Who's your nanny ?

may 2022 ↠ ketterdam

with / @Im Feyre Vrai. Pas faux. La jeune Im marque un point.
N’est-elle pas supposée avoir, en quelque sorte, signé pour veiller sur la demoiselle… ?
… et non pour la faire tester tous les alcools du coin ?
Disons que brimer une demoiselle avec la soif dans le cœur, ça ne faisait peut-être pas partie de ses principes.
Disons qu’avec une Krane en chaperon, elle obtient le droit de boire plus que de raison.
« J’ai ma propre notion de bonne conscience… j’suis de la nouvelle génération.  » ce sera là son système de défense pour ramener une jeune fille de bonne famille, complètement bourrée, à son domicile ?
Pas certain que ça passe. Mais dans la vie, il faut savoir faire des expériences.
Et dans le cas de la Krane, ça démarre en commandant une nouvelle tournée sans trop se poser de questions.
La décevoir, évidemment qu’elle ne le fera pas.
Boire seule semble interdit ce soir, et elle finit par commander quelque chose à son goût. Peut-être un peu fort, pas tant que ça quand on brûle notre gosier aux liquides alcoolisées depuis trop d’années

Alors, évidemment, de son côté, le verre est vidé comme du petit lait… non sans lâcher au préalable une bombe qui marche contre la pureté.
Est-ce qu’elle est fière la sorceleuse ?
A en juger par le sourire à ses lèvres quand elle repose son verre vidé sur le bar… oui.
Grande seigneure, sa main vient tapoter le dos de celle qui s’étouffe.
« T’inquiètes, ça passera mieux quand t’auras la gorge anesthésiée. » … elle joue même les innocentes qui n’a pas aidé ce fameux liquide à être recraché.
Honteux. Vraiment honteux. On n’a pas connu pire chaperon dans toute l’histoire de Velaris sans doute.

« Jamais. Parole de Krane. » est-ce que la parole d’un membre de cette famille vaut encore quelque chose de nos jours ?
Grâce au patriarche, pas trop. Mais nous n’étions pas là pour aborder les sujets fâcheux. En tout cas de son côté de la barrière.
On était là pour creuser dans une histoire qui ne nous regardait pas à priori.
« Et avec trois verres de plus, t’es encore si peu jalouse ou tu deviens plus honnête ? Simple curiosité. » sadique petite créature à l’épée.
… qui s’accorde toutefois une petite pause quand elle tire une cigarette de son paquet pour l’allumer, laissant à Feyre le loisir d’exprimer une curiosité qui la fait sourire de son côté.
La jolie Im est si pure… elle, elle ne se souvient même plus du temps où elle l’a été.
« Feyre, le sexe, quand ça rentre dans ta vie, ça le fait directement au top 3. » du coup, après lui avoir vendu les bons alcools du coin, elle fait le choix de lui vendre une vie de débauche ?

Il faut répondre à la curiosité de l’enfant. Une question ne peut rester sans réponse. Mentir serait bien malvenu « L’avantage du sexe, c’est qu’en général, tu peux avoir plusieurs rounds. »
En résumé : d’un côté elle dit à un Castiel qu’un peu de haine dans le sexe, c’est pas si mal que ça.
De l’autre, elle suggère à Feyre que c’est le genre d’addictions avec lesquelles on peut vivre facilement ?
Depuis quand cette Krane là s’était reconvertie en marieuse sexuelle ?
Hum. A priori, depuis eux. Feyre et Castiel lui inspirent une nouvelle carrière…
« Et puis, qui ne voudrait pas de toi ? » quelqu’un avec un passif négatif avec elle par exemple « Castiel a des yeux tu sais. » … un coup à foutre la merde, sans doute.
Est-ce qu’elle était dans leur vie ?
Non.
Mais elle aussi, elle avait des yeux.
« Tu te sens une autre tournée ? »

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may 2022 ↠ ketterdam

with / @Nyeleka Krane Feyre aurait vraiment voulu être comme elle. Se foutre de tout, sortir les sujets épineux comme s’il s’agissait de la pluie et du beau temps, clamer haut et fort ses envies et ne jamais se reprocher la moindre chose… blaguant sur la bonne conscience et s’inventant des définitions en se servant de la nouvelle génération, cette dernière certes bien plus débauchée que l’ancienne. Du moins, elle présumait. Pouvant écumer les bars sans avoir peur des regards jugeurs et réprobateurs, hausser le ton si elle en avait envie et sortir ses poings à la moindre occasion. Se laisser aller à une vie sexuelle dictée par sa simple envie sans se voir emprisonnée par son rang et le passé ou encore se torcher avec une inconnue sans craindre quelconque répercussion. Elle avait la liberté dans le sang et la force de conviction, exerçant un courage que jamais elle ne s’oserait à imaginer pour elle. Et pour ça… elle l’admirait, même si jamais elle ne le dirait tout haut.

