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The Council
L'univers d'Emera -et plus spécifiquement de la ville Velaris - regorge de créatures et plantes tirées des multiples inspirations du forum, ou bien de l'imaginaire populaire. Veille à bien tenir compte de la classification : les créatures sauvages sont faites pour vivre en liberté et celles dites dangereuses ou appartenant au Fold attaquent les humains qu'elles croisent.
FAUNE & FLORE
FAUNE
FLORE
Douées d'une faible intelligence et d'un caractère malicieux, ces petites créatures bleues sont particulièrement farceuses et ne peuvent résister à la tentation de dérober tout ce qui brille. Leur taille varie : elles peuvent être aussi petites qu'une phalange ou aussi grandes qu'un doigt. Affectueuses, mais colériques, elles aiment se lover dans les cheveux de leurs humains mais sont aussi capables de casser dans un élan de rage les quelques objets adaptés à leur taille. Ainsi, tantôt insupportables et tantôt hilarantes, elles pimentent assurément la vie de ceux et celles qui font le choix d'en adopter.
Carcasse décharnée, mandibules et crocs acérés, fiddlestick est une arme sur pattes et dévore tout ce qui est fait de chair, ne laissant derrière lui que tissu et métal. On ne sait s'il possède une conscience — le fait est qu'avant d'attaquer, il émet un son étrange : hurlement ou phrase sonnant terriblement humain, que le bataillon d'exploration soupçonne d'être les derniers mots de sa plus récente victime. Sadisme, plaisir, appât ? Personne ne le sait.
C'est de sa carrure d'adolescent qu'il tient son nom. Son corps est enroulé de bandages qui cachent l'horreur — on sait de lui qu'il ne bouge généralement pas de sa localisation, agenouillé dans une rivière située juste aux abords du fold. Il garde dans sa main ce que l'on a longtemps supposé être une mûre démoniaque, pensant qu'il hésitait depuis des siècles à l'ingérer. Il s'avère qu'il s'agit en réalité de
petits radis obsédés par l'idée d'aller à l'école. on les trouve souvent dans les rues, où ils ne savent faire qu'une seule chose : demander leur chemin. les plus gentilles personnes de velaris les emmènent jusqu'à l'iron gates academy et sont alors récompensées de dix minutes de chance dont elles peuvent se servir comme bon leur semble — certain.e.s les élèvent de manière abusive dans ce seul but et les revendent parfois à la sauvette dans les environs de l'école, bien que cette activité soit parfaitement illégale. les plus méchantes personnes de velaris les mangent ; on dit que se nourrir d'eux augmente la concentration et les plats à base de radicoles sont particulièrement prisés à l'approche des examens.
créature arrivée en même temps que les daerii, n'aimant pas du tout la ville de Velaris et ayant par conséquent massivement décidé de retrouver son état sauvage. depuis, les charbres (chats-arbres) se multiplient dans les forêts. ils sont connus pour leur fainéantise (ils chassent en restant couchés en rond afin de ressembler à des troncs) ainsi que pour leur troisième oeil, qui leur permet de pressentir les mauvaises ondes et les mauvaises intentions, étant souvent utilisés par les anciennes générations afin de tester les inconnu.e.s souhaitant entrer dans la maison. domesticables à condition d'être en campagne. affinité particulière avec les daerii et les voyant.e.s.
Les papys coco sont grincheux et généralement mal lunés ; ils ne daignent fleurir qu'une seule fois tous les dix ans. Il est alors de coutume de les offrir aux mariages, pour souhaiter au couple de durer au moins dix années. Les plus désagréables finissent généralement en soupe ou en jus.
Les vers de nuages sont probablement les seules bêtes bien intentionnées du fold. Elles sont malgré tout connues pour leur grande maladresse : il leur arrive de gober tout ce qui est plus petit qu'elles sans même s'en rendre compte, humains compris. Elles survivent majoritairement grâce à leur taille conséquente et leurs dents mesurant plusieurs mètres. Leur fourrure est très prisée par les créateurs et créatrices de mode, notamment à celestia.
