the girl who destroyed armies ((doremi #2))

04/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Silence. Il n’y avait que ça, ici. Le silence résonnait partout, de la même manière que les ondes sonores le faisaient, le silence se réverbérait sur les murs à l’infini et créait un tumulte infernal de pensées bruyantes à l’intérieur de sa tête. Fay entendait ses pensées en permanence, celles qu’elle s’appliquait soigneusement à fuir en s’entourant de personnes encore plus superficielles et inconsistantes qu’elle-même, ces réflexions envahissantes contaminaient tous les rêves illusions dans lesquels elle se projetait pour s’oublier un peu. Elle entretenait avec rigueur sa propre amnésie, et ça allait. Ça n’allait évidemment pas pouvoir durer bien longtemps. Son plus grand ennemi avait profité de cette ridicule et minable faille dans le plan de vie qu’elle avait établi pour contre-attaquer.

Ce putain de silence.

Inlassablement, les pensées grenades reviennent à cette nuit-là, à cette minute précise où sa vie avait été bouleversée, cette minute qui semblait l’avoir totalement transformée. Fay, lumière qui ne semble pouvoir exister uniquement lorsqu’elle est admirée par les autres, n’avait désormais plus la moindre envie de voir qui que ce soit, sauf lui. Et elle lui avait dit. Elle saisit le coussin trainant dans le lit dans lequel son corps s’échoue, l’écrase contre son visage pour étouffer le cri de frustration qu’elle libère tout en frappant des pieds comme une forcenée sur son matelas. Avait-elle réellement été assez conne pour lui confesser ça ? N’avait-elle donc plus la moindre fierté ? Elle lui avait dit, mais ça n’avait évidemment pas suffi, il a fallu qu’en plus de ça elle le supplie de venir ici. Le pire dans tout ça, c’est que malgré la honte et l’évident manque d’amour-propre, il était impossible d’ignorer les papillons dans son ventre qui s’affolaient à l’idée que Sol la rejoigne ici d’ici quelques instants. C’était sûrement son emprisonnement qui la rendait à fleur de peau, ça ne pouvait être que ça.

Elle relit et relit les derniers messages échangés, mord sa lèvre dans une nervosité palpable. Pas parce qu’il s’apprêtait à enfreindre les règles imposées par sa famille depuis qu’on l’avait encagée dans cette chambre, mais parce qu’elle allait le revoir, et qu’ils allaient manifestement finir par aborder le sujet de son quasi-meurtre, motivé par le sentiment le plus idiot et irrationnel lorsqu’il s’agissait de lui. De la foutue jalousie. Une jalousie redoutable et meurtrière, une sorte d’émotion viscérale qui la dépassait complètement et qu’aujourd’hui encore, elle ne s’expliquait pas. Coeur qui ne parvient pas à s’apaiser, elle ne sait plus rester en place et se lève avec légèreté de son lit pour se pencher à sa fenêtre, silhouette qui flotte dans un pyjama enfantin, cheveux raides bordant son visage démaquillé, les battements du myocarde finissent par gagner contre le silence. Désormais, elle n’entend plus que ça.

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@Solar Rose.
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02/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Il avait toujours eu du mal à s'y faire, à la suprématie Sage, à leur façon de gérer la vie (et la mort) des autres comme s'il ne s'agissait que d'une denrée périssable, sans émotions aucune et avec un manque de compassion cruel. Et alors que ces connards n'avaient toujours eu que du mépris pour la famille de Fay, voilà qu'ils s'imposaient comme maîtres ~~sauveurs~~ geôliers pour sécuriser tout le monde, et garder la main-mise sur leur pouvoir terrifiant. Ils avaient des passe-droits, clairement et quelques monnaies d'échanges pour négocier avec le conseil. Les jeux qui se déroulent dans l'ombre sont les plus vils et dangereux, Solar en était bien conscient même si, pour cette fois, cela permettait de lui épargner un contrôle des pacifieurs. C'est dans la perte de contrôle de ses émotions que le don s'était déclenché et avait engendré un véritable raz de marée destructeur auquel Fay n'était pas prête à faire face. Et à présent, la cellule de crise des pires tueurs monopolisait la présence de sa belle pour lui apprendre toute la bassesse de leur métier.

Fichus Sages.

Jamais encore ne lui avait-il semblé plus urgent de lui porter secours que cette nuit-ci, après ce bref échange de messages où malgré leur réserve respective, les mots avaient été écrits. J’ai envie de te voir.Et aussitôt, le myocarde s'était mis à tambouriner en proie à une excitation fiévreuse, autant que de répondre à l'appel de sa belle que de défier en même temps la sécurité ô combien excessive et dangereuse de la montagne des Sage.

