(tw) colormood ☽⭑ sollary#1

02/06/2022

21.03.2023 06:53, somewhere deep down fucking zaun.

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contenu explicit, vulgarités, monstres, chasse, affrontements, du zaun en gros, un beau bordel

how did this f*ck happen ?

draps éparpillés autour de lui, d'eux, corps nus (inconnus) entremêlés sauvagement dans une quiétude toute relative, baignés par les premières lueurs du jour et l'éveil qui se fait lent. slow motion alors qu'il réalise, tente d'assembler les éléments de la veille, les faire concorder pour obtenir un récit cohérent. ça a commencé comment ?

d'abord, la traque. poursuite effrénée dans les dédales labyrinthique du quartier en émoi. nouvelle lune écarlate. zaun crache sa fureur à la gueule des pourfendeurs, censés y faire régner l'ordre. mais c'est l'apocalypse qui frappe, la bouche des enfers s'est ouverte pour vomir des créatures monstrueuses, entacher l'astre lunaire d'un pourpre opaque, précipiter la chute d(és)astre et déclencher l'éclipse totale. en réponse, les hommes partent, épées dégainées des fourreaux, l'âme lourde mais le cœur bravado. slayers aux réflexes essentiels, lâchés dans les rues crasses pour affronter la menace, la réduire au silence. cris banshee éclatent tout autour, sèment la pagaille et c'est la confusion qui règne, bloque toute tentative d'anticipation, freine l'avancée du bataillon et l'entraîne vers la dispersion.

ensuite, l'appartement. montée de marches inégales qui craquent sous les pieds. pas pressés, l'excitation grouille dans le bas-ventre, anéantit la raison. tachycardie on repeat, stupre emplit les poumons, fragrances inépuisables d'un désir qui se fait charmeur. à conquérir.
makes nonsense. stop. it was not like that. press, rewind.

le bar! zone de repli, refuge improvisé dans l'arrière salle d'un bar miteux. insoupçonné jusqu'alors. patron qui graisse la main des pacifieurs, mais lui, l'ignore. n'est pas là pour régler ce genre de problème, comme sa solar sword dégainée le prouve. stryges qui tournent au-dehors, et le besoin de mettre en place une stratégie. quelque chose. hors la scène devant laquelle il se trouve est surréaliste. trafic et contrebande. l'étalage est absurde sous ses yeux ébahis. le souffle court, il s'apprête à affronter une toute autre sorte d'ennemi. fuck. why is this happening to me ? rencontre corrosive qui explose presque aussitôt. un pied balancé dans la table et il disparaît à leur vue. caméléon permet de frapper. la rapidité en moins, mais l'efficacité présente. presque navrante pour eux, de s'être trouvés sur son chemin. jusqu'à l'obstacle.

COLLISION DES ASTRES

croissant d'opale sur le front qui nargue, devine, clairvoyance assassine qui voit venir chacun de ses coups, les anticipe, le devine, l'évince. couteau qui frôle son flanc, l'entaille peu profondément mais suffisamment pour que le sang les attire. brouahaha violent, et les rôles s'inversent brusquement.
it went very fast, and at the same time, very slow
d'adversaires en plein affront, redeviennent alliés et le pourfendeur expose son corps. défenseur de l'humanité, aux réflexes taillés pour ça. stryge qu'il combat, protège celui qui voulait sa peau deux minutes plus tôt. exhausting. mais satisfaisant quand la bête s'écroule au sol, au milieu de la marchandise volée.

alors le regard doré a croisé celui de l'astre irisé.

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12/03/2023

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Lueurs artificielles qui peinent à reproduire un soleil qu’il n’a jamais connu. Murmures au creux de son oreille comme des promesses malsaines d’un ailleurs bijou, offert sur un plateau contre une affection perverse. Et de ses relents purgatoires d’un passé corrompu, il n’a gardé que ça. Idéal d’un astre solaire qu’on ne voit jamais dans la pénombre du ventre grouillant de la bête. Corps agité contre lui, et l’étreinte qu’il resserre comme un léger moment d’égarement. Morphée encore trop lourd contre ses paupières. Chuintements permanents contre ses tempes tandis que l’esprit s’éveille. Et sous des cils trop longs, contre sa mâchoire, le torse encré qu’il ne reconnait pas. Bouche vorace en action avant le reste et ses dents qui se referment sans un répit contre le derme offert. Un grognement. « Shut up. »

