turbulence ⸺ Mah & Azur #7

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

C

ombustion imprévue ; ça fait boom ! ; catastrophe et lieu de vie en cendres ; l'appartement qui subit les dommages collatéraux d'une erreur de manipulation.

(Pourquoi a-t-il fallu qu'il tremble autant ?)

Les sms l'avaient surpris en plein nettoyage, et l'aveu avait filtré dans la discussion. Comme toujours, Mahem faisait exactement l'inverse de ce qu'il lui demandait, à savoir ne pas venir. Pas qu'il voulait forcément lui cacher le désastre, mais il aurait préféré qu'il ne le constate pas avant d'avoir réussi à épurer un minimum la zone. Foutu pour foutu, il s'assoit dans le fauteuil qui s'affaisse dangereusement sous son poids, menaçant de s'écrouler et observe le salon ravagé par les flammes. Il avait tout de même réussi à éteindre l'incendie avant qu'il ne gagne d'autres pièces, et ça n'avait pas été une mince affaire ! Pas sûr que cela tournerait en sa faveur pour autant. Azur et son talent de génie, tout autant inventif que destructeur. Savant incompris.

ça tourne à plein régime dans sa caboche capricieuse, alors que les fumées s'évacuent par les fenêtres grandes ouvertes. Curieux échange qui le laisse pantois, car il ne comprend pas, Azur. Pourquoi Mahem lui a dit ça, pourquoi il lui a proposé une telle chose. Codes qu'il n'a pas, monde qui parfois le dépasse ; les convenances trop loin de sa réalité tournée vers le fold. Aussi, lorsqu'il entend sa clé tourner dans la serrure, il se lève d'un coup et va l'accueillir. ❝ Baby, I'm sorry. But I don't want to get married to get your money, it's not right. ❞ Plaidoirie aussi absurde qu'efficace, quand elle révélait toute l'étendue de son affection ; lui qui aurait pu s'y facilement profiter de son argent.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

Choc. et si tu savais Azur capable de mille et une choses, jamais tu n'aurais pensé qu'un jour, il parviendrait à littéralement faire e x p l o s e r votre salon ; cocon réduit en cendre, images par centaines dans ton esprit et la peur de ce que tu vas y découvrir qui tord les entrailles, empêche l'esprit de fonctionner correctement, d'agir avec rationalité. demande express de ne pas venir et pourtant, la carcasse déjà faxée dans la voiture dans l'unique bute de le rejoindre et ce, le plus rapidement possible. endocarde aux abois, c r a i n t e terrible qui ne te quitte pas alors qu'il a doublement refusé ton aide, Azur qui ne semble pas se rendre compte à quel point tu l'aimes, loup beaucoup trop attaché, prêt à tout pour mettre son amour en sécurité, lui apporter cette s é r é n i t é qu'il n'a jamais connue ; mariage proposé dans l'instant, refusé pour une question d'argent dont il ne veut pas profiter, Azur bien trop habitué à se débrouiller par ses propres moyens, quel qu'en soit le prix.

et si tu peux comprendre les raisons de son refus Mahem, pourtant ne parviens tu pas à retenir cette impression de rejet, scenario presque trop bien connu de l'enfant dont on ne veut plus, cadet adoré devenu cette h o n t e u s e ombre au tableau pourtant si parfait, image putride de cette famille qui s'est autodétruite, parents bien trop nombrilistes pour ne serait-ce que voir.