Challenge accepted - art du camouflage on point, c'est dans ce cas de figure précis que son don pouvait se rendre des plus utiles. Néanmoins, il ne devait pas ignorer les nombreux pièges disséminés çà et là, par la famille de meurtriers. Forteresse imprenable, y entrer pouvait sembler facile mais en ressortir serait très certainement impossible. Qu'importe, tout ce qui comptait à cet instant, c'était de la voir, et ça valait tous les sacrifices du monde. Lorsqu'il s'agissait de Fay, Solar oubliait toute logique et sens du devoir. Elle obstruait le monde, car elle était son monde.

Aussi, plus rien n'a d'importance que son appel à l'aide perçant la nuit sans lune et à travers la pénombre, il avance, majoritairement à couvert. Witcher, mais aussi et surtout pourfendeur aux habitudes bien ancrées. Disciple de la sorgue, les lentilles nocturnes lui conférant un avantage exceptionnel, d'autant plus lorsque l'obscurité se fait aussi dense ; lorsqu'il pénètre sur le territoire des Sage, il réprime un frisson courant sur sa colonne vertébrale. Lames empoisonnées serrées dans ses paumes moites, wakizashi prêtes à l'emploi, il avance sur le qui-vive, préparé à rencontrer toute créature des enfers que les Sage auraient élevés et garderaient prisonniers chez eux pour éventrer tout intrus suspect. Mais curieusement, rien. La forêt est calme. Trop calme. La nature semble endormie et paisible, comme un appel au relâchement et à la sérénité. Mais Solar ne peut pas croire que les Sage ne protègent pas leur territoire, car leur seule réputation ne peut suffire à repousser tous ceux qui, guidés par la misère, espère leur voler une partie du butin. Aussi, malgré l'empressement qui le saisit, il avance méthodiquement, sans se précipiter car il ne souhaite rien laisser au hasard. Pas quand il s'agit de Fay. La traversée de la forêt se fait sans heurts, et lorsque le manoir se dessine à l'horizon, il la repère vite. Crins ébènes flottant au vent comme de longs fils de soie, et la fine silhouette qui semble si fragile à sa fenêtre. Terrible. Il s'arrête, fasciné par ce qu'il voit ayant la curieuse impression d'être devenu voyant, de l'imaginer en reine fatale, la Fay de son âme. Puis, il reprend ses esprits, chasse ses idioties de ses pensées et poursuit sa route à la rencontre de sa destinée. C'est presque trop facile, pense-t-il alors que seul le calme l'entoure. Manoir qui semble déserté. Forteresse imprenable qui prend des airs fantômes, masquée par la brume de l'oubli. Il escalade la paroi, force de witcher alliée à son don le rendent invisible, toujours prudent, et lorsqu'il réapparaît, il est face à elle.

« You let me in, beauty ? »

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04/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Elle a confiance en lui. Elle pouvait bien lui reprocher toutes les idioties du monde, qu’il était toujours trop premier degré ou trop sérieux, qu’il laissait toujours ses cheveux trop pousser avant de les couper ou qu’il ne répondait parfois pas assez vite à ses messages, mais Fay avait confiance en lui, plus qu’en n’importe qui. C’est d’un oeil vif et méfiant qu’elle observe les jardins silencieux, calme étant synonyme de mauvais présage chez les maudits Sage, entrent sans un bruit dans les foyers et tuent dans le mutisme le plus total. L’égoïsme terrifiant de Fay pouvait la conduire à réclamer n’importe quoi de lui, et pourtant, une mince limite survivait, celle qui consistait à ne pas mettre sa vie en danger pour elle. Ce soir, si elle brisait la frontière ultime, c’est non seulement parce qu’elle savait qu’il était assez fort pour cela, mais surtout parce qu’elle avait besoin de lui.

Et après tout, n’avait-elle pas toujours eu besoin de lui ?

Le truc, c’est qu’il avait toujours été là avant même qu’elle ne se rende compte. Il avait toujours été là avant même qu’elle ne puisse souffrir de son absence. Solar n’était pas comme son ombre, il n’avait jamais été derrière elle comme elle se complaisait à le penser. Il était comme un rayon de soleil, à la chaleur si familière qu’on finit par entièrement s’y accoutumer, et le temps était désormais glacial. La voilà débarrassée de toute sa superficialité, son visage à nu qu’elle détestait montrer, ses cheveux décoiffés, ses ongles libérés de toutes les fantaisies qu’elle aimait y apposer, Fay jamais plus elle-même qu’à cet instant, aux insécurités complexes et douloureuses qui grondent. Elle a trop de temps pour y penser, les orbes attentives à la moindre ombre dans la nuit, le cerveau qui lui ressasse des questionnements datant de l’adolescence, des appréhensions qui avaient cessés d’exister depuis tellement longtemps qu’elle en avait oublié les sensations dérangeantes.

