( stepping on the white waves )

22/08/2022

ft. @Zhao Kozuki — Syaoran's flat ; 15.04.2023

under the
bright moon

Chaos total. destruction. catastrophe. autant d'adjectifs pour décrire la situation dans laquelle tu te trouves Syaoran. c a u c h e m a r bien trop vivant pour être réellement inoffensif et le danger qui a du être éliminé, rêve supprimé par Nevan, grand frère appelé à la rescousse pour te sortir de ce mauvais pas avant que la bête ne détruise l'appartement entier, kikimorrhe famélique, créature bien trop petite pour être vraiment réelle et pourtant, la terreur qui continue de se répandre un peut partout dans ton corps et les souvenirs qui ne cessent de te hanter, images traumatisantes de cette journée d' h o r r e u r où tu as presque tout perdu et les nerfs qui lâchent soudainement, larmes recommencent à couler à peine Nevan partit, solitude qui fait soudainement si peur, dans ce grand appartement vide au salon en ruines, à la chambre complètement détruite, zone sinistrée.

et à nouveau, un appel à l'aide. parce que si tu as réussi à tenir face à Nevan, maintenant que tu es s e u l, ce n'est plus le cas. parce que maintenant que le silence est revenu, ce sont tes émotions qui prennent le contrôle, violent raz de marée venu s'échouer contre ton âme ayant déjà été si fortement malmenée, jusqu'à te pousser à ravaler ta fierté et lui renvoyer un message paniqué, appel à l'aide que seul lui saura comprendre, chaos intérieur que seul Z h a o est capable de gérer, présence salvatrice du healer tant aimé, tant désiré. et tu as beau l'avoir poussé à beau, lui avoir littéralement pourrie sa journée avec ta crise de jalousie malvenue, il a tout de suite compris, immédiatement capté de quoi il s'agissait, ce que tu avais fais.

parce qu'il sait Zhao. il a toujours su. seul être au monde capable de t'apaiser, mais aussi le seul capable de te mettre dans un tel état, il sait que lorsque tu rêves de ça, c'est que tes émotions t'on dépassé, totalement submergé.

s'il te plais, ne m'abandonne pas...

carcasse roulée en boule dans un coin de ce qui fu autrefois un immense canapé d'angle et les larmes par centaines sur tes joues, flot continu que tu ne parvient même plus à maîtriser et les sms qui s'enchaînent, tentent de le presser, e s p o i r vain de le voir se matérialiser là, devant toi, pour te prendre dans ses bras et te serrer fort, pour ne plus jamais te lâcher, ne plus jamais retourner là bas. (ne plus jamais te laisser là, seul, sans lui.) et il est désormais bien loin le fier Syaoran plein d'assurance aux réflexions si salées, jusqu'à en provoquer cette dispute par laquelle tout à commencé et la faut qui te reviens entièrement, excuses que tu vas devoir lui faire, avant de le supplier, une fois encore, de ne pas te laisser, de ne pas te détester. parce que sans lui, tu ne survivra pas Syaoran, dépendance terrifiante contre laquelle tu as depuis longtemps cessé de lutter, guerre perdue d'avance et les sentiments qui ont fini par te s u b m e r g e r et qui bientôt, finiront par te noyer si tu persister à les garder cachés, amour muselé.

20/08/2022

under the bright moon

15.04.23 ↠ syaoran's loft ↠ with / @syaoran strauss

vulgarités, un peu de sang, un peu de drogue, maybe un peu de sexe

Be there for you - malgré la colère serpentant dans ses veines et son désir de lui faire payer son impudence par un silence des plus massacrants, il était accouru aussitôt le premier sms reçu. Et comment pourrait-il l'ignorer quand il savait, quand Syaoran, en dépit de ses contradictions, avait terriblement besoin de lui ? Il lui en voulait toujours, bien sûr et il n'était pas prêt à lui pardonner ses mots ni leur violence ; mais ce n'était pas l'urgence. Sya venait de revivre un traumatisme, il devait être là pour lui. Car lui aussi se souvenait d'une nuit sombre où sa mère avait fait le choix de se sacrifier pour qu'il vive.

