( my ) e c l i p s e ༄ ft. Eden ღ

20/07/2022

La folie est un concept familier pour le Loup. Elle le guette depuis de nombreuses années, se glisse dans ses rêves la nuit, lui murmure des idées qu’il ne peut faire taire. Mais c’est une autre forme qu’elle aborde quand il est question d’Eden.
Brute. Possessive.

☾ ⋆*･ﾟ:⋆*･ﾟ:⠀ *⋆.*:･ﾟ .: ⋆*･ﾟ: .⋆

ETE 2021 Cette inversion des pouvoirs ne datait pas d’hier. Elle avait peut-être même toujours été ainsi. Dans cette chambre où le Loup blessé s’était retrouvé… C’était là que tout avait commencé.
Une absurdité relevée par un grondement lancinant. Une incompréhension que la Bête ne pouvait accepter. Face à celui qui semblait avoir agi de manière désintéressée, la confusion le rendait plus vulnérable que jamais. Et Kieran Sköll n’éprouva jamais plus autant de haine envers ce garçon qu’il n’en éprouva ce matin-là.

Son regard le dardait d'éclairs mauvais. Il y avait tant de questions, tant d'inconnus dans cette équation et le Sköll détestait les surprises. L’attitude nonchalante de cette pute faisait gronder en lui une colère indescriptible. Comme s’il n’y avait rien à dire de plus. Comme si tout était normal.
Le healer eut beau soulever son ingratitude et la mise en péril de son labeur, le Loup ne se remit pas davantage en question. Ca ne cliquait pas. Ca ne faisait pas de sens. Il scrutait le garçon et son orange comme si cela pouvait être une arme. Il fouillait la pièce à la recherche de la lame qui se planterait dans son dos. ❝ On ne sauve pas les gens sans raison ici.❞ Encore moins ceux qui risquaient de vous bouffer au détour d’une ruelle.
“Je t’ai sauvé”. Ça lui foutait la rage. Pour qui se prenait-il alors ? Un bon petit samaritain dans la puanteur de Zaun ? Ridicule. N’importe qui ici attendrait quelque chose en retour. Croyait-il qu’il aurait une dette envers lui ? Qu’il lui donnerait plus de crescent la prochaine fois qu’il le baiserait ?
Son poing se serra de nouveau sur le drap et il ne constata pas de regain de force. Il lui faudrait du temps. Combien ? Coincé dans ce plumard…
Un sentiment plus détestable encore s'empara alors de lui. Coincé ici. Sans force. Prisonnier. Et les murmures de la nuit se réveillèrent…
Une voix insidieuse. Un rire lointain.

Kieran… Qu’est-ce qui brille dans le noir ?

Sa vision se brouille. Son coeur se soulève.

Rien. Kieran. Rien. Tout est noir. TOuT eSt nOIr….

❝ La ferme…❞
Il tâtonne sur les draps qui ne sont pas les siens. Lâche le sandwich qu’il ne voit plus. Tout s’obscurcit. Il n’a pas eu le temps de récupérer ses médicaments. Sa faiblesse, sa confusion, sa panique… La porte est toujours ouverte. Il cogne sa paume contre le front. Tais toi. Tais toi. Pas maintenant.
Ses pupilles écarlates cherchent pratiquement autour de lui.
Où est la pute ?

09/08/2022

A trop jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler.
C’est ce qu’on dit en tout cas.
Et c’est peut-être une pensée de ce genre qui lui a traversé l’esprit le soir de leur véritable rencontre.
Il s’en souvient encore… du mot meurtre tatoué au fond du regard de Kieran à son réveil.
Et pourtant… Kieran était resté dans son lit. Une belle connerie sans doute, une définition qui avait bien dû venir dans le fil des pensées d’une pute qui avait persisté malgré les clairs signaux assassins envoyés par le Sköll.

. . . . ╰──╮ETE 2021╭──╯ . . . .