Remembrances multiples, d’un passé consommé aux futurs instables, la sensation que le corps, l’homme dans ses draps a dansé dans ses ombres la veille. Le bar. Traffic habituel. Drogues contre denrée, et lui qui vient superviser que l’échange se fasse en sa faveur. Ombre silencieuse, le reste de son royaume dans les mains de Rome, assurance que le trône reste sien quand tant veulent le faire tomber. Mais la couronne est sienne, onyx rouillé qu’il a forcé sur sa tête, et l’arrogance dans laquelle il se drape, l’assurance de faire un pas de plus. Tranquillité oxymore lorsque le calme de la transaction s’opposent aux bruits harcelants de dehors. Mais le corps qui se recule lorsque la porte de l’arrière salle. Silhouette poison et dans ses mouvements, la faucheuse qui se glisse silencieuse. Il la voit venir la garce, toujours proche de lui, prête à vouloir le récupérer, lui qui se joue d’elle depuis toujours. Mais la lune brille haute, instinct hurlant et le katana qui bloque la lame. Solar Sword. Slayer. Éclat aveuglant, mais ses fantômes sont doux, orbes blanchis qui se voilent un peu plus tandis qu’il l’évite comme un ballet. Pourtant le couteau dans sa main libre qui déchire la peau comme un démon vorace. Odeur métallique et lorsque la porte cède pour de bon, c’est pour ramener une créature infernale. Nostalgie du Fold et la lame qu’il dévie de celui qui a offert son âme à une humanité souillée, corrompue jusqu’à la moelle. Âme damnée qui éventre la stryge, la laisse agonisante à leurs pieds. Divinité étrange qui brille dans un regard fracassé, or fusion qu’il voit à peine. Démon agité. Et en un instant il est contre son corps, séduction qui pulse contre ses veines et dans ses parfums capiteux, l’assurance qu’il ploie à la même luxure qui fait agoniser son corps. « Want you to fuck me. Hard. »

i'm the KARMA'S BITCH
but i can be YOURS too

Main sinueuse et sous le drap froissé, les doigts qui glissent sur le derme, cherchent la trace de leur collision, jusqu’à ce qu’ils deviennent griffes, plongent dans la blessure qu’il a infligé avec une satisfaction carnassière. « Hello stranger. » Téléphone qui sonne dans un coin de la pièce, et lorsqu’il se soulève légèrement Mallory, corps arqué dans une cambrure des plus érotiques, c’est pour voir l’endroit saccagé, la rencontre brutale de leur deux êtres, et les éclats qu’ils ont laissés derrière. « Want a s’cond round ? Your f’iend down there is really awake ya know » Il a les accents de ceux qui parlent peu le capo d’Onyx. Il a les accents des oubliés. Une voix rauque, cassée, et les tournures qui laissent place à la dureté de sa vie plutôt qu’un timbre mélodieux.

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« want you to fuck me. hard. »
la demande, interdite, provoque un arrêt sur image. yeux scrutateurs, et le pouls qui s'agite, fait vibrer le thorax sous la pression sanguine. l'aberration du choix, face à la vie qui dégueule ses souffrances, les vices, vauriens, qui rongent ce foutu silence. et les cadenas sautent, les uns après les autres. de sa sanité au bord de la rupture, quand sa sensibilité a été largement bafouée, mise à mal par l'acharnement vain dans lequel il s'est perdu, et lui finalement : qui en a voulu ? fracas au sol, de la solar sword qui s'échappe alors que les corps se heurtent. et les réflexions en off, quand ses mains pleines de sang effleurent la taille tentatrice du démon. adrénaline tremblante, excitation grimpante, qui enfle brusquement. le combat se module pour plaire aux nouvelles intentions qui se dessinent. de ses dents ravageuses qui glissent contre le derme irisé, rubéfié sous l'assaut des lèvres curieuses, goût marqué du péché qui se savoure, se goûte et s'offre sans concessions. brisures, des meubles qu'on fracasse et la hâte qui souffle, menace.