instant d'hésitation devant la porte, la main qui tremble contre la poignée avant de l'abaisser après voir pris une longue inspiration, c o u r a g e qui te manque presque à retrouver ton amour ; jusqu'à ce que sa voix s'élève à peine la porte ouverte, à peine as tu pénétré dans l'entrée. ❝ Baby, I'm sorry. But I don't want to get married to get your money, it's not right. ❞ les yeux qui s'ouvrent en grand comme si tu ne comprenais pas alors que tu constate son état, visage recouvert de suie, vêtement assombris par l'incendie, sans parler de ses cheveux en bataille et de ses mains, t é m o i n de la violence de l'incident ; mais comment peut-il ne pas être blessé ? bras qui se tendent vers lui pour laisser tes doigts effleurer son visage, repousser une mèche de ses cheveux, lui offrir un tendre et triste sourire, soulagement de constater qu'il n'a rien, qu'il se porte bien. « okay baby, slow down... already, are you okay ? » inquiétude et les yeux qui tentent de déceler la moindre faille, essayent de trouver le moindre i n d i c e, la moindre marque de blessure. « you know, i didn't propose to you just for money. i'did because i love you. » parce que tu ne veux pas être séparé de lui, parce que tu refuse l'idée même qu'un jour, les autorités finiront par lui tomber dessus, l'emmèneront loin de toi, là bas, à Celestia. dans cet endroit de malheur.

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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it didn't explode on purpose

C'

est la panique qui le pousse à verbaliser ses craintes, sitôt que la silhouette de Mahem apparaît sur le pas de la porte. Ce dernier n'a pas le temps d'entrer et de constater l'état de l'appartement, qu'il évoque déjà sa proposition de mariage en la refusant. Non, il ne veut pas profiter de son argent.

L'indépendance brandie haut et fort, comme régente de sa vie, et les larmes qui s'amoncellent sous les paupières sans qu'il n'en comprenne le sens. Pourquoi est-il si bouleversé ? ça n'a pas de sens. Peut-être car Mahem lui offre l'éternité dans ses bras, et il peine à réaliser, Azur, toute l'étendue de son amour ; quand il n'a toujours été qu'un avorton renié, repoussé et repoussant. Et sa douceur le fait fondre, il ne suffit d'un rien pour qu'il s'effondre ; la pression retombant brusquement et lourdement à ses pieds. Noooo ! I'm not okay... Ses mains tremblent, se raccrochent aux siennes. I don't want you to be mad at me. Qu'il était curieux que la proposition de mariage spontanée, provoque l'effet inverse chez lui ; qu'au lieu de l'assurance que Mahem l'aimait envers et contre tout, cela avait réveillé la crainte qu'il le laisse tomber. But i have nothing... i am nothing. Les mots semblent durs, mais ce sont ceux qu'il a entendu toute sa vie. Réalité avec laquelle il a du évoluer et grandir, Azur ; et si cela semble violent, ce n'est qu'une toute infime partie de son quotidien. It's... i love you, i love you, i love you... but am i really fit for you ? Look... i have destroyed our place. Bras qui balaie le salon où quelques volutes de fumée s'élèvent encore vers le plafond.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

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it didn't explode on purpose

S'il y a bien une chose à laquelle tu ne t'attendais pas Mahem, ce sont ses mains tremblantes, sa voix étranglée et ces l a r m e s qui perlent au coin de ses yeux, à t'en arracher le cœur fasse à ses peurs, craintes injustifiées, traumatismes d'un passé dont tu ignores beaucoup, existence jusqu'alors bien c r u e l l e. parce qu'il n'a jamais connue la sérénité Azur, enfant très tôt obligé de se surpasser pour survivre, espérer voir le jour se lever, apercevoir des lendemains un peu moins durs, un peu plus clément.

grimace échappée face à son état et les paumes qui viennent écraser ses joues tout en lui offrant un sourire suivit d'un baiser, puis un deuxième. « i'm not mad at you baby... » et les mots qui se veulent r a s s u r a n t s quand tu peux entendre son cœur battre de peur, ouïe bien trop affûtée pour passer à côté, part lupine qui n'a finalement, pas que des défauts. caresses dans son cou, pulpe tendresse contre le derme noirci ; amour infini. « i was just really scared. » pause et un sourire qui naît sur tes lèvres, pouces consolateurs sous ses yeux, sur ses pommettes. « i don't want you to hurt yourself Azur... i don't want to loose you... » i can't live without you. « everything's fine love. really. » mais il ne se calme pas Azur, renchéri sur cette demande l o u p é e que tu viens de lui faire, cette proposition archi nulle de l'épouser, juste pour qu'il accepte enfin de te laisser l'aider, qu'il réussisse enfin à se faire à l'idée que plus jamais il ne sera abandonné.