On ne sauve pas les gens sans raison ici.
Oui… pas à Zaun.
Et à Midrias non plus…
Il en savait quelque chose.
Rien n’était jamais gratuit. Et pourtant lui, il ne demanderait rien pour cette énergie offerte contre aucune reconnaissance.
Du regard, il l’avait étudié avant de porter à sa bouche un nouveau quartier d’orange. Aliment qu’il avait avalé en silence.
Si ça pouvait l’apaiser… autant demander un truc ?
Quelques crescents, on en avait toujours trop besoin ici…
Un besoin vide dont l’obtention n’offrait finalement pas grand chose.
Un confort éphémère… qui fondait bien trop vite.
De quoi bouffer, quelques bricoles au marché, une fringue ou deux… et malgré l’illusion du moment où on possédait un truc en plus, il ne se sentirait pas plus rempli…
« J’imagine que tu peux pas faire plus qu’attendre l’éventuelle addition alors. » un soupir, un nouveau morceau de fruits et il avait pris la décision d’abandonner une conversation trop vaine pour valoir de s’y essouffler.

Son attention s’était concentrée sur un fruit qu’il terminerait avant de s’accorder un peu de sommeil.
Un fruit qu’il ne terminerait pas en réalité.
« J’ai rien dit. » … parce que son regard s’était relevé d’une orange pour retrouver le visage d’un client visiblement en proie à un mal qu’il ne lui avait pas retiré.
Le reste du fruit s’était retrouvé abandonné sur le sol alors qu’il s’était redressé pour se rapprocher du lit… « Qu’est-ce qu’il y a ? » … et poser cette question stupide corrigée rapidement « T’as mal où ? » instinct de survie de toute évidence en perte à en juger par cette main qui s’était posée sur un front pour chercher les troubles quand l’autre s’était saisie d’un poignet pour empêcher les coups sur la peau que ses doigts fouillaient à présent.

Il n’avait pas terminé. Oui. Il comptait le faire mais… la douleur était ailleurs…
La douleur se trouvait dans un regard paniqué qu’il semblait avoir compris, au moins en partie.
Assez pour abandonner un front et oser poser sa main sur un torse, près d’un coeur dont il avait cherché à ralentir doucement les battements.
Pour l’apaiser… l’endormir peut-être… calmer une respiration… simplement soulager un trouble en offrant ses dernières forces à l’ingrat…

20/07/2022

On dit que le Loup est cruel mais celui qui se pavane pour le tenter ne l’est que davantage. Etre insolent qui le nargue en s’offrant à d’autres quand il ne devrait être qu’à lui.
Mais Eden lui appartient-il vraiment ?
Bien trop de nuits, il s’échappe de sa compagnie. En réalité, trop peu sont partagées. Et pourtant, jamais le Sköll n’a cessé de le convoiter. Comme un caprice dangereux, il le veut à la folie. Eden est à lui. Rien qu’à lui.
A-t-il déjà songé à l’enlever ?
Peut-être. Il existe un monde où son argent pourrait l’acheter, le rendre entièrement sien… Mais en vérité, il y a cet univers qui les sépare. Le beau Kieran Sköll, jeune étoile montante du cinéma… comment pourrait-il vivre aux côtés d’une pute des bas-fond de Velaris ? C’est impensable. Impossible. Il est bien plus confortable de le laisser là, croupir au fond de Zaun, à sa bonne disposition quand le Loup a besoin.
C’est ce Monde qui est cruel et pourri. Pas lui.
Lui ne suit que ses désirs, ses urgences… Et dans cette folie de l’instant, il songe avec ardeur qu’il ne veut que lui et qu’il veut qu’Eden ne veuille que lui. Il souhaite que la nuit dure, que la Lune n'interrompt pas sa faiblesse… Que jamais, on ne lui retire Eden. Son Eden.