i'll bring khaos to your karma

« shut up »
réalité trouble à laquelle il n'est pas prêt à faire face. porcelaines qui raclent sur sa peau, et la main qui serpente, jusqu'à l'éraflure. poumons emplis d'une lourdeur inexpliquée, et l'envie qui grogne dans son bas-ventre. réflexe, et sa paume qui se referme sur son poignet. what you think you're doing ? grognement en réponse et la main qui se pose au milieu de son thorax, le repousse et le plaque contre le matelas qui grince sous leurs poids. not too late to arrest ya' menace flotte dans l'air, alors que les cils papillonnent et qu'à travers la lumière zinzoline, il peine à comprendre où il se trouve, dévisage le démon aux allures d'angelot des enfers.

montée de marche, ascension des astres ; envolée des membres et les corps qui se plaquent. le mur, d'abord. puis la rambarde. les tissus volent, s'arrachent et les baisers ripent, lippes contre lippes, se font hargneux, pressés. insensés. une panique sinueuse infiltre les veines, liquide écarlate qui pulse, pulse dans les muscles sollicités et la paume qui s'écrase contre cette jugulaire aux stries carmines, la marque du diable. son souffle est court lorsque son pouce tire sur la lippe sulfureuse.
c'est dans la même position qu'ils se retrouvent ce matin. le regard mordoré qui s'ancre dans le sien, et la possibilité de le briser au creux de sa main. ça n'a pas l'air de l'affoler pour autant, lune qui se rit de l'astre solaire, moqueuse, comme s'il avait déjà deviné que Solar n'a rien d'un assassin. trachée aux rainures pourpres qu'il bloque en l'observant, bouleversé par la fascination et à nouveau l'envie qui s'invite dans la danse, fait pression sur son bassin. sensation suffocante qui le tord, le rend furieux, pour camoufler le désir ô combien scandaleux. where the fuck we are ? remplace l'interrogation première

who the fuck are you ?

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Corps contre le sien, la respiration qui se mêle à celle de l’inconnu, et l’envie qui pulse contre ses veines, agite ses sens, fait bouillir l’ichor souillé. Luxure dévorante, de celle qui étire ses lippes, jusqu’à la demande impie. Pêché originel qu’il offre comme un luxe satinée, et les horloge de la vie qu’il veut suspendre, juste le temps d’assouvir le désir grondant. Là celui-là qui s’agite entre ses côtes, fait qu’il se colle un peu plus contre la dureté d’une silhouette dessinée à coups de scalpel. Désir qui le fait félin, gracieux et le katana qui se range tandis que la lame de son couteau tombe, perdue contre le bruit de l’épée du pourfendeur. Taille capturée et le démon qui sourit, langue glissant le long d’une nuque dégagée. Sinueuse aux promesses viciées, talent cultivé avec soin pour réveiller les envies les plus sombres en chacun. Main contre sa gorge et le derme goûté tandis qu’il grogne. Et Mallory qui veut plus ; céder sous l’or en fusion de ces yeux trop vide. Mallory qui veut tomber en poussière sous les vices de cette âme condamnée à l’impossible. Humanité qu’on ne peut sauver.

what hero could resist a monster?
An answer, a prayer,
~~no one, no one, no one~~
Émail qui érafle le derme noirci tandis que sa main se fait curieuse, cruel. Nez contre le torse de l’inconnu, et les évènements qui se bousculent comme ses propres fantômes, histoires qu’il retrace sans forcément accrocher aux détails. Musc délicat qu’il respire, et aux notes capiteuses, celles du sexe, de la drogue et le métal d’un ichor versé dans l’ivresse d’un instant suspendu. Poigne forte contre le poignet délicat et le démon qui suit le mouvement, grimace à peine cachée d’un corps qui crie à la fatigue d’une nuit sans répit et les lippes qui s’étirent à sa menace. « Cou’d ya ? » L’arrêter. Gamin d’en bas. Zaunard qui a fait sa vie dans les pires quartiers, ruelles fréquentées des créatures du Fold et compagnie infernale si bien que l’avertissement fait sourire sans qu’il ne le prenne au sérieux. Mallory bien au-dessus des représentants de l’ordre, faux justicier qui s’enroule d’un glorieux objectif tout en piétinant ceux d’en dessous dans une compassion mal placée. « First try to leave boy. »

Corps en fusion, baisers voraces, et les bouches qui laissent des marques fleuris sur le derme. Bouquets de bleuets, violettes et autres fleurs écloses dans un désir brûlant, incandescence de leurs êtres qui ne savent être patient. Bordel rejoint, les portes qui cèdent sous leur ascension, ichor qui chante sous la violence de leur union, et contre le mur il se laisse malmener, marquer sous des mains sans douceur, sans sensibilité, poupée faussement angélique qui ne veut nulle tendresse contre la tentation héroïque. Poigne contre sa gorge, veines purpurines qui pulsent contre la paume forte et le regard brumeux contre l’or liquide.