Soudainement, le coeur se met en alerte, une drôle de sensation dans la poitrine comme celle que l’on peut observer pendant les montées des montagnes russes ou juste avant le premier baiser. Elle ne se l’explique pas, pas un froissement de feuilles, pas un mouvement étrange sous son regard perçant, mais ces frissons qui parcourent son corps par tsunamis. Et lorsqu’il lui apparait à quelques centimètres de son visage, elle ne peut pas étouffer le hoquet de surprise et le sursaut du myocarde. Sa voix grave remplit l’espace et aussitôt, un son étrange derrière la porte de sa chambre, comme si quelqu’un passait juste à côté, sûrement l’un de leurs chiens de garde rôdant toutes les heures et jamais vraiment loin. Réflexe moteur, elle écrase avec douceur son majeur contre les lèvres de Solar pour lui intimer le silence, les oreilles aux aguets, statufiée dans cette position jusqu’à ce que les bruits s’éloignent. Léger malaise qui électrifie sa main pour la dégager de son visage, se mêle au bonheur extatique de le voir qu’elle tente de réprimer au même titre que son sourire, elle s’écarte légèrement. Come, Romeo. Surnom chuchoté dans un faux sarcasme usuel, elle le laisse pénétrer dans l’espace tamisé, le regard toujours plus ou moins rivé sur le sol, jamais vraiment relevé depuis l’incident. Le corps quasi englué à la fenêtre derrière elle, ses mains agrippent nerveusement son rebord dans son dos. Thanks for coming tonight.

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02/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Elle était sa perfection. Sa Venus vers laquelle il se sentait constamment et irrésistiblement attiré sans éprouver autre sentiment que le besoin réel, impérieux, de la satisfaire. Pour ses sourires, il pourrait se damner. Pour son bonheur, il se tuerait. Il n'imposait aucune limite à son amour pour elle ; mais prenait bien soin à ce qu'il ne l'envahisse pas. Fay, trop libre, trop sauvage, pour être enfermée d'une façon ou d'une autre ; et pour cette raison, il pensait (à juste titre) que la décision des Sage devait peser sur son moral, ce qui avait inévitablement conduit à cet échange de messages bien moins distant que d'ordinaire.

Peu lui importait, en réalité. Les circonstances n'avaient pas tant d'importance, et bien qu'il n'était pas ignorant du contexte, répondre à son appel était sa priorité. Pour cela, il s'était introduit illégalement chez les Sage et avait pris le risque d'être à leur merci.

Et à présent, il se retrouvait à la sienne. Couvé d'un regard à l'éclat lumineux, son index sur ses lèvres lui fait rapidement comprendre qu'ils ne seront pas tranquilles et qu'ils allaient devoir rester sur leurs gardes. Lui, soupçonnait les Sage de l'avoir laissé entrer et traverser leur propriété, trouvant cela trop étrange de n'avoir rencontré aucun problème pour se hisser jusqu'à elle. Elle, reine de son monde, qui rayonne au naturel et semble à la fois heureuse et décontenancée de le voir. Il attend son signal pour finir de se hisser à sa fenêtre, se glisse à l'intérieur de la pièce qu'il découvre , moins épurée qu'il ne l'aurait penser, plus confortable qu'il ne l'avait imaginé. Ses yeux arpentent rapidement la pièce, avant que tout son corps ne se tourne de nouveau vers elle.

Le souffle court, c'est son coeur qui se serre en la voyant baisser la tête, détourner le regard. Et il n'est pas bête, Solar, il sait pourquoi elle agit ainsi et ça l'insupporte. Et puisqu'il la connait mieux que personne, aussi se permet-il d'avancer et de venir lui relever le visage d'une caresse sous le menton. Anytime, princess. You know it, right ? Petit sourire aux coins des lèvres, et il recule dans la pièce. Ecartant les bras, il désigne l'endroit. Rather nice prison, no? thats what they call "golden cage", no ? Plaisanterie pour détendre l'atmosphère, pour lui rappeler qu'il ne changeait pas malgré l'événement qui les avait amenés ici, tous les deux, ce soir. Il se souvenait de tout. Des cris d'horreurs de la jeune femme, du visage de Fay et de la confusion-maîtresse sévissant violemment au cœur de la fête. Il se souvenait, mais n'était pas effrayé pour autant. C'était comme si, enfin, il était l'heure. L'heure de l'avenir.