Orphelins enchaînés par la peur, et la violence d'un quotidien qui se répète inlassablement ; de ces monstres assoiffés qui sortent tout droit de la gueule des enfers, pour déverser la rage et la désolation dans les rues crasseuses d'un quartier abandonné. La mort planant au-dessus comme un voile brumeux, dans l'attente de pouvoir tous les emporter, à jamais.

Rapidement, il entre dans le loft dévasté. Le traversant en quelques enjambées, il fait fi du désastre pour s'agenouiller aux côtés de Syaoran et l'encercler de ses bras, le ramener contre son torse. Sur le sommet de son crâne, il dépose un doux baiser. I'm here, baby, i'm here... You're safe, it's over. Le monstre avait été terrassé plus tôt, sûrement par Nevan ; des vestiges de sa présence marquaient encore le lieu détruit. D'un rapide coup d'oeil, il constate l'état du logement et en conclut aussitôt qu'ils doivent le quitter pour la nuit. How are you ? Have you been hurt ? Show me, please.

22/08/2022

ft. @Zhao Kozuki — Syaoran's flat ; 15.04.2023

under the
bright moon

Terreurs latentes et i n c o n t r ô l a b l e s, ton passé ne t'as jamais vraiment quitté Syaoran, tant et si bien que lorsque tes émotions débordent, lorsque la douleur est trop vive au font de ta poitrine, le cauchemar revient. irrémédiablement, l'horreur de cette nuit revient à toi, h a n t e tes rêves, brouille ton sommeil et pousse le don à le ramener, âme traumatisée qui ne s'en est jamais débarrassé, qui n'a pu, jamais su comment faire. larmes cristal dévalent tes joues à n'en plus finir, sanglots terribles secouant le corps roulé en boule, là, au beau milieu du désastre, ton désastre.

tressaillement à peine visible lorsque la porte d'entrée claque et que les bruit de pas si caractéristiques de Zhao se font entendre, c'est à peine si tu as la force de bouger Syaoran. cauchemar t'ayant à moitié vidé de tes forces et la peur ayant fait le reste, tu es bien incapable de bouger, de te redresser pour l'accueillir, lui ouvrir les bras. et c'est une boule de tristesse qui l'accueille Zhao, lorsqu'il s'approche de toi pour venir t' e n l a c e r, tenter de te rassurer, mots se voulant apaisants et doux pour ne pas t'effrayer plus. surtout, ne pas t'effrayer plus que tu ne l'es déjà. « Zhao... i'm... it's... scary... i... » balbutiements d'enfant pour toute réponse et le corps qui se serre instinctivement contre le sien, recherche mécanique de ta présence, de son odeur, de son étreinte.

mais tu sais Syaoran, tout ça. c'est entièrement de ta faute/ parce que tu n'as pas su doser, parce que tu n'as pas su passer outre, j a l o u s i e maladive et problématique, besoin violent de lui que tu ne sais pas exprimer autrement et finalement, les incompréhensions et disputes qui s'entassent, briment et blessent sans vergogne. reniflement sonore à sa question et la tête que tu secoue négativement contre son torse, les doigts fermement accrochés à ses bras comme si tu ne pouvais pas, voulais pas le lâcher, le laisser s'éloigner. « i'm not... hurt... but... the place... she's destroyed... » et les sanglots qui reprennent de plus belles, carcasse secouée de tremblements incontrôlables, d'un enfant traumatisé qui ne sait plus quoi faire, ni même comment faire pour s'en sortir ; ne plus avoir à faire de rêve, encore et encore, à chaque fois que le d é s e s p o i r et les émotions s'en mêlent. « i'm sorry... Zhao it's... »

20/08/2022

under the bright moon

15.04.23 ↠ syaoran's loft ↠ with / @syaoran strauss

vulgarités, un peu de sang, un peu de drogue, maybe un peu de sexe

Be there for you - les tremblements s'intensifient lorsque Syaoran se tasse sur lui-même, qu'il cherche le réconfort des bras enroulés autour de sa carcasse froide, gelée ; l'âme morcelée, de ces fragments d'espoir dispersés un peu partout dans la pièce et qu'il doit rassembler à présent, pour le rassurer. De ces cauchemars, ne ramène-t-il toujours que le pire ; l'ombre de la mort qui plane, comme un linceul sur ses pensées tourmentées ; finiront ils tous ainsi ? Rongés par le mal qui ne cesse de grandir, rampe à leurs pieds, grouille, prêt à les ensevelir ?