Il lui est plus facile de rire après s’être à moitié étouffée avec son verre quand bien même le sujet lui scie le corps en deux, l’esprit embrouillé et l’âme au supplice se demandant si… « Une fois la gorge anesthésiée, le reste l’est aussi ? » Car rendre le corps amorphe était une chose, mais c’était l'intangible qu’elle voulait mettre sur pause. A défaut de s’arracher le cœur… pouvait-on le rendre aussi insensible que ce visage qu’elle affichait d’ordinaire ? Elle aimerait bien.

Sa parole a toutefois une douceur inattendue, comme si elle cherchait à consoler une enfant en brandissant un nom qui ne voulait sûrement pas dire grand chose… mais qu’elle serait prête à croire plus qu’un membre de sa propre famille, les Im n’étant que voleurs et assassins. Au moins elle ne s’était jamais cachée de rien au grand jour. En fait, l’idée qu’elle puisse mentir ne lui traversa même pas l’esprit, lui préférant le sourire jaune quand la jalousie tomba comme une chappe de plomb sur le sujet. « Je n’ai aucun droit d’être jalouse. » Ce dernier ne lui appartenant guère, ou peut être que si puisque lié funestement à sa famille, mais pas dans ce sens du terme. Quant à l’honnêteté… la bonne affaire. « Je ne suis pas sûre qu’un tel trait existe dans le langage de la haute mais saoule moi et tu verras bien. » Se moquant bien, de toute façon, de s’enivrer jusqu'à la mort. Au contraire.

Aussi lorsque la cigarette est allumée à ses côtés ne peut-elle que la contempler de sa vision floue, d’abord hypnotisée par la flamme dansante avant de prier pour finir comme ces cendres, dispersée aux quatre coins du vent. Sentant sa poitrine se soulever et un fou rire menacer sans en comprendre vraiment l’origine, riant fort quand les larmes menacent de couler, ses prunelles piquant avec vivacité. Le top 3. Plusieurs rounds. Comment cela pouvait-il être aussi bien et addictif quand à chaque fois qu’elle s’abandonnait, elle s’enfuyait avant que les choses sérieuses ne commencent, prisonnière du nom d’un autre, de sa silhouette dansant derrière ses prunelles vides… poupée brisée appartenant à un fantôme, s’étant elle-même maudite.

Le faire avec lui romprait-il quelconque malédiction ? Elle en doutait. Elle sombrerait. Avec force et fracas dans l’addiction. Il la posséderait. La jetterait. Et elle resterait là, pantin désarticulé à la merci de son attention, prête à se vendre pour une caresse ou l’effluve fugace de son parfum sur sa peau. Si toutefois il voulait d’elle, ce dont elle doutait fortement, l’horreur d’un sourire pointant sur ses lippes alors qu’elle vidait son nouveau verre et lui volait son goudron en titubant. Ce n’était pas sa première, contre toute attente censée, laissant la fumée et la drogue la consumer pour que ses membres arrêtent de trembler. « Il a un cœur, aussi. Contrairement à moi. » C’était faux, ayant pourtant prié tous les dieux, impis ou non, pour qu’on le lui crève ou lui arrache. La perle de sel s’écoulant finalement de sa barrière de cristal, trop molle et perdue dans un état second pour même s’en rendre compte. « Je l’ai blessé. Je lui ai menti pour qu’il puisse avancer, et maintenant… » Sa voix se brisant, l’esprit blanc. Maintenant quoi, qu’y avait-elle gagné ? Et pourquoi parlait-elle de choses qu’elle allait regretter, secret le plus sombre, le plus enfoui derrière un masque monstrueux.

Une autre tournée ? Vague hochement de tête donné comme approbation, le sourire ne montant qu’à moitié, ne se sentant plus trop présente. La cigarette est rendue, du moins elle suppose, et elle finit plus ou moins avachie contre le bar alors que tout danse, des soubresauts rieurs l’assaillant sans raison. C’était comme voir le monde la tête en bas, on le trouvait moins cruel et froid. « J’aimerai ne rien ressentir comme vous. » Contredisant ses mots de tantôt, prisonnière de cette spirale où elle pensait l’amour proscrit des gènes sorceleurs. Faible consolation d’un futur qui, de toute façon, n’aurait jamais vu le jour, s’esclaffant de plus belle. « Tu penses à quoi quand tu le fais ? Pas à quelqu’un, je suppose. » Non, ça… c’était réservé aux faibles.

