a nightcall to tell you how i feel (reagan#3)

18/04/2022

i'm giving you a nightcall to tell you how i feel

ketterdam + month

toc toc toc toc. le son de ses phalanges sur la porte de reagan. des secondes interminables dans l'air irrespirable de ketterdam avant que le pacifieur ne vienne lui ouvrir. "hey" commence soleil lorsque le battant s'entrouvre. il n'a pas annoncé sa venue, il n'a pas envoyé de message. il est minuit et quelques, seules les lumières de la ville les coupent du noir total. ils n'ont pas rendez-vous avant après-demain. "i was... in the neighborhood and..." menteur. il ne vient jamais à ketterdam lorsqu'il n'a pas de bonne raison de venir à ketterdam. il se racle la gorge, reprend, tentant d'y mettre les formes : "i was wondering if you..." et s'arrête de nouveau, car chaque mot lui paraît superflu, chaque mot lui paraît idiot. "what i'm trying to say is that..." reagan le contemple tenter une troisième approche. soleil soupire, regarde le bout de ses chaussures, puis redresse ses épaules et prend une grande inspiration pour cracher la vérité telle qu'elle doit être crachée, sans embellissement ni fioritures : "i'm thirsty." un instant la pensée folle lui vient que reagan va lui décocher une droite bien méritée et le renvoyer se débrouiller à midrias. "as hell" précise t-il pitoyablement, la peau blafarde sur le pas de la porte.

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21.08.22 12:46

i'm giving you a nightcall to tell you how i feel

@soleil arkham

ketterdam + month

minuit a sonné depuis de longues minutes lorsque reagan lâche son stylo, l'abandonne sur le dossier d'un cas dont il a passé des heures à revoir chaque étape, à réexaminer chaque preuve. il frotte ses yeux sous ses lunettes de repos, les délogeant légèrement de l'arête de son nez, lorsque des coups résonnent à sa porte. il a un instant de surprise immobile, léthargie quasi ensommeillée qui le plonge dans l'attente — si l'inconnu·e n'insiste pas, reagan est fermement déterminé à le·a laisser sur le pallier.

pour bien faire, il jette tout de même un coup d'œil à son téléphone, pour s'assurer qu'aucun message d'urgence de l'un de ses proches ne lui a échappé au cours des dernières heures. mais le son se répète, le fait souffler d'agacement tandis qu'il se lève enfin, la mine froncée. you've got the wrong… moment de battement en reconnaissant la silhouette sur le pas de sa porte, … address. arkham. la salutation sonne légèrement comme une menace. i'm sure you've noticed how late it is. i was... in the neighborhood and... oh, were you. dubitatif. i was wondering if you... et au-delà de l'hésitation, reagan jurerait flairer l'audace à venir. i'm thirsty. as hell, conclut finalement arkham, et reagan tire une tronche du démon. le dévisage fixement. puis entame de fermer la porte. good night arkham. mais un pied se glisse dans l'entrebâillement et une lutte s'amorce. go home arkham! qu'il s'exclame à travers la porte, mais finit par abdiquer, ne souhaitant pas risquer de le blesser. la porte se rouvre et arkham s'invite à l'intérieur, sous les yeux ébahis du pacifieur. are you for real? do you think i store blood pouches in my fridge? comme il regrette, à cet instant, de l'avoir aidé une première fois…

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18/04/2022

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@reagan kershaw

ketterdam + month

"good night arkham." à toute vitesse il glisse sa chaussure dans l'entrebâillement de la porte, empêchant reagan de se parquer chez lui. "good morning kershaw !" répond t-il en toute insolence, tandis que derrière le battant, une voix énervée lui répond : "go home arkham!" it's ok, il comprend. s'il avait été reagan kershaw, lui aussi aurait essayé de refermer sa porte. heureusement, il n'est pas reagan et ce dernier capitule.

