↠ you can't blame me for nonsense ♡. reagan

11.05.22 22:47

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ pacifieurs station

with / @reagan kershaw regarde moi. regarde moi je suis là. l'impression d'hurler dans le vide les même mots, litanie silencieuse la plupart du temps mais lisibles dans les iris noisettes. les regards emplit de tristesse qu'elle te jette parfois quand elle semble à court d'option pour attirer ton attention. et c'est la même rengaine qui se joue alors, recommencer inlassablement les même écarts de conduites pour te monopoliser quelques secondes avant de te voir disparaître à nouveau dans le monde cruel de tes pensées. why can't you see me.. les mots se meurent sur les pulpeuses charnues, les mains qui soutiennent le visage quelques instants avant d'abandonner une lutte qui reprendrait de plus belle le lendemain.

you care but when you see me, you see her. n'étais-ce pas terrible comme sentence ? sentir tes yeux sur elle et savoir qu'irrémédiablement, les pensées viendraient te rappeler qu'une fille était le rappel d'une autre. celle qui n'était pas là, ne le serait sûrement jamais. i never asked you to stop looking et elle ne le ferait pas coco, serait incapable d'oser laisser filtre une telle demande quand elle avait pu voir au fil des années les conséquences désastreuses que ça avait impliqué. i know i can count on you. i know that i can call you at any hours of the day or the night and you would answer t'avais toujours été le premier présent, celui là pour la sortir de ses mauvais pas, celui lui tendant la main jour après jour, année après année. i trust you with all my heart, you know that et y avait rien qu'elle ne ferait pas pour toi, rien qu'elle chercherait foncièrement à te cacher. son (re)père, son point d'ancrage. est-ce que tu lisais au moins dans ses yeux la fierté émanant d'elle à chaque fois qu'elle parlait de toi ? l'adoration qu'elle te portait à te voir inlassablement comme le vrai héros de ce monde ?

you're here, physically. mais l'esprit n'y était jamais vraiment. the rest.. it's with her. l'avait toujours été d'une manière ou d'une autre et sûrement que jamais les choses ne changeraient vraiment. i just want my dad, not an empty corpse violence des mots qui tombent à la chaîne.

15.05.22 20:25

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ retro future diner

with / @coco kershaw you care but when you see me, you see her, tombe le constat, fracassant de véracité. i just want my dad, not an empty corpse. et la brutalité de ses mots, de ses plaies à vif, le tourmente irrémédiablement.

i didn't- i didn't want you to feel that way, il balbutie. it's not exactly- i mean- il patauge (rame, rame, rame), it's not that i see her through you, it's more that… it feels wrong to be happy when- et les mots, ils lui manquent pour expier cette culpabilité. i failed her. n'a pas su la protéger, n'a pas su garantir sa sécurité. n'a pas su la retrouver par la suite. mérite-t-il seulement tout le bonheur que lui offrent ses enfants ? mérite-t-il d'être heureux tant qu'il ne sait pas ce qu'il advient d'elle ? you bring me so much joy and- i don't deserve it, il ravale.

c'est trop personnel, c'est indicible : anyway, you shouldn't have to worry about that, reprend-il avec un sourire tranquille, parfaitement feint pour être rassurant. refus de lui laisser percevoir les failles, parce qu'il est le père, n'est-ce pas ? il doit être fort pour elle, pour adri, et non un pilier fissuré, presque brisé. you know what, let's play it like a game. every time i don't focus on what you're saying, i put a crescent in a jar. c'est un rappel à une vieille habitude, un vieux souvenir : la jar des injures, celle où ils ont tous — parents y compris — perdu quantité de sous à rompre leur promesse de s'exprimer de façon irréprochable. une main tendue pour transformer les larmes en rires, les déceptions en espoir, les espoirs en amélioration.

what do you say? will you give me another chance? et reagan d'assortir sa requête d'une mine piteuse, pour la faire fondre.

19.05.22 23:02

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ pacifieurs station

with / @reagan kershaw et parfois elle s'en veut du manque de filtre, de la cruauté des mots qui filtrent, s'élancent à l'infini dans un ton oscillant entre la détresse et un froid contrastant — vestiges d'une enfant blessée. mais elle enferme le plus souvent ses ressentis coco, les laisse s'échapper dans une forme d'expression silencieuse, attire l'attention en utilisant divers procédés plutôt qu'en chantant une détresse pourtant criante de vérité.

look at me dad.
just look at me.

you didn't, none of this is your fault ! à porter le fardeau de la culpabilité inlassablement, souffrance intense se lisant dans tes prunelles quand le monde entier pourrait pourtant jurer que pas une seule seconde tu étais à blâmer. et t'avais fait de ton mieux, t'avais constamment retourné l'entièreté de velaris dans l'espoir d'une piste qui n'avait jamais aboutit quitte à oublier que derrière les fantômes de ton passé, il y avait les vivants qui eux, cherchaient désespérément ta présence. n'étais-ce pas cruel qu'en te refusant le bonheur pour elle, tu venais tout aussi aisément le retirer à d'autres sans avoir cherché à les concerter ? et c'est le coeur qui est en peine, laisse voltiger son désarroi.

et t'as raison sur un fait ; elle ne devrait pas se soucier de tout ça mais comment pourrait-elle faire autrement quand sa seule façon d'exister — à tes yeux, était en s'attirant tous les problèmes du monde ? les yeux qui se baissent sur le contenu d'une assiette à peine touchée, le myocarde qui serre avec force dans la poitrine. c'est pas un jeu. ça n'en a jamais été un. et tous les crescents du monde ne remplaceraient pas les absences qui étaient son fardeau. if you want marmonne finalement, à court d'arguments. peut être que tu ne comprends pas, peut être qu'elle est celle incapable d'exprimer les choses réellement, c'est juste comme ça. i have to go anyway mensonge éhontée mais offrant une issue de secours plutôt qu'offrir des sourires tristes dépourvus de sincérité.