Position miroir. Et si le mur inégal a laissé place à un satin plus doux, la main reste contre sa gorge, jugulaire à peine agité sous la pression menaçante. Clavicule qui lance sous le poids de la paume, et l’idée légitime qu’elle s’est peut-être brisée sous cette rencontre influencée du karma. Et le sourire qui reste. Fantôme calomniant d’un désintérêt feint lorsque son regard pourtant flou ne loupe rien des réactions du pourfendeur perdu dans son domaine. « A whor’house. » Une d’Onyx. Et si celle qui a forgé sa silhouette a brûlé sous les flammes de sa folie, l’endroit reste connu et pleins d’habitude. Empereur sombre qui semble à sa place, la couronne à peine déplacée dans ces draps sales. « So? Anotha’ round? » Danger qu’il dénie et sa main qui vient se placer sans équivoque sur l’entrejambe réveillée de l’homme au-dessus de lui. Jambes qui s’écartent dans une invitation évidente comme s’il ne craignait rien. Assurance authentique, lui qui a tant de fois dansé avec la faucheuse pour craindre ses sbires venus le chercher. Trop tôt. Oh Darling, I’ve seen so much worse.

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conscience qui lui fait défaut, et alors que sa mémoire retrace lentement les événements de la veille, c'est le dégoût envers lui-même qui s'installe, vient noircir une estime déjà bien trop bafouée, saccagée, pillée par d'autres autour (vautours) ; qu'il ne sera jamais assez, insuffisant, non méritant, brisure au milieu des laissés pour compte. l'âme fissurée, et la source de ses angoisses, béante, au centre de sa poitrine atrophiée de son organe vital. il scrute le visage de l'ange létal, nu sous son corps imposant de witcher. la peau hyaline, incrustée de milliers de cristaux irisés, qui vient troubler sa vision, déjà trop embrumée. il pourrait l'arrêter, oui. il le devrait, même. ❝ It's not my job but I could do it, yeah. For what i've seen last night, you're not the legal kind of guy. ❞ souvenirs qui lui reviennent en masse ⸺

de cet argent, sale, empilé à côté de sachets de poudreuse ; euphoria qui sature l'air de la pièce ; et les vauriens qu'ils dérangent, lui sautent à la gorge. pourfendeur, protecteur du royaume, qui affronte ses propres habitants aux dents trop longues. la confusion de courte durée, quand il doit repousser leurs assauts alors que les fléaux s'entassent dans les rues, génèrent un autre type de chaos.

❝ are you saying that i'm your prisonner ? ❞ les prunelles dorées sillonnent les traits éthérés qui lui sont offerts. curieusement, ça ne le dérangerait pas tant que ça de l'être, peut-être même que ce serait excitant. amusant. délirant. du pouce il repousse vers l'arrière les mèches rebelles et effleure la marque, responsable de l'anticipation de tous ces coups. ❝ you've hurt me. ❞ constat qui n'a rien d'un reproche, mais qui définit bien ce qu'ils sont : des ennemis. blessure qui s'est refermée depuis, mais suinte encore à la surface. sang coagulé qui ne demande pourtant qu'à s'échapper ; et parfois, il se demande, Solar, ce qu'il se passerait, s'il se laissait tout simplement crever. mom would cursed me, Val would do the same. aucun répit, même dans la mort. à subir son sort. toujours. encore et encore. la peine est lourde sur son thorax, elle le maintient coincé sur le sol, à suffoquer dans l'antre du démon.