"are you for real? do you think i store blood pouches in my fridge? — do you?" demande immédiatement soleil, très intéressé. "it would be very cool." le voilà à l'entrée de la pièce, une pièce qu'il qualifierait de... "as beautiful and cosy as your office." il grimace pour attester de ses propos. il voit une immense table ronde croulant sous les papiers du travail ; un matelas à même le sol dont les draps ne sont même pas faits ; zéro plantes mais beaucoup de portes. "humpf" qu'il commente encore, se baissant l'air de rien pour retirer ses chaussures, sous les yeux toujours ébahis de reagan, puis retirant son manteau qu'il accroche sur la première patère qu'il trouve. "so. where's the kitchen?" ses petites chaussettes ne font aucun bruit tandis qu'il se dirige vers la première porte, et, grâce à sa chance insolente (ou son instinct de voyant) elle s'avère être la bonne. ses mains se saisissent de la poignée du frigo, dont il commence à scaner le contenu. "ice cubes... pizza... and..." il sort un bocal étrange au contenu non identifié et très probablement périmé depuis la naissance de reagan, c'est-à-dire il y a très longtemps. "... something." qu'il conclu, à défaut de savoir qualifier l'étrange mixture.

"you know," commence t-il en se tournant vers un reagan interloqué, "you should come to dad's palace one day. so that you'll eat something else than frozen pizza. we have amazing cooks, i'm telling you. yes, this is an invitation. i owe you this," fait-il remarquer, tapotant l'épaule de reagan.

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21.08.22 12:59

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@soleil arkham

ketterdam + month

good morning kershaw. reagan voudrait pouvoir prétendre être surpris.
voudrait pouvoir maudire quelqu'un d'autre que lui-même pour la tournure des évènements, mais sait avoir entrebâillé la porte, dans tous les sens du terme. il se maudit tandis que soleil prend ses aises, le précédant à l'intérieur. where the hell do you think you're going? il tente de reprendre le contrôle de la situation, mais le retrouve tête dans son réfrigérateur. you should come to dad's palace one day. so that you'll eat something else than frozen pizza. we have amazing cooks, i'm telling you. yes, this is an invitation. i owe you this. i'm good, il réplique en croisant les bras. reconnait l'air dubitatif que lui adresse arkham, pour en avoir souvent écopé de la part de ses propres gamins. don't you have a father to mess with? qu'il maugrée, récupérant le bocal de la main de soleil.
for your information, it's still- ew! ayant commis l'erreur d'ouvrir le récipient, il se prend en plein nez l'odeur nauséabonde qui s'en dégage. l'expédie aussitôt à la poubelle, sans se défaire de sa tête des mauvais jours. you've got amazing cooks and yet here you are, bothering me at half past midnight. seriously, what it is that you want? as you've seen yourself, there's nothing for you here. il se déteste de se questionner déjà quant à une potentielle source de nourriture pour arkham. refuse de laisser entrevoir qu'il n'est pas loin de céder — s'enferre plutôt dans son attitude butée. and what kind of invitation is that? do you think i can't feed myself? la preuve est flagrante — ses réserves elles-mêmes témoignent contre lui. mais il s'empare du téléphone et l'agite devant les yeux d'arkham. anything is one call away. no need for private cooks. pas qu'il puisse même envisager de s'en payer, de toute façon.

il se passe une main lasse sur le visage, contemple la situation de ses yeux fatigués et finit par demander. you don't plan to leave soon, do you? un lourd soupire lui échappe, probablement le millième inspiré par soleil. reagan tourne les talons et s'empare de sa veste, rouvrant la porte et précédent soleil à l'extérieur. let's find you something to drink, et la façon dont il le formule laisse clairement entendre le fond de sa pensée : plus vite il le nourrira, plus vite il retrouvera sa ~~solitude~~ paix.

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18/04/2022

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@reagan kershaw

ketterdam + month

"i'm good. don't you have a father to mess with?"

il pourrait répondre qu'il s'est disputé avec arkham père pour la première fois depuis un bail, que cela n'arrive presque jamais et que son petit cerveau parano lui souffle déjà qu'il sera bientôt déshérité et dégagé, bien qu'il sache objectivement que burns arkham ne lui ferait jamais ça. il pourrait répondre tout ça mais il opte pour l'un de ses échappatoires favoris : "not a daddy like you..." puis éclate d'un rire immense lorsque reagan ouvre le bocal — la blague du siècle selon lui, mais en réponse, reagan devient d'autant plus bougon. "you've got amazing cooks and yet here you are, bothering me at half past midnight." (soleil checke sa montre et approuve de la tête — en effet, il est déjà minuit trente et un). "seriously, what it is that you want? as you've seen yourself, there's nothing for you here. — oh, but there's a lot around here. a very fine man, to begin with..." il continue sur sa lancée plus qu'insolente, tandis que reagan continue à bougonner, cette fois-ci à propos de nourriture que l'on peut commander, et soleil lève les deux mains en signe de capitulation.