☾ ⋆*･ﾟ:⋆*･ﾟ:⠀ *⋆.*:･ﾟ .: ⋆*･ﾟ: .⋆

ETE 2021 Pas maintenant. Pas ici. Pitié.
Mais il y a pas de meilleur moment pour les voix. Sa voix. Celle qui s’insinue lentement, sournoise, dans les pores de l’esprit vulnérable. Kieran est faible, à la merci de la vermine. Même le Loup n’a plus la force de grogner quand elle siffle ses maledictions au creu de sa tête.
L’obscurité l’engloutit. La panique étreint peu à peu sa gorge contre laquelle palpite son coeur affolé. Il suffoque. ❝Tais toi…❞ Il articule péniblement sans pour autant s’adresser à la seule personne parlant dans cette pièce. Il ne voit plus le healer, ni ne l’entend. Une partie de lui doit pourtant le ressentir car dès lors qu’il se rapproche vivement de lui, le Sköll recule brusquement, à l’image d’une bête blessée. Ses griffes s'agrippent à des draps qu’il ne sent qu’à peine quand son autre main s’enfonce contre un crâne bruyant.

kiErAn….

La voix doucereuse l’enlace et un rire aigu résonne dans la pièce sombre.

Mon doux Kieran…. comme tu pAtHEtiQUe…

Une douleur fantôme enserre sa tête. A moins que ça ne soit ses ongles qui s’enfoncent dans sa chair… mais une pression inconnue l’éloigne. Le Loup sursaute. La voix chante d’une joie sinistre. Il n’a plus le contrôle sur son corps mais l’instinct bande ses muscles et sans s’en apercevoir, il assène un coup à celui qui s’entête à l’aider. ~~Pour rien.~~ Pour l’attrait d’une mort certaine.

Reste avec moi. Dans le noir. C’est ta place.

Elle rit. Il crie.L’air lui manque et tous ses membres tremblent. Si dans la réalité il se débat, il n’a pas la force de repousser le suicidaire. Et bientôt, une chaleur inhabituelle caresse sa poitrine, la recouvre et l’enveloppe. La voix s’indigne, se déforme puis s’estompe dans le lointain. Il fait toujours noir mais le silence revient… Doucement… ❝Elle…❞ mais rien ne plus ne sort de cette bouche. Le Loup sombre mais avant de plonger dans ce nouveau monde, une odeur vient chatouiller sa truffe. Familière et plaisante. Qui est-ce ?
Tout est si paisible. Où est-il ?
Si paisible.
Et s’il… restait là pour toujours….?

Dans la chambre, le Loup s’est endormi. Il ne crie plus ni ne tremble. Sa respiration est redevenue normale. Dans sa main dépourvue de griffes, il en tient une autre, contre son coeur. Celle qui vient de le sauver pour la seconde fois.

09/08/2022

Kieran est peut-être - très probablement - son seul ami ici.
Des connaissances, quand on bosse dans un bordel, on s’en fait pourtant pas mal. On a tendance à être trop intimes avec certaines pour quelques jetons… il a tendance à être trop intime avec lui pour quelques jetons… et pourtant…
Oui... Kieran est peut-être son seul ami à Velaris.
Le seul auquel il a accepté de se lier un peu… de manière véritable.
En tout cas le seul qui parvient à lui manquer… même s’il déteste le reconnaître et que le faire le pousse à se reprendre…
C’est une connerie tout ça…
Mais il se souvient à peu près de pourquoi il a commencé à la commettre… cette connerie.

. . . . ╰──╮ETE 2021╭──╯ . . . .

Quelque chose ne va pas
Et ce n’est pas dans les blessures visibles à l’oeil nu que la réponse se trouve.
C’est dans ce coeur qu’il essaie de toucher.
Dans ces battements qu’il tente de ralentir.
Malgré le coup ?
Oui, malgré le coup.
Il en gardera sans doute une marque, sur sa “gueule d’ange”... qui n’a plus rien de pur… oui.
Il sent la douleur pulser sur son visage… mais ça n’a pourtant pas arrêté sa main vers l’inconnu… vers ce qu’il ne comprend pas et peut comprendre à la fois ?
C’est plus profond. Tatoué dans sa chaire jusqu’à son palpitant…
Une forme de rejet… et pourtant sa main ne bouge pas… jusqu’à sentir les battements s’apaiser… doucement… lentement… tandis que son autre main se perd sur un front… jusqu’à le sentir partir… vers un monde où lui se sent davantage en confiance…

Vers un monde où il s’invite…
Sans qu’on lui ouvre la porte officiellement.
Il ne le connait pas. Pas assez. Pas du tout en réalité
Alors dans sa tête, il dessine le paysage paisible d’une nature juste avant le lever du jour.
Les premières couleurs pointent à l’horizon… la nature semble si calme mais produit ce son rassurant… Les oiseaux qui chantent… une herbe qui s’effleure doucement sous les caresses du vent… un endroit paisible… rien de plus… sans trop creuser d’abord.

