Il ne comprend pas.
Elan n’est clairement pas le genre de type a comprendre les subtilités de l’univers. Les gros yeux pour lui dire de la fermer, les sous-entendus et plus encore, l’ironie. Dans la jungle, il se plairait à s’imaginer en un lion majestueux. Dans le fond, c’est ce que sa connerie lui murmure. La vérité, c’est qu’il a tout de la blonde dans les films d’horreur. Au final, il meurt dans la première scène. Parce que oui, au cas om vous ne l’auriez pas remarqué, Elan est con.
Alors peut-être que la poignée de main qui a presque manqué de lui briser les phalanges aurait pu être indice. Un truc dans le genre : « Fait gaffe mon gars, c’est le Far West ici. » Pas de place pour les blagues, c’est sérieux ici, pourtant quand on regarde la scène, on pourrait croire à une comédie. Le commentaire sur le fait qu’il a l’air de trop parler, sous-entendu pourtant claire que parfois, il vaut mieux savoir se taire, immédiatement suivi d’un monologue interminable. Et puis, devons-nous nous arrêter sur ces dernières paroles qui peuvent porter à confusion ?
…
Confusion, c’est certainement le mot. L’étincelle qui brillait dans les yeux de tous et au final, même dans le regard vitreux du Pankratz mais pas pour les mêmes raisons.
Pourquoi est-ce qu’ils le regardent tous comme ça ?
Un éclair de génie.
C’est parce qu’ils sont tous abasourdies par son charme. Tellement, qu’ils en sont tous bouche-bée.
Je retire le génie.
Alors il était un peu fier de lui en se levant pour se diriger vers la salle à manger. Ouais, la pauvre tâche insouciante était un peu fier de lui. Il n’en doutait pas, tous aller prochainement être conquis par la Elan fever. C’est ce qu’il leur arrive à tous, leur destiné, tout comme personne ne peut arrêter un raz de marée.
Un raz de marée de douleur aussi ?
Le sourire avait complètement disparu pour afficher un air crispé en sentant des griffes se planter dans sa cuisse. Et peut-être que si il n’avait pas entendu ses mots, il aurait peut-être encore été capable de mal l’interprété. Non Elan, le projet n’était pas de se déshabiller. D’ailleurs, comment fait-elle pour lui exterminer la cuisse alors que son pantalon n’a pas été retiré. Dans le fond, ces fringues sont peut-être un peu plus stylé aux yeux de la haute mais de piètre boucliers de protection … Paroles murmurées entre ses dents crispées : « T’inquiète pas, je gère. Bientôt ils seront tous fous de moi. »
…
Déni ou connerie, qui peut nous le dire ?
En tout cas, sa mine n’est pas passée inaperçue. Il le sait, il l’a vu. Il faut l’expliquer non ? « Excusez-moi, j’ai besoin de m’absenter un instant. » La pauvre tâche s’est levée un instant et puis … « Où sont vos toilettes ? » Ouais, pour expliquer ce visage crispé, il n’y avait qu’une explication plausible : le tour au petit coin.
Le majordome le guidant est suivi scrupuleusement et … WOW LES TOILETTES SONT PLUS GRANDES QUE SA CHAMBRE ? Evidemment, grand prince et acteur d’exception, il a prétendu ne pas être impressionné. « Merci. » Mais dès qu’il eut fermé la porte, il n’a pas pu s’empêcher d’halluciner. C’est donc ça, la haute société ?
Et parce que finalement, aucun réel besoin ne justifie sa venue ici, le type a visité. Il a touché un peu à tout, a envoyé un super selfie complètement con à Nyel et puis a joué un peu avec le robinet. Juste le temps de faire croire qu’il est vraiment parti pisser.
Alors après quelques minutes, il est sorti. Sereinement et brutalement, plus tellement lorsqu’il s’est retrouvé vraiment très près de Ancah en sortant. Il n’a pas pu retenir sa surprise. « Oh wow, vous m’avez vraiment fait peur. » Entre la gueule qu’il a tiré et la main sur le cœur, le mâle alpha ne pouvait pas vraiment le nier.