How is it going? Are they at least helping you? Questions terre à terre tandis qu'il s'assit sur le bord du lit sans gêne, posant ses mains à plat dessus sans cesser de la fixer, coulant son regard mordoré sur les courbes de son corps sans aucune retenue. Il l'avait tant imaginé nue qu'il lui semblait la connaître par cœur ainsi. Or do they waste your time? Drive them crazy, please.. I fucking hate them. Pour tout un tas de raisons, mais principalement car ils la lui avaient arrachés. Et ce manque, profond, se répandait comme un venin à l'intérieur de ses veines, nourrissant une colère qui ne lui ressemblait pas, mais qui pouvait s'avérer des plus dangereuses s'il venait à exploser.

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04/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
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Coup de soleil dans le coeur, Solar qui n’avait jamais brillé aussi fort quand elle était plongée dans l’obscurité la plus totale. La dynamique pourtant installée depuis ce qui semblait être les débuts de l’humanité entre eux semblait s’inverser insidieusement, Fay qui n’avait jamais cessé d’être trop et lui pas assez, c’est elle qui se fait maintenant toute petite dans ce coin de la pièce. Son pied droit caresse nerveusement son pied gauche, mouvements de danseuse contre sa cheville, voilà une autre chose qui lui manquait viscéralement. On lui arrachait tous ces petits morceaux de liberté, enfermée à double-tour dans cette cage étouffante, privée de danser et de rire, interdite en tout point. Et si la situation n’avait pas été telle, elle aurait tenté tellement d’évasions qu’ils auraient fini par se lasser et ils l’aurait laissés partir.

Le truc, c’est que Fay ne s’échappe pas. Fay a peur. Elle a peur d’elle-même, elle a peur de rentrer à la maison et de faire du mal à son frère lors d’une dispute un peu trop violente, elle a peur de voir son pouvoir se réveiller à n’importe quel foutu moment, prendre entièrement possession d’elle-même, cette fois pour de bon. Tout le monde a peur. Elle a vu dans le regard de ses parents, lors de cette infernale réunion où l’entièreté des Sage s’était réunie pour décider du sort de la gamine, elle a vu ses géniteurs acquiescer à contre-coeur face à cette proposition d’enfermement. Tout le monde a peur, mais pas toi, Solar. Toi, tu relèves son menton et plonge en elle sans même regarder si les eaux sont assez profondes, tu prends le risque de t’écraser au fond de son âme pour toujours, tu n’hésites pas une seconde.

Ce sont des yeux presque enfantins, confus, qui retrouvent ceux du suicidaire. Le coeur se met à battre si fort qu’il l’entendrait sûrement si il s’approchait un peu plus. Son sourire est communicatif, si elle s’hypnotise quelques secondes à son regard tendre, ses pupilles finiront par retomber sur le sol dans un sourire de gosse amouraché. Le corps se détend à la plaisanterie, elle se résout à quitter la fenêtre pour venir s’échouer sur le lit. I even have a bath, can you imagine ? Et si elle en riait, elle se rappelle en avoir réellement été heureuse lors de la première visite de la chambre, c’est le genre de truc dont elle avait jamais vraiment eu droit chez ses parents.

Puis le coeur se serre à la question plus sérieuse du pacifieur, elle sait que leurs pensées se retrouvent dans le souvenir de cette nuit-là, elle sait que Solar n’a pas oublié son crime. Un soupir lui échappe, elle qui était jusque là assis sur le rebord du lit à ses côtés finit par soupirer et laisser son dos rencontrer le matelas. Please, you know me. My uncle is so mad at me, he doesn’t want to see me anymore. All cause I’ve tried to use my power on one of his fuckin stupid guard to make him fall in love with me and help me to get out. Les yeux rivés contre le plafond, elle se rappelle de ce plan stupide consistant à créer l’illusion qu’ils étaient un couple heureux et invincible, plan ayant finalement tourné au vinaigre quand elle a fini par perdre le contrôle et manqué de le blesser lui aussi. Ça, c’était la partie moins drôle dont elle parlerait pas. Sourire fondu au noir, elle poursuit d’une voix plus tremblante. I’m wasting their time, actually. I’m not gonna be able to do that, Sol. This power… Sa main droite attrape nerveusement les tissus sous elle, frissons de peur qui la parcourent chaque fois qu’elle y fait allusion. It controls me more than I control it.

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02/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Elle n'a plus cette fureur féline qui brille au fond de son regard. Tout semble contenu, à tâtons, conservé dans un écrin de méfiance et de peur pour s'assurer de ne plus causer de dommages. (A qui ?) A elle, le coeur trop précieux pour aimer faire du mal ; en quête de pouvoir et de renommée, pourtant dès qu'elle l'effleure, c'est la panique à bord. L'âme recule, se fustige. Elle se terre, dans le manoir immense des fichus Sage.