It's ok, babe. La main qui passe dans ses cheveux, les ramène vers l'arrière avec tendresse, tout en suivant les mouvements balanciers de son corps. I'll ask someone to clean up the mess, i take you to the hotel. Sur paradise road, l'antre putride de zaun qui vomit sa crasse dans la décadence faste. Mais il a les contacts pour obtenir un endroit correct, loin des bruits nauséeux de ces chambres de gaupes à l'atmosphère glauque.

Rapidement, il vérifie. Le corps passe par un examen rigoureux, paumes qui se mettent à brûler contre sa peau alors que le don circule, au travers de ses veines, il le parcourt ; lui, qu'il connait par coeur. Et c'est rassuré qu'il commence à se remettre debout, cherchant à l'entraîner dans la foulée. If you're trying to apologize for your words, stop. You have no excuse. L'intransigeance sur les lèvres alors qu'il le relève ; mais s'il est aussi dur, Zhao, c'est parce que Syaoran ne peut se permettre de tels caprices quand les conséquences sont, à ce point, désastreuses. I'll take care of you. We'll talk about that later. Come on, follow me. Main qui se glisse dans la sienne, à travers les mitaines, Sya peut sentir la brûlure qui subsiste encore un peu ; connexion qui existe encore, mince fil rouge qui les unit en secret, libre accès à lui, à tout ce qu'il est.

Un simple message au roi des enfers, et les portes s'ouvrent à leur arrivée ; ici, ils sont les cavaliers de l'apocalypse, reconnus pour leurs idées de révolution qu'ils portent sans se cacher. Ici, il peut être lui-même, Zhao ; sans artifices et sans faux semblants, mais jamais il ne relâche vraiment la tension. Sitôt débarqués dans l'appartement vacant, il tire les rideaux pour cacher les lueurs rougeâtres des néons grésillant de la rue. Allume, quelques bougies pour éclairer la pièce faiblement, ne supportant pas l'agression des ampoules d'arcanes à moitié bousillées qui lui donnent toujours la migraine et il s'engouffre dans le coin cuisine, cherchant les ingrédients indispensables à la préparation d'une tisane apaisante. I'll make you an herbal tea... Do you want to take a shower before you go to bed ? Oh... did you ate ? Questions qui fusent alors qu'il s'agite, ouvre les placards, cherche, et rapidement prend ses marques, s'installe. Réflexes, de toutes ces nuits où il a fallu s'organiser dans l'urgence, quand tout n'était pas aussi simple qu'aujourd'hui (et encore, cela reste bien compliqué). You look pale. Sit down, Sya.

22/08/2022

ft. @Zhao Kozuki — Syaoran's flat ; 15.04.2023

under the
bright moon

Non, tout ne va pas bien. ton appartement est à moitié détruit, tu t'es stupidement disputé avec Zhao et ces t r a u m a t i s m e s que tu as si longtemps combattus sont revenus à la surface. les images se bousculent dans ta tête alors que tu te raccroches désespérément à ton amant, les doigts crispés sur son manteau, le visage perdu contre son torse, le corps toujours parcourus de spasmes, tremblement incontrôlables. et si ses doigts dans tes cheveux ont toujours parvenu à t'apaiser, si son étreinte est la seule chose capables de te calmer, cette fois, il va devoir êtres p a t i e n t Zhao, avant que tes larmes ne parviennent à tarir, que tes tremblement cessent définitivement. réponses données par de simples signes de tête jusqu'à ce que sa chaleur se répande en toi, healer confirmé à la recherche de la moindre petite blessure, la moindre petite marque sur ta peau d'albâtre, blanchie par le manque de soleil, cette vie que tu mène, enfant qui se cache, refuse qu'on le trouve ; car pour rien au monde Syaoran tu n'acceptera ce destin. celui d'être a r r a c h é à ta vie, celui de tout abandonner.