Hérissée de bouches affamées et de côtes surdimensionnées, vision sordide à donner froid dans le dos, le temple des âmes repose sur un ilot d'ossements et dégage une puanteur putride, absolument rebutante. Il est apparu il y a peu à travers la brume et est visible depuis les coins plus reculés de Zaun, qui empestent à chaque fois que s'ouvre son gosier le plus proche. Gardé en permanence par des bataillons d'exploration et pourfendeurs, il crache de temps à autres des esprits aptes à prendre la forme des êtres aimés disparus, exerçant ainsi un terrible attrait sur les vivants. Quelques malheureux ont fait l'erreur de les suivre, ils ont été instantanément dévorés et ingérés.
Petit et craintif, le dragon-cerise ne sort que par temps de pluie et est infiniment difficile à attraper. Parvenir à en domestiquer un promet des récoltes somptueuses et donc d'éviter la famine tant qu'il est en vie ; ainsi, certains enfants de Zaun passent des mois entiers à en chercher, généralement sans en attraper un seul. Et puisqu'un potentiel bonheur vient toujours avec un prix à payer, le Dragon-Cerise présente un inconvénient notable : il aime se prélasser sur les baies démoniaques aux abords du Fold, attirant malgré lui nombre d'enfants défavorisés à succomber aux fruits défendus. Une étude récente estime que les Dragons-Cerises sont responsables d'environ 60% de la population daemonis de Velaris.
Lapin aux ailes majestueuses, d'apparence douce mais pourtant doté de serres cruelles, rétractables, le rabeagle n'est pas fait pour la vie domestique. Il a besoin de voler plusieurs kilomètres par jour et aime dépecer des proies qu'il ne mange pas — il n'est donc domptable qu'en élevage. Il a un excellent instinct et sait se faire comprendre de ceux et celles qui parviennent à tempérer son caractère sauvage. Les forces de l'ordre en utilisent notamment pour déceler les dangers les plus proches. Pour le reste de la population, les rabeagles représentent avant tout deux pattes juteuses et charnues, des oreilles qui régalent en brochettes et des wings douces ou épicées.
Ces petites boules de suie naissent facilement de l'accumulation de poussière dans les recoins inaccessibles, et vivent ainsi cachées dans les murs et greniers des maisons. Extrêmement travailleuses néanmoins, elles émergent de leur cachette lorsque les humains s'endorment pour accomplir de petites tâches ménagères et grappiller quelques restes de nourriture à déguster. Elles sont peureuses, sursautent et filent aussitôt que des pas approchent, si bien qu'il est difficile de les apercevoir. Le meilleur moyen de les approcher est de semer des miettes de pain, de demeurer immobile et de s'armer de patience : bien que conscientes d'une présence et tremblant de peur, les soot finissent toujours par céder à l'appel de la nourriture. Au bout de quelques rencontres de cet acabit, leur timidité s'évapore pour laisser place à un caractère festif et joyeux.
On appelle "démons" ceux et celles ayant été damné·e·s par le fold après y avoir péri ou avoir été dévoré·e·s ou transformé·e·s par lui, condamné·e·s à le hanter pour l'éternité. Dotés d'aptitudes variables, ces esprits maudits, privés de leur corps, envient désespérément les humains et se nourrissent de l'âme des imprudents qui osent rôder aux abords du fold. Il existe néanmoins des pentacles et rituels dangereux permettant de les appeler ponctuellement — ou de passer avec eux un pacte sur la durée, qui permet aux possédés de faire appel aux aptitudes de leur démon. Le prix à payer ? Rien de plus dramatique que des années de vie.
