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the only heaven I'll be sent to is when i'm alone with you ☾ karstwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Le monde pouvait continuer de tourner, à cet instant pourtant j'avais cette impression d'être suspendu dans un espace temps incertain, pris dans ce flots d'émotions que j'avais encore du mal à interpréter. Si peu familier. Mes yeux s'accrochèrent à ceux de Rym, et je me noyai dans cette fébrilité et ce contentement inexpliqués alors qu'elle fendait lentement la foule en avançant vers moi. J'avais cette étrange sensation qu'il n'y avait pas besoin d'explications, pas besoin de formalités. Entendait-elle la débâcle de mes pensées ? Elle s'arrêta, tendit la main vers moi. Et étrangement, je n'avais pas ce besoin de regarder autour de moi comme je l'aurais fait habituellement pour m'assurer que ce geste m'était adressé. Oubliant complètement Elan je m'avançai jusqu'à elle, laissant soudain les flash et les néons de la piste de danse éclairer mon visage par intermittence. Mon regard s'attardait sur sa peau de nacre dénudée, soulignée par les dessins qui la recouvraient... puis sur ma main qui se rejoignait à la sienne toujours tendue, emprisonnant ses doigts dans les miens. Finalement, l'alcool avait peut-être du bon à effacer la gêne qui aurait dû s'insinuer en moi. — Je ne sais pas danser lâchai-je avec ma froideur légendaire, bien qu'exceptionnellement très adoucie.
@Rym Oesterwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Ambiance d'un autre genre que celle connue ordinairement, c'est le coeur qui tambourine, s'agite, loin des lumières fades des rues de Velaris ou d'une certaine salle d'entraînement. Les couleurs dansent sur la moitié du corps d'Azan, et Rym l'observerait presque avec admiration à mesure qu'il s'approche d'elle, jusqu'à finalement sentir les picotement provoqués par la chaleur de sa paume contre la sienne. — Je ne sais pas danser L'information est presque risible, fait apparaître l'ébauche d'un sourire sur les lèvres de la vampire.
@Azan Vaan-Karst
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Bien sûr que je ne savais pas danser. J'étais bien trop mal à l'aise dans ce corps trop grand et trop laid à mon goût pour ne serait-ce que songer à l'idée de danser. C'était une harmonie et un abandon de soit que je ne connaissais pas. Ils avaient pourtant essayé à l'époque, en m'obligeant à participer aux cours de danse de salon de mon frère. Las, ils avaient vite jeté l'éponge devant ma raideur exaspérante. Au delà d'un savoir faire, c'était un lâcher-prise qui m'était totalement inconnu.
J'admirai le sourire qui apparut sur ses lèvres, l'air presque rieur qui peignait son visage face à mon masque de glace. Elle était belle. Cette constatation s'imposa à moi comme une évidence alors que je sentais ses doigts se serrer autour des miens, réchauffant mon être tout entier. Certes la foule autour de nous ne dansait pas réellement à proprement parler, mais cette façon de se laisser aller, de perdre une partie de son contrôle... je doutais que cela soit pour moi. Pourtant quand elle s'approcha de moi, affolant mon coeur dans ma poitrine, plus rien d'autre ne semblait compter en dehors de ce contact physique que j'avais inconsciemment rêvé. Une part de moi avait envie de lui faire confiance. L'autre, était persuadée que je n'en serai que davantage ridicule. Mais à cet instant cela n'avait aucune importance. Rym m'électrisait de sa main sur mon épaule, me donnant simplement envie de réduire encore un peu l'espace qui nous séparait.
Il n'y avait qu'elle. Je ne voyais qu'elle. Son corps qui se déhanchait près du mien au milieu de cette foule compacte. Mon propre corps d'abord maladroit, qui se laissait doucement guider par le sien. Elle était dans son élément, éblouissante, et si je devais paraître bien ridicule à ses côtés pour une fois je n'y pensais même pas, bien trop enivré par tout de que je ressentais. Je ne la lâchais plus, ma main glissant tantôt sur sa hanche, tantôt contre son dos. Je me laissais enfin aller, ayant cette étrange sensation que le temps c'était arrêté.
@Rym Oesterwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Ordre ou requête ? Un peu des deux sans doute, ce besoin de vivre ce rapprochement au delà des tatamis et des parades de coups divers, dédiés à lui apprendre à se défendre. Elle veut autre chose, Rym, sans toutefois mettre le doigt sur ce dont il s'agit. Ou peut-être fuit-elle simplement, tout du moins la conscience lorsque le corps cherche, bercé par la musique, lueur dans les iris lorsqu'elle le voit doucement relâcher ses barrières, agir de manière moins raide, plus naturelle. Et comme une réaction en chaîne, elle se détend à son tour, la brune, se laisse doucement aller à réduire l'espace, abandonner cette réserve adoptée par mécanisme, parce que c'est Azan. Parce qu'avant, ne serait-ce qu'attirer son regard froid semblait impossible, surnaturel. C'est pourtant la scène actuelle, les yeux dans les yeux, la prise des doigts qui se serre autour de ses épaules jusqu'à s'autoriser à glisser, subtilement, jusque l'arrière de sa nuque.