corps passé au peigne fin et les doigts qui se resserrent contre lui, semblent vouloir le repousser, lui faire comprendre que tu ne lui a pas mentit, que ça ne sers à rien qu'il s'épuise à chercher. « i'm not hurt... » complainte alors que pourtant l' a p a i s e m e n t s'immisce peu à peu en toi, chaleurs rassurante d'un Zhao qui n'abandonne pas, ne te laisse pas t'enfoncer, te noyer. et si tu essayais de t'excuser Syaoran, il met rapidement fin à la tentative, Zhao visiblement profondément touché par les mots que tu as eus envers lui, échange sms à la base de tout ce bordel, toi le gosse p o s s e s s i f qui ne supporte pas l'éloignement et qui pourtant, se trouve trop fier pour avouer, trop fier pour parler et lui confier à quel point tu l'aimes, à quel point il peut te manquer. mais il t'entraîne déjà Zhao, ne te laisse pas vraiment le choix ; tuant dans l'œuf ta tentative ratée de parler, de t'excuser.

dis Zhao, me fuira tu si je t'aime ?

chaleur qui ne s'estompe pas, de sa paume brûlante contre la tienne, même à travers sa mitaine et de nouveau, l'endocarde qui s'imprime de violentes e m b a r d é e s, refuse de se calmer, de reprendre un rythme normal. lien puissant entre vous, don qu'il maîtrise à la quasi perfection ; et Zhao qui comprendra forcément la chamade, traîtrise lâche de ton propre corps que tu ne contrôle plus alors que tu te raccroches littéralement à lui, refusant c a t é g o r i q u e m e n t de le laisser s'éloigner, pas même une seule seconde. « Zhao please... » supplique alors que pourtant, tu sais Syaoran. qu'il ne te laissera pas parler. du moins, pas tant que tu ne sera pas calmé, pas tant que la crise ne sera pas passée.

et si tu n'as pas prêté attention à la route Sya, c'est uniquement parce que tu était bien trop occupé à tenter de te calmer, de te sortir ces horribles images de la tête, oubli qui pourtant refuse de t'accorder sa présence, punition amplement mérité pour avoir été si capricieux, si entêté ; tout ça pour une fleur, un simple et stupide petite fleur. ( sa fleur. )

carcasse à l'abandon au beau milieu de la pièce et les yeux hagards qui l'observent se démener, suivent chacun de mouvements de Zhao sans vraiment percuter, esprit aux abonnés absents, demi présence pour t'empêcher de recommencer à p l e u r e r, pour ne plus penser, ne plus te laisser ronger par la peur et la culpabilité, alors que tout ce que tu voudrais c'est qu'il te revienne, cesse de s'agiter. « i'm not hungry... » comment le pourrais tu ? tu as manqué de tout gâcher par ta simple stupidité, ton incapacité à maîtriser tes mots, calmer tes pensées. « shower ? » réactions éteintes et les mécanismes qui disparaissent, semblent ne plus exister, comme si les choses les plus simples n'avaient plus aucune logique, aucune légitimité. « i... » l'odre qui tombe et les genoux qui plient dans la seconde, le corps qui se laisse littéralement t o m b e r sur le lit qui rebondit légèrement alors que tu le fixe sans vraiment le voir, Zhao toujours agité, à voleter çà et là pour faire tu ne sais quoi, tu ne sais comment. « i don't want to lose you... » et la plainte qui s'échappe, crainte sortie de nulle part comme une épine que tu te serais toi même arraché, blessure infectée, suintante. « i can't... without you... i... » can't live if you're not by my side.