C'est hissés sur des cadavres de chevaux qu'approche leur armée de morts-vivants. On dit d'eux qu'ils sont des morts que le fold a dévorés et recrachés sous forme de monstres de glace. Mais parce qu'ils ont disparu des siècles plus tôt, ils ont été relégués au rang de simple légende, le peuple oubliant les prières vouées à les repousser. La peau gris clair tendue sur leur silhouette squelettique et leurs cheveux blancs ont la puanteur des corps en décomposition ; leurs yeux sont d'un bleu glacé terrifiant. Leur force physique est supérieure à celle des witcher et ils portent des épées ou lances faites de glace, capables de briser les armes humaines.
Ayant le pouvoir de ressusciter les cadavres humains et animaux, ils agrandissent leur armée grâce à leurs victimes, obligeant les survivants à brûler les corps en fin de bataille. La seule façon de les tuer est d'utiliser contre eux une arme d'arcane et de viser leur torse. Si une lame ou une balle d'arcane pénètre dans leur corps, celui-ci gèle et éclate en milliers de cristaux de glace.
Les zurks sont des indésirables qui naissent d'une bactérie proliférant dans le fold lorsque les humains y jettent des déchets. D'apparence ingrate, ils sont relativement petits, ont quatre pattes, un unique oeil jaune et une bouche entourée de plusieurs crochets (visuel). Ils se déplacent en meute de plusieurs individus constamment à la recherche de nourriture et peuvent digérer de tout : faune, flore, déchets en tout genre, chaire humaine (vivante ou morte) et même métaux. La bactérie leur donnant naissance laisse sur son passage d'immondes traces rouges, semblables à un organe géant capable de coloniser des immeubles entiers dans la ville morte engloutie par le fold. Leurs oeufs poussent partout, sur les sols, les murs et les plafonds et ils se reproduisent à une vitesse folle.
Les zurks sont obsédés par l'idée de poursuivre (et manger) toute trace de vie. Ils courent vite, entendent le moindre bruit et voient très bien dans le noir, mais ils sont en revanche très vulnérables à la lumière vive qui les fait littéralement éclater, laissant au sol une tâche rougeâtre et visqueuse.
ou Lapin Cornu. Cet animal parfaitement inoffensif peuple les plaines, les forêts et même, pour certaines espèces, les déserts de Emera. Si les plus communs arborent généralement des bois de cerf sur la tête, on trouve d’autres spécimens comme ceux possédant une corne unique ressemblant à celles des licornes.
Présent à l’état sauvage, moins rare qu’il n’y paraît, une partie de la population s’est vue domestiquer pour le plus grand bonheur des enfants. Il faut toutefois noter que, comme pour beaucoup d’autres créatures, le Jackalope est largement chassé pour ses propriétés magiques : on dit que ses pattes portent chance, et ses bois/cornes recèlent des effets propres à leur nature, fréquemment utilisés dans la préparation de potions.
Et vous, que choisissez-vous ? Adopter cet adorable lapinou ou porter ses pattes autour du cou ?
Créature métamorphe ayant l’apparence d’un cheval majestueux qui vit dans les étendus d’eau douce et autres marécages. Son apparence équine, toutefois, est trompeuse. Loin d’être inoffensif, le Kelpie attire les naïfs au bord de l’eau, les invite à le caresser et lui grimper sur le dos… pour mieux les attirer au fond de l’eau où les malheureux se noieront. Certaines légendes racontent que des braves seraient parvenus à dompter un Kelpie en lui passant une bride magique. Mais qui serait assez fou pour essayer ?
Leur origine est incertaine mais des scientifiques s’accordent pour dire que les Shoosuva sont des Loup-Garou que le Fold aurait fait muter. Le processus est encore inconnu et il n’y a que des hypothèses sur le sujet mais certains évoquent des enfants du fléau que leur propre mal aurait fini par consumer, soit car ils vivaient très près du Fold, soit car ils s’y sont égaré. Ou bien cela viendrait-il de la morsure d’une nature différente… Rien n’est moins sûr. Toutefois, s’il s’agit bien d’anciens loup-garou, aucun retour à la forme humaine ne semble possible. Ces bêtes enragées sont même bien plus dangereuses et destructrices. Ressemblant ainsi à un énorme loup décharné, leur fourrure hérissée d'épines laissent apparaître une peau nécrosée par endroit. Sous leurs côtes saillantes émane une lumière mauvaise, comme témoin d’une aura rongée par les volutes toxiques du Fold. Enfin, leur queue ressemble à un long dard de scorpion dont l’aiguillon suinte d’un venin mortel… Bien que extrêmement difficile à récolter, il peut constituer un ingrédient de choix dans la concoction de potions.