@Azan Vaan-Karst
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Si on m'avait décrit ce moment, je n'y aurais pas cru un instant. C'était tout simplement improbable que je sois en train de danser au milieu de la foule... et certainement plus encore que je sois aussi proche de Rym. Pourtant pour une fois les pensées n'inondaient pas ma tête comme elles avaient l'habitude de le faire. J'étais ailleurs, et pourtant aucunement sous l'effet de substances. Totalement enivré par la présence de Rym, par cette proximité intime bien différente de celle que nous avions l'habitude d'avoir durant nos séances d'entraînement. Je voulais plus.. j'en voulais plus. L'esprit embrumé et le coeur exalté. Riche d'un sentiment que je n'avais jamais connu jusqu'à présent. Sa main gagnait ma nuque, et mon coeur s'en donnait à cœur joie. Avait-elle seulement conscience de me faire fondre, moi qui pourtant ne savais qu'être froid et distant ? J'aurais voulu qu'elle ne me lâche jamais. Mes yeux dans les siens je la dévorais du regard, me passant de mots. Les fermant un instant, le souffle coupé, lorsque ses lèvres frôlèrent ma gorge. Une partie de moi se tendit, percevant immédiatement le danger. L'autre se refusait l'idée même de se dégager de son étreinte, dans un désir presque masochiste. Je sentais mon coeur s'emballer dans ma poitrine, comme une tentation ultime pour la vampire à qui je ne pouvais rien cacher, elle qui avait les sens si développés. Puis sa tête se reposa finalement sur mon épaule. Je soupirai, sentant ses doigts crispés contre moi autant que sa déroute, alors que nous ralentissions pour finalement s'immobiliser au milieu de cette foule qui faisait la fête. — C'est moi qui suis désolé soufflai-je contre sa tempe, les images du soir où elle s'était fait agresser me revenant soudain à l'esprit. Alors qu'elle se redressait, mon regard croisa à nouveau le sien. Si proche, cette fois. Tout comme ses lèvres que je fixais un infime instant, bien loin de redouter les canines pointues qu'elles devaient cacher par instant. Une idée germait dans mon esprit, ou plutôt, une envie désespérée à laquelle je ne m'étais jamais vraiment autorisé à penser. Mes lèvres s'entrouvrirent quand, tout à coup, du grabuge ce fit entendre du côté de l'entrée. Sourcils froncés je me retournais en direction du bruit, essayant d'identifier ce qu'il se passait.
@Rym Oesterwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Qu'est-ce qui a changé ? Elle se répète souvent la question, la nuit, tandis qu'elle déambule sur son toit , se surprend à guetter sa silhouette dans les rues de la ville. Et si c'était lui, qui avait changé ? Loin du détachement qu'elle a connu, de cette habitude qu'il avait prise à l'éviter soigneusement dès lors qu'il eut appris leurs fiançailles. Tout ça semble être une autre époque, maintenant. Est-elle toujours la même, elle aussi ? Vampire. Les canines sont dissimulées sous les lippes, mais demeurent, menace qu'elle écarte, à s'en faire violence. Anormal, quand elle avait pourtant bien pris soin de se nourrir avant de venir, sachant pertinemment qu'elle serait entourée de monde - et fatalement, de poches de sang vivantes - ici. Le souffle est lourd, proche du feulement d'un animal en chasse, s'apaise peu à peu à mesure que la prise de ses doigts se relâche, s'autorise même une caresse de la pulpe des doigts pour chercher à apaiser l'épiderme probablement marqué.
@Azan Vaan-Karst
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Je pouvais percevoir sa lutte intérieure, ce combat silencieux qui semblait soudain s'être emparé d'elle. Et je n'y étais pas insensible, n'ayant jamais cessé au fond de ressaser ce qu'il était arrivé ce soir là. Coupable. Ma main se porta à mon cou par automatisme, frôlant ses doigts fins, de léger picotements sur ma peau m'indiquant le début de la blessure qu'elle aurait pu causer. Je n'y prêtais aucune attention. M'excusant, pour la première fois. Son regard plein de questions croisa le mien, mais c'est un tout autre sentiment qui s'emparait de moi, bien plus puissant que le reste. L'hésitation, quand je réalisais que j'avais terriblement envie de l'embrasser. Comme je n'avais jamais eu envie d'embrasser quelqu'un, moi qui n'avais jamais réellement désiré.