20/08/2022

under the bright moon

15.04.23 ↠ syaoran's loft ↠ with / @syaoran strauss

vulgarités, un peu de sang, un peu de drogue, maybe un peu de sexe

Be there for you - Repli stratégique, pour éloigner les vestiges du traumatisme qu'il avait ramené de ses rêves. Dreamer aux capacités exceptionnelles, mais aux démons bien attachés à sa psyché, enracinés si profondément sous la peau ; des nuits terribles que seuls les exilés de Zaun connaissent. Il s'occupe les mains, Zhao ; et cet activisme soudain trahit sa nervosité, quand la dispute l'a aussi marqué ; les mots, violents, résonnent encore, tambourinent, prêts à déchirer sa poitrine d'une bardée de flèches acérées. Et s'il n'est pas prêt de flancher, plutôt endurant, il n'y avait bien que Sya qui pouvait l'atteindre ainsi. En le voyant tomber sur le lit, il se retient d'accourir, surveille de loin ses constances en activant secrètement son don ; avant de lever les yeux au ciel en l'entendant. Calling me a fucking celestial is a perfect way to hold me back, true. Amer, il ne peut s'empêcher de lui faire la remarque. L'avoir traité avec mépris, comme s'il avait oublié ses racines, comme s'il ne préparait pas dans l'ombre l'avènement de Zaun, comme s'il n'œuvrait pas au quotidien pour les siens, jouant un double-jeu qui lui vaudrait à tous les coups un aller au purgatoire sans retour possible. Le thé infusant, il ramène les tasses et la théière sur la table de nuit, s'assoit sur le bord du lit en faisant le service, se drapant de ce calme alcyonien qui pouvait être terriblement traître. You went crazy over a picture, Sya. a picture, please. C'était stupide, tout simplement. You know what's stupid? I was talking about you in the post. This flower made me think of you and our nightly escapades near the starlight basin. Souvenirs, d'une enfance qui l'avait marqué durement, mais qui s'était aussi inscrite positivement et qu'il chérissait malgré tout. Was it really worth making a scene ? Look at you... tss... Take that, drink. it's hot, be careful. Doux, dans ses explications ; fluctuations de sa voix qui tendent plus vers la tristesse que des remontrances. Ses trop nombreuses absences le peinaient tout autant, même s'il essayait de ne rien en laisser paraître.

22/08/2022

ft. @Zhao Kozuki — Syaoran's flat ; 15.04.2023

under the
bright moon

Dureté dans les mots et le cœur qui recommence à se fissurer, vérité à laquelle tu dois maintenant faire face, d'un Zhao qui s'active dans la cuisine tout en te rappelant chacun des mots prononcés, messages guidés par la peur et la colère, contenu que tu ne pensais pas réellement et pourtant, le résultat est là : tu as tout gâché Syaoran. jalousie m a l a d i v e à laquelle tu dois maintenant te confrontrer, c'est à cause d'elle Sya ; que tu as faillit (de nouveau) tout perdre ce soir. regard vide de toute expression qui ne cesse de suivre ses allées et venues une fois le corps assit sur le lit, c'est comme si tu n'étais pas réellement là Sya, comme si ton esprit avait quitté ton corps et que ce dernier restait planté là, à attendre que le temps s'écoule et que les blessures se referment. « i know. i know you're not a fucking celestial. » réponse sans conviction, de cette voix t e r n e et sans aucune nuance, psychée en autodéfense et le rejet de tout, ou presque. il est amer Zhao. comme à chaque fois que tu lui rappelle ses absences, à chaque fois que le manque se fait trop pesant pour être supporté, géré.

et il n'y a rien de plus à dire Syaoran, sur le fait que tu n'aurais jamais dû dépasser les limites, franchir cette ligne si fine entre la complainte et l'abus, laisser ton caractère et ta p o s s e s s i v i t é prendre le dessus. mais c'est plus fort que toi Sya. c'est toujours plus fort que toi. haute ville que tu ne supportes pas et petit à petit, les inquiétudes qui rongent, poussent à penser qu'un jour, Zhao te sera retiré ; qu'un jour, tu pourrais ne plus être à ses côtés. you went crazy over a picture, Sya. a picture, please. stupidité relevée alors que le visage se baisse sur la tasse qu'il te fourre dans les mains, long frisson de h o n t e dévalant violemment l'échine et à nouveau, les larmes qui menacent, perlent aux coin de tes yeux épuisés. « i... » am afraid... effrayé à l'idée de le voir s'éloigner, effrayé par la pensée même qu'il puisse ne pas t'aimer. les mots qui se meurent dans ta gorge alors que tu l'écoutes sans rien ajouter, tel un enfant p e n a u d pris la main dans le sac, mal à l'aise devant la stupidité de la situation, qui aurait largement pu être évitée si tu avais réfléchit, pris le temps de te poser avant de réagir. « didn't want to calling you a fucking celestial and making a scène at first... » langue se déliant finalement pour laisser les mots s' é c h a p p e r, terminer de te blesser.