20/07/2022

☾ ⋆*･ﾟ:⋆*･ﾟ:⠀ *⋆.*:･ﾟ .: ⋆*･ﾟ: .⋆

ETE 2021 De l’obscurité émerge doucement une lumière. Le noir lui allait tant qu’il ne l’entend plus. Au silence, il l’implore de rester… mais celui-ci, également, se dissipe. Kieran n’est pas tout de suite capable de comprendre les sons qu’il perçoit… mais aucune voix ne revient le tourmenter. Alors, dans son état éthéré, il se détend. La peur le quitte peu à peu. A elle, succède la curiosité mêlée à une sorte d’acceptation. Tout lui va tant que la chimère ne revient pas.
Sa conscience flotte. Où est-il ?
Un instant, il songe qu’il est mort. Cette réflexion, loin de l’effrayer, le soulage presque. Si la mort est aussi paisible, alors il veut bien l’embrasser.
Et puis, des formes se dessinent. L’horizon se colorent et de chaudes nuances lui font plisser les yeux - depuis quand sont-ils ouverts ? Un millier de sensations l’enveloppent. Des fragrances agréables embaument l’air et la caresse de l’herbe sur sa peau lui offre de plaisant frissons. Autour de lui, il n’y a qu’une étendue verdoyante et plongeante vers ce qui semble être une vallée toute aussi fertile. S’il tend l’oreille, il discerne le murmure du vent entre les herbes, et le clapotis d’une rivière en contrebas. C’est une invitation à l’exploration. Une partie de lui frémit d’excitation à l’idée de courir au travers d’un tel paysage. Kieran Sköll n’a jamais rien connu d’aussi magnifique. Car dans la réalité, un tel ciel n’existe pas. Dans la réalité, il y a le Fold qui empoisonne l’air et les hommes. Heureusement, ici, il l’a oublié. Il a tout oublié.
Mais plutôt que de se lever, il s’allonge un moment pour savourer l’étreinte de la nature. Il ferme les yeux et sourit. C’est un si doux rêve qu’on lui accorde.

Il ignore combien de temps il reste allongé ainsi à contempler l’azur. Une minute. Une heure. Une vie. Mais la brise lui porte une nouvelle odeur. Nouvelle ? Il l’a déjà senti. Avant de sombrer. Mais elle n’est pas néfaste… pourtant ses poils se hérissent et le Loup se redresse, à l’affût. Tout est toujours aussi calme. La méfiance a réveillé l’animal, dissimulant l’homme vulnérable derrière sa fourrure d'ébène. Il le sent. Quelque part dans ce tableau onirique… il n’est pas seul. Mais il ne grogne pas. La Bête est curieuse, elle attend et observe…

09/08/2022

Ce n’est pas si grave.
Pas de contraste pour cette nuit.
Pas de redescente vers les enfers qui sont siennes.
Kieran l’a dit. Il l’a réservé pour la nuit.
Alors, baisser la garde pour quelques heures, ce n’est sans doute pas si grave.
Pas de masque à enfiler après cette passe.
Pas de clope à l’extérieur pour puiser dans quelques bouffées droguées le courage de chercher un nouveau client moins sympathique que celui qu’il se tape à présent.
Pas besoin de retrouver ce mantra où rien ne l’atteint plus vraiment.

Alors, sous une caresse sur une peau qu’il ne feint pas d’apprécier, il laisse quelques barrières de plus s’abaisser le temps d’un instant.
Dans un soupir, il lui laisse quelques gémissements qu’il ne va pas chercher sur sa fiche de poste et son regard ose en trouver un autre plutôt que de se planter dans son vide invisible.
C’est parfois comme ça.
On fixe un point, sans vraiment le regarder.
On a l’air là, sans l’être tout à fait.
On joue le jeu sans avoir l’air de le détester.

