utilité sacrificielle donnée dans ces syllabes parjures, juniper ; fruits tendres, baies mensongères qui empoisonnent sur la longueur. nom offert entre des lippes assassines, nulle prétention à ne pas suivre cette destinée endémique. cosmos ; identité saccagée, abandonnée sur le bucher parental. fleur solaire aux racines brisées, ombres pernicieuses sur ses pétales et le poison qui coule contre sa peau comme seul ichor souillé. linden ; banalité rassurante et pourtant berceau d'un mal dévorant. patronyme décadent, il porte le nom des adorateurs des ombres, couronne onyx qui s'incruste contre ses tempes, laissant le liquide vermeille suinter la famille tant honnie.

26 yo. ; rouages disloqués refusant de cesser leur course folle. mortalité entamée, pied de nez à cette eurythmie éternelle qu'on lui promettait. années qui s'effritent sous le sable rouge d'un sablier destinée, saisons qui passent comme fanent les oraisons poisons. capricorn ; fruit d'une union forcée, descendance attendu pour assurer l'héritage d'un idéal. enfant de l'hiver, dernier jour de l'année sous l'hosanna de ses premiers cris. l'égide du capricorne, patience et rigueur pour ses ambitions, il est amené à briller même sombre. zaun ; existence dans les rues sombres d'une capitale tombeau, bas-fonds qui ont porté en leur sein l'abomination. bête parmi tant d'autres.

carnal services ; longtemps paria, ombre fantasmagorique à la limite de l'irréel. pourtant rouge amarante, et dans ses étreintes, office parjure un plaisir qu'il offre sous la façade d'un joli minois. porcelaine appréciée et dans cette popularité grondante, l'espoir pour ceux qui savent de se voir offrir un voeu. attentes désillusionnées qu'il comble dans ses draps satinées, créature de la nuit. gouffre sans lumière, chaque atout est clef, et l'avilissement une chimère.

au palpitant acharné il n'y a guère que les fonctions primaires pour l'alimenter. organe juste bon à le faire vivre, il ne s'embarrasse pas des émois terribles de l'amour. single ; créature qui se complait dans cet exemption des sentiments. de toute façon, pantin parjure, qui pourrait éprouver quelque chose à son égard ? personne. pansexual ; intérêt multiple qu’on a cultivé avec soin, esprit non fermé sur les formes qui attirent ses yeux. des courbes graciles, à celles plus viriles, il n’a aucune limite dans ses histoires sans lendemain, bien loin du romantique précieux.

zaun's shadow ; représentation triste des clichés de zonards, il est de ces monstres dont on parle dans les livres, dans les murmures des lumières. condition fardeau, créature du ventre de la bête, ombre sacrificielle jetée sur l'autel de l'humanité corrompue comme tant d'autres. poor ; rues sépulcres, le regard qui n'a jamais regardé vers le haut. silhouette enchainée et entre ses mains, monnaie souillée qu'il n'a jamais pu garder.

shymer ; apparence mensonge, et les appendices qui détonent, dérangent. monstre génie, voeux qu'il pose sur l'autel de sa propre dégénérescence contre des limbes de normalité. entité glorifiée par les raclures des bas-fonds, et pourtant sacrifié pour un pouvoir poison, l'espoir que l'impossible se réalisé. allure bancale, et l'effroi qui s'enroule dans ses ombres lorsque les traits se dévoilent. regard démon, lorsqu'il fatigue, la vérité qui s'impose sans sourciller. pupille, iris et sclérotique que se mélange dans un noir abyssal, prunelle dans lesquels on ne sait plonger. triste chatoyant, écailles hyalines qui maculent ses clavicules, taches douloureuses irritant les doigtés curieux. même éclat de la base de sa nuque jusqu'à sa chute de rein vertigineuse, colonne vertébrale diaphane, à la protection arc-en-ciel, orfèvrerie délicate pour un monstre infâme. omoplates scarifiées rémiges saccagés sous les mains parentales, cicatrices noirâtres et l'appellation facile de l'ange déchu. ossements douloureux, il n'a jamais su voler, empyrée sombre qui reste à jamais hors de portée.