parce que ce que tu essayes de lui dire à Zhao, ce que tu essayes de lui expliquer, c'est à quel point tu peux l'aimer, sans pour autant réussir à te résoudre à le lui dire, a v e u x impossible à laisser échapper. « but sometimes... i can't help thinking that maybe, one day, your life there will end up keeping you away from me... » les peurs qui s'échappent et pour la première fois depuis vous avez mis les pieds ici, tes yeux qui rencontrent les siens et le cœur qui se serre en voyant son expression, la d o u l e u r au fond de ses iris si doux, si chaleureux. « fot them, i'm not good for you. i know that. i'm not enough. even if i'm fucking rich, even if i'm a fucking dreamer. » et les sombres pensées qui reviennent, recommencent à t'arracher le cœur, à le déchirer en mille morceau avant de le balancer au loin comme s'il n'était r i e n, comme si tu n'en avais pas besoin. « you can't be there because of them. they're raised you as a celestial's healer, what can i do if they want you to... date a celestial one ? if you... don't want me as... » (your lover ?) les yeux qui s'agrandissent subitement avant de se détourner, replonger sur la tasse brûlante entre tes mains alors que tu te m a u d i t Syaoran. d'en avoir trop dit, d'avoir faillit te trahir, laisser tes sentiments s'échapper, ton a m o u r s'envoler jusqu'à lui pour s'éclater sur les rives de son endocarde, muraille infranchissable, Zhao bien trop doué pour taire, masquer ses émotions, ses ressentis. « sorry... i don't want to make you sad again... »

20/08/2022

under the bright moon

15.04.23 ↠ syaoran's loft ↠ with / @syaoran strauss

vulgarités, un peu de sang, un peu de drogue, maybe un peu de sexe

Be there for you - Logement refuge pour la nuit, il faut panser les plaies et s'accorder du répit. Zhao, au service de celui qu'il aime (sans lui avouer), et qui s'est précipité à Zaun, sitôt qu'il a su. Cauchemar prévisible, comme souvent lorsque les disputes vrillent. Et il n'a pas de solutions, Zhao, se retrouve démunis devant les inquiétudes trop nombreuses de Syaoran, devant les intentions (fausses) qu'il lui prête. Il s'installe en tailleur sur le lit, la tasse fumante sur laquelle il souffle doucement en s'assurant que Sya ne se brûle pas. Il est penaud. Peut-être qu'il a honte de ses mots. Mais les excuses semblent fades, quand elles dévoilent le peu de confiance qu'il peut avoir (en lui). Les explications arrivent, elles se font difficiles et viennent écraser la douleur, enfler la colère. Car il a envie de vomir en l'entendant débiter autant d'âneries, il a envie de hurler alors que Sya le pointe presque comme un traître. Il pose la tasse sur la table de nuit, par crainte de la renverser car il sent ses nerfs le lâcher. La mâchoire serrée, il l'observe et attend qu'il ait terminé. Are you done ? You said it all ? Sure ? Prémisses d'une colère qu'il sera difficile d'estomper, et il doit sentir venir les bourrasques, Sya, quand le vent souffle aussi fort sur sa nuque penchée. Are you saying that i'm a fucking materialistic person ? That all I care about is money or reputation ? Are you sincerely doubting me to this point ? You know it's like you're calling me a traitor right now. Am I a traitor ? Because i'm living over there with those fucking rich bastards ? Le ton se durcit, les orbes charbonneux lancent des éclairs et il se lève brusquement. Am I not coming back enough? Am I not doing enough? What have I done to be called a traitor? Have I not taken many risks? Dating a celestial... FUCK! Do you hear yourself Sya ? Il suffoque, comme si un poids s'écrasait lourdement sur sa poitrine. Les accusations de Sya étaient en train de l'achever. Il avait tort, tellement tort ! I HATE THEM ! I FUCKING HATE THEM ! HOW DARE YOU ?! AM I A JOKE TO YOU ?! Cris, car il ne peut plus se contenir. Et ses paupières sont lourdes de larmes de rage lorsqu'il le regarde, dans l'incompréhension la plus totale.