23.05.22 13:58

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ retro future diner

with / @coco kershaw la proposition tombe à plat — la blessure trop fraîche pour lui laisser une chance de revoir son sourire aujourd'hui. ou du moins, pas de cette façon. if you want, elle répond simplement d'un ton morne, i have to go anyway. et en retour le sourire retombe en expression surprise, oh- la maladresse du père étoufferait presque le flair de l'enquêteur, l'espace d'un bref instant, mais il se rend compte à son minois fuyant qu'elle ment. s'arrache un lourd soupire : fut un temps tu aurais bondi de joie à l'idée de dépouiller ton vieux père… et avant qu'elle ne réplique il ajoute : but you're not 5 anymore, i know, i know, reprenant ses mots de tout à l'heure. and you're a busy, working woman now, il ajoute avec un sourire sincère, se penche par-dessus la table pour lui ébouriffer les cheveux d'une main et la faire râler. are you sure you need to leave already? we haven't even eaten yet.

il se contente de lui suggérer de rester sans pour autant laisser entendre qu'il ne croit pas en son urgence — c'est sa décision. coco a toujours été un électron libre, fort d'un caractère fort et d'une éducation basée sur l'indépendance et la confiance, et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. il peut suggérer vouloir passer du temps en sa compagnie, reagan ; mais il ne la retiendrait jamais contre son gré. mais peut-être, songe-t-il toutefois, qu'elle préférerait être retenue de façon claire pour une fois, plutôt que suggérée. il se racle la gorge, cherche les mots, exercice tout de suite plus complexe. i don't know about you but it's my day off. i would love to spend it with you. se gratte l'arrière du crâne, visiblement mal à l'aise de l'aveu offert cash, car il a toujours peiné à mettre les émotions sur la table, préférant nettement les intérioriser.

24.05.22 14:27

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ pacifieurs station

with / @reagan kershaw il y a peut être trop souvent la même finalité dans ces instants ; le manque de compréhension de ta part et l'abandon dont elle fait preuve quand sous les airs de gamine endurcit, elle déteste plus que de raison les conflits avec toi. alors partir reste la meilleure solution, s'éloigner d'une conversation ô combien douloureuse et répétitive pour mieux prétendre enfouir le tout jusqu'à la prochaine fois. nooo, don't do that la main qui vient contrer la tienne pour cesser le manège infernale dans ses cheveux. habitude présente d'aussi longtemps qu'elle puisse se souvenir et qui avait pourtant toujours tiré la même réaction. i'm not hungry et c'est la faute au coeur qui se serre et aux émotions multiples venant polluer le reste, l'impression parfois que malgré tout ses efforts, malgré toutes les fois où elle tentera de te faire comprendre le problème ; les choses ne changeraient pas.

et elle pince ses lèvres coco, profonde inspiration qu'elle prend — courage que ça lui demande de te laisser là en plan. amorce à peine le geste avant que tes mots ne reviennent la percuter, le coeur qui s'arrête une fraction de seconde et une nouvelle bataille qui vient se jouer à l'abri de son esprit. you want ? la femme qui redevient enfant, poupée qui semble de nouveau minuscule à tes côtés, les prunelles qui brillent aussi fort que les lumières d'ozela place. mais elle quitte pourtant sa place coco, glisse de sa banquette pour empiéter sur la tienne, les bras qui se serre autour de toi comme le ferait les enfants en mal d'amour parfois. i'm sorry, i love you et c'était ce même amour qui la poussait un peu trop souvent à se comporter de cette manière, oscillant entre les reproches et la jalousie quand elle ne réussissait pas à être le centre de ton monde.

11.06.22 22:29

you can't blame me for nonsense

30.04.2022 ↠ retro future diner

with / @coco kershaw i'm not hungry, elle réplique, et il a le cœur qui se serre, lui aussi, d'avoir brisé son entrain. la céphalées continue de lui broyer le crâne, impression déplaisante et croissante d'avoir la tête dans un rouleau compresseur et les yeux au bord de l'explosion. il sort une paire de lunettes de soleil de sa poche et les enfile dans un soupire, avant de tout de même tenter d'arranger les choses. décroche un timide : you want ? en réponse duquel il s'exclame : of course i do! avant de serrer les dents sous les échos de la douleur qui lui vrille les tempes. damn it. l'espace d'un instant il pense néanmoins avoir perdu cette bataille, comme coco s'extirpe de sa place — mais c'est à ses côtés qu'elle se faufile pour se blottir contre lui, et son cœur de père fond. no no- i'm the one who's sorry. sorry for making you feel like you weren't enough. et le voilà qui laisse déborder les émotions trop souvent enfouies : you know, when you entered my life- i promised myself i would never let anything hurt you. my sweet little cub… you have no idea how much you mean to me. le bras calé autour des épaules de coco resserre son étreinte, tandis que sa main libre échoue sur sa propre nuque, qui rougit sous l'effet de la gêne. ah- don't tell your brother about this alright? mais bien au-delà de la gêne d'avoir énoncé tout haut les évidences qui crépitent constamment en lui, ce moment se tisse comme l'un de ceux qui n'appartiennent qu'à eux.

↠ you can't blame me for nonsense ♡. reagan

Invité

Invité

Invité

Invité

Invité

Invité

Contenu sponsorisé