et jamais tu n'aurais pensé qu'une telle demande puisse provoquer un raz de marée aussi puissant, capable de faire ressortir ses t r a u m a t i s m e s les plus profond, crainte terrible du rejet que vous partagez bien plus que tu ne pouvais le penser, sans réellement vous en rendre compte. alors tu le prends dans tes bras Azur, pour le serrer contre toi, le bercer avec tendresse. « you're Azur. the one i fell in love with, the one i want to spend the rest of my life with. » nouvelles déclarations et voilà que réassure tes positions Mahem, d'un a m o u r sans barrières ni jugements, quand finalement, ton bonheur se résumer simplement à son sourire, à ses rires. caresses dans ses cheveux, pluie de baisers malgré la cendre qui s'y est déposée et les yeux qui se posent un instant sur le salon détruit et encore fumant ; prise de conscience. qu'il aurait pu mourir. qu'aujourd'hui, l'amour de ta vie aurait pu t'être arraché. frisson dans l'échine et l'étreinte qui se resserre, l'endocarde qui accélère. « you're alive. that's all i need. » parce que sans lui, à quoi bon continuer ? « Azur... baby... you're the most important to me. this place can be fixed but you... you're my irreplaceable lover. you can destroyl all the place you want but please... stay with me... »

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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it didn't explode on purpose

W

as it the fear of being left alone ?
Or the struggle of not being suitable ?
How could he know ?

Multiples attentions qui viennent apaiser ses craintes qu'il avait finalement réussi à exposer ; lui qui avait tant de difficultés à comprendre et exprimer les sentiments, trop souvent dépassé par ceux-ci, trop souvent mis en échec devant leur évidence pour les autres quand cela était un véritable calvaire pour lui, de les saisir. Il ressentait tout un tas de choses, mais l'essence même du sentiment lui échappait et cela pouvait le tourmenter des heures durant... Cette sensation de passer à côté de l'explication. Esprit scientifique qui n'en démord pas, tout doit avoir une solution logique et implacable ; et pourtant, tant de choses lui échappaient à l'instant...

Bras réconfortants dans lesquels il s'autorise à se perdre, la confiance brillant haut dans leur ciel, et ses paupières lourdes se ferment pour le respirer tendrement alors que ses mots l'enveloppent de douceur. I love you... Ses lèvres se perdent dans son cou, caressent le derme doux, aux reflets légèrement irisés et ses bras l'enserrent à son tour, fort. Je suis désolé de t'avoir fait peur... J'aurai du faire plus attention aux mélanges... Son menton vient se poser au milieu de son torse, il rouvre les yeux et le regarde, une petite moue adorable posée sur les lèvres. Tu veux te marier avec moi alors ? Il a toujours du mal à y croire, mais il le sait sincère. Mahem qui rêve de le mettre à l'abris, qui aimerait le protéger, l'arracher à sa vie de galère. Et il comprend, Azur, ses désirs et ses envies qui se dessinent chaque jour de manière plus précise devant lui. Il comprend et se laisse amadouer, doucement, vers une vie plus confortable, plus douce que celle qu'il a toujours connu. Et la scission avait déjà commencé, le sentiment de culpabilité à délaisser son quartier s'évaporait peu à peu quand il avait aussi conscience, Azur, que tous saisiraient l'occasion d'en sortir. Je veux aussi rester avec toi toute ma vie...

L'aveu tombe, provoque l'abaissement soudain du couperet du destin. Comme s'il n'aurait jamais du prononcer ces mots, les coups s'abattent sur la porte de l'appartement, et l'avertissement résonne comme un glas fatal.