Why are you doing this to me ?

22/08/2022

ft. @Zhao Kozuki — Syaoran's flat ; 15.04.2023

under the
bright moon

Craintes confiées, échappées, l i b é r a t i o n des mots qui réussissent enfin à passer la barrière de tes lèvres et voilà que tu lui confie tout Syaoran. tes préoccupations, ces pensées sombres qui ne cessent de te hanter, films difficiles à supporter, subconscient à l'imagination sans bornes qui bien souvent, te pousse à trop penser, allant même jusqu'à totalement te f o u r v o y e r et finir par le blesser. parce que c'est bel et bien ce que tu viens de faire Sya, à en juger le vent gelé soufflant violemment dans la pièce, frissons parcourant ton échine à n'en plus finir et soudainement, l'explosion. inévitable. violente. de ces mots à la dureté sans précédent, de ces cris qui finissent par s'élever, Zhao qui était finalement venu te retrouver pour se relever quelques instants plus tard, ne réussissant plus à se c o n t e n i r, ni à se calmer. il ne s'énerve jamais d'habitude. choc et la tasse qui s'échappe de tes mains pour venir se fracasser au sol sous la force de l'ouragan auquel tu vas devoir faire face alors que ton regard remonte lentement jusqu'à son visage, interdit. « Zhao... ? » parce que tu ne t'y attendait vraiment pas Syaoran. à une telle colère. à telle point que les tremblement reprennent à mesure que les mots viennent s'écraser contre ton cœur pour terminer de le b r i s e r, fureur contre laquelle tu ne peux absolument rien. et tu restes assis là, à le regarder de tes grands yeux interloqués, luttant à nouveau contre les larmes, contre la terreur qui voudrait te pousser à fuir, te réfuger dans un coin de la pièce pour ne plus en bouger, tenter de d i s p a r a i t r e.

mais tu ne peux pas faire ça Syaoran. tu ne peux pas parce que maintenant que tu as tout gâché, tu vas devoir tout faire pour le calmer et lui expliquer et ce, sans aggraver la situation. « thats not what i'm trying to say ! » exclamation en réponse à ses cris, quand ta poitrine ne parviens plus à g é r e r, à te maintenir hors de l'eau, noyade totale. « i know ! do you hear me ? i know that you hate them ! » et si tu voudrais crier aussi fort que lui devant la situation, pour autant ne le peux tu pas, forces absentes, carcasse vidée de toute énergie, endocarde réduit en miettes qui peine à battre, à te maintenir en vie. « i'm just... fuck Zhao, stop yelling at me... ! » parce que bien plus qu'avoir peur, le voir dans cet état te fait un mal de chien. parce que tu l'a blessé et que tu t'en veux. parce qu'il a mal compris ce que tu tentais de lui dire et que tu ne sais plus comment te sortir de là. « a joke ?! A JOKE ?! SERIOUSLY ? » mot de trop, blessure ultime qui te fait perdre tes moyens ; et voilà que tu te lèves à ton tour Syaoran, le visage à nouveau ravagé de larmes, les mains soudainement refermées sur son col pour l'attirer à toi, le forcer à te regarder. « i'm not doubting on you Zhao ! never ! i'm the one who always trusting on you ! the one who always waiting for you ! but i miss you ! i miss you every day, i miss you every hour when you're not with me and you can't blame me for being afraid to lose you for any reason ! » et ces mots Syaoran, tu sais que tu vas les regretter. tu sais que lorsque vous serez calmés, que lorsque tout sera terminé, ton monde s'écroulera à nouveau parce que ce soir, c'est quitte ou double. « you know how i am right ?! so, you know how much i can be terribly greedy and selfish and even more so when it is about you... YOU KNOW ZHAO ! YOU KNOW HOW MUCH I CAN LOVE YOU ! » oui, il le sait. il a toujours su. sans jamais rien dire, sans jamais rien relever ni même trahir. « SO TELL ME ! TELL ME HOW I AM SUPPOSED TO DO THE DAY WHEN THEY DECIDE TO GET YOU AWAY FROM ME, AGAIN ? » hurlement de douleur, cri du cœur impossible à retenir et la vérité qui fini par éclater, sentiments révélés, étalés là, devant lui, d é c l a r a t i o n balancée entre deux sanglots, le visage ruiné de larmes et les doigts tremblants qui finissent par le lâcher, les bras qui retombent mollement le long de ton corps sans que tu ne puisses plus croiser son regard, honte terrible d'avoir fini par c r a q u e r et lui crier dessus à ton tour. « it's not you i don't trust... it's them who make me die of fear at the thought of losing you... » ???????????????????????????? ???? ???????????????? ????????????'???? ???????????????? ????????????ℎ???????????? ????????????.

