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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

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follow me down ; (darcy)

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12.09.22 16:58
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@Darcy Kiszka

« Qu’est-ce que tu fais encore ici ? » Demande-t-il d’une voix trop forte, une voix de fête. Il la porte sur lui comme une aura, il a le pas d’un funambule ivre et les sourires gratuits qui s’épanouissent seulement pour se multiplier sur les lèvres des autres. « Tu aurais dû venir, on s’est amusé. Salem est montée sur le comptoir et a perdu l'équilibre. Un chevalier est venu à sa rescousse, tout le monde était stupéfait ! » Il mime la scène comme pour inviter Darcy à la revivre avec lui, il y met le même enthousiasme que lorsqu’il l’a vécu la première fois. « Elle flottait littéralement dans les airs, enfin, à leurs yeux. C’était hilarant ! » Il manque des informations à sa narration que l’illusionniste comble sans mal, il le connaît bien lui et la ville fantôme qu’il déplace avec lui peu importe où qu’il aille. Une armée d’ombres macabres qu’il n’a pas toujours le coeur à renvoyer dans l’au-delà. Certains esprits font partie de lui, il en parle comme des amis vivants que seul son troisième oeil est capable de voir.
Et comme il trouve dommage de garder ses amitiés rien que pour lui, il les partage en racontant leurs histoires avec les aveugles malchanceux tel que Darcy.
« Enfin bref, typique de Dorian. Et toi alors, tu comptes encore me laisser parler tout seul ou tu vas enfin me dévoiler pourquoi tu te caches ? » Ce n’est pas anodin de le savoir là, dans le théâtre privé de Lyran. Vidé de ses charognes qui paient la souffrance à plein tarif, l’espace semble plus grand mais pas moins dérangeant. Il n’est pas à l’aise ici, à imaginer son ami se peler la peau à coup de rasoir pour les divertir.
« Tout va bien ? » Finit-il par demander sans enjouement cette fois, avec un accent d’inquiétude.
Il se doute que s’il s’est reclus dans ce mausolée d’angoisses c’est parce que personne ne viendra l’y déranger. La solitude, un besoin qu’il comprend mal. À ses yeux, vouloir être seul résulte d’un mal-être. C’est donc inconcevable de laisser Darcy se faire bercer par ses démons sans au moins essayer de l’aider à en chasser quelques-uns avec lui.
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14.09.22 5:15
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@jester floyd

macaque en cage s'allonge s'abandonne, l'animal se réfugie là où il n'y a personne. veux pas entendre les autres, préfères te poncer l'âme contre ta solitude. mais seule l'es jamais vraiment quand les méninges s'allument. comme l'est jamais non plus celui qui s'invite - pas les mêmes raisons mais l'impression d'être vaguement compris. et d'un mouvement brusque les doigts sur perdent sur ton visage quand tu te rappelles que tu t'en fous bien. compris ou pas, ça vous empêche jamais d'être là. coincés. mais le calme vient caller la respiration sur un rythme moins agité quand la voix affirme l'identité devinée (y'a personne d'autre qui ose s'imposer à toi comme ça). hm répondu accompagné d'un geste de ces phalanges qui quittent tes traits pour exprimer ton désintérêt - mais l'écoute qui se fait malgré tout, reconnaissant sans l'exprimer qu'il vienne toujours quand tu menaces de vriller. apaiser les démons de celui dont il porte le nom. ironie délirante; et pourtant. les idées qui s'éclairent à mesure qu'il exprime les siennes, les mots qui se remettent dans le bon sens. jester calme quand floyd t'arrache un mouvement d'épaule incontrôlé. la pensée menace; mais pas longtemps qu'il chasse les psychoses d'un enthousiasme que tu trouverais gerbant chez d'autres. mais les autres c'est pas jess. rien, répliqué, finalement, rompt un silence de plusieurs jours pour lui faire plaisir. pour rien, articulé correctement, pour répondre un peu mieux à la question posée. mais les yeux se trouvent et tu comprends que ça va pas être assez pour le contenter. ça m'tend aujourd'hui, eux, tous, les autres. pas lui. il sait. mais ça menace l'équilibre si difficilement trouvé, de te faire croire qu'être ici c'est désiré. s'ils te poussent à bout, tu vas encore te priver de ta liberté. et l'inquiétude si rare s'affiche sur tes traits à l'idée de perdre ce qui te reste de toi. de ce toi qui délire pas. qui peine à ressortir quand il est pas là. doucement tapotes les doigts contre ta tempe, geste habitude signal tacite, d'un langage sans mot que vous avez instauré. que tu fais pour répondre que ça va, qu'il a pas à s'inquiéter cette fois. puisque t'es pas capable d'articuler ce mensonge, quand tu sais que ça n'ira plus jamais. ta paume s'échappe, et d'un signe renvoie la question, d'un et toi muet. profites d'avoir les phalanges levées pour habiller l'espace qui vous sépare de quelques étoiles illusoires. fausses paillettes s'élèvent s'envolent et meurent sur le sol. t'as l'air et la suite semble si difficile à trouver - parce que t'en as aucune foutue idée. trop déconnecté souvent pour faire des ponts entre ses apparitions. ... fonctionnel. pas capable de figurer s'il fait semblant ou pas, mais physiquement, il est dans un état semblable à la dernière fois. deux jambes, deux bras, et moins de marques-punitions que toi.
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19.09.22 5:58
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@darcy kiszka