Contrôle. Ouvrez.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

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Etreinte douceur au goût du p a r a d i s, frissons de bien être parcoure l'échine de haut en bas alors qu'il t'enlace à son tour Azur, accepte enfin de répondre à ta tendresse pour se laisser aller au creux de cette dernière. tu as réussi Mahem. à le rassurer. lui faire comprendre que tout allait bien et que tu n'allais pas d i s p a r a î t r e pour un salon brûlé, un appartement à reconstruire. derme rendu sensible par ses lèvres dans ton cou et le sourire qui s'étend sur ton visage en dit long sur tes émotions, les sentiments qui t'ont poussé à lui proposer de t'épouser. caresses dans ses cheveux, le regard qui se perd dans les sien et tu ne peux t'en empêcher Mahem. de le trouver beau à craquer, de laisser tes lèvres venir se déposer sur son front, là où la lune des voyants brille, à la fois condamnation et tiquet vers sa liberté. « i love you too Azur... » mots répétés pour le lui assurer, encore, que jamais rien ne parviendra à vous séparer, que chaque épreuve à venir ne fera que vous rendre plus forts, ensemble. « c'est bon bébé... c'est fini... tu vas bien c'est tout ce qui compte pour moi. » pour toi oui, mais et pour les voisin ? parce que tu le sais Mahem. que bientôt, les autorités viendront vérifier.

« oui, je veux me marier avec toi. » et à nouveau, la confirmation. de cette v é r i t é pour toi si évidente qui ne lui a pourtant jamais traversé l'esprit, qui semblait si irréelle pour lui avant que les mots ne sortent de ta bouche. « un ou dix appartements, c'est le prix que je suis prêt à payer pour te garder à mes côtés. » et les lèvres qui viennent à la rencontre des siennes, baiser tendre et à la fois s e n s u e l et voilà que tu le plaques doucement contre le mur Azur ; envies bien arrêtées alors que des coups portés contre la porte se font entendre et qu'une voix inconnue ne s'élève de derrière le battant.

contrôle. ouvrez

et cette fois Mahem, ce n'est pas un frisson de bien être qui dévale ton échine, mais bel et bien une terreur sans nom. parce que tu ne t'attendais pas à ce qu'ils arrivent si vite, ni même à ce qu'ils viennent tout court ; autorités bien trop souvent a b s e n t e s dans ce quartier et pourtant, les voilà ici bas, prêts à en apprendre plus sur cette explosion ayant soufflé votre salon. « fuck... » juron lâché contre ses lèvres et la carcasse qui s'éloigne brusquement de celles d'Azur pour tenter de trouver une solution, lui donner assez de temps pour s'échapper, lui éviter de se faire r a f l e r et ce, sous tes yeux. parce que tu ne le supporterait pas, parce que la simple idée qu'il te soit enlevé te fait souffrir, alors même que ce n'est pas encore arrivé. « vas-t-en... » clés de voitures glissées dans sa main et voilà que tu le repousse Mahem, dans l'espoir qu'il s'en sorte, qu'il aie le temps de s'enfuir. « prends la voiture... dépêche toi... il ne faut pas qu'ils t'attrapent ou ils vont t'emmener... ils vont nous séparer... » et toi Mahem, tu auras é c h o u é. à le protéger. « passe par la fenêtre je vais essayer de les retenir... »

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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H

e wanted eternity in his arms.
What he could never hope to have.
His love had become the goal of his life.

Lui dont l'indépendance avait toujours été la force ; par obligation, bien sûr. Délaissé à l'âge de six ans dans les rues atroces du quartier des damnés, l'apprentissage avait été rude, violent mais efficace. Azur, fort de son expérience, pouvait se débrouiller et se suffire à lui-même. Cette vérité était encore vraie il y a quelques mois. Mais depuis qu'il avait croisé Mahem, les cartes du destin s'étaient redistribuées et aujourd'hui, un avenir plus clair se précisait sur son horizon. Audacieux mirage, il s'était d'abord méfié avant de céder peu à peu à ses avances, à ces possibilités doucereuses qui venaient caresser son esprit, planter des graines, fleurs qu'il n'aurait jamais cru voir pousser dans son propre jardin. Il se laisserait tenter ; abandonner sa liberté entachée de misère et de prises de risques constantes, pour un quotidien moins amer dans le creux de ses bras. Je préférerais que tu n'en payes aucun... Car l'idée d'être entretenu, aussi séduisante pouvait-elle être, lui posait un sérieux problème de conscience. Lèvres câlines à la rencontre des siennes, et le sourire qui s'étire quand l'envie s'éveille, les bras alanguis qui reposent sur les épaules de son loup dont il était tombé irrémédiablement amoureux.