On les trouve principalement aux abords du Fold et semblent solitaire. S’ils représentent avant tout une menace pour les batailles d’exploration, il arrive malheureusement qu’un individu se rapproche trop près des quartiers habités de Zaun.
Ces créatures à la corne fluorescente ont longtemps été considérées comme éteintes à Veralis. Jusqu'il y a deux ans, aucun d'entre eux n'avait été photographié. Bien qu'extrêmement rares, ils sont chassés pour la valeur du cristal sur leurs museaux dans tout le pays ; Velaris est pour le moment la seule ville à avoir choisi de les protéger contre le braconnage depuis leur réapparition. Les crystheria ont la capacité de contrôler la taille de leur corps – passant de quelques centimètres à plusieurs dizaines de mètres en quelques secondes selon leurs besoins. Les individus communiquent sur une fréquence qui est propre à leur troupeau – communication inaudible pour l'oreille humaine, seuls quelques enfants du fléau parviennent à les entendre. Particulièrement reconnaissants, on raconte qu'ils protégeraient à vie quiconque leur viendrait en aide.
Également surnommées les inséparables, ces hybrides – entre corps féminin et méduse – vivent la plupart du temps dans les fonds des lacs glaciaux. On peut observer leurs lumières scintiller les jours de pluie et d'orage – elles remontent alors à la surface de l'eau pour danser. Ces curiosités de la nature sont connues pour être des entités pacifiques – tant qu'on ne les dérange pas. Enervées, leurs bras oraux ou tentacules deviennent de réelles armes dotés d'un incroyable pouvoir électrique, capable d'assommer un homme. Elles sont d'ailleurs réputées pour être incapturables – elles parviennent toujours à glisser entre les mailles et à se défendre pour s'échapper. Les nadusïales se présentent toujours à deux – et la légende raconte que la mort de l'une entraîne nécessairement la mort de la seconde. Ainsi, elles sont bien souvent utilisées comme symboles pour les mariages.
Semblable à des baleines dont le corps à l'aspect éthéré semble chargé d'étoiles tandis qu'elles se meuvent dans le ciel à la nuit tombée. Leur chant résonne comme une mélodie mystique dans l'atmosphère. Phénomène rare et encore incompris, elles peuvent être observées depuis les hauteurs de Vélaris à condition que le ciel soit dégagée et dépourvu de pollution. Les apercevoir est synonyme de chance et de bon présage. Certaines légendes racontent qu'elles n'apparaissent qu'aux âmes qui en sont digne et qu'il est impossible de les voir si on les cherche.
Les légendes urbaines disent que les goules étaient autrefois des humains, engloutis par le Fold et qui n'auraient jamais trouvé la sortie de celui-ci. Difficile de savoir s'ils ont perdu la raison, ou si le Fold les a fait muter de la sorte avec le temps, terrés dans les ombres néfastes et entourés de monstres. D'autres maintiennent qu'il est impossible de devenir aussi hideux et inhumain, puisque seule la chair humaine peut assouvir leur faim éternelle.
Pendant longtemps, l'on refusait d'enterrer ses défunts par crainte qu'une goule ne vienne profaner son corps, celles-ci errant dans les cimetières pour se repaitre de leur chair. Les cimetières ont ainsi été déplacés à la limite séparant Zaun de Ketterdam. Un cimetière demeure toutefois en activité dans le quartier oublié : C'est ici que l'on envoie les criminels morts, pour que leur cadavre trouve enfin une utilité et puissent satisfaire les goules, les convaincre de ne pas vouloir s'aventurer plus en profondeur dans la ville.