. . . . ╰──╮ETE 2021╭──╯ . . . .

Le classique ne lui va pas si mal.
C’est ce que sa main contre un cœur comprend. Ce que ses doigts sur un front devinent… l’homme semble plus apaisé.
Alors il se détend aussi.
Il le regarde se laisser aller dans une herbe dont il peaufine les détails. Puis il se laisse aller à rajouter un peu plus de couleurs et de sons au tableau.
Ce genre d’endroits plaît au Sköll. Alors il ne s’en éloigne pas pour un coin plus animé ou plus dépaysant.

Lorsqu’il se redresse, il colore un peu l’horizon sans davantage se montrer.
L’aube. Le crépuscule. En général, il aime bien les peindre.
A Zaun, ils ne sont jamais très jolis.
Toujours chargés de sable. Dans son imagination, c’est à ça que ça ressemble.
Pourtant de beaux, à la surface, il n’en n’a pas vu tant que ça.
Il se souvient de certains, sur le port de Midrias… mais à cette époque, l’air était trop chargé de tristesse.
Il y avait toujours des pensées sous la surface pour ternir les couleurs.

Ici… il n’y a que la paix d’un ciel qui se pare doucement d’une ligne dorée.
Il n’y a que les oiseaux pour se réveiller.
La nature d’une nuit qui laisse place à celle du jour.
Et le silence.
Qu’est-ce qu’il pourrait bien dire ?
Tu veux voyager ailleurs ?
Je connais de jolies images…
… Il en observait et en imaginait des tas.
Faire rêver… c’était un peu comme peindre…

« Repose toi… » techniquement, il est en train de le faire.
Détends-toi serait une phrase bien plus juste.
Il ne se montre pas vraiment.
Pourtant il ajoute « Aube ou crépuscule ? »
Quitte à avoir éveillé la méfiance de la bête, autant prendre connaissance d’une partie de ses envies.

20/07/2022

☾ ⋆*･ﾟ:⋆*･ﾟ:⠀ *⋆.*:･ﾟ .: ⋆*･ﾟ: .⋆

ETE 2021 Dans cette chambre perdue au tréfond de Zaun, le fou endormi retient cette main sur son coeur atrophié. Le rythme qu’il délivre est paisible… à l’image de la peinture dans laquelle son sauveur l’a plongé.

Dans ce tableau, le Loup découvre la définition du “beau”. L’animal curieux observe, flaire, s’imprègne. Tout est si nouveau, si… merveilleux. Même les daemonis de Celestia n’ont jamais peint une pareille illusion. Néanmoins, cette pensée n’effleure pas l’esprit de celui qui a semé la Réalité. Ici, rien d’autre ne semble exister. Ce monde pourrait être limité à cette colline et cette vallée, la Bête en serait satisfaite.
Mais il y a cette présence qui vient troubler sa contemplation. Le Loup le cherche mais il ne le voit pas. Il le sent, ou plutôt le ressent. Ce regard sur lui qui effleure sa fourrure sans pour autant la hérisser. Pour la forme il se méfie, mais la menace ne semble pas avoir lieu d’être ici. Cherche-t-on à lui retirer son paradis ? La Bête se plie plus près du sol, prêt à bondir sur l’être inconscient qui oserait détruire son précieux refuge. Aucun grondement ne vibre dans sa gueule. Jusqu’à ce qu’une voix ne résonne dans le ciel. Le Loup sursaute, lève le museau. Il n’y a rien. Un souvenir effrayant manque de l’attraper mais il s’en échappe à temps. Et cette fois, il discerne une question.
Aube ou crépuscule.
Le Loup marque un temps d’arrêt. Il ne cherche plus l’origine de cette voix divine. Il s’assoit un instant comme pour réfléchir… et il donne sa réponse sans parler. Aube. Il est sûr de lui. Il ne veut pas voir le ciel s’obscurcir. Il aime ce bleu profond et abhorre le noir qui pourrait l’engloutir. L’idée l’effraie même s’il a oublié la véritable menace qu’il redoute. Alors il se lève et se met à courir à la poursuite du Soleil. Le Loup n’a jamais galopé à ses côtés car seul la Lune lui a, jusqu’ici, permis d’exister. Une joie profonde envahit son coeur et dans un autre monde, il cogne avec force contre une main chaude. Il n’a plus peur de la présence ; il n’a plus peur de rien. Il veut courir jusqu’à la rivière, dévale le vallon et roule sur le tapis verdoyant. Au bord de l’eau, c’est un reflet humain qu’il observe… puis trouble en plongeant ses mains pour se rafraîchir le visage. Et de nouveau il se pose et admire ce nouveau paysage. ~~Tu aurais adoré cette vue Hati…~~
~~Hati…?~~
~~Qui est-ce …?~~
Sa mémoire se trouble.
Qui es-tu ? demande-t-il alors au ciel, balayant le souvenir parasite de sa tête trouée.

