( the world is beautiful when we're together )

26/07/2022

the story of you and i

panique. de ces f r a y e u r s qui laissent des marques, fuite vers l’inconnu et finalement, l’enfant qui se perd, se retrouve là où il ne devrait pas être forêt effrayante que tu ne connais pas, dont tu n’as (pas encore) entendu parler, environnement propice aux cauchemars. il t’a trouvé Aedhan. il t’a trouvé pour finalement réussir à te ramener à ton point de départ après avoir compris ce que tu voulais, ce dont tu avais besoin. ainé remercié et la porte d’entrée qui claque sur ton passage, maison retrouvée avec soulagement et immédiatement, la s o i f qui se fait ressentir, de ces instants effrayants qui ne t’on laissé aucun répit, aucune chance. réfrigérateur ouvert à la volée pour t’emparer d’une poche de sang et l’avaler sans même prendre le temps de la réchauffer, gorgées salvatrices pour apaiser la brûlure de ta gorge jusqu’à ce qu’enfin, le besoin se taise, soit peu à peu remplacé par autre chose. émotions insidieuses et serpentines, a n g o i s s e difficile à gérer et instinctivement, la carcasse qui abandonne tout ce qu’elle était en train de faire pour gravir les escaliers, se précipiter non pas vers ta chambre, mais bel et bien vers celle de Nino ; là où tu aurais dû pu te réfugier au départ ; décision si s t u p i d e de t’enfuir au dehors, d’aller te perdre là-bas, au bois des rêveurs.

coups timides frappés contre la porte avec de l’ouvrir et la tête qui passe par l’embrasure de la porte, les yeux qui scrutent l’obscurité environnante pour vérifier si Nino est là, s’il n’est pas sorti travailler au beau milieu de la nuit, s’il ne s’est pas éclipsé pour aller découvrir le monde et conquérir de nouvelles choses. il est là Ninomiya. paisiblement endormi dans ses draps certainement récupéré çà et là entre deux aventures ; il ne se doute absolument pas Nino, que dans quelques secondes, tu vas refermer la porte derrière toi pour venir te glisser doucement contre lui, soulever les amoncellements de tissus dans lesquels ils est e n r o u l é pour te réfugier dans son dos, entourer son corps de ton bras et venir chercher ses doigts, tout en te pelotonnant contre lui, enfant tremblant que tu es, honteux et penaud d’avoir été aussi imprudent et couard face à la colère de Yukio, au retour (mouvementé) de Maxine. et voilà que tu te mets à pleurer Sawan, larmes silencieuses dans le dos de ton aîné, visage perdu dans son tee-shirt, à littéralement de gorger de son odeurs à chaque nouvelle inspiration, chaque reniflement provoqués par tes sanglots. et cette fois Swan, si tu pouvais d i s p a r a î t r e dans ses bras, certainement le ferais-tu tant sa présence te rassure et t’apaise à la fois, alors qu’au fond de ta poitrine, ton cœur est sur le point d’exploser pour se répandre un peu partout autour de toi, au même rythme que tes larmes sur son tee-shirt.

@Kozuki Ninomiya april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

31/07/2022

the story of you and i

Et si cela aurait du être plus facile de dormir maintenant que la chaleur les enveloppaient et que leurs ventres ne grondaient plus, les insomnies n’avaient été plus difficiles à combattre que dans ce lit-là. Maintenant que leur survie n’était plus le sujet qui motivait toutes leurs actions et occupaient tous leurs problèmes, il avait le temps de penser, Nino. Un petit peu trop. À des choses qui semblaient dérisoires jusque là. Des problèmes d’adultes venaient semer des cauchemars dans ses rêves d’enfants. De nouvelles angoisses, plus abstraites et intangibles, venaient alors peupler ses nuits de démons bruyants; l’appréhension du futur, de ses manquements, de ses faiblesses… de son absence. Cela finissait irrémédiablement par revenir à lui, et à un tous un tas de pourquoi sans réponses. Pourquoi il ne lui parlait plus. Pourquoi il ne venait plus dans sa chambre, pourquoi il ne le touchait plus, pourquoi il disparaissait peu à peu, sans donner de réponses. Et en même temps, Sawan ne lui devait rien, n’est-ce pas ? Peut-être que tout ça était devenu trop étrange pour lui, qu’il avait simplement décidé de mettre fin à cette relation étrange qu’ils partageaient, et cela pouvait parfaitement s’entendre. Ninomiya lui-même peinait à mettre des mots sur ses sentiments envers le petit prince.