Les goules sont parfaitement dénuées de la moindre intelligence et de sens logique, il est donc assez facile de les duper. Toutefois, attention à ne pas tomber à portée de leurs mains puissantes : elles sont si fortes qu'elles pourraient aisément vous briser.
Les kikimorrhes fonctionnent par un système de ruche, appelez les donc les abeilles du Fold, à la différence seule que ces monstres insectoïdes font entre deux à trois mètres de hauteur, et ressemblent davantage à des araignées gigantesques. Leur fonctionnement est simple : Les kikimorrhes guerrières protègent le nid de leur reine, lui-même protégé par d'autres kikimorrhes. Vouloir s'en prendre directement à la reine équivaudrait à une mort certaine : Le meilleur moyen de disperser une ruche est de s'assurer qu'elle soit dans son nid, et de faire exploser la ruche de l'intérieur en anéantissant les colonnes de son nid. Toutefois, pour assurément détruire une colonie, il faut s'assurer de tuer chaque créature, autrement, celles-ci s'enfuiront dans le Fold, pour élire une nouvelle reine, et le temps que la nouvelle colonie se construise... Le danger reviendra à vos portes.
Généralement, les kikimorrhes restent dans le Fold pour y épanouir leur colonie. Toutefois, lorsque des colonies sont créées trop près de la sortie du Fold, et donc de Zaun, il arrive qu'elles viennent chercher à manger directement en ville, et je ne parle pas de fast food ou d'uber eats. Il s'agit des créatures les plus fréquemment poursuivies par le bataillon d'exploration, devant s'assurer qu'aucune nouvelle colonie n'est en formation à proximité de la ville. Elles peuvent attaquer à toute heure du jour ou de la nuit, possèdent des pattes avant aiguisées comme des lames de rasoir, formant une unique griffe mortelle.
Elles sont aveugles mais ressentent les vibrations et les odeurs. Elles utilisent l’odorat pour communiquer avec les autres kikimorrhes, il est donc recommandé de se couvrir des odeurs environnantes pour mieux brouiller ainsi sa perception de sa proie, et de se déplacer le plus discrètement possible. Leur unique faiblesse mortelle : une lame en argent, ou celles du bataillon d'exploration/des pourfendeurs, spécialement façonnées pour ce type de monstre.
(cf. guide « enfants du Fléau ») Humains touchés par un mal venu du Fold. Sous leur forme animale, ils se distinguent des loups normaux par leur taille (deux fois plus grands que la moyenne) et les symboles qui ornent leur corps.
Les croiser une nuit de pleine lune est synonyme de mort — ils sont incontrôlables. Les autres soirs, les transformations sont volontaires et la conscience est préservée.
Divinité de l'Avant Grand Déclin, cet Esprit s'est mué en monstre après que le Fold ait dévoré sa forêt et l'ait lui-même corrompu. Son corps semble fait de branches desséchées et son crâne de cerf s'ouvre sur un cri inhumain qui tend à paralyser ses proies.
Tant qu'on le fixe il ne bouge pas, mais pour peu qu'on le perde de vue, il se déplace à toute vitesse et attaque. Il garde les crânes de ses dernières victimes accrochés à sa taille. Impossible à tuer — la seule chose à faire est de fuir sans cligner des yeux ni lui tourner le dos.
Créature unique et immortelle issue du Fold, elle porte un chaudron enflammé attirant l'attention dans le noir. L'instant où les imprudents scrutent les ténèbres leur est fatal : ils risquent alors de croiser son regard luminescent, qui les transforme en démons rachitiques condamnés à s'accrocher à ses jupes et à lui obéir.
La Dark Mother est statique : c'est son armée de démons rachitiques qui se déploie pour chasser. Le seul mot qu'ils sont capables de dire à la suite de leur transformation est : « mommy », d'une voix d'enfant -cri qui prévient de leur approche. Ceux d'entre eux qui osent désobéir à la Dark Mother sont soit tués (elle conserve leurs bras à son col), soit punis (elle se tient debout sur leur corps tandis qu'ils marchent pour elle).