"you don't plan to leave soon, do you?" une épaule nonchalamment adossée contre le frigo, les pieds croisés, se regardant les ongles d'une main, le blond lui répond : "no. who would want to leave such a beautiful house?" en réponse il entend un énorme soupir, ce qui est une réponse assez habituelle dans leurs interactions. "let's find you something to drink." le soleil relève des yeux plein d'espoir vers le pacifieur. "really?" déjà ce dernier remet sa veste, et le vampire s'empresse de le suivre, enfilant ses chaussures à toute vitesse.

tandis qu'ils s'engouffrent dans la rue de ketterdam, reagan marchant devant et soleil trottinant pour le rattraper, le midriais déverse un flot de questions incontrôlables : "where are we going? is it a trap? if it's a trap, we'll fight. and i'll win." (il entend les yeux de reagan rouler dans leurs orbites, à défaut de les voir). "how do you know where to find blood? you know someone? how do you know that someone?" ils montent dans la voiture de reagan, soleil bouclant bien sagement sa ceinture sur le siège passager, mais pas sa bouche : "speaking about someone. you need a special someone. i mean, look at your place. do you have a crush on a beautiful woman these days? or a beautiful man, i don't care about that, as you already know." puisqu'au motel, en dix minutes de temps, soleil était parvenu à lui parler d'une amie et d'un ex. "also..." il oublie momentanément ce qu'il voulait dire parce qu'il vient de déplier le petit miroir du siège passager, et qu'il s'y regarde, vérifiant ses lèvres, ses canines et quelques mèches rebelles. "beautiful, beautiful car." qu'il termine. "let's roll!!!!!" il brandit le poing d'impatience, palliant au manque d'entrain de reagan par un sacré trop plein d'énergie.

"oh, OH ! i know just the song, kershaw." alors que la chanson démarre et que reagan démarre également, soleil se penche vers lui et respire l'odeur de son cou. "what's your blood type? A...? A positive?"

(reagan's car soundtrack)

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21.08.22 13:12

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@soleil arkham

ketterdam + month

where are we going? is it a trap? if it's a trap, we'll fight. and i'll win. do you always talk that much? demande sérieusement reagan, au premier degré. perplexe d'un tel déploiement d'énergie. is it the moon or something? un coup d'oeil vers le haut de son pare-brise lui apprend que le croissant de lune à peine visible au-delà du mur n'a rien de bien particulier ce soir. les questions s'enchainent sans qu'il n'ait réellement à y répondre, mais l'omniprésence de la voix de soleil commence doucement à peser sur ses nerfs. jusqu'à : beautiful, beautiful car. reagan s'enorgueillit, caresse d'un mouvement bref et affectueux la plage avant. isn't it? i can't deny i'm pretty proud. it's been hard to restore but it was worth it. tant d'heure allongé en travers d'un garage pour tenter de percer les mystère d'une voiture aussi prometteuse qu'en sale état. la musique emplit l'habitacle et s'il voudrait râler, reagan doit s'avouer surpris d'apprécier les sonorités. what song is it? demande-t-il au même moment où soleil tente de lui sniffer le cou. what?? why do you care. i'm nothing, i have no blood type, i have no blood even, vient la réplique atterrée, presque paniquée. how comes you're getting worse at every meeting qu'il geint avant de bifurquer sur une destination qui prête à confusion. et cette fois, quand soleil lui demande où ils vont, c'est pince-sans-rire qu'il annonce : i'm taking you back to your home kiddo.
l'entendre se plaindre a un effet étonnamment satisfaisant sur reagan, dont l'humeur bascule pour le meilleur. ce n'est pourtant pas à midrias qu'il l'emmène réellement, contrairement à ses dires, mais tout simplement au commissariat. wait here, ordonne-t-il avant de sortir du véhicule pour se rendre à l'intérieur, laissant à soleil la clé encore sur le contact — la musique allumée. il lui faut quelques longues minutes pour revenir avec deux poches de sang qu'il lance à soleil. now i'm going to drive you home, assure-t-il pour le simple plaisir de le faire câbler.

et cette fois, s'il atteint bel et bien midrias, c'est d'un bord de mer aménagé qu'il prend la direction. s'arrête au niveau d'un vendeur ambulant, pour s'acheter un sandwich et une boisson, avant de se garer face à la mer. tchin, il lève sa canette pour trinquer contre la poche de sang de soleil.

