aspires la salive entre les dents, mécanique action répétée, devient mesure à la place des secondes. perdu l'esprit, vogue presque calme quand le corps s'agite encore, d'une punition qu'ils croiront tous méritée, de ce non que tu as osé cracher. comme à chaque fois, comme toujours, comme maintenant. tressaille l'épaule qui réveille la douleur d'une entaille qui aura rendue les illusions moins belles - et un rire t'échappe amusé qu'elle soit la cause de ta défaillance ce soir. ah ah pas toi c'est elle cette fois elle oui tu vois, et les rotules finalement qui embrasse le sol quand s'écroule le reste fatigué. forcer la magie blessé ou les méninges bousillées qui consomment trop, sais pas sais pas c'est quoi qui force l'échine à s'abandonner là. et le ciel lointain semble dégueulasse à vomir qu'tu fermes les pupilles pour t'oublier. à même le sol crevé crevard que t'es. c'est même pas la voix bileuse qui te tire des brumes - ça cause trop ici pour qu'une vienne changer l'ennui, mais y'a cette main là qui se pose qui force l'éveil violent en pupilles qui s'affichent brusquement et le corps qui se redresse comme possédé pour trouver une position assise inconfortable. c'est qui murmure la voix qu'est pas à toi et tu sais pas s'il l'entend aussi. t'entends ? toi oui tout le temps, et d'un geste de main tu fais disparaitre quelque chose qui existe pas, un rien qui serait à côté, une ombre penché invisible qui rode. mouvement incontrôlé d'épaule, les tics violents quand la tête se perd dans tes psychoses chroniques. et finalement l'attention se pose sur le gamin dont la langue pourtant partagée te semble incompréhensible. deux fois moins épais, pas dangereux, mais l'autre main s'élève pour attraper le visage et vérifier le front le cou la peau. aucune volute qui trahirait l'ingestion similaire, aucune marque qui le rendrait plus important qu'un autre. rien à foutre ici alors. pas un pion de mama. les doigts retombent dans un soupir, s'agitent sur les cuisses, faut pas signer, lâché sans sens crispe les phalanges agite la nuque que tu craques sous la soudaine tension qui te rappelle que toi t'as signé. foutu t'es foutu casse-toi t'échappe alors qu'il est pas celui à qui les mots sont adressés, et voyant qu'il les applique la paume s'agrippe à son haut, retient l'inconnu, t'es qui déjà ? demandé perdu. depuis quand il est là ?

et gamin répond hagard repousse le bras que tu décroches sans grogner parce que tu préfères quand on te repousse qu'on t'enferme pas. c'est peut-être ça qui calme le tic qui calme la voix - il veut pas te retenir voilà qui en fait un gars plus sûr que ceux qui sont là. ceux qui rôdent partout comme des chiens errants qui errent pas vraiment. le collier soudé et la laisse en plomb. tous à juger l'esprit d'évasion pour tenter de le plier aux règles familiales endoctrinantes de m a m a. et l'attention finalement qui tombe sur ton torse se rappelle les blessures que tu sens plus depuis des années - souffres trop de toute façon pour faire la différence dehors dedans. ah. les doigts qui tâtent les marques de la marâtre mâtes les couleurs estompées par le crépuscule. sais pas si ça vient calmer les neurones foutus maso mais les voix sont moins fortes de te voir abimé. elles la ferment toujours quand t'es peinturluré de carmin, à croire que c'est leur couleur préférée. y'a personne qui viendra avoué lasse puisque personne ira oser s'attirer la foudre à s'approcher du dégénéré. qu'tu crèves ou pas tant que t'arrêtes de l'ouvrir c'est tout ce qui importe ici. rentrer silencieusement dans les rangs létaux et t'incinérer s'il le faut. mais y'a comme un mieux d'un coup et le corps aime pas ça, allez mieux. fais pas ça main posée sur ce qui est accessible du corps d'en face et pousses sans violence le bon samaritain. le déconcentrer pour qu'il arrête parce que tu reconnais bien ce qu'il fait là pour y passer tous les quatre matins. fais pas les yeux trouvés et tout le sérieux que tu peux mettre dans les tiens qu'il comprenne que c'est pas à lui de s'en occuper ça trop d'inconnues dans l'équation du cirque - qu'il parte le mioche avant de se prendre le retour de paume d'un délire qu'il viendrait créer en te soignant, ou l'attention des autres portées sur lui parce qu'il se trouve être utile finalement. j'ai pas besoin t'as besoin de rien et même si t'avais on peut pas t'aider. spectateur qui fait le tour du chapiteau gamin nommé comme il s'est présenté plus tôt, reste pas ici. y'a bien assez d'âmes en peine pour y ajouter la sienne.