❝ a whore's house. perfect.❞ répète-t-il, d'un ton morne. ironie. pouvait il tomber plus bas ? sa main lâche la trachée aux éraflures purpurines courant sous le derme, dans un geste renonciateur ; avant d'écarquiller les yeux, surpris par l'audace du démon et son toucher intrusif. invitation scandaleuse, sans aucun scrupule et solar qui ne peut s'empêcher de se demander. whats wrong with you ? main qui repousse la sienne, avec plus de violence qu'il ne l'aurait pensé ; quand c'est la colère envers lui-même qui anime les prunelles aux reflets d'or. ❝ unfortunately, I am not a whore. ❞ et il s'écarte, rapidement, de la tentation. fissure béante de tout ce qu'il déteste, d'être considéré comme rien, objet (abject), au service de, à devoir plier, courber l'échine et renoncer. all the fucking time il cherche ses affaires, t-shirt à moitié déchiré qu'il enfile sans réfléchir et le téléphone qui est le sien, à l'écran totalement bousillé. fuck. quelques mots écrits à la va-vite, puis envoyés avant de se désintéresser de l'objet. et, avec intention, il ne calcule plus vraiment le démon allongé, à la luxure scintillante. s'allume une clope, qui lui permet de respirer à nouveau et en soufflant la fumée, il cherche à expier le poids qui pèse trop sur son torse. let me breathe. au milieu des vapeurs de stupre, de ses vices exposés au grand jour. please, let me live.

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« Nevah pret’ded to be legal darlin’. » De sa naissance à ces derniers jours, rien de bien recommandable, rien de bien justifié aux yeux de ceux d’en haut. De ceux qui se donne un pouvoir, mission aux allures divines de régenter le monde selon des principes qu’ils ont décidé. Mallory aux actes licencieux, sulfureux à toujours rester à la frontière de l’illégalité. Regard brumeux qui ne cache rien de ce qu’il est, et sous les mèches blondes encore humide de la nuit, lune sombre qui se dessine contre l’ivoire de son derme. Mais c’est dans les bas-fonds qu’il se révèle, là où il brille le mieux. Silhouette aux traits angéliques et pourtant, la main dure et le regard sûr, royaume qu’il maîtrise d’une main de maître sans jamais laissé un accro dans ses partitions. Et même sous le corps du Witcher, il se sent maître, roi, les rênes qu’il garde entre ses doigts et les lippes étirées dans des sourires conquérants.

Argent sale qui a su trouver preneur la veille, transaction qui même si perturbé d’un des protecteurs du royaume s’est finie sans aucun heurt, les grands d’en haut ne pouvant empêcher son trafic ni même l’arrêter. Sensation d’invincibilité qui ne fléchit pas alors qu’ils l’assaillent de toute part, temps suspendu tandis qu’il fait disparaître les crescents sans un mot pour mieux pouvoir s’occuper de lui. Danse macabre et s’il se veut léthal c’est le manque qui gagne, envie grondante qui réclame ce met délicat, nectar pour les yeux, plus encore contre son corps dans un autre tempo, plus sensuel, bestial entre des draps sales et les ecchymoses qui fleurissent comme des preuves irréfutables de cette nuit que même la lune n’a su prédire.

Prisonnier. Le terme résonne un instant et il l’imagine. Mallory dément, il l’imagine un instant. Prisonnier. Offert à lui, nuit et jour. Soumis au service du plaisir et de l’ivresse. « Shou’d I keep ya ? » Question amusée tandis qu’une main se fait curieuse, dégage une de ses mèches blondes pour mieux dévoiler l’astre lunaire brillant à son front comme le joyau de sa couronne. « I did. » hurt you. Le poignard qui n’a pas hésité une seconde, comme sa main encore ce matin. Trace qui se voudrait permanente d’une rencontre appréciée. Délectée. Bordel désigné lorsqu’il questionne l’endroit où ils se trouvent et tandis qu’il s’éloigne, moue boudeuse sur le visage de Mallory, main joueuse rejetée, il ne peut s’empêcher de rire. Éclats nerveux, à la limite de l’hystérie qui peinent à se calmer tandis qu’il s’affaire, cherche ses affaires, frustration colérique contre lasciveté amusée. C’est à son tour de se lever. Pudeur absente tandis qu’il s’avance, sans aucune crainte, main qui récupère la cigarette pour la porter à ses propres lippes purpurines. « Stupid. Mah whor’house. Kinda work here … Som’times. » Nouvelle bouffée sur le bâton de tabac, avant qu’il le remette délicatement entre les lèvres du pourfendeur. Pas dansant et dans les brumes le lit qu’il retrouve avec grâce avant de s’y laisser tomber. Regard vers le plafond qu’il discerne à peine, et les mains qu’il tend vers celui-ci. « I guess the fun is ovah … So what now slayer boy? »