Ainsi, les nuits prenaient des allures d’infini, là où il tombait d’épuisement aux suites de la sous-nutrition et de l’hypothermie, ses yeux sont désormais grand ouverts, et ça n’est qu’à force de manquer de sommeil qu’il avait fini par s’endormir cette nuit-là, pas plus apaisé. Il n’avait pas entendu le garçon pénétrer sa chambre, ni même senti se glisser entre ses draps. Ce n’est que lorsque ses sanglots étouffés parvinrent à ses oreilles que l’esprit de Nino se mit en état d’alerte. Il peina à comprendre ce qui était en train de se produire, l’âme entre le monde des vivants et celui de ses rêves, c’est dans un réflexe quasi instinctif qu’il tourne lourdement son corps vers celui de Sawan secoué par ses pleurs. Il entoure de ses bras sa cage thoracique, l’attire jusqu’à lui, assez que pour ses larmes viennent tremper son t-shirt, et que le nez du pirate s’enfouisse dans les cheveux au parfum enivrant et manqué. Why you only come when you’re sad or scared… marmonné dans une voix grave et ensommeillé, il n’est même pas capable de dire si ces mots, il les a pensé ou prononcé. Et c’est la peur qu’il ait entendu l’aveu de ses craintes qui le réveillera entièrement, et qui le fera réaliser l’état dans lequel se trouve Sawan. What happened ? Cette fois plus clair, son ton se pare aussi d’une légère inquiétude.

@Sawan Hane april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

26/07/2022

the story of you and i

chaleur r a s s u r a n t e offerte par la présence de ton ami endormi et pourtant, les larmes qui ne cessent de couler, petit corps encore marqué par le froid et la sous nutrition endurée depuis tant d'année qui ne cesse de trembler, de ces sanglots difficiles à réprimer, à calmer. et tu ne sais pas vraiment pourquoi tu as eu tant besoin de venir ici Sawan. tu l'as fais, c'est tout. tu l'as fais parce que pour toi, Ninomiya représente cette s é c u r i t é dont tu as cruellement besoin, sentiment étrange de n'être réellement bien que lorsqu'il est là et pourtant, au fond de ta poitrine, le désir qui tambourine à n'en plus finir face à la chamade voisine alors que ses mots s'élèvent lourdement dans l'atmosphère ; why you only come when you're sad or scared... frissonnement violent le long de l'échine alors que tu te crispes contre lui, les doigts accrochés à son tee-shirt trempé de larmes (de tes larmes), sans pouvoir te résoudre à le lâcher, t'éloigner de lui. i.... les lèvres qui bougent sans emettre le moindre son alors que la f r u s t r a t i o n se fraie un chemin dans ta poitrine, affole un peu plus ton endocarde, comprime tes poumon, un peu plus fort encore.

parce que tu voudrais tellement lui parler à Nino.

réussir à lui dire combien tu as eu p e u r, lui expliquer combien être là, dans ses bras, est cent fois plus rassurant que d'être seul sous tes draps, à pleurer sans savoir comment t'arrêter. tu voudrais lui dire combien il a t'a manqué, lui dire que tu ne voulais pas l'abandonner, que tu ne l'a jamais oublié. mais sait, Nino. il sait que quelque chose cloche. parce que sinon, jamais il ne t'aurai demandé ce qu'il s'est passé.