Ce bel oiseau aux plumes phosphorescentes chante les sons qu'on lui apprend et perçoit les dangers.
Il est donc possible de lui inculquer une musique précise pour qu'il prévienne de l'approche d'un monstre du Fold.
Renard roux semblant tout à fait ordinaire le jour, c'est dans le noir qu'on perçoit ses spécificités : il imite l'éclat des astres et illumine d'une douce lueur ce qui l'entoure.
Majoritairement sauvage, il arrive, bien que rarement, qu'une créature de cette espèce s'attache à un·e humain·e et choisisse de le·a suivre.
Groupe de spectres apparaissant surtout l'hiver, responsable des disparitions et réapparitions mystérieuses de personnes : ils enlèvent des humains pour les transporter dans leur dimension, où le temps s'écoule différemment.
Si les victimes en reviennent, des années se sont écoulées dans le monde des mortels. Elles ne vieillissent pas dans ce laps de temps et ne gardent aucun souvenir de l'enlèvement : à leurs yeux, c'est comme si une seconde à peine était passée.
Parvenir à s'échapper de la chasse sauvage n'est parfois pas sans conséquence : Certain·e·s des miraculé·e·s repartent dans la dimension humaine avec la malédiction de la Banshee (voir guide, partie "enfants du fléau"), condamnés à craindre le son de leur cri, auréolés par la mort.
Les stryges sont des créatures incomprises : on les pense issues du Fold et on leur impute des disparitions et morts. En réalité, il s'agit ni plus ni moins d'humain·e·s qu'une malédiction transforme et condamne à se nourrir de créatures du Fold.
Consumées par la haine envers les êtres vivants, les stryges les tuent également sans hésitation. Elles ne sortent qu'à la nouvelle lune et sont dotées d'une force et d'une vitesse terrifiantes.
Il est possible d'inverser la malédiction en luttant pour les immobiliser à un endroit où les rayons du soleil pourra les toucher : au lever du jour, une stryge qui ne parvient pas à se cacher reprend finalement forme humaine. Il lui faut toutefois un temps d'adaption pour réapprendre à se comporter comme tel.
Légende millénaire dont certains doutent de l'existence, la Tisserande rode pourtant bel et bien à Velaris. C'est dans Dreamer's Wood qu'elle s'est retrouvée coincée, lorsque les Dreamers ont annexé cette partie de la forêt pour y emprisonner les rêves et cauchemars qui leur échappaient.
Elle tisse les peaux de ses victimes pour s'offrir la jeunesse éternelle et couvre de leurs cheveux le toit de sa hutte pour se réchauffer. Cette chaumière semble pourtant avenante : ceux qui s'égarent dans la forêt ont tendance à y chercher refuge lorsqu'ils entendent le chant doux qui en émerge, mais sa porte claque et disparait aussitôt qu'ils en franchissent le seuil. La demeure elle-même est bien vivante : elle se déplace régulièrement, si bien qu'on ne sait jamais où elle s'installera.
Les hydres naissent dans le Fold et dérivent jusqu'à Velaris par les rivières. Adorables à la naissance (tant, qu'il est difficile de se résoudre à leur faire du mal), elles doivent pourtant être tuées dans l'œuf : au bout de quelques mois de vie, leur faim se fait inépuisable et les pousse à dévorer tout ce qu'elles croisent, humains compris. Plus elles mangent, puis elles grandissent, jusqu'à devenir immenses et incontrôlables.
Cerf blanc profondément bienveillant, il est pourtant chassé avec acharnement pour la préciosité de ses bois : la légende dit que les porter en collier peut rendre sa magie à un·e humain·e.
Pratiquement tout en lui peut également servir à la concoction de potions puissantes. Pourtant, lui laisser la vie sauve et poser respectueusement un genou au sol devant lui porte chance.