At least you'll smell the rose. Taquin, alors qu'il suit le mouvement des yeux. Elle s'allonge à ses côtés. Jeu de mot qui ne lui échappera pas, il le sait. wish you smell like me.

Corps qui se mettent à danser. Elle s'allonge, il s'assoit. Valse sous haute tension. L'électricité au bout des doigts lorsqu'il effleure sa hanche, main à plat sur le matelas. Le regard rivé sur elle qui fixe le plafond, il la couve telle une reine des damnées, la fascination est réelle. Dieu, ce qu'elle est belle. Sans artifices, au naturel. Juste elle. Il l'écoute, arque un sourcil et s'étonne. These bastards really don't feel anything so. How could a man not fall in love with you, huh ? he wonders...

Et puis, il s'affaisse. Plonge à la voix tremblante. A la peur qui s'exprime, assombrit la pièce trop grande, trop luxueuse. Son corps s'allonge à côté du sien, sa tête soutenu par sa main et son coude alors qu'il se met à jouer distraitement avec l'une de ses mèches de cheveux. I have a theory. Il parle calmement, sans risquer de la brusquer et avec cette sérénité étrange qui le caractérise face au danger. A croire qu'il n'éprouvait pas la peur, à force de l'avoir trop souvent côtoyée. The more you fear it, the less you can control it. And the more you try to control it, the more you will fear it. Remarquant sa petite main crispée, il faufile sa main jusque là, s'en saisit et force sa paume à s'apposer contre la sienne. You have to break the circle.

Don't be afraid of who you are.

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04/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
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Paroles malice, le coeur s’emballe pour un rien alors en pleine perte de ses moyens, elle ne peut qu’agir selon ses mécanismes de défense : roulent encore ses jolis yeux dans leurs orbites, tandis que le sourire enfantin ne dépérit pas sur ses lèvres. Si elle ne prête pas habituellement pas attention à ses faits et gestes auprès de lui, cette fois là est différente, y’a comme une tension qu’elle peine à identifier, elle préfère mettre ça sur le compte de l’anxiété qui la dévore depuis quelques jours plutôt que de se poser des questions trop inconfortables. Sa silhouette ravalée par son pyjama trop grand, laissant à découvert ici et là des morceaux de peau jamais conquis par les hommes dans son désordre, elle s’allonge sur le flanc pour se tourner face à lui. À son tour d’arquer les sourcils, copie naturellement son visage d’un air espiègle avant de répondre du tac-au-tac. He’s a soldier. And soldiers never fall in love, isn’t it ? You’ll never fall in love, right ?

Sûrement qu’il n’aimait pas ce statut Sol, pourtant chaque fois qu’il allait risquer sa vie, c’était toujours au service de sa patrie. Et à chaque mission, Fay redoutait qu’on lui annonce une mauvaise nouvelle. Elle avait vu trop de fois les siens pleurer les pacifieurs et pourfendeurs qui ne revenaient jamais, Solar avait beau être plus fort que les autres, il n’était pas invincible. Les lumières sont tamisées dans la pièce, leurs voix sont quasi chuchotements. Tout mène à une intimité nouvelle malgré les années passées ensemble, aussi lorsque son corps s’allonge auprès de celui de la fée, lorsqu’il est assez proche pour que son parfum l’enveloppe, la respiration s’accélère un peu. Et si les papillons semblent s’agiter sans raisons dans son ventre, la conversation quant à elle est beaucoup plus sérieuse. Les yeux de la gamine s’agrandissent lorsqu’il commence à parler et témoignent de l’attention avec laquelle elle reçoit ses propos. The more you will fear it… les idées du garçon soleil avait conduites ses pensées bien loin d’eux, elle répète comme un écho, le regard translucide, elle ne revient sur terre qu’au moment où elle sent sa main se glisser contre la sienne. Ça l’apaise et en même temps, elle ne peut pas lutter contre ses joues qui s’empourprent lorsqu’elle attrape à nouveau le regard trop profond de Solar, réaction physiologique qui ne lui était probablement pas tombée dessus depuis des années maintenant, et elle pourrait se tuer pour ça.

Besoin immédiat de ne pas laisser le trouble l’envahir un peu plus, elle finit par répondre timidement. How ? Ses doigts s’entrelacent inconsciemment à ceux du pacifieur, les yeux brillent sous la fragilité. How could I not fear something that might making me kill someone ? I’m a fucking disaster, even for people I love… rares étaient les fois où elle confessait être capable d’amour, ombre d’elle-même, la dignité se fane sous la terreur. Sérieusement, elle plonge son regard dans celui qui lui fait face, qu’elle connait par coeur et qu’elle redécouvre pourtant. Son petit visage s’approche alors timidement, avant l’aveu des pensées les plus sombres d’une voix qui déraille et qui tremble. I could kill you right now, Sol. Why aren’t you afraid of me ?