« Ça m’tend aujourd’hui. » Jester hoche la tête avec une mine qui jongle entre tristesse et préoccupation. Il aimerait pouvoir lui dire qu’il n’est pas seul avec ses états d’âme, qu’il comprend, qu’ils sont deux. Parce qu’ensemble alors tout deviendrait moins pénible mais il ne peut pas lui mentir, il connait sa vision de leur maison ambulante et de la magie qu’ils font circuler tout autour du monde. Rien que cette description l’exaspérerait, il a déjà essayé à l’époque de le convaincre de voir à travers ses yeux et ça a été un piètre échec.

« Qu’est-ce que tu fais là, tout seul ? » Ils ont douze ans et ce soir Floyd inaugure son nouveau spectacle sous le chapiteau. L’effervescence est là-bas mais Darcy est en retrait, assis sur les marches de sa roulotte. « J’attends. » Jess ne comprend pas, il va être en retard ! Le show commence dans dix minutes, il devrait déjà être avec les autres. Le jeune médium trépigne sur place, son regard fait un aller-retour entre son ami et l’événement qu’il attend depuis plusieurs semaines maintenant.
Mais il y’a quelque chose dans l’attitude de Darcy qui le retient, il ne va pas bien. Alors, il s’assoit à côté de lui dans le froissement de ses vêtements de scène. « On n'a qu’à attendre ensemble. » Ils ne se regardent pas, il veut éviter que ses yeux lui disent qu’il est mieux sans lui. Il tient à gagner du temps avant qu’il ne perde patience et finisse par ne plus lui laisser le choix. « Tu sais Mama t’aime bien. » Il croit l'entendre soupirer mais encore une fois, il s’obstine à ne pas affronter le rejet de ses prunelles. « Elle essaie pas de remplacer ta maman, si c’est ce que tu crois. Elle veut juste que tu te sentes bien ici et peut-être qu’elle sait pas comment faire. » Il ne sait pas ce qui s’est passé entre eux mais d’après Satine, Mama aurait essayé d’avoir une conversation avec lui et la tournure n’a malheureusement pas été positive. Depuis, il ne lui accorde plus un mot. Un jeu du silence qui dure depuis dix jours et qui semble vouloir s’étendre à lui, Darcy ne répond rien. « C’est pas ta maman mais pour moi t’es un frère. » Avoue-t-il plus ému et embarrassé qu’il se l’était imaginé car cette déclaration ça fait un moment qu’il l’a sur la langue mais il attendait le bon moment pour qu’il l’accueille.
Et ça lui fait drôle, d’avoir l’amour timide. Avec tous les autres c’est limpide, facile mais avec lui c’est tout l’inverse.
Peut-être parce qu’il sait que s’il avait le choix, il ne serait le frère de personne et que son coeur solitaire n’a de place que pour son père.
Mais il fallait qu’il le sache, il est aimé ici.
Encore une fois, il se frotte à son silence alors il attend ce qu’il attend avec lui sans trop savoir ce que c’est.
« Tu vas le rater. » Articule-t-il enfin. « C’est pas grave. » Moi je préfère être là avec toi. « S’il te plaît. » mais lui, ne préfère pas alors il s’en va.