20/08/2022

under the bright moon

15.04.23 ↠ syaoran's loft ↠ with / @syaoran strauss

vulgarités, un peu de sang, un peu de drogue, maybe un peu de sexe

Be there for you - Les paupières plissées laissent échapper les éclairs de sa colère par leurs fissures ; il est un volcan en pleine éruption, et la surface craquèle sous la pression. Sang-froid perdu, lui qui était d'ordinaire le prince des glaces, devient brasier infernal ; et les flammes le consument entièrement, ça crépite sous la peau. Bientôt, ne resteront plus que les cendres d'une colère trop vive. Et lorsque Syaoran l'attrape par le col et l'attire, il brûle. Chaleur incandescente et les cris qui lui renvoient les traumatismes encaissés ; face à ceux-ci, il se ferme à nouveau. Et il aurait préféré qu'il se taise, sûrement ; qu'il ne lui dise pas tout ça, car il n'était pas en état de lui répondre. Auprès de lui, il détestait passer pour le méchant, mais ce mauvais rôle, Syaoran le lui avait donné ; il était obligé de l'assumer, car quoiqu'il réponde, il ne pourra pas le satisfaire.

Les cris n'estompent pas la fureur, comme des bourrasques sur les braises, ils font repartir les flammes ; mais cette fois-ci, il les contrôle et ne les laisse pas s'échapper. Enveloppées sous une carapace gelée, dès qu'il le relâche, il se grandit et commence à ramasser les verres brisées de la tasse. Le silence accueille ses mouvements, alors que la voix de Syaoran se baisse. Lui, se lève. Il dépose les débris dans la poubelle et se lave les mains ensuite. Avec froideur, il déclare sans le regarder. Peut-être que tu devrais me faire davantage confiance. Car peut-être qu'il s'en tirait mieux aujourd'hui qu'il ne s'en serait tiré à Zaun avec lui. Mais cela, Syaoran refusait de le voir et de l'accepter. La colère vive est redescendue comme un soufflet, pourtant la lave est toujours en fusion. Son regard vogue jusqu'à la fenêtre, se pose sur les lueurs de la basse ville et sur cette ambiance impitoyable. Je n'agis pas par plaisir lorsque je suis là-bas. Ce n'est qu'un rôle que je suis obligé de tenir pour ne pas éveiller les soupçons et perdre cette place qui, stratégiquement, est importante. Moi aussi, j'aimerai savoir ce que ça fait que de vivre avec insouciance, sans m'interroger plus que cela sur ce qui nous entoure. Il baisse la tête, les poings serrés sur le plan de travail, les paupières fermées. Mais comment faire pour ne pas entendre la misère ? Le quotidien sanglant de ses paires semait la révolte en lui, il était incapable de rester à rien faire. Tu aimerais que je ne prenne aucun risque et que je reste ici, avec toi. Pour vivre de quoi ? Pour faire quoi ? La voix est trainante, emplie de tristesse. Un healer n'est pas en sécurité dans la basse-ville, tu le sais très bien. Coup d'oeil à ses mains, recouvertes de mitaines qu'il se met à enlever. Caducées au creux de ses paumes, le liant à un destin incertain, mais forcément brillant.

( stepping on the white waves ) - syhao#2

ten of them

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Syaoran Strauss

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