Contrôle. Ouvrez.

Rattrapés par la réalité du monde dans lequel ils se trouvent, par la cruauté de leurs différences ; quand il était un idol reconnu, lui n'était qu'un gifted en fuite. Panique soudaine qui enfle et fait battre son cœur bien plus fortement. Il se redresse, laisse Mahem s'éloigner et aussitôt, cherche une issue. La fenêtre. Il se déplace rapidement jusqu'à celle-ci, qu'il ouvre en grand pour juger de sa hauteur par rapport au sol. Puis, il vérifie ensuite l'état de sa prothèse, des amortisseurs qui s'y trouvent pour le choc à venir, avant que les clés de sa voiture ne terminent dans sa main. Et toi ? On se rejoins où ? Questions paniquées alors qu'il le regarde, effrayé à l'idée de le laisser seul ici.

Nous allons entrer par la force.

Grimace. Il tire sur son t-shirt, le ramène contre lui et lui arrache un baiser avant de faire volte-face, et de sauter sans réfléchir plus longtemps par la fenêtre. Sa prothèse s'explose au sol, il n'a pas le temps d'en récupérer toutes les pièces qu'il s'enfuit déjà pour retrouver la voiture garée à son emplacement privé. Pas une minute à perdre, il démarre sitôt derrière le volant. La voiture, réactive, bondit en avant et menace d'écraser les passants. Peu habitué à conduire un tel engin, c'est d'une façon assez chaotique qu'il se dirige le plus rapidement possible vers Butcher Road et le bois des rêveurs. Là-bas, personne ne le suivra.

Quelques heures après...
Hululement effrayant d'un nocturne le réveille brusquement. La nuit est tombée, aucun signe de vie à l'extérieur du véhicule camouflé sous les immenses branchages d'un sapin. Il attrape son téléphone.

where r u ?
i'm safe.
waiting 4 news.
please, give me some asap.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

Pression c o n s t a n t e des autorités et le moindre petit écart vérifié, accident qui a certainement déjà dû alerter les voisins, poudre d'escampette que vous auriez déjà de prendre et pourtant, vous voilà encore là à roucouler au lieux de vous éclipser, vous éloigner au plus vite de l'appartement et de l'arrivée potentielle (certaine) des forces de l'ordre.

contrôle. ouvrez.

sueurs froides dévalent l'échine comme jamais auparavant, le temps que vous n'avez plus, autorités à votre porte, refuge qui n'en est plus un et le danger d'être s é p a r é s qui vous pend au nez, menace proche, beaucoup trop proche à ton goût. alors tu lui donnes tes clés de voiture Mahem, pour le presser de se sauver, Azur qui n'a jamais été autant en danger qu'en cet instant, quand tu sais qu'il préfèrerait mourir que de se retrouver r a f l é, emporté contre sa volonté. « ça ira pour moi. ne t'inquiète pas. je te retrouverai quoi qu'il arrive. va-t'en maintenant ! » et à nouveau, les bruits de poings contre la porte et la presson qui augmente, palpite, fausse ton discernement.

nous allons entrer par la force.

« j'arrive ! » voix s'élève pour vous donner du temps, à peine assez pour qu'Azur t'arrache un baiser avant de sauter dans le vide, dévaler les étages avant de se réceptionner sur sa prothèse qui é c l a t e sous la force de l'impact, ne résiste pas au choc. grimace ; de cette impuissance qui est la tienne en cet instant, voilà que tu te forces à te détourner Mahem, pour fermer la fenêtre, simplement écouter ta voiture démarquer, partir en trombe. s o u l a g e m e n t.