« …. » on dit que le silence vaut parfois plus que les longs discours.
On dit aussi qu’il est d’or.
Maintenant, il faut bien l’avouer, il est surtout fort jugeur ce silence.
Ce n’est que la première fois - peut-être, rien n’est certain - et pas la dernière - ça c’est certain - qu’une pointe de jugement apparaît en elle quand elle songe à son fiancé très faux… et surtout pas vraiment branché sur les mêmes ondes maintenant.
ça arrive.
Et ça arrivera à nouveau.
Voilà ce qu’une Krane aurait pu lui dire si elle avait assisté à la scène.
Aurait-elle approuvé la torture d’un Pankratz ?
Étonnamment non. Parce qu’elle seule était en droit de lui faire du mal. Question de principe.

Quand le fiancé préfère de son côté fuir vers les toilettes.
Tout va bien se passer Menya. Reprends-toi. Respire. Profite de son absence pour marquer des points à sa place.
Et c’est bien ce qu’elle fait. Aussitôt l’homme parti, elle tente de vanter ses bien nombreuses qualités à son très cher papounet.
Autant dire qu’elle n’y va pas de main morte. Ou avec le dos de la cuillère, selon les régions.
Son père n’a pas l’air d’y prêter une oreille attentive. Pire encore, il émet quelques paroles d’un ton clairement sceptique.
Elle le sent, elle le voit, la conversation ne va pas tarder à aboutir sur un changement de régime où le choix n’est plus le sien.
Et c’est en cherchant à éviter la dictature… qu’elle constate qu’Ancah n’est plus à table… et que son fiancé n’est pas revenu…

Insulte en tête, mais juron distingué qui franchit à peine ses lèvres, Menya quitte la table à son tour d’un « Je reviens, je vais voir si Elan ne s’est pas perdu. » et si Ancah n’a pas perdu sa robe surtout…
Ce n’est pas tout à fait le cas, mais presque.
Si elle n’assiste pas à l’introduction, elle en voit au final la fin.
Elle n’a pas vu la Ancah se coller à lui pour lui éviter toute possible issue de secours. Elle ne l’a pas vu non plus commencer à jouer avec les boutons d’une chemise que sa vraie fiancée a choisi pour lui. Elle ne l’a pas entendu non plus susurrer à son oreille, de but en blanc, et sans passer par quatre chemins, même voir deux uniquement « Je te trouve vraiment très… très… très… très… » beaucoup de très juste pour lui souiller l’oreille, on sait « … séduisant. » comme une envie de vomir, ça arrive, on peut le comprendre… « Si jamais tu t’ennuies avec Menya, je pourrais te faire visiter ma chambre. » elle, en tout cas, elle aurait bien vomit. Mais tout ce qu’elle voit, c’est Ancah, la main sur un torse qui n’est pas à elle, une proximité scandaleuse entre leurs lèvres… et même la permission non donnée d’un baiser, demi-baiser, peu importe. Elan a t’il seulement le temps de la repousser avant que Menya tire la traînée par les cheveux ?
Pas sûr.
Elle a beau ne faire qu’un mètre cinquante sept, elle a toujours détesté qu’on touche à ses affaires.
Est-ce qu’Elan est une de ses affaires ?
… Elle l’emploie. En quelque sorte. Passons, oui elle est une patronne problématique, elle paiera pour ça un jour.

« Je peux savoir ce que tu fais ? » qui ?
Peu importe. La denteuse couine avant de se dégager. Furieuse, et très décoiffée, elle lance un regard à sa prétendue demi-soeur qui vient d’interrompre sa fête… puis à son dîner qu’on vient de lui retirer de la bouche. Tragique, dramatique, elle songe sans doute qu’on peut encore la choisir, elle qui a toutes ses dents.
Menya songe à la tuer. Peut-être une forme d’alibi vient pointer dans ses pensées. Mais Ancah survit quand après une vague insulte, elle la bouscule et fuit les lieux de son propre crime.