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02/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

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L'effet miroir rend la taquinerie moins innocente qu'elle ne l'est, quand les vérités s'effleurent du bout des lèvres sans qu'on ose pour autant directement les pointer, la tension dans l'air devient électrique et chaque réponse a son importance. A trop jouer sur les mots, ils finiraient par s'y perdre ; mais quel abandon délicieux que celui des passions frivoles ! Qu'ils s'y jettent avec déraison, tant qu'ils le peuvent encore car le temps, s'il sait se montrer clément, reste souvent à double-tranchant.

Wrong... i am in love with you. Why soldiers would fight if not for love? Murmure doux, détenant tout autant de vérités que de brume disparate. Mais au fond de son regard, il y a cette lueur qui brille, ne s'allume qu'en sa présence. Et quand il était sur le front, face aux abominations du fold, c'était bel et bien l'amour qui lui conférait toute sa force, l'amenait à se dépasser, à lutter pour s'en sortir, revenir à ceux qu'il devait préserver à tout prix, à elle. Toujours, lui revenir.

Pour l'instant, c'était à elle de puiser dans son amour la force, pour se découvrir pleinement et ne plus être freinée par ses propres peurs. Il la soutient, l'amène à réfléchir, au lâcher prise, au fait d'embraser pleinement sa nature, d'aller à sa rencontre car il n'y avait qu'avec la connaissance que les solutions se trouvaient. L'ignorance était bien souvent la source des problèmes. Et s'il ne pouvait prétendre bien se connaître sans avoir l'air prétentieux ; aussi avait-il trop souvent côtoyé la mort pour ne pas avoir une connaissance approfondie de lui-même et de ses réflexes.

Les doigts s'entremêlent, et les paumes irradient de chaleur. Plongé dans son regard, il se noie dans sa splendeur, en oublie le lieu et le contexte, sa bravoure défie ses peurs. By facing it. Comme il le faisait à cet instant, le coeur qui bat à cent à l'heure et le courage qui affronte la terreur. That would be a very nice death... Et il ne peut s'empêcher de sourire, tout autant charmeur que charmé, sa langue venant ripper sur ses lèvres pour les humidifier alors que leurs souffles se mélangent. Il pose sa petite main contre son torse, là où son coeur fait exploser les barreaux de sa cage thoracique. Bet you can't. Il se hisse lentement sur son coude, la domine légèrement sans la quitter des yeux un seul instant. But you can try... if you want. Etait-il devenu fou, à jouer ainsi avec la mort qui planait au-dessus d'eux, prête à les ensevelir sous son plus beau linceul ? A d'autres, Solar répondrait qu'il savait exactement ce qu'il faisait. A certains, qu'il n'en avait aucune foutue idée. Ce qui était sûr, c'est que pour la première fois de sa vie, il allait s'autoriser quelque chose qu'en d'autres circonstances, jamais il n'aurait tenté.

Ses lèvres déposées sur les siennes. Son souffle se mélangeant au sien. La promesse d'un amour éternel dans une infinie caresse.

My heart is all yours.
You can damage it as you wish.
I offer myself to you.

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04/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

Est-ce que tu te rappelles, Sol ?
Parce que moi, je m’en souviens parfaitement. Je me souviens précisément du jour où tu es entré pour la première fois dans le magic shop, je me souviens de ton sourire un peu timide, des vêtements que tu portais, de tes premiers mots bafouillés. Tu avais vraiment l’air d’un looser, et puisque tu étais le copain de Joji, tu pouvais qu’en être un. Pourtant, je me rappelle combien mon coeur s’était gonflé de fierté quand j’avais saisi dans tes yeux une once de curiosité pour les miens, tu essayais de les saisir au vol mais moi, je m’obstinais à baisser le regard. Je me risquais parfois à le lever au ciel, j’essayais de me donner un genre, je pensais que l’indifférence et le mépris étaient le moyen le plus efficace d’attirer ton attention. Je continue à le penser. Qu’importe combien je joue les ignorantes, qu’importe ma superficialité assumée ou mes mots souvent cruels, tu continues à me sourire de la plus douce des façons. Quand je n’aime que par intérêt et par légèreté, toi tu aimes inconditionnellement. Tu es mon plus beau mystère, Solar, et mon plus grand secret.