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may 2022 ↠ ketterdam

with / @Im Feyre Le reste passe aussi ?
Question d’un alcoolique en devenir.
Question d’une personne qui espère, verre après verre, et cherche l’illusion du bonheur à chaque gorgée. « Pas pour tout le monde chérie. » autant être honnête « T’en as qui ont l’alcool joyeux. D’autres celui des dépressifs. D’autres qui fixent une table vide de toutes pensées. ça dépend des gens. » et d’autres qui vidaient une quantité astronomique de verres en restant la même personne problématique qu’ils étaient en poussant les portes du bar. C’était son cas.
On pouvait bien sûr passer d’une catégorie à l’autre… l’experte qu’elle était en alcooliques vous aurez dit que ça dépend généralement de votre humeur du moment.
Alors, Im Feyre n’a pas l’air de se trouver en terrain glissant en ce moment ?
Peut-être bien.
Peut-être pas.
Dans tous les cas, faut que ça sorte non ?

C’est ça son excuse pour lui faire payer grassement des tournées ?
Oh non. Fallait pas chercher si loin. Ou fallait se contenter de la version officielle. Oublier ce petit côté chaperon qui ne lui va pas vraiment au teint.
Feyre la met au défi et un sourire passe sur les lèvres de la Krane.
Saoule moi
Définitivement le genre de trucs qu’il ne faut pas lui dire deux fois.
Normal que ça repousse un verre vers la demoiselle.
Et pourtant, c’est elle qui paiera les pots cassés si damoiselle Im va trop loin dans la descente aux enfers…
Qu’importe, son dos a porté moins frêle que ça.

Une taffe de plus et sa cigarette lui est volée par celle sur qui son regard se pose alors.
Il n’y a plus de respect de nos jours pour les gens aux regards assassins.
Pourtant, Nyel lui laisse. Si c’est ce qu’il lui faut, elle peut bien s’en allumer une neuve plus tard.
Fait ou les mots alors entendus, allez savoir ce qu’il la laisse regarder la demoiselle sans émettre la moindre protestation.
Un sorceleur avec coeur. Ils sont pas si courants que ça ceux à le penser. Feyre semble faire partie de cette équipe, et ça fait souffler la Krane qui se passe de commentaire.
« La version développée ça donne quoi ? Parce que j’ai que la moitié du récit, et franchement, j’suis pas la plus douée pour les textes à trous. » elle ne voulait pas une confession entière rédigée sous les effets de l’alcool tant qu’on y était ?
Bah pourquoi pas.

La nouvelle tournée aiderait.
Nyel préfère voir son verre rempli et sa cigarette entre ses doigts. Elle tire sur cette dernière une fois récupérée, puis son regard se baisse sur celle qui n’a sans doute pas vraiment besoin d’une tournée de plus.
Faudrait la ramener à la maison. De toute évidence, Mademoiselle Im a déjà consommé le verre de trop.
Au point de se contredire dans ses mots.
« Faudrait savoir. On a un coeur ou pas pour toi au final ? » deuxième option préférée par elle, évidemment. Elle boit quelques gorgées du verre fraîchement servie, demande à garder la bouteille… puis réfléchit à la suite, sans vraiment avoir l’air d’y réfléchir. Quelques secondes, pas plus, c’est le temps que ça lui prend pour répondre « Au plaisir, c’est tout. » simple, précis, le sexe c’était fait pour ça de toute.
Se défouler, changer les idées de sa petite tête, parfois ne penser à rien justement. Mais la version est trop développée pour sa fierté et elle préfère ajouter « Chercher celui de l’autre, c’est juste de l’orgueil pour moi. » rien de plus. A t-elle seulement déjà été amoureuse de toute manière ?
Evidemment que non, les sorceleurs n’ont pas de coeur.

Son coude trouve le comptoir, son menton repose dans sa main tandis qu’elle observe la distinguée et très alcoolisée Mademoiselle à la dérive « Je crois que l’alcool c’est terminé pour toi ce soir. » ça la peinait de briser son petit coeur comme ça. Mais son estomac avait sans doute besoin qu’une héroïne arrive enfin, pour sa survie « Si tu veux, j’te ramène. C’est tellement mon truc d’escorter les foies en détresse. »