·  ☾  ·

blood-soaked l i p s

what’s your story?
they ask when morning c o m e s ; you don’t answer, you smile and show your arms. & there are scars a c r o s s your skin.

qu'on se doit de réciter encore et toujours. qu'on leur prête oreille, ils n'ont jamais cessé d'y croire. père puissant, figure sans visage ou presque, lui inculque une foi sans faux-pas, les mains levées vers les ombres, vers ses serviteurs les plus zélés. le fold en seule divinité dirigeante. créatures comme eux méritent son toucher, et l'abnégation offerte ouvrira à une seconde vie plus clémente. oraisons qui l'entourent, enfant béni dans sa noirceur, et entre ses doigts une volonté plus grande. ses yeux qui ne voient que peu, voile permanent tandis qu'on lui interdit de réclamer la lumière. réceptacle de leurs supplications, il prend, prend, prend. mais qui l'écoute ?

of fallen being and forgotten faith
liberté aconite, petits pas qui mènent vers un trépas certain. assurance arrogante, leurs mots comme des maux qui altère l'esprit, vicieuses palabres pour se croire immortel. le fold comme le poids de son âme, rien qui ne puisse lui arriver, pas vrai. pas vrai ? mais l'enfant amoché, écorché, et son vermeil versé sous le joug de l'égoïsme. euthanasie des sens, et le réveil hurle l'agonie. membres corrompues, que l'on arrache en sacrifice, ailes saccagées, qu'importe les cris de la bête, il est trop tôt pour qu'il rende son dernier souffle. pardon en offrande sur ses lippes rougeoyantes de son propre ichor, plus personne ne l'écoute. et il ne peut qu'assister impuissant à ses ailes rendues sous des chants exutoires aux langueurs du fold, et à ses pieds, sa foi morcelée à cette entité adorée. si les autres célèbrent la soi-disant abnégation dans les brumes de ses yeux le blasphème s'installe comme un organe brûlant.

of crimson day and broken freedom

coupable, et pourtant le palpitant léger. pêcheur, l'absence de lune qui ne cache à peine les larmes omises le long de ses joues. derme délicat qui reste sec, et ses doigts aux griffes effilées malmènent que peu la paume de ses mains. les années se sont amassées, et si sa foi s'est fait absente, il n'a pourtant su les quitter. responsable pourtant, la nouvelle lune qui rend le chemin aisé, la traque difficile. peu diront que c'était un coup-monté. beaucoup pleureront ces vies souillées et dévastées. mais qui l'a pleuré lui ? morceau de zaun qui revient dans l'étreinte du fold, stryges voraces en gardien des lois, et lieu de culte qui brûle d'un feu sans fin. pourtant au petit matin sa carcasse toujours amorphe qui regarde les restes de ce qui fut son monde. fantômes nombreux aux plaintes sourdes, le doigt pointé tandis qu'il tourne la page.

of wandering & despair
liens brisés, et les fils rouges qui ont perdu leur couleur sous le poids des années. personne ne fait lien, gamin des rues, le nom qu'il offre ne résonne que sur du vide. linden corbeaux brûlés et leurs croyances persiflées sur l'autel de la vérité. folie sombre que de croire qu'il y a un quelconque salut dans le coeur du mal. patronyme offert sans qu'on ne comprenne le poids de celui-ci. enfant devenu grand et dans ses ombres dansent les fantômes de ses souvenirs. et dans ses draps se perdent âmes esseulées, écho à la sienne, en quête d'un peu de chaleur et de satiété. bras ouverts vers ces êtres impies, leur souhait qu'il réalise parfois contre un peu de normalité, apparence qu'il peaufine sous l'égide de la faucheuse, mains couvertes d'un grenat sombre. supplice quotidien que de se réveiller chaque jour.

the only thing that remains is the p a i n. the scars that paint my skin, my mind, my heart.
scars that d i s f i g u r e me. scars that forgive me.
i wish i could forgive you too.