09/08/2022

Il l’apprécierait moins…
S’il ne passait pas une partie de son temps à l’emmerder.
Le jeu serait moins amusant en tout cas.
Kieran a peut-être un petit côté maso. Avec lui en tout cas.
Il râle. Il grogne. Mais si on ne le titille pas un peu, il s’ennuie, se lasse et finit par délaisser l’os dans sa gamelle qui a perdu son intérêt.

. . . . ╰──╮ETE 2021╭──╯ . . . .

Il a l’air bien.
Il le ressent mieux en tout cas.
Il s’apaise.
Le mal s’estompe.
Et lui… il a même l’impression de faire quelque chose de bien.
Ce n'est pas son truc. C’est vrai. Quoique… des fois… parfois… c’est pour ça qu’il se fatigue souvent…
Ce n’est pas comme s’il avait vraiment le choix.
Ce n’est pas comme si ça faisait vraiment de lui un ange…
Pourtant… si ses mains ne s’achètent pas réellement… maintenant, quelque part, dans une pensée vague et floue… ça lui fait du bien à lui aussi de voir le loup courir.

Peut-être parce qu’il y a une petite partie, une infime partie… où il fait des choses pas si mal… comme avant… où il n’était presque destiné qu’à ça.
C’est idiot sans doute.
Mais il ne se prive pas du spectacle d’une course quand l’arrivée semble avoir un but qui rime avec joie… à moins que ce ne soit la course en elle-même…
Il rend la fin plus sympathique… de sons plus apaisants… au bord de la rivière, le chant de la nature s’intensifie.
Quelques animaux curieux pointent le bout de leurs museaux. Mais rien de plus pour troubler le calme et la solitude que quelques rongeurs et un ou deux batraciens pour chanter.

« Quelqu’un qui choisit l’aube aussi. »
évidemment qu’il choisit l’aube.
C’est son moment préféré de la journée. Le début de quelques heures trop courtes de liberté.
Le moment où il part fouiner un peu dans Zaun avant de rentrer dormir.
Quand le jour se termine… dans la réalité… ça n’annonce jamais rien de bon pour eux.
« Je me suis dit que tu préférerais ce genre de nature… » du genre loup qui court dans la prairie ? Quelques arbres et des petits oiseaux ?
Sans doute.
Lui il choisirait la mer.
« Mais c’est en quelque sorte chez toi ici… alors si tu veux autre chose, ça peut s’arranger. »

20/07/2022

Il n’y a que dans sa bouche que son prénom sonne vrai. Une vérité en demi-teinte. Douce et amer. Dans sa bouche, il ne ment pas. Il est celui qu’il cache derrière le masque et les sourires. Il est cette Bête qu’il hait et qu’il aime à la fois. Il est le Monstre que la Haute repousse et que les entrailles embrassent. Mais il n’y a que lorsqu’il se conjugue avec ses soupirs que le laid devient beau.
Eden est son refuge. Si la Lune l’y a guidé, c’est aussi elle qui l’en éloigne. Malédiction pernicieuse. Il est sa lumière dans les abyss, celle qui l’attire vers les profondeurs où il est doux de se noyer. Une partie de lui aimerait tuer celle qui le pousse à retrouver la surface. Le Soleil en pacotille n’est pas si attirant. Ni les acclamations, ni les adorations ignorantes. Tout est faux là-haut.
Il ne le réalise jamais mieux que lorsque leurs corps ne font qu’un. Que leur souffle désordonné se mêlent. Que lorsqu’il implore son prénom.