alors tu forces Sawan. sur ta voix. sur tes peur. sur ce traumatisme qui t'empêche de parler depuis toutes ces années. tu forces pour obliger ta voix à se montrer et enfin parvenir à t'exprimer, réussir à lui confier tes pensées mais surtout, tes craintes, là, les doigts toujours crispés contre son torse, le front sur sa poitrine. couinement frustré et finalement... « Nino i... i never... wanted... to come only when... i'm sad or... scared... » chuchotement timide entre deux sanglots, mots hachés prononcés difficilement et pourtant, ils sont là. ils résonnent doucement contre les tympans avant de venir s' é c h o u e r d'eux même entre vous, à même le cœur, émotions à découvert. « but i feel... as if nothing could happen to me... when i'm here... in your arms... » et c'est étrangement libérateur Swan, le fait de pouvoir enfin parler. désir violent, lutte acharnée contre toi même et au final, cette petite voix légèrement éraillée, abîmée par des années de silence, qui fini par s'élever, chantonner timidement entre vous. « ...and now, i just want to be here... because everything is... scary out there. this neighborhood... is scary. the woods... are scary... » réponse qui n'en est pas vraiment une et dans quelques secondes bientôt, certainement, Ninomiya qui se redressera vivement pour allumer la lumière et te regarder, lorsqu'il se rendra compte que tu as parlé, que pour lui ta voix s'est enfin libérée et que malgré la peur qui continue de secouer ton petit corps, certaines de tes craintes se sont envolées.

seulement Sawan, parviendra tu à lui dire combien il te secoue Nino ? combien il te rend c o n f u s, à quel point c'est difficile pour toi de te retenir, combien tu luttes à l'appel de son sang.

combien tu le désires, sans vraiment comprendre ce que cela implique, ce que cela signifie.

@Kozuki Ninomiya april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

31/07/2022

the story of you and i

Et contre son torse dessiné par le travail physique et par la faim, quelque chose d’inhabituel se produit. C’est un truc nouveau qui résonne, il n’est pas tout à fait sorti de sa léthargie, il doit forcer sa concentration pour entendre le murmure timide et tremblotant de Sawan. Sa voix. C’est alors que l’univers entier s’arrête pour prendre son souffle. Le vent s’arrête de souffler, les coeurs s’arrêtent de battre, le monde devient silencieux pour l’écouter parler. Ninomiya ne produit pas le moindre son, comme si il observait une éclipse qui n’apparaissait que tous les milliards d’années, il ne cligne pas des yeux. Il ne réalise pourtant pas ce qui se passe vraiment, son corps qui se met naturellement en état d’alerte car une chose incroyable est en train d’arriver, il peine à comprendre, n’écoute d’ailleurs pas vraiment les phrases qu’il prononce. Il concentre toute son énergie sur cette voix qui prend peu à peu forme, qui résonne dans sa cage thoracique tant ses lèvres sont proches de sa peau. Sur les derniers aveux, bien qu’elle soit entrecoupée par des sanglots, sa voix est claire. Elle possède sa propre couleur, ses variations, sa mélodie si jolie, et enfin Nino réalise. Sawan, you’re talking ?! Après une seconde de silence, c’est le ton sidéré du pirate qui frappe l’air, le battant s’est mis à frapper violemment contre ses os, il a posé délicatement ses mains sur les épaules du petit prince pour le repousser avec douceur et pouvoir observer son visage ravagé par les larmes, comme pour être sûr qu’il est bien l’auteur de cette voix. Dans la pénombre, un sourire immense et une joie explosive vient éclairer son visage, il répète : you’re talking Sawan ! Et il ne peut expliquer l’immense fierté qu’il ressent, une avalanche d’émotions qui envahissent tout son corps, le soulagement de le voir revenir, le bonheur de savoir qu’il est capable de parler, l’électricité qui le parcourt chaque fois qu’il est aussi proche…

Alors, dans une pulsion, les paumes de ses mains viennent entourer sa mâchoire et ses doigts viennent se perdre dans ses cheveux, frénétique est son coeur lorsqu’il vient à nouveau conquérir ses lèvres pour la première fois depuis cette nuit-là. Il sent alors ses larmes venir mouiller ses propres joues, accentue alors légèrement la force de ses mains contre son visage, comme pour lui montrer qu’il était là, comme si cet acte signifiait mille fois plus que tous les mots qu’il tenterait pour le consoler. Et sans l’intellectualiser, ce sont des envies plus sauvages et brutales qui emportent ses gestes, toujours avec tendresse, il emprisonne la lèvre du garçon entre ses dents, l’effleure du bout de sa langue… avant de se stopper, le souffle court, l’obscurité pour cacher le cramoisi de ses joues. Is it okay ? Murmuré contre sa bouche, parce qu’il n’en savait rien, Ninomiya. Si il avait le droit de faire ça, si ça pouvait apaiser ses plaies, ses sanglots et sa peine. Si il avait le droit de ressentir ces choses-là pour lui… si les papillons avaient enfin le droit de sortir de leur cage.