Des sueurs froides. Pas la diarrhée.
Ce n’est pas vraiment ce à quoi il s’attendait lorsqu’il avait annoncé à Menya qu’ils seront tous fous de lui. Il voulait dire par là : convaincue par ses propres, admiratif de son parcours, touché par son histoire. Dans tout ça, il n’avait pas prévu de devenir un objet sexuel contre son consentement ?
L’encas de Ancah.
Bordel.
Elle lui avait sauté dessus comme une succube, les chico en commun. Comme un con, il s’était retrouvé dos contre la porte. Pris au piège de la gorgone, incapable de s’échapper, incapable de crier. Tout ce qu’il avait trouvé à faire, c’était de pousser un léger cri strident. Sûrement étouffé par les murs mais quelque part, il savait que cette micro secousse dans l’air allait éveiller la petite antenne de Nyel. Elle ne pourrait rien faire, sans aucun doute et dans le fond, peut-être tant mieux pour eux tous mais au moins, elle savait. Elle savait que Elan souffrait.
Alors le pauvre diable tentait de se débattre comme il pouvait. Pendant deux secondes, il avait même songé à l’assommée. Par exemple, ce chandelier juste à côté de lui aurait parfaitement pu faire l’affaire. Un coup derrière la tête et BAM, elle l’aurait enfin lâchée. … Mais cela aurait très clairement pu lui prêter préjudice. Enfin plutôt, dans le fond, d’abord à Menya et puis pour sa propre vie. Dans le fond, il avait bien compris que ces ongles dans sa cuisse, c’était un peu les cacahuètes à l’apéro … Un préparatif ? Il avait pensé à la patate dans le pif, le coup de coude dans la gorge et la clé de bras mais pour la même raison, tout ces projets ont été avortés … « Non alors là ouhlala, pas du tout. Alors, j’pense qu’elle doit être très jolie mais j’suis pas trop branché déco ... Et puis vous connaissez Menya ? On a pas le temps de s’ennuyer haha … OULAH allez, vous allez utiliser ses immenses dents pour aller manger des chipo mais alors CERTAINEMENT PAS la mienne … »  Il n’y a donc personne pour l’aider ? Cet homme est en danger !
Et il mourrait à petit feu.
Et puis il l’a vue.
Dans un halo de lumière. L’air angélique … Ah non pas du tout. Sur le coup, il n’était plus trop sûr si elle était une Lovàas ou une Dahmer … Pourtant normalement, c’est lui le barman dans cette histoire et personne n’a demandé à Jeffrey de remettre des glaçons. Il n’était pas l’heure de l’air glacière, l’ambiance était plus qu’électrique. Suffisamment pour que Ancah finisse par lui lâcher les basques, enfin … Il manquait presque de s’écrouler de soulagement mais par chance, il lui restait encore un peu de dignité. « Menya ! » Prénom de sa sauveuse prononcé, les yeux qui s’illuminait alors qu’il courrait presque vers elle. « Elle est complètement malade, il faut l’enfermer ! Un exorcisme peut-être j’en sais rien ? » Les yeux écarquillés comme si il venait de lui faire là la révélation de l’année. « J’pense que quand Dieu l’a créée, il lui a mis des dents en trop et de l’ouïe en moins. Ou alors elle comprend pas non ?  » Il les avait vu, ses quenottes supplémentaires … Il en avait un frisson d’effroi … « En tout cas, je te jure, j’ai rien fait ! J’étais là, je sortais des toilettes et elle m’a sauté dessus comme une délurée. »
Reprend ton calme Elan … Respire … Doucement … Une grande inspiration plus tard et il reprenait un peu son calme.
« Ne me laisse plus jamais seul avec elle ok ? De toute façon, je ne te quitte plus d’une semelle. Je suis l’homme que d’une seule femme moi. » Il avait ajusté ses vêtements quelques instants, ses cheveux avant de lui demander. « Je suis comment ? » Il lui fallait bien l’avis de la spécialiste. « Ne me dit pas au goût d’Ancah, je vais vomir. »

L’audace. L’infâme. La connasse pour faire plus court.
Le retrait de son invitation au bbq mensuel ne semble pas faire reculer la bête. Le traumatisme est réel, inévitable… et les séquelles auraient pu être trop nombreuses si Menya n’était pas arrivée à temps pour tirer sur la crinière de la denteuse. Elle devrait la tondre. Une Krane à sa place aurait pensé à la décapiter.
Fort heureusement pour son futur, dans la haute société, il était rare qu’on pratique le vol de membre. En général, on avait trop de classe pour ça. On préférait le poison dans un cocktail délicat, ceux avec de belles ombrelles pour en décorer le verre.
L’ennui dans son cas, c’est qu’on la soupçonnerait aussitôt… et son seul alibi est l’homme qu’elle vient de délivrer d’un prochain acte de cannibalisme. De plus, la légitime défense ne s’applique pas vraiment à elle.

Homme qu’elle détaille un instant.
Allez Menya, tu ne vas pas lui reprocher son traumatisme. Il est évident que la scène manquait de consentement.  Si tel n’avait pas été le cas, le fiancé recruté aurait des goûts inquiétants et elle aurait pu le recevoir en consultation pour parler de troubles éventuels dans son enfance.
« Je vais t’offrir un sifflet pour la prochaine fois. Quand tu la vois approcher, tu te poses pas de question, tu siffles. » et quand on ne la voit pas venir ?
Menya, l’ennui c’est que l’homme n’a pas l’air d’entendre une theme song genre monstre marin quand Ancah approche.
Manque t’il d'instinct de survie ?
Ou est-ce que son radar est cassé du fait de ses choix en matière d’amitié ?
C’est sûr qu’elle ne peut pas le savoir qu’il vit avec une Bête.

Satisfaite, elle l’est un brin.
Rien qu’un tout petit brin.
Ok, c’est un contrat de travail. Mais qu’il soit l’homme d’une femme ça lui va.
Problématique ?
…
Oui ? Non ?
Son employé perd de sa valeur dans l’entreprise s’il est souillé par Ancah. C’est juste un fait. Bref. Pourquoi sa main passe sur sa bouche pour l’essuyer ? A t’elle peur que l’homme se la soit faite sucée ? Si c’était le cas, le pauvre ne serait clairement plus de ce monde
« ça va… t’as l’air d’un homme qui a frôlé la mort mais ça va. » il est toujours mignon - certains diraient cons « Mais tu sais, Ancah, quelle que soit la créature qui fait le choix de la créer, je ne pense pas que ce soit Dieu. » d’un geste de la main, elle époussette des vêtements qui n’ont pas pris, réajuste un peu une chemise, quelques mèches de cheveux « Ok, je crois que ça devrait aller. Pour les dégâts intérieurs, j’ai une place de libre lundi à 11h15 mais faut que je vérifie ça avec mon secrétaire. Tu te sens d’y retourner ? » … peut-être qu’il veut démissionner.
…
…
« Je te verserai des indemnités… c’est un peu comme… un accident du travail ? » … il disait quoi le code du travail là-dessus déjà ?
…
Bonne question. Elle n’avait jamais employé de fiancé…  Et Soàan ne courait pas les mêmes risques dans son métier.
…
Être une patronne, ce n’était pas facile tous les jours !

On ne t’avait pas vendu ça sur le papier Elan. Peut-être qu’au bout du compte, tu aurais dû parler prime de risque avec Menya. Déjà qu’il est con, il fallait maintenant qu’il soit traumatisé ? Entre la main presque pétée et les chico de la Ancah, il aurait presque pu craindre la suite s’il n’était pas bête et insouciant. Récapitulons.
Bête, insouciant, légèrement traumatisé mais courageux. Beau gosse ?
Pour ça, il attendait la validation. Et avec la légère remise en beauté de sa fiancée, il avait même les mots réconfortants. … Réconfortant ? Sûrement un monde où cela en était les intentions mais dans le sien, se balader avec un sifflet au cou pour appeler du renfort, il n’était pas tout à fait sûr que ce soit synonyme de sécurité. « … Vraiment ? » Oui, il doutait de la véracité de ses propres. Cela lui semblait si ironique mais en même temps si réel … Il ne savait pas tellement quoi en penser. « Mais tu sais, si elle continue, je crois qu’un jour elle va me prendre par surprise et elle va partir. J’vais l’assommer et toi et moi, on devra dissimuler son corps ou monter un super scénario dans lequel elle a trébuché. » A-t-il seulement conscient qu’il est quasiment entrain de lui parler porno ? Pas vraiment. Est-il contre l’idée ? Non plus.
Le pauvre Elan a besoin de réconfort, de savoir que ses sentiments sont entendus. Oui, il avait frôlé la mort. Oui, il aurait pu y laisser la vie. Et oui, Ancah n’est pas une création de Dieu. « C’est une création du diable. Tu as déjà essayé de lui jeter de l’eau bénite ? Il est probable qu’elle explose. » Tu vas pas un peu trop loin là …. ? « Mais c’est choquant, quand même. De savoir qu’une hystérique pareille est quelque part liée à toi. Genre, je pensais que ce serait des gens super bien sapés mais distingué ? Pas une folle qui m’attrape à la sortie des toilettes sans savoir si je me suis lavé les mains. » Et au cas où elle en doutait, il avait finalement levé ses mains avant d’ajouter brièvement : « Je les ai lavées. » Mais t’as même pas pissé Elan …
Oui mais quand même, il ne voulait pas qu’elle l’imagine comme un gros dégueulasse.  
Par contre, lui, a l’imagination mal placée. Ou plutôt l’ouïe ?
Les membres inférieurs, c’est ce qu’il a entendu.
Alors il l’avait regardé avec un air un peu confus. « … Tu veux prendre un rendez-vous pour ça ? » Comment ça son secrétaire ? « Normalement, ça arrive plutôt spontanément … Après, je suis pas contre l’idée hein mais bon, ça gâche un peu le truc … Enfin, tu sais quoi … » Mais vous savez, il était tout de même prêt à mettre une croix sur ses habitudes. Même à faire ça contre de l’argent ? … Bof, pourquoi ne pas mélanger les plaisirs. « Après tu sais, c’est peut-être toi qui devrait avoir une prime de risque. » Pardon ? Petite blague un peu beauf, le genre que tonton Francis adore, tandis qu’il pensait ne pas avoir compris l’humour suspicieux derrière l’accident de travail. Ouais … il a pas la lumière à tout les étages. « Sinon, je suis prêt à y retourner. »

Ok. Peut-être qu’un sifflet ce n’est pas terrible.
Peut-être qu’il faudra plus.
En réalité, il est sans doute temps de penser à armer ses employés… surtout ce type d’employé là.
Elle n’était pourtant pas vraiment partisante de la violence.
Enfin presque. Faut bien l’avouer, un homme qui tape sur un autre, elle trouve ça sexy… surtout si elle est un sujet de combat. Faut croire que pour certaines choses, elle aime faire dans les classiques.
Mais on s’égare. On part trop loin. C’est dans une armurerie qu’il faudrait plutôt envisager de se rendre. Genre pour prendre à Elan l’un de ses machins électriques qui font bzzt quand on appuie dessus.
Ou une espèce de bombe à lui pssihter dans les yeux.
Quelque chose. L’homme est nu. Il faut l’habiller.
ça se comprenait. Avec un cul pareil, il attirait les affamés de la haute. Pathétique, mais compréhensible. Ancah n’avait jamais su se tenir après tout.
« La prochaine fois, tu seras mieux préparé. Ne t’en fais pas, je suis sur le coup. » ne devait-il pas s’en faire au contraire ?
Confiance. Il fallait faire confiance. Il était bien trop compliqué de nos jours de se trouver un faux fiancé correct pour prendre le risque d’en perdre un si mignon.

« Jamais testé pour l’eau bénite mais j’suis à peu près certaine qu’elle est plus compliquée que ça à terrasser bébé. » ne faut-il pas rassurer plutôt le promis ? Lui dire qu’un petit peu d’eau et du seul tout autour de son lit peuvent le protéger de la créature ?
… c’est vrai. Elle a loupé le coche.
« C’est la partie rapportée de ma famille, j’ai pas choisi. Pour les défauts du tableau, tu verras ça avec mon père. » Menya, tu viens vraiment de tapoter le crâne de ton fiancé parce qu’il dit s’être lavé les mains ?
C’est important les félicitations pour l’hygiène.
En fait, plus globalement, c’est important de féliciter un employé quand il pense avoir fait quelque chose de bien.
ça instaure un bon climat au sein de l’entreprise et ça motive les troupes.
…
Oui… enfin on parle tout de même d’un faux fiancé là.

Un faux fiancé qui se prend à priori pour une pute à ce qu’elle comprend ensuite. C’est pas assez flou pour que l’idée qu’il se fait ne lui échappe en tout cas.
« Pour une consultation… tu sais ?  Pour vérifier…» … si tout va bien là-haut.
Une Krane dirait que la réponse est un non.
Une Lovàas se demande si la prime de risques qu’il évoque est bien la prime de risques à laquelle elle pense.
Vraiment, il est compliqué de nos jours d’être une patronne canon et non problématique. Surtout quand on recrutait un capital cul handsome.
On s’égare non ?

On s’égare. Définitivement. Alors on sourit à son petit ami pas petit ami, on lui prend la main, et on retourne vers le dîner.
« On reparlera de tout ça plus tard…» de la prime… pas sexuelle… n’est-ce pas Menya ?
Plus urgent à gérer. Il fallait reprendre la comédie pour un peu de temps.
Regard noir à Ancah, on se rasseoit ensuite après l’avoir silencieusement menacé de mort, et puis on pose une main possessive sur la cuisse du promis pendant que sa belle-mère raconte quelques anecdotes au travail qui ont le mérite de chasser le silence… silence sans doute assez pesant vu que son père semble analyser, jusqu’au plat, avec un regard spécial rayons-x, le beau-fils qu’on lui a présenté.