La voix du garçon était à jamais la chose qu’elle préférait chez lui. Elle était apaisante, glissait dans l’air comme une berceuse qu’on a toujours connue, elle réchauffait la pièce comme un feu de cheminée. Sa tonalité grave lui faisait parfois rater quelques battements, aussi sensuelle que réconfortante, elle aurait aimé l’entendre souvent, mais Solar était un homme silencieux. Ainsi, ses paroles étaient une faveur, un cadeau qu’elle aimait s’imaginer ne recevoir qu’exclusivement, un privilège dont elle seule ne pouvait jouir. Son murmure fait tout fondre, intérieurs comme extérieurs, cette fois, Fay ne baisse pas les yeux. Solar les retient si fort, il se précipite au plus profond de ce regard miné, il pointe le canon au milieu des deux yeux. Il fait face à la mort d’un sourire confiant et aimant, prêt à se faire sauter simplement pour qu’elle puisse savoir ce que ça provoque d’être regardée par quelqu’un qui vous aime.

Elle sent que tout se bouleverse, à chacun de ses mots, Solar la prive des siens, à chaque nouveau souffle, c’est la confusion mêlée au saccage des émotions qui l’éprend.

Ils sont au bord du gouffre.

Il prend sa main. Il peut lire au fond de ses iris toute la terreur qui y réside, et puis l’irrésistible attirance pour le vide, l’envie de sauter dans l’inconnu et de connaitre ce qu’ils pourraient y trouver ensemble.

Face it.

Les orbes ricochent sur ses lèvres, mouvement captivant de sa langue qui les caresse brièvement, coeur qui se réchauffe à force de battements trop rapides. Ce n’est que maintenant qu’elle en découvre la splendeur, de ses lèvres pleines et brillantes, ce n’est que maintenant qu’elle embrasse pour la première fois le sentiment d’attraction irrépressible pour une chose à laquelle elle n’a pas le droit.

Chaque geste de sa part se pare d’une pleine douceur et d’une assurance étonnante, comme si tout ça n’était qu’une évidence et d’une logique presque absurde. Au fond de son ventre, une sensation nouvelle se dessine, un feu brûlant aux flammes qui viennent lécher chaque surface de sa peau, premières esquisses du désir.

You can try, if you want.

Ils sautent. Solar plonge dans le vide, le sourire aux lèvres, l’entraine au fin fond de son âme sans la moindre manifestation d’une quelconque appréhension. Les jumelles s’épousent, elle hésite quelques secondes contre ses lèvres avant de lui rendre son baiser.

C’est alors qu’une chose inexplicable et miraculeuse se produira. La réalité les quitte, ils se trouvent prisonniers du plus splendide des spectacles. L’illusion que produit involontairement la porteuse de la malédiction Sage dépeint des couleurs jamais vues. Des paysages irrationnels à la beauté inimaginable, passent de nuages à des plages à perte de vues. Le voyage au fond de son âme se ne s’embarrasse pas des notions d’espace-temps, ça semble durer des heures comme des secondes, et ça ne s’arrête qu’au moment où à contre-coeur, les lèvres se séparent. Elle ne réalise qu’à cet instant que la main posée sur le torse du garçon se trouve désormais accrochée à sa chemise, tentative désespérée de ne pas se laisser noyer dans l’océan d’émotions contraires.

Did you see what I saw ? Dans la voix se trahit le tumulte, dans les yeux témoignent l’émerveillement. Because if you don’t… You have to see that. À peine prononcé, c’est avec plus de ferveur que ses doigts glissent de son torse à sa nuque pour s’y accrocher fermement, et que sa bouche trouve à nouveau la sienne avec cette fois plus d’impatience, attire son soldat vers elle pour être au plus de son battant, jette au loin toutes les questions que ça implique.

Et si quelqu’un doit conquérir mon corps,

piétiner mon coeur pour la première fois,

alors ça ne peut être que toi

code by .unravel

@Solar Rose.
soundtrack.
outfit.

02/06/2022

12.10.2022 01:10, sage manor (midrias).

YOU'RE A WEAPON;
AND WEAPONS DON'T SLEEP

contenu explicit, hot

Did you see what i saw ? Because if you don't, you have to see that.