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18/04/2022

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@reagan kershaw

ketterdam + month

"wait here." c'est devant le commissariat qu'ils se garent. le bâtiment a un autre air, la nuit, un air que soleil avait oublié à force d'y venir la journée pour ses rendez-vous hebdomadaires avec reagan (bien que, le loup étant arrangeant, il n'ait jamais l'audace de le convoquer au zénith). "yes, daddy." l'air outré de kershaw vaut bien mille crescents. satisfait de lui-même, soleil peut attendre en paix et avec docilité, fermant les yeux et se laissant bercer par la musique le temps que reagan ne revienne. "now i'm going to drive you home. — NO !" qu'il s'exclame soudainement, avant de reprendre, plus calme, "please don't." il n'ose pas taper dans les poches de sang immédiatement, par politesse (par politesse ? est-ce stupide ? y a t-il une politesse vampirique ? des us et coutumes dont il ne saurait rien, pour avoir été mordu et abandonné dans la foulée.)

et enfin ils arrivent à la mer. "what are we doing..." qu'il commence à maugréer, mais le spectacle lui coupe le souffle, car le bord de mer la nuit a une autre dimension, le bord de mer la nuit est un autre univers. "... here.— tchin — wait," qu'il demande, "i wanna go outside." il sort de la voiture, fais signe à reagan d'en faire de même. retire ses chaussures pour la seconde fois de la soirée, cette fois-ci pour plonger les pieds dans le sable à la texture si apaisante. "even prettier than celestia's seaside. no wonder, it's midrias after all." qu'il conclue en fier midriais, momentanément déplacé à celestia dans son enfance, mais rapidement revenu dans son quartier d'origine, arkham et lui s'installant à la frontière. "i was born here, you know? yeah, you probably know. you must have a file or something with my name on it. now that i think about it, you probably know everything about me and- OH ! KERSHAW ! kershaw, kershaw," qu'il s'extasie soudain comme un gamin, sautillant au bord des vagues, "what's my real name? it is on my file? i never asked arkham. it'll make him sad. do i have a family??? do i have siblings??? what are my parents's jobs???? and names???" mais reagan lève les mains dans un signe que soleil interprète comme un stop. "oh, you don't know," conclue t-il piteusement, perçant la première poche de ses deux crocs et se mettant à boire à deux mains, comme on boirait un caprisun. "what's your blood type then..."

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21.08.22 23:20

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@soleil arkham

ketterdam + month

au NO! qui éclate dans l'habitacle, reagan répond par une mine mi-blasée mi-sévère. try again. please don't, offre-t-il, plus poliment, et tandis que l'aîné s'engage sur la route menant au mur, il ne prend pas la peine de répondre.

à cette heure l'entrée à midrias est non seulement surveillée, mais également compliquée par l'instauration du couvre-feu. c'est à la vue du badge du pacifieur qu'on lui accorde un accès réticent, confirmé par la présence du fils d'un membre du Counsil.

peut-être a-t-il triché en prétendant passer pour le travail.
what are we doing... la plainte s'étrangle à la vue du décor et reagan se rengorge, satisfait de son petit effet. wait, i wanna go outside. help yourself, il offre sans réticence, coupe le contact et sort plus tranquillement qu'un soleil débordant d'énergie. OH ! KERSHAW ! kershaw, kershaw, il s'emballe, et reagan réplique : yes arkham, what what what? what's my real name? is it on my file? i never asked arkham. it'll make him sad. do i have a family??? do i have siblings??? what are my parents's jobs???? and names??? les paumes du pacifieur se lèvent l'air de dire, wow, slow down. i haven't investigated you, you know? oh, you don't know, vient la réponse dépitée, tandis qu'il perce enfin les poches de sang pour s'y abreuver. what's your blood type then... i'm not telling you, il réplique, peu rassuré que soleil ait précédemment flairé une partie de la réponse, par pur instinct. why do you even want to know? il semble tirer une immense satisfaction de la mine exaspérée de reagan, qui s'assoit dans le sable, pantalon relevé aux chevilles, là où viennent mourir les vagues en une caresse légère.

do you think a lot about your past? demande-t-il, curieux du rapport de soleil avec son statut de gifted. curieux aussi, plus globalement, du ressenti d'un enfant qui découvre n'être pas lié de sang avec celui qu'il appelle père. et quelque part, c'est à coco que pense reagan, coco qui ne sait rien de sa propre naissance. coco à qui kleo et lui n'ont jamais réussi à avouer la vérité : que reagan n'est pas son géniteur. i could look it up, propose-t-il avec hésitation, maybe. if it's really important to you. and if i have time. it can't interfere with my work. les dernières précisions sont ajoutées rapidement, pour contrer tout potentiel emballement.