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l'emprise de la folie, à travers le rire presque hystérique qui s'échappe des purpurines tentatrices ; et le frisson qui court sous sa peau, comme un avertissement de mauvais augure. le démon est-il quelqu'un qu'on puisse rejeter sans y laisser quelques plumes ? assurément que non, mais Solar n'avait rien d'un homme raisonnable. flirt perpétuel avec le danger, valse dans les flammes, et qu'importe si le corps brûlait, ça n'avait que trop peu d'importance. sa vie n'avait que trop peu d'importance. la cancéreuse s'arrache de ses lippes, pour se faufiler entre celles du démon qui attire à nouveau son attention ; regard furieux, entre colère et abandon. d'avoir cédé à la tentation. de ne pas s'autoriser à recommencer. pourquoi il se sent si mal ? pourquoi a-t-il, à nouveau, la sensation de ne pas pouvoir respirer. fer aux pieds, aux mains. entravé. prisonnier d'un monde qui décide pour lui, qui le fait constamment culpabiliser, et la honte lui fait courber l'échine aux paroles lucifériennes.

so, he is a whore. perfect.

mais ça ne colle pas. incohérences trop nombreuses pour valider la simple théorie. il attrape son boxer, l'enfile et se met debout pour continuer à mettre le reste de ses affaires, vérifiant le contenu de ses poches - manquerait plus qu'il se soit fait dépouiller. il a les sourcils froncés, concentré, en proie à des réflexions diverses. lune à la tête du trafic la veille. l'affrontement sanglant, la lame qui perfore son flanc. pulsions. animales. sensations vertigineuses de chute alors qu'il retrace du bout de sa langue les muscles de son corps. le démon a le goût du paradis. c'est gravé en lui. cette envie qu'il ne peut nier, qui le poursuis encore. marquée à même son corps, ecchymoses nombreuses, bleuets fleurissants sur l'épiderme tatoué, ajoutant des couleurs à l'histoire de sa vie. puis, la clope fumante entre les lèvres, il observe autour de lui. l'endroit baigné par les lueurs écarlates des néons d'au-dehors. capharnaüm qu'il ne saurait décrire. ambiance lourde, pénible. now i'm leaving... i'll let you live this time. next time, i won't be so merciful. ton dur, qui se veut sans équivoque, comme s'il lui faisait une fleur. il sait que ce n'est pas le cas. il sait que le démon a gagné la partie, qu'il sort d'ici vaincu, piètre pourfendeur qui ne fait aucunement honneur à son rang. la honte l'accable, pourtant lorsque ses yeux d'or rencontre les siens, à l'intérieur tout s'embrase. that can't happen again. qu'il laisse entendre, alors qu'il a envie de tout le contraire. trahit par son propre corps. il ferme la fermeture éclair de son jean. fait tournoyer autour de son poignet la lourde solar sword, avant de la ranger dans son fourreau. clap comme un avertissement. et il se détourne, du démon. de l'endroit. sort de la pièce, à la hâte. il va devoir oublier ça. cette faute. cet instant hors du temps. le goût du paradis. les marques sur sa peau. l'envie. le désir. la folie. tout doit sombrer dans l'oubli.

for it is better to forget,
than to desire something that's ain't good.
but he si so good...

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◇ GAMEPLAY ◇

◇ STATUS RP/ON ◇

◇ CONTACT ◇

We are Twelve

WITCHER

caméléon

Prunelles mordorées

Tatoos

Scars

Madly in love

Half Midrias

Half Ketterdam

Objets

Solar Sword

amulette anti détection

lentilles nocturnes

lames empoisonnées

bracelets charms connectés

Protections

item

item

potions

explosion

venenum cura

was the one

secret lover

heartbreaker

will always be

temptation

lust

drown in hell

kill me with ur poison

love of his life

brotherhood

destiny

soumate

little bro

family thing

hyper protective

the bigger heart

law & order

lieutnant

fold adventurers

till we die there

strong link

witcher

being himself

lack of judgment

caring

maybe some pity

supportive

a lil despair

RP OFF

near the breach

FOLD

RP OFF

on the bridge

ketterdam

RP OFF

At Solar's mom

Ketterdam

RP OFF

upon the streets

Celestia

RP OFF

fortress sage

Midrias

RP ON

at Solar's mom

Ketterdam

RP OFF

down the streets

Zaun

RP ON

Valerian's loft

In the red Ketterdam

RP OFF

Mallory's place

Deep Down Zaun