Aujourd’hui presque rien n’a changé, excepté quelques années et traumatismes de plus. Entre le décès de son père et sa longue retraite forcée avec le monde extérieur il n’a pas eu des jours faciles mais il a réussi à s’en délivrer.
S’il a pu à nouveau mettre le nez dehors c’est qu’au fond de lui, son deuil est fait et l’a guéri de son animosité envers le cirque, non ?
« Fonctionnel. » Répète-t-il en se retenant de rire, comme s’il venait d’inventer un mot saugrenu. « On peut dire ça. » Il essaie de maintenir ses commissures au pique du rire auquel il n’a pas totalement donné vie pour se dérober du poids de sa confidence. « Love veut plus qu’on se voit, elle dit que c’est pas raisonnable à cause de ce qui s’est passé l’autre fois avec le type qui a débarqué ici pour l’intimider en m’utilisant pour faire pression sur elle. Mais nous, on en a vu des pires que lui roder ici. Souviens-toi quand un fou a essayé de poignarder Lyran sur  scène. » Il était prêt à débourser une somme astronomique pour assouvir son manque d’humanité, il s’était défendu en leur disant que de toute façon il n’allait rien ressentir alors qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire ?
Il a eu la réponse, le courroux tranchant de Mama s’est abattu sur lui.
Et des histoires comme celle-ci il en a des tas, ce n’est pas un petit obstacle qui pourra se mettre entre eux.
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12.11.22 19:32
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· amadeus circus ·

@jester floyd · théâtre de lyran


iris perdus de biais sur le visage tellement connu du faux-frère; jester à la présence irraisonnable. te fais l'effet d'un froid mordant, parcours l'échine à chaque seconde en sa présence, s'impose à toi sans comprendre pourquoi il est là (pourquoi il reste là), à simplement accepter son existence comme l'une des règles fondamentales de l'univers qui est le tien. comme le soleil brillera demain, comme la mort est irrémédiable : le voyant sera là. chien qui n'a pas de collier, quand on t'en a enfilé un de force - alors toi serais loup. cousins lointains similaires qui pourtant ne se comprennent pas vraiment, à chercher la fidélité d'un maitre quand tu vomis ton manque de liberté. mais t'écoutes, pour une fois. t'essayes au moins, d'aligner les mots dans l'ordre qu'il a cité pour être capable de figurer la situation. puisque fonctionnel, il l'est. tu crois (il l'a dit). pourtant il embraye, mêle passé et présent, te perds en peu dans l'histoire - à se demander s'il est pas paumé aussi, jess. noyé dans des méandres que tu ne comprends pas. c'est pas raisonnable, conclut sans même assimiler la question. quelle question ? y'a toujours une question, sinon pourquoi en parler. il veut quoi. et l'épaule qui se crispe encore, paume aimantée par ton crâne qui s'active. je me souviens, mentis d'un pas tue dans un soupir. les idées brouillées à plus savoir si l'image est bonne - t'en vois des entailles, mais sais plus dire de qui par qui. et veux pas y penser alors que t'es presque calmé. yeux fermés brutaux, barrières-paupières pour t'éloigner du poison-circassien, oublier l'irrévocable destin, taire le passé blessant et concentrer l'esprit fracassé sur la voix de celui qui t'empêche de sombrer. love, love, love, retrouves la lumière du jour et la noirceur du plafond abimé, mais... love, rêve d'ailleurs inaccessible, te surprends à penser que lui aussi voudrait s'en aller, elle fait pas partie du cirque. t'as essayé toi aussi - tu préfèrerais crever que de te perdre encore à aimer qui n'est pas coincé là. et préfères encore les crever, ceux qui sont là. et toi... retrouves ses yeux, les tiens pleins d'un sérieux presque sobre, presque terrien, presque pas fou, toi t'es... le chien de mama. la main se lève comme pour illustrer tes propos, mais reste figée là, entre vous, l'index tendu, les chiens ont pas deux maitresses. et les loups n'en ont pas. voilà alors où les chemins se croisent, quand le chien devient infidèle.
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