*⋆.*

Allongé dans les draps, le temps s’est arrêté. Il contemple la silhouette près de lui et les vagues lentes qui dessinent sa respiration. La nuit est avancée mais il repousse le sommeil. Une pause. Un moment suspendu où son regard se perd sur l’épiderme parsemé de marques. Certaines sont ses œuvres…. d’autres réveillent en lui une rage qui le pousserait à réduire en charpie la moindre vie de ce bordel. Mais le Loup demeure sage à cet instant. Il regarde celui qui l'enivre de folie avec un simple battement de cil.
Doucement, sa main remonte le long d’un torse et s’arrête sur une gorge. Comme une caresse dangereuse, il l’emprisonne dans sa paume. De longues secondes, il raffermit sa prise. Ses yeux se perdent dans d’autres…. puis il se penche pour retrouver des lèvres. Il n’a pas fini de l’embrasser. Il n’a pas fini de réclamer ce corps. C’est une pause. Juste une pause.

☾ ⋆*･ﾟ:⋆*･ﾟ:⠀ *⋆.*:･ﾟ .: ⋆*･ﾟ: .⋆

ETE 2021 Une pause dans un autre monde. Le Loup est un loup. Sans le sang qui immacule sa fourrure. Il oublie sa nature monstrueuse. Il oublie tout. Jusqu’à sa propre identité.
L’aube est magnifique. A-t-il seulement déjà vu un lever du soleil…? Il l’ignore. Il n’a aucun souvenir. Écarte la moindre bribe de mémoire comme un réflexe de survie. De sa main, il caresse l’herbe et c’est la plus merveilleuse des sensations. Sur son visage effacé, il y a un sourire. Et puis, le Loup refait surface quand il flaire une autre présence. Animal curieux puis présence céleste… Il fouille le ciel, le reflet de l’eau. Il ne se voit pas. Il ne voit personne.
Et la voix résonne. Chaude et familière. Sa poitrine se serre. Il peine à identifier le sentiment qui l’habite. Il n’a pas l’air hostile, tout au contraire…. mais … quoi alors…?
Ce qu’il préfère….
Il contemple le paysage une nouvelle fois. C’est vrai qu’il s’y sent bien. La Voix a deviné juste. Mais la frustration demeure. Où es-tu…? Pourquoi se cache-t-il…? Le Loup se relève et soudain, comme s’il savait où il devait aller pour trouver les réponses, il se remet à courir. La sensation est grisante : l’herbe sous ses pattes, le vent dans son pelage, l’air pur qui emplit ses poumons… Montre toi !Au bout du sentier qui se dessine dans sa course, il le trouvera. Il en est persuadé. Un lapin déboule devant lui et l’envie de dévier de sa route le prend…. Mais il le laisse filer. Tuer, il n’en a pas envie. Pas ce matin. Il veut courir et rencontrer la Voix. Est-ce que je peux rester ici pour toujours…?

09/08/2022

Il connaît par coeur ce plafond.
Il en a passé des heures à le fixer en attendant que le sommeil vienne le trouver ou qu’il consente à le chercher.
De nuit, il veut bien admettre qu’il lui est un brin moins familier.
La nuit, il est toujours occupé ailleurs. Il n’y a qu’avec Kieran qu’il est occupé ici, dans sa chambre ou ce lieu qui lui sert de maison. Une pâle copie de refuge qu’il aménage pour tromper l’ennemi et des idées parfois trop noires.
C’est dans le fond un plafond comme un autre… une toile où on laisse nos pensées allaient et venir dans la perdition. On peut le faire ici, comme ailleurs… et il n’y a jamais de grand intérêt à trouver.
Pourtant, maintenant que c’est “fini”, c’est bien sur lui que son regard se fixe depuis de longues minutes sans chercher véritablement le sommeil.

