to those without a pack ¦¦ LIBRE
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La bête avait tourné en cage pendant trop de temps. L’instinct animal avait failli ressurgir plus d’une fois, menaçant la couverture de l’humain qui luttait fréquemment contre sa nature. Combien de fois Ra’kan s’était détesté en sentant sa mâchoire se doter de canines acérées, en ne voyant plus ses mains, mais des griffes destructrices à la place ? La plus grande peur que l’homme ressentait à présent, victime de sa nouvelle condition, était la situation dans laquelle l’animal qui sommeillait en lui venait à blesser les deux femmes les plus importantes de sa vie. Quelle horreur, quelle honte même, que d’imaginer leur regards changer en comprenant la nouvelle facette qui compose son masque complexe. Il s’est promis de ne jamais leur dévoiler la lourde vérité.
Le problème est qu’avec cette double nature qui partage un même esprit et, sensiblement, le même corps, même le plus coriace des humains se verra crouler sous le poids de la Bête. Le Loup en avait eu assez, et il avait refait surface à sa plus grande horreur. Délaissés le costume de tailleur et les chaussures pointues, au diable les cheveux bien coiffés et le parfum de qualité. Le géant sur ses deux pieds se trouvait courbé, une toison grise, presque scintillante le couvrant du museau jusqu’au bout de ses pattes. Et aussi fort que Ra’kan pouvait haïr la transformation qui l’avait définitivement changé, l’appel de la nature et de l’instinct animal lui permettait de s’offrir une pause bien méritée.
Les devoirs de la galerie et de son bar clandestin étaient bien oubliés plus ses pattes foulaient la terre humide. La forme imposante est dotée d’une fascinante mobilité pour slalomer habilement entre les pierres abandonnées, les arbres et autres fourrés. Cela pourrait paraître étonnant à avouer, mais quand Ra’kan laisse place à son Loup, ils apprécient tous les deux pouvoir galoper, errer sans but précis. Solitude dans cette malédiction qui l’a frappée, il ne cherche même pas à partager ce plaisir, ce besoin juste de courir, de se défouler en silence, peut être pour pouvoir s’apprécier mutuellement un peu plus chaque jour.
Ra’kan n’est plus un chiot ne sachant pas mettre une patte devant l’autre. C’est après plusieurs minutes de course effrénée qu’il sent une présence dans ce vaste environnement. Il peine à identifier la créature, parvient presque à la localiser, ses sens n’ont pas l’habitude d’être habités par un autre que lui et les esprits paisibles de la forêt. L’équilibre le perturbe, et cette instabilité pousse son instinct à ralentir, à chercher frénétiquement un moyen de se mettre en position de force pour se protéger d’une potentielle attaque. Ses pupilles détectent un monticule de rochers sur lequel la bête décide de se percher. Il s’assoit alors, comme pour se donner une posture plus imposante qu’il ne l’est déjà naturellement, et ainsi il attend que l’autre créature s’approche et daigne alors se présenter, créature inconnue qui a troublé l’instant de calme et de communion entre l’humain torturé et sa Bête.
Le problème est qu’avec cette double nature qui partage un même esprit et, sensiblement, le même corps, même le plus coriace des humains se verra crouler sous le poids de la Bête. Le Loup en avait eu assez, et il avait refait surface à sa plus grande horreur. Délaissés le costume de tailleur et les chaussures pointues, au diable les cheveux bien coiffés et le parfum de qualité. Le géant sur ses deux pieds se trouvait courbé, une toison grise, presque scintillante le couvrant du museau jusqu’au bout de ses pattes. Et aussi fort que Ra’kan pouvait haïr la transformation qui l’avait définitivement changé, l’appel de la nature et de l’instinct animal lui permettait de s’offrir une pause bien méritée.
Les devoirs de la galerie et de son bar clandestin étaient bien oubliés plus ses pattes foulaient la terre humide. La forme imposante est dotée d’une fascinante mobilité pour slalomer habilement entre les pierres abandonnées, les arbres et autres fourrés. Cela pourrait paraître étonnant à avouer, mais quand Ra’kan laisse place à son Loup, ils apprécient tous les deux pouvoir galoper, errer sans but précis. Solitude dans cette malédiction qui l’a frappée, il ne cherche même pas à partager ce plaisir, ce besoin juste de courir, de se défouler en silence, peut être pour pouvoir s’apprécier mutuellement un peu plus chaque jour.
Ra’kan n’est plus un chiot ne sachant pas mettre une patte devant l’autre. C’est après plusieurs minutes de course effrénée qu’il sent une présence dans ce vaste environnement. Il peine à identifier la créature, parvient presque à la localiser, ses sens n’ont pas l’habitude d’être habités par un autre que lui et les esprits paisibles de la forêt. L’équilibre le perturbe, et cette instabilité pousse son instinct à ralentir, à chercher frénétiquement un moyen de se mettre en position de force pour se protéger d’une potentielle attaque. Ses pupilles détectent un monticule de rochers sur lequel la bête décide de se percher. Il s’assoit alors, comme pour se donner une posture plus imposante qu’il ne l’est déjà naturellement, et ainsi il attend que l’autre créature s’approche et daigne alors se présenter, créature inconnue qui a troublé l’instant de calme et de communion entre l’humain torturé et sa Bête.
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