Azur est sauvé.
mais pour combien de temps ? porte rejointe et ouverte dans la foulée pour laisser les hommes en uniforme entrer, inspecter les lieux. que s'est il passé ici ? blanc, instant de flottement. toi aussi, tu aurais dû sauter. que vas tu leur dire ? hein Mahem ? comment vas tu t'en sortir cette fois ? le voisinage a entendu une explosion provenant de votre appartement et nous ont appelé pour vérifier. et t'as le cerveau qui fonctionne à plein régime Mahem, alors que tes yeux courent lentement sur le désastre, l'amoncèlement de matériel brûlé, la fumée qui s'en échappe encore. « à vrai dire je n'en ai pas la moindre idée. » est ce que ce mensonge va réellement passer ? « vous n'êtes pas sans ignorer qui je suis... j'ai acheté cet appartement pour les moments où j'ai besoin de m'éloigner de la folie des projecteurs, de l'effervescence de Midrias et de la haute ville. » pitié, faite qu'ils en viennent à gober. « je viens, comme vous, de découvrir que mon salon a explosé. je termine une longue et épuisante journée de travail et très franchement, je ne comprend pas. » nouveau frisson et les prunelles légèrement dorées qui scrutent les agents, le poing qui se serre dans ta poche. un salon n'explose pas ainsi monsieur Ernshaw. que faisiez vous avec tout... ça ? merde. trop de questions. beaucoup trop de question. « je me suis découvert une passion pour la construction et la rénovation de vieux objets mécaniques. j'ai travaillé sur celui ci hier dans la journée et j'ai peut-être fait une bêtise avec quelques produit et l'arcane qu'ils renfermait, une fiole sera tombée et aura provoquée l'explosion ? honnêtement je suis incapable d'expliquer ceci autrement. » nouvelle prière, nouvel espoir. est ce que cette fois, tes mensonges seront assez ? est ce que cette fois, tu parviendra à le protéger ? long instant de silence alors que tu observe le plus gradé des hommes présent se pencher pour ramasser un des objets calciné, tenter de l'identifier, en vain. et c'est peut être ça Mahem, qui te sauvera aujourd'hui : le fait que r i e n ici ne puisse plus être identifié. hm. honnêtement, je doute qu'une simple fiole d'arcane suffise à provoquer une telle explosion. l'objet qui retrouve le sol avec fraca, l'homme qui se tourne vers toi, les bras croisés sur sa poitrine. mais puisque vous êtes de bonne foi, qu'il n'y a aucun blessé à déplorer et que nous avons clairement autre chose à gérer qu'une simplement explosion, je laisse passer pour cette fois. veillez à être plus prudent à l'avenir ! et c'est à peine si tu peux te retenir Mahem. de soupirer de soulagement à ces mots, alors que tu raccompagne la patrouille à la porte, tout en gardant autant contenance que possible, te retenant de sourire, de laisser trop d'émotions filtrer. « entendu monsieur, je ferai plus attention. bonne fin de journée ! » la porte qui claque et la carcasse qui s'éffondre au sol, le dos contre la porte.

et tu pleure Mahem. de soulagement. de peur. de ce trop plein d'émotions qui te prend soudainement à la gorge, t'empêche de respirer, de bouger. longues minutes s'écoulent sans que tu ne puisses rien faire, pas même bouger, te lever.

Azur, bébé, je suis désolé.

désolé de ne pouvoir aller le retrouver, d'être incapable d'avancer. d'être coincé là, à pleurer toutes les larmes de ton corps, sans parvenir à t'arrêter, à te calmer. jusqu'à l'épuisement. sommeil t'emporte soudainement, te fauche sur place, t'assomme sans te laisser la moindre c h a n c e de lutter.

de nombreuses heures plus tard
sonnerie caractéristique d'un sms et le téléphone qui vibre dans ta poche, t'arrache des bras de morphée, réveil p a n i q u e et la tête qui se cogne contre la porte lorsque tu la redresse, te rends soudainement compte de l'endroit où tu te trouves. « merde Azur ! » cellulaire attrapé dans la seconde et le cœur qui se serre à la lecture de son message, tristesse infinie de le savoir seul, perdu quelque part, incapable de rentrer, ne sachant où aller.