Esprit légendaire réputé pour exaucer trois vœux de ses maîtres temporaires. Pour y avoir droit, il faut parvenir à localiser l'amphore de laquelle il est prisonnier et avoir l'audace de l'ouvrir.
Le djinn est une créature de rage, dont la seule présence est étouffante. Son corps brumeux est dotés de plusieurs bras aux griffes acérées. Il est toutefois incapable de s'en prendre à la personne qui le libère temporairement. Chaque vœu qu'il réalise trace une entaille sur l'avant-bras.
Ces êtres des marécages sont dotés de pieds palmés et connus pour leur gloutonnerie. Les sirènes dévorent tous les poissons qu'elles peuvent, vidant les lacs et privant les humains de cette ressource.
Leur silhouette mystérieuse a quelque chose d'enfantin, qui tend à attiser l'instinct protecteur de ceux qui les aperçoivent de loin ; mais quiconque s'aventure dans leurs eaux est entraîné dans les profondeurs.
Se camoufle dans les sols : la ragweed peut surgir où que ses racines parviennent à se faufiler. Elle se nourrit de chair humaine — mais si l'on parvient à trancher ses racines, elle se dessèche instantanément.
Utilisée entre autres dans les préparatifs de l'offa magicae, elle se fume et donne des hallucinations.
Petit champignon doué de vie flottant sur les brises. Il se mange (est exquis en poêlée), mais est suffisamment affectueux pour être domestiqué.
Plante connue pour ses propriétés régénératrices, elle peut être mâchée par les healers pour améliorer leurs capacités et leur propre guérison. Elle est également utilisée dans de nombreux remèdes.
Créatures du Fold dévoreuses d'âme. Autour des Soulseekers règne toujours un silence de mort : ils détestent le bruit et semblent engloutir et étouffer tous les sons.
La seule façon de leur échapper est de hurler sans discontinuer pour les faire fuir -mais à défaut de pouvoir attaquer, ils partent en dérobant la voix de leur victime. Une potion à base de star ivy permet de restaurer progressivement les cordes vocales (filet de voix, puis de plus en plus audible).
Esprit personnifiant maladies et pestes, la Pesta a l'apparence d'une femme décharnée couverte de croûtes et de furoncles, autour de qui grouillent des rats.
On dit qu'elle rode là où la mort frappe. Nul ne sait si elle la provoque ou la suit, mais on considère que l'apercevoir est prémices de tragédie, si bien que ceux qui croient la voir se persuadent de leur mort imminente.
Selon les archives secrètes de Celestia, c'est elle qui serait à l'origine de l'existence des vampires.
(cf. guide « enfants du Fléau ») Fruits extrêmement envoûtants poussant aux abords du Fold et dans les zones en proie aux attaques de Fléaux; reconnaissables à leur couleur violine et à la légère vapeur hallucinogène, presque invisible, qu’ils dégagent. En manger condamne à porter le poids du fléau.
Fruit à la texture similaire aux bonbons en gélatine, et au goût acidulé. Il fond sur la langue en pétillant et est connu pour amplifier la créativité et les talents particuliers de ceux et celles qui le dégustent.
Cette superbe fleur que l'on aime offrir est, à l'insu de la majorité, aussi nocive qu'elle est envoûtante.
Inoffensive de jour, elle dégage la nuit un gaz invisible et inodore qui induit subtilement les plus horribles cauchemars, éveillant des souvenirs oubliés pour les aggraver et hanter les dormeurs.
Elle a également tendance à altérer l'humeur -pour le pire-, provoquant des disputes sans fondement.
Innocent, pur, magique et libre, compagnon fidèle et confiant ; souvent naïf, doux et touffu, le poro est dit né de l'amour et aveuglé par la joie.
Il est vrai que cette petite boule d'affection ne transmet à ses propriétaires que des ondes positives. Lorsqu'il est excité, ses cornes se dressent, tandis qu'elles s'écrasent contre sa tête lorsqu'il est terrifié. Il ne semble jamais contrarié et a un effet apaisant sur son entourage.
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