Kieran est encore là pour quelques heures, il ne sait pas exactement combien et il ne regardera pas l’heure pour se donner un ordre d’idées.
Aux gémissements qu’il entend plus bas, il sait juste que la nuit ne touche pas encore à sa fin.
Dans un autre cas de figure, il enfilerait ses fringues et retournerait chercher un client.
Mais maintenant, il fixe le plafond bercé par des sons scandaleux qui paraissent toujours plus éloignés ici.
Sa chambre est plus calme. Même si elle l’était moins que d’autres plus tôt.

La main qu’il sent sur sa peau lui fait abandonner sa contemplation du regard et il le tourne vers son voisin de lit sans prononcer un mot.
Ce n’est pas qu’il avait oublié sa présence jusque là. C’est difficile de le faire avec Kieran. D’autant plus quand il est responsable de cet état vaporeux.
Il se sent toujours mieux après que Kieran l'ait baisé. Il n’y a pas d’autres verbes ici pour ça. Mais le Sköll se débrouille mieux que la moyenne, assez pour avoir encore envie de lui ensuite.
ça et un truc en plus peut-être. Un truc qui lui donne le droit de se trouver ici… même s’il a ravagé ses draps plus d’une fois.

Il pourrait sourire pour l’emmerder, ou le provoquer plutôt, quand sa main vient se presser sur son cou. Mais il se contente de le regarder sans rien dire.
Ses doigts sont tentés de se tendre vers sa peau… mais là encore ils se contiennent même quand des lèvres trouvent les siennes. Ils patientent au cours des premières secondes d’un baiser auquel il ne répond pas tout de suite, il laisse à Kieran le soin de le convaincre aussi… puis un soupir annonce une bouche plus faible qui rentre finalement dans la danse tandis que son corps n’abandonne pas encore tout à fait. Il ne se rapproche pas d’un autre mais ses doigts faiblissent et trouvent une hanche.
C’est se faire violence mais la frustration n’est pas toujours mauvaise… pourtant, quelque part, il en a bien conscience… chaque parcelle de sa peau adore être à Kieran Sköll.

. . . . ╰──╮ETE 2021╭──╯ . . . .

Quelque part, ailleurs, à la fois loin d’ici et juste à côté, sa main vient se promener sur une peau pour trouver plus certainement les battements d’un cœur. Elle en étudie le rythme et plus loin son esprit se concentre à apaiser la bête.
Récalcitrante. C’est un adjectif qui lui irait bien ceci dit…
Ne peut-il pas simplement profiter de son rêve ?
« Ailleurs. » non. Parce qu’il préfère la curiosité au profit à priori « Et ça n’a pas d’importance. Pas vraiment. » ce n’est rien qu’un rêve… il pourrait l’ajouter, le préciser… mais il ne veut pas trop titiller le subconscient du loup. Il est bien, c’est l’essentiel.
C’est sans doute lui, très probablement, le lapin qui ne parvient pas à le détourner de sa route. Dommage, il aurait pensé que ça lui plairait. Autre chose peut être ?
« ça te sortira de la tête, c’est rien » mais rester ici…
Il peut… tant qu’il dort… le faire dormir, il peut même l’y encourager tant qu’il en a la force « Non… mais tu pourras y revenir. » c’est une pute… pas un vendeur de rêves, sa confiance lui souffle « Plus tard encore aujourd’hui si tu veux. » courir encore ça lui plait, ou manger, se reposer près de l’eau, découvrir de plus jolis paysages… il peut lui en donner… l’horizon ne devient-elle pas un peu plus attirante avec ses nouvelles couleurs ?
S’il le désire, il peut même lui faire faire des rêves plus scandaleux. Mais pour l’instant le loup a besoin de paix. Il le sent, ce n’est pas le souhait qu’il ferait s’il avait le contrôle sur la lampe magique.

( my ) e c l i p s e ༄ ft. Eden ღ

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

Kieran Sköll

Eden Teler

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

Kieran Sköll

Eden Teler

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

Kieran Sköll

Eden Teler

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

Kieran Sköll

Eden Teler

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

◇ GAMEPLAY ◇

◇ CONTACT ◇

Kieran Sköll

Eden Teler

Contenu sponsorisé