@Sawan Hane april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

26/07/2022

the story of you and i

s i l e n c e assourdissant en réponse à tes mots et au fond du cœur, une panique profonde qui naît. et s'il ne voulait pas t'entendre Nino ? tremblement qui redoublent un instant alors que tu t'accroches désespérément à lui Sawan, le visage perdu contre son torse, le corps littéralement collé au sien et la poitrine en vrac, endocarde malmené par tes propres angoisses, jusqu'à ce que finalement, les battements de son cœur te parviennent. désordonnés et erratiques, c'est comme s'il s'était lancé dans une course perdue d'avance, Nino roi des pirates visiblement fauché par tes mots, ou plus exactement, les couleurs de ta voix. nombreuses années sans avoir la chance de l'entendre et soudainement, voici qu'elle se montre devant lui. Sawan you're talking ?! et c'est comme s'il n'en revenait pas Ninomiya. besoin qu'il ressent de t'écarter légèrement de lui pour te regarder, pénombre dans laquelle il lui est pourtant difficile de discerner quoi que ce soit alors que pour toi, il n'en est rien. l'obscurité est tienne Sawan et c'est très clairement que tu distingue la surprise sur son visage, rapidement suivie d'une joie sans nom, matérialisée en un sourire si é c l a t a n t que le myocarde en rate x battements. il est si beau Nino, à te sourire comme s'il venait de découvrir le plus important de tous les trésors, que tes larmes s'arrêtent net alors que tu l'observe réaliser en silence, sans savoir que dire, quoi faire. you're talking Sawan ! nouvelles embardée dans ta poitrine alors que tes doigts se resserrent sur son tee-shirt et que doucement, vraiment timidement, un sourire se dessine sur tes lèvres. « i... »

mais tu n'as pas le temps de parler Swan que déjà, il encadre ton visage de ses mains Nino, avant de se pencher vers toi et t'offrir ce baiser auquel tu n'osas plus rêver, lippes jumelles contre les tiennes à t'en faire frissonner de la tête aux pieds, à t'en pousser à te serrer un peu plus contre lui, carcasse soudainement b r û l a n t e de tout ce que tu n'explique pas, ne comprend pas. et même si ça fait terriblement peur Sawan, d'être incapable de contrôler, c'est aussi terriblement agréable d'être là et de vivre ça, avec lui. dents contre ta lèvre provoquent mille réactions en toi lorsque sa langue vient à son tour la caresser, provoque la f u s i o n, résurgence d'un désir que tu pensais avoir muselé, endigué. mais il s'arrête Nino, semble hésiter, penser que, peut-être, tu n'en aie pas envie. is it okay ? demande qui fait à nouveau chavirer l'endocarde qui ne lui résiste pas et te pousse à agir le premier pour aimanter à nouveau tes lèvres au siennes, prendre possession de ses nymphes avec g o u r m a n d i s e, enfant mu par un brasier si ardent que bientôt, toutes les barrière se mettront à céder, une à une.

vampire éternellement assoiffé et voilà que tu ne te contrôles plus Sawan, mains venues chercher les siennes pour lier instinctivement vos doigts et le pousser à s'allonger sur le dos tout en continuant de l'embrasser ; et c'est comme si tu n'étais plus réellement toi même. corps au dessus du sien se mouvant de lui même, ce n'est que lorsque tes canines se font douloureuse, m e n a ç a n t e s, que tu reprends (violemment) contact avec la réalité pour te redresser et vivement t'éloigner de lui, descendre du lit à une vitesse folle jusqu'à ce que ton dos heurte le mur de l'autre côté de la pièce, non sans avoir allumée la lumière au passage et lui permettre de (re)découvrir ces prunelles rougeoyantes d'une faim et d'un désir incontrôlables et si effrayants qui le fixent, intensément. « Nino i... » voix faiblarde et tremblante alors que le corps ce recroqueville sur lui même, rompant le contact visuel. « i want... » ( i want you so bad ) et tu ne sais pas comment l'