée refusant qu'on le trouve tache de naissance près de l'oeil gauche camoufle ses ecchymoses du mieux qu'il peut allergique au chocolat 173cm ; plus petit qu'il ne le voudrait dort beaucoup trop pour certains sait se faufiler pour aller travailler à ketterdam, laverie bancale sans artifice image d'héritier bien sous tout rapport adoption, poison ; nouveau patriarche à la main leste double vie ; persona dévorante peluche animée, lapin noir qui le suit depuis une dizaine d'années mauvaise estime de lui travaille pour donner de l'argent à sa famille, salaire en offrande sait jouer du piano secrets sur son adoption, tous l'ignorent voix assez basse, les mots trop réfléchis liberté utopique à laquelle il aspire ordre des rêveurs rejoint tardivement bonheur comme une utopie berceau à zaun, tombeau celestien