love ? sorry.... i'm fine, i promise
glad u're safe. i'm still in kett
don't move, i'm coming.
please, stay in the car.
i love u

long et profond soupir, les yeux qui rencontrent l'extérieur, constatent que la nuit est déjà tombée. et tu ne sais plus Mahem. combien de temps s'est écoulé depuis qu'il est partit. depuis qu'il a fuit. carcasse arrachée du sol sans aucune considération pour les objets calcinés et te voilà déjà en route vers l'endroit le plus calme du coin pour retirer tes vêtements, les empaqueter dans un sac pour ensuite te t r a n s f o r m e r, laisser le loup gérer, se fier à son odorat et sin instinct pour le retrouver, t'amener jusqu'à lui.

et il ne t'a fallut que vingt petites minutes pour retrouver son odeur, celle de ta voiture. dix de plus pour suivre la piste t'ayant mené jusqu'au bois des rêveur, tout en rajoutant encore quinze autre longues minutes avant d'apercevoir le bolide, planqué derrière d'épais fourrés, un amas de branches de sapin. bond en avant et l' i m m e n s e animal qui apparait devant le pare-brise, écarte les branches d'un rapide coups de dents, cherche l'occupant en couinant, gémissements inquiets, à vous en arracher le cœur. Azur par pitié, oh s'il te plais, dis moi que tu es là...

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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it didn't explode on purpose

U

nder the cold winter
deep down the valley
we can hear the deads' whispers

L'angoisse effrayante de l'attente ; quand quelques heures se transforment en éternité, dans les bois sombres, les dangers sont nombreux. Les monstres rôdent la nuit, en quête d'âmes errantes et esseulées à dévorer et réduire en charpies ; son instinct de survie lui hurle de quitter cet endroit, mais l'absence de réponse de Mahem l'oblige à ne pas bouger. Il ne peut pas l'abandonner. Alors, il prend son mal en patience, essaie de calmer ses angoisses, se demande comment il s'en est sorti avec les forces de l'ordre ; et puis, il finit par s'intéresser à sa prothèse brisée. Azur réfléchissait mieux lorsqu'il occupait ses mains, lorsqu'il travaillait. Aussi, sans aucun matériel, il commence à démonter les pièces restantes, machinalement. Alors, les murmures disparaissent peu à peu, le bruissement des feuilles ne semble plus aussi inquiétant, ni les crissements des branches autour ; la nature vit et respire autour de lui sans qu'il n'en soit perturbé. Occupé, il devient aussitôt calme, comme un enfant qui effectue une tâche importante.

Les sms qu'il reçoit lui font à peine relever la tête, mais un sourire fend ses lèvres lorsqu'il voit s'afficher le numéro de Mahem. Il ne va pas tarder. Myocarde frémissant au coeur de sa poitrine, il ne relâche pourtant pas son attention de sa prothèse ; et sûrement que c'est le mieux quand autour de la voiture arrêtée, rôdent des curieux, sans oser véritablement l'approcher. Ce n'est que lorsqu'une chose heurte la carrosserie qu'Azur stoppe ses mouvements. Bien fermé à l'intérieur de l'habitacle, il ne bouge plus et se fait le plus discret possible. La bête tourne un instant, avant de se désintéresser (pour combien de temps ?). Au comble de la tension, il sursaute et retient un cri d'effroi lorsqu'un loup gigantesque bondit sur le capot. Il lui faut quelques secondes avant de réaliser qu'il s'agit de Mahem, la peur l'ayant paralysé sous le choc.

Il déverrouille la voiture, et en claudiquant l'appelle et s'approche, déséquilibré. Mah... bébé, j'suis là, je vais bien.. Ses bras s'enroulent autour de son doux pelage, et il le serre contre lui autant qu'il le peut, Mahem le dominant de sa taille incroyable. Comment tu t'en es débarrassé ? Je suis si désolé de te causer autant de soucis... Réflexions, et l'attrait du danger qui le rendait imprévisible, peu adapté à la vie d'un idol. Il s'en veut, Azur ; de lui infliger ce qu'il est. Il s'en veut, car il ne sait pas encore s'il est capable de vivre autrement, Zaun s'était inscrit au plus profond de lui. Et les réflexes qui vont avec, lorsqu'il l'avertit. Il faut qu'on parte d'ici, y'a des trucs qui rôdent dans ces bois. Est-ce que tu peux... Redevenir humain.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