Lèvres en offrande, aimantes contre les siennes, à caresser tendrement le désir qu'il avait enfoui jusqu'alors, nié pour le préserver, empêcher le plaisir d'éclore et avec lui, l'inévitable fatalité ; car ils étaient voués à se perdre tous les deux, leurs destins trop divergents pour s'enorgueillir d'un parallélisme parfait. Non, peu importe ô combien ils le souhaitaient, ils ne vivaient pas dans un conte de fées. Peut-être que ce soir, ils le réalisaient ensemble. Peut-être qu'à nouveau, ils choisissaient la facilité ; quand se taire sur leurs maux semblait plus facile qu'énoncer des vérités cruelles ; car le witcher et la tueuse pouvaient-ils réellement s'assembler sans se blesser ? Aux contrastes désordonnés, anarchiques, les baisers enflamment la peau qui en réclame davantage. Encore & encore ; qu'ils s'abreuvent tous deux à cette fontaine de jouvence sans relâche, qu'il sirote son poison jusqu'à la lie, avec déraison, l'empreinte de la folie. Cette nuit, les barrières étaient tombées, elles gisaient à terre, éparpillées dans la forteresse des Sage, lieu-dit du carnage ; et au milieu de l'orage, ils donnaient naissance à des arc-en-ciel, volupté aux mille couleurs, luminescence qui se fait guide. Car ses mains sont bien curieuses tandis que les lèvres explorent, goûtent avec soif les textures douces de ses croissants de lune affamés ; elles glissent sur son corps imaginé des centaines de fois jusqu'à le connaître par coeur et jamais ses fantasmes n'avaient été aussi proches de la réalité. Mais cette nuit la frontière entre le réel et l'imaginaire n'existait plus ; et à travers les baisers échangés, il percevait un autre monde, un monde dans lequel il n'avait encore jamais eu le courage de s'évader. Le risque de pouvoir la perdre lui donnait l'élan qui lui avait toujours manqué. Alors, le voilà devenu aventureux, Solar et tout son corps réponds à cette envie de conquête. Lentement, il se dresse au-dessus d'elle et leurs vêtements sont considérés comme des entraves superficielles dont ils se débarrassent un à un. De la pulpe des doigts, il trace les contours de son corps-velours sans jamais cesser de lier ses lèvres aux siennes. L'excitation, à son tour, fait des ravages, elle consume leurs âmes désireuses de ne faire plus qu'une ; et brusquement, il les voit. Ces images à couper le souffle, ces perles de paradis qu'il ne peut saisir mais qu'il ressent violemment dans tout son être, ces paysages idylliques, ces splendeurs éternelles ; tout lui semble alors plus éclatant, plus étincelant. Fay, aux couleurs merveilles, bien loin des fléaux vermeils. Et à la stupéfaction que cela entraîne, vient s'ajouter cette petite touche de fierté. I knew you were that special. Parce qu'il l'avait toujours su, à partir du moment où son regard avait croisé le sien ; dans ses yeux bruns, il avait perçu l'étincelle de vie (et non celle de mort qu'on lui assignait pour son nom) et elle l'avait porté. Car tout ce qu'il avait toujours entreprit, Solar, il l'avait fait pour elle. Se condamner aux ordres, se battre contre le fold, survivre et vaincre ; et cet acharnement était devenu passion quand il se persuadait constamment qu'ainsi, il veillait sur elle. From the moment i met you, i knew it. Son admiration n'a pas de limites. Il l'aime. Comme l'astre le plus brillant de sa vie, celle qui lui insuffle l'espoir et l'envie, celle qui se fait guide et amie, celle qui éclaire même les journées les plus sombres. Il l'aime. Démesurément et sans aucune limite ; à donner sa vie pour que la sienne soit moins dure, à se priver de liberté pour qu'elle puisse en jouir, à tout donner de lui pour qu'elle soit pleinement elle. Il l'aime. Et cette nuit, sous le regard bienveillant des astres, il le lui disait enfin.

Elle est sa merveille.

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	ryu sage le cousin maudit, celui qui l'a fait devenir l'arme de guerre qu'elle est, admiration féroce, colère et douleur.
	miyu sage le cousin béni, plus doux et moins sérieux que l'autre, plus décevant pour leur famille également.

	solar rose ange gardien arraché à sa vie, amour mort-né qui pourrit au fond de son coeur, manque douloureux
	kaïs ernshaw attraction dangereuse, comble leurs vides ensemble, eux deux contre l'univers

	isaiah apostae comme un grand frère, role model, immense respect et beaucoup d'attache
	caelestis osborn rencontrée à l'enfance à l'occasion d'échanges commerciaux entre ses parents et elle, ainée respectée et admirée

	petra elmworth ex-boyfriend, still a bit painful
	soa peirani first love, dangerous boy, unforgettable

the girl who destroyed armies ((doremi #2))

Protections

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antidote universel

ryu sage

miyu sage

solar rose

kaïs ernshaw

dirk vescio

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caelestis osborn

petra elmworth

soa peirani

. *. ⋆ rp

21·08·23

27·05·23

24·05·23

26·04·23

24·04·23

12·10·22

10·22

12·06·22

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