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18/04/2022

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@reagan kershaw

ketterdam + month

"i haven't investigated you, you know?" liar, pense soleil, car il est certain qu'il doit y avoir un dossier à son nom dans le bureau de reagan, et probablement même un sacré dossier. il en imagine les pages, surement un acte de naissance, des compte-rendus du procès, quelques articles de journaux parlant de sa chute, peut-être. "hum", qu'il répond simplement à reagan, qui s'assoit dans le sable, et soleil vient l'y rejoindre.

la mer lèche leurs pieds nus et l'air frais caresse leurs épaules. "do you think a lot about your past?" demande soudain reagan. "i don't... know. i'm not sure." avoue soleil, et la réponse doit sembler terriblement idiote, il en est conscient. "i could look it up. maybe. if it's really important to you. and if i have time. it can't interfere with my work." un sourire sur les lèvres du vampire, qui prend le temps de reprendre quelques gorgées tout en réfléchissant. "thank you. it's very nice of you." qu'il commence, les prunelles encore fixées sur la mer.

il inspire une grande bouffée d'air salé avant d'essayer d'exprimer ses pensées : "arkham is my father. he raised me, read me stories at night, made sure i wasn't having nightmares. i remember him, memories from when i was a child..." pour une raison obscure, parler de burns et de son enfance lui embue les yeux. "i remember him very cold, very very cold. like, never touching me. talking to me without looking at me in the eyes, everywhere and everything around the room but my eyes. sometimes he would stare at the moon on my forehead for so, so long. at some point i wondered why he decided to go for a child. and why he was still single. and why he choose me, out of every gifted out there. he was so, so lonely. but then at some point i hugged him and — it's like everything inside of him broke down. in a good way." à cette pensée il esquisse un nouveau sourire — burns arkham qui se réchauffe à son contact enfantin, burns arkham qui se surprend à serrer dans ses bras ce petit gamin, à le border la nuit, à s'inquiéter pour lui, à lui parler tout en se rasant et en se brossant les dents.

"arkham is my father and he'll forever be. even though he's not my biological father." qu'il conclue, catégorique, haussant les épaules. "if it wasn't for him i don't know where i'll be today." et il ne parle pas uniquement de la prison, bien qu'il soit parfaitement conscient qu'arkham père a très largement contribué à le sortir de prison (et bien qu'il soit inconscient qu'arkham père a très largement contribué à mener en prison, fils payant pour les crimes du père). "he got me out of... wherever i was when i was little. i don't remember my parents, nor my siblings. i'm thinking about them sometimes — of course, who wouldn't. but i'm not thinking about them because i wanna meet them, or because i think they're my 'real parents' or whatever. it's more like... i'm worried about them. are they still living in midrias? are they still wealthy? what if something bad happened to them and now they're poor? would i be allowed to send them money to help them then? are they alive? both of them? together or separated? those kind of questions. i don't wanna meet them and i don't feel like something is missing because authorities took me away when i was five, i'm just worried. every time i think about them, it's because i wonder if they're alright. and i really hope so. i wonder how i can help them, if i can help them, and if they need help at all. see what i mean?" qu'il demande en se tournant vers reagan, de peur de l'avoir perdu dans son long discours inattendu. "i don't miss them but i worry that they might miss me." qu'il essaye de résumer, avant de finalement repartir dans un blabla interminable : "is it weird that i don't miss them... ? does that make me selfish... ? what if losing a child broke them... ? and i'm here, enjoying my life with burns. calling him dad in his big palace. wearing beautiful things and sleeping like a king."

il repense à ses nuits depuis sa transformation, bien plus que mouvementées, et laisse échapper un rire un peu jaune avant de corriger : "at least i used to sleep like a king." nouvelle gorgée. "i don't know why i'm telling you this. i never talked about that with anyone."

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a nightcall to tell you how i feel (reagan#3)

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Soleil Arkham

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