Tu as eu vraiment p e u r Mahem. crainte irrépressible qu'il lui soit arrivé quelque chose pendant que tu n'étais pas là, heures aussi longue qu'une éternité à le laisser t'attendre dans ces bois sombres et dangereux, tu peine à te contenir Mah, lorsque tu bondis littéralement devant la voiture, évitant de justesse d'écraser le capot sous l'une de tes pattes, animal jappant et couinant à n'en plus finir, loup g i g a n t e s q u e en proie à une inquiétude sans nom, agitation difficile à canaliser alors que les émotions s'éparpillent à n'en plus finir, couinements inquiets pour l'appeler alors qu'il te suffirait simplement de te transformer pour parler, esprit embrouillé, embué par cette peur d é v o r a n t e qui t'empêche de réfléchir, de te calmer.

jusqu'à ce que la portière s'ouvre et qu'Azur ne viennes enfin vers toi, amant claudiquant difficilement pour venir t'enlacer, te rassurer, te permettre, peu à peu, de t'apaiser. Azur va bien. il est là, près de toi, les bras et le visage perdus dans ton épaisse fourrure. Mah... bébé, je suis là, je vais bien.. l'étreinte qu'il ne lâche pas alors que tu t'assoie brusquement devant lui pour plier l'encolure, le caler contre ton poitrail a f f o l é qui finira bien pas se calmer, te laisser respirer. et il demande Azur. comment tu as fais pour t'en sortir sans trop de soucis avant d'à nouveau s'excuser, puis te demander de changer pour que vous puissiez rentrer, ou, du moins, vous éloigner le plus possible de cet endroit dangereux.

mutation sans aucune douleur, sans aucun bruit et soudainement, les bras qui l'enlacent f é r o c e m e n t pour le serrer fort contre toi, carcasse totalement dénudée. « je sais pas vraiment comment j'ai fait, je leur ai dit qu'une fiole d'arcane avait du tomber après que j'aie démonté un modèle réduit... je crois pas qu'il aient gobé cependant ils avaient plus important à gérer et comme il n'y a pas eus de blessés... » et les explications que se déversent sans aucune pause, besoin impérieux de lui expliquer, juste pour évacuer, te permettre de laisser le stress s'échapper, d i s p a r a i t r e en même temps que la peur et l'inquiétude. « bébé... Azur... s'il te plais... ne t'excuse pas... arrête ça, dis pas ça... » moue d'enfant suppliant et les grands yeux qui le fixent à travers la nuit, sens lupins te permettant de parfaitement voir dans l'obscurité, sans même avoir besoin de forcer. « c'est pas grave d'accord ? tout va bien. tu n'as rien, c'est tout ce qui compte à mes yeux... » et à nouveau, l'étreinte. les bras qui se referment sur le corps d'Azur, pour le serrer fort fort fort contre ton cœur, t'assurer que vous ne serez plus séparés avant de frissonner, laisser échapper un rire gêné. « t'as raison, on ne devrait pas rester là. j'ai quelques affaires dans le coffre, laisse moi juste le temps de m'habiller et ensuite je t'emmène à la maison. » temps d'arrêt, et les yeux qui sondent, q u e s t i o n n e n t silencieusement. « sauf si... tu ne veux pas... rester avec moi ? »

turbulence ⸺ Mah & Azur #7

◇ GAMEPLAY ◇

◇ STATUS RP/ON ◇

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We are Twelve

Half a leg, twice a brain

Objets

prothèse artisanale

Osselets rares

Fourre-tout

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Explosion

Lapis transformatio

potions

Venenum Cura

Ignis Resistencia

love

wolf

seer

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children

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seer

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MOT CLÉ

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MOT CLÉ

MOT CLÉ

MOT CLÉ

MOT CLÉ

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RP ON

Azur's workshop

Deep Down Zaun

RP ON

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

starlight bassin, butcher road

Ketterdam

RP OFF

Ozela Place

Midrias

RP OFF

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

Mah & Azur's loft

Ketterdam

RP ON

Azur's workshop

Deep Down Zaun

RP OFF

Azur's workshop