La bulle dans laquelle nous nous trouvions éclata tout d'un coup, au sens propre comme au figuré. Il se passait quelque chose, aucun doute la dessus. Et la tension dans la voix de Rym ne fit que le confirmer. Je la suivais sans discuter comprenant immédiatement de quoi il s'agissait.
Je jettais un coup d'œil à la dérobée vers le bar où j'avais abandonné Elan. Merde. Mais bien vite la foule menaçait de nous séparer, la pression de la main de Rym sur la mienne s'accentuant. Avantagé par ma grande taille je portais mon regard au loin... apercevant les pacifieurs devant la fameuse porte de sortie. Piégés. Si on me trouvait ici... Je n'allais même pas au bout de ma pensée, pensant Rym cette fois, considérée comme un fléau aux yeux des autorités. Il fallait qu'on sorte de là. — Les toilettes. Vite murmurai-je en l'attirant dans une nouvelle direction, jouant des coudes. Mais la manœuvre était laborieuse, la panique s'emparant de tous alors que des détonations commençaient à se faire entendre. Voyant que nous n'avancions pas, je me concentrai, usant de mon pouvoir. Bientôt toutes les personnes autour de nous furent prises de douleur au crâne, et j'en profitais pour passer en force, la main toujours liée à celle de Rym. Enfin, nous passions la porte des toilettes pour homme. Je regardais autour de moi, analysant rapidement les lieux.. avant de m'arrêter sur un conduit d'aération suffisamment large pour qu'on puisse s'y faufiler. Du moins, quand on n'était pas claustrophobe.
@Rym Oesterwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Tournure inattendue des évènements, loin de cette bulle dans laquelle ils se sont perdus, hélas éphémère et de trop courte durée à son goût. L'urgence demeurait désormais d'échapper aux radars, surtout pour lui, gamine ne mettant sa propre situation qu'au second plan. Trop rapidement, les options se réduisent, mais aussi l'espace autour d'eux, et quand elle sent Azan ralentir, elle comprend rapidement ce que ça veut dire : bloqués, sortie probablement aussi entravée d'une manière ou d'une autre. C'est sans réfléchir qu'elle le suit sitôt a-t-il jeté son dévolu sur une nouvelle option, marée humaine fendue difficilement jusqu'à atteindre la porte des toilettes, désertes. Mais pour combien de temps avant que des pacifieurs ne fassent intrusion ? Elle parcoure rapidement la pièce du regard, pas de fenêtre, pas d'autre porte, pas même un local où se cacher. C'est quand elle suit le regard du blond qu'elle comprend rapidement ce qu'il pense. Et effectivement, c'est là leur seule chance.
@Azan Vaan-Karst
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Mon esprit méthodique, rodé par l'expérience, analysa très rapidement la situation. Et si je ne disais rien, c'est parce qu'au fond je savais que c'était notre solution. La seule qui nous permettrais d'échapper à l'incarcération, la peine... ou pire encore. J'avais pourtant un mal fou à m'y résoudre, un combat intérieur ayant déjà commencé sur la simple pensée que j'allai devoir me faufiler dans un endroit aussi exigu, sans même savoir pour combien de temps. Et si il y avait plusieurs kilomètres de conduit ?
Suivant le conseil de Rym, je fermais les yeux, laissant mon sort entre les mains de la jeune femme. Rapidement ma respiration se fit plus forte, le manque d'air se faisant ressentir alors que je ne pouvais totalement ignorer où nous nous trouvions. Penser à autre chose. Je me mis à compter dans ma tête, inlassablement. J'avais pour habitude de compter mes pas, je comptais donc les secondes, serrant les dents. Et malgré cela, mi épouvanté mi fiévreux, je n'aurais su dire combien de temps nous passâmes ainsi à avancer.
@Rym Oesterwind
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27.08.2022
midrias
à la soirée clandestine
Ok. Dans l'urgence, elle prend malgré tout le temps de le laisser appréhender chaque chose, de jauger sa capacité à faire ce qu'elle lui demande. Et il signe son accord de deux lettres seulement, la brune hochant la tête lorsque ses doigts se refermèrent autour de ceux d'Azan.
Sans réfléchir, elle vient éteindre ce souffle du bout de ces lèvres.
La main placée contre l'angle de sa mâchoire, c'est subtile, léger, comme une brise qui passerait sur son visage. Et suffisant pour faire retomber le silence, tant entre eux qu'à l'extérieur, la route reprise pour pousser d'un coup de pied la grille et se laisser glisser dans la rue, le blond à sa suite.
@Azan Vaan-Karst
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