pleine lune en approche, d e a d l i n e contre laquelle tu ne peux rien et cette parole que tu dois tenir. celle de toujours être là, celle de venir veiller sur l'Arcadia. Kael intransigeant qui ne laissera passer aucune absence, confiance qu'il n'a qu'en toi pour assurer lorsqu'il n'est pas là, lorsque le loup gronde et ne se laissera pas maîtriser, l'emportant loin de tout, de tout le monde. frégate amarrée au loin et le cœur qui se met à battre f é r o c e m e n t à l'idée de retourner à bord, d'enfin pourvoir respirer, de retrouver ta liberté. parce qu'ici, c'est comme mourir à petit feu. ici, c'est comme être condamné sans réellement l'être ; parce qu'ici, il y a aussi Storm. ici, au sol, l'univers de l'être aimé s'étend à perte de vue, te donne une raison de rester, de continuer à supporter. mais ce soir Rhysand, tu ne dormira pas. ce soir, tu veillera sur l'Arcadia. chemin connu par cœur et le bolide qui file les rues sans la moindre hésitation, direction le port d'attache de l'aéronef, droit vers la liberté. et soudainement, les premières explosion. embardée violente pour freiner la voiture, perte de contrôle évité de justesse alors qu'au loin, le Consil s'effondre dans une nuée de poussière. et il te faut quelques longues secondes pour réagir Rhysand, te rendre compte que tu ne pourra pas atteindre l'Arcadia à temps et que cette fois encore, tu restera cloué au sol. carcasse extirpée de l'habitacle juste à temps pour observer le peuple envahir les rues, commencer à piller et saccager à n'en plus finir. « fuck ! » armes et autres objets personnels récupérés à la va vite et voilà que tu abandonnes littéralement ta voiture pour tenter de continuer à pieds, priant intérieurement pour que Storm soit en sécurité et que rien ne lui arrive, que p e r s o n n e ne tente quoi que ce soit contre les studios Hee'by.

appel à l'aide
d'un Storm qui ne saura pas comment gérer, d'un Storm qui a besoin de toi. tonalité insistante dans ta main et finalement, le téléphone que tu porte à l'oreille tout en faisant demi tour, ton sac sur l'épaule, ton épée dans l'autre main. « baby ? where are you ? » chaos environnant rendant l'échange difficile, entre cris, explosions et sirènes en tout genre, c'est à peine si tu comprend ce qu'il te dit Storm, signal brouillé, abîmé. « don't move. i'm coming okay ? i'm coming to you. » choix du cœur et la course effrénée pour rejoindre le bâtiment abritant la salle d'entraînement des Night Howl tout en envoyant un sms rapide à Kael, situation i n g é r a b l e alors que quoi que tu choisisse, les conséquence seront les mêmes : tu t'en voudra, quoi qu'il advienne.


tu sais Rhysand. que ce ne sera pas assez. que ça ne sera jamais assez. confiance rompue, promesse non tenue. et ça, il ne le supportera pas Kael. grimace pour écarter cette pensée de ton esprit alors que tu range ton téléphone pour libérer ta main, endosser ton sac plus confortablement et dégainer cette solar sword qui t'a tant de fois sauvé, permis de t'en sortir vivant, sans trop de dommages pour trancher dans le vif, écarter toute personne jugée dangereuse, qu'elle soit simple pillard ou acteur actif de ces a t t e n t a t s. et ce n'est qu'au bout de quelques longues minutes que tu atteint enfin la porte d'entrée pour te retrouver nez à nez avec Dash et Milo dans le couloir principal, visiblement angoissés, ne sachant comment gérer, quoi faire. « Milo ! Dash ! why are you here ? » mâchoire qui se serre alors que tu barricade comme tu peux la porte afin d'empêcher d'éventuelles intrusions et finalement, l'épée qui rejoint son fourreau, ton sac que tu balance au premier qui le rattrapera. « Dash come help me with that ! Milo, go back to Storm and the others, we're coming ! » ordres qui tombent en cascade, second habitué à gérer ce genre de situation et le caractère qui se révèle en pleine crise, pirate aguerri qui ne lâchera rien, ne se laissera pas dominer par la peur, le stress.

« okay, ça devrait tenir le temps qu'il faudra, on peu y retourner. » et le geste qui se joint à la parole alors que tu embarque le leader avec toi, witcher seul capable de se battre à égale force à tes côtés. salle d'entraînement rapidement rejointe et immédiatement, les bras qui s'ouvrent pour y accueillir un Storm dans tous ses états, alors que tes yeux se posent doucement sur Mahem recroquevillé, accroché à un Luhn pendu à son téléphone avec, sur les lèvres, un nom. A z u r. grimace. « are you okay love ? » inquiétude visible et pourtant, les sens qui restent fixés sur les alentours, oreille attentive. « tout va bien se passer d'accord ? je vais vous aider à sortir de là quand le moment sera venu. » et au fond de ton esprit, les solutions qui se multiplient, recherche active d'une façon de les sortir de là, de les emmener loin, très loin du danger pour les mettre en sécurité. « Luhn, Azur is on his way ? » parce que tu le sens Rhys. le danger. celui qui gronde et qui risque d'être tout aussi d a n g e r e u x que les émeutes au dehors, celui qui peut vous faucher sans prévenir. celui que seul Azur peut calmer, apaiser.

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night howl
@Mahem Ernshaw ;  @Luhn Harshevaan ;  @Milo Watsonia ;  @Dash Parkshilin ; @Storm Euryale ;  @Rhysand Elffyre
01.05.2023 studio hee'by, ozela place, midrias outfit

So, they finally did it.
constat murmuré du bout des lèvres alors que les prunelles céruléennes observent de loin la chute des gravats, et le nuage de cendres masquant le ciel dégagé de la haute-ville. acteur improbable de la révolution en cours, azur ne ressent pourtant nulle satisfaction face au coup d'état porté. il n'est pas de ceux qui se plaignent de sa situation, ni de ceux qui s'interrogent sur la politique ; toutes ses préoccupations lui semblent bien lointaines. lorsqu'il a décidé de fabriquer les bombes, il prévoyait de les utiliser contre le fold et son avancée quotidienne. il ne s'imaginait pas célestia voler en éclats. et alors que les premiers cris envahissent les rues, que la panique se répand comme une trainée de poudre autour de lui, la seule chose qu'il se dit, Azur, c'est que finalement, cette révolution n'est pas vraiment la sienne.

cela lui rappelle l'effondrement d'un immeuble à zaun, lorsqu'il trainait encore dans les rues pour gagner son pain. les bousculades dans les rues, les pillages et les violences redoutables, les morts, cadavres délaissés sur le bas-côté sur lesquels certains marchaient sans pitiés ; sans évoquer ceux coincés à l'intérieur, enterrés avant l'heure par la pierre. leur sort n'avait pas beaucoup ému la haute-ville alors, il se souvient du nombre (trop) faible de pacifieurs intervenants sur le lieu et de la désertion, bien rapide, de ces mêmes agents publics. la rage grondante du quartier vorace n'avait fait que croître avec les années, jusqu'à cette vengeance qui, selon plus d'un, était méritée. il pouvait entendre la ferveur des assaillants assombrir les rues et se nourrir de la terreur de ses habitants. il ne la partageait pas, mais il pouvait la comprendre ; pour avoir connu l'horreur et la misère, écrasées par l'indifférence de ceux qui détenaient le pouvoir. aujourd'hui, le pouvoir était à Zaun, tout simplement.

appelé au secours, il accourt vers Midrias, l'immeuble des Hee'by Studio aux portes fermées et à la devanture caillassée, rendue difficile d'accès. rapidement, il fait l'étude du bâtiment et se faufile à l'intérieur par une vitrine brisée. ses réflexes sont ceux d'un zaunard habitué à la survie, alors rapidement il gagne l'escalier de secours (et non le principal gardé par les vigiles du bâtiment) et grimpe les étages, arrivant essoufflé à celui des garçons. il tombe sur la porte barricadée qu'il pousse légèrement, avant de grimacer, chercher une autre façon d'entrer. soupirs, et finalement la prothèse vers laquelle il se penche pour s'armer, au cas où il devrait se battre. puis, il finit par tambouriner à la porte. Let me in ! It's Azur !

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night howl
@Mahem Ernshaw ;  @Luhn Harshevaan ;  @Milo Watsonia ;  @Dash Parkshilin ; @Storm Euryale ;  @Rhysand Elffyre ; @Azur Tengen
01.05.2023 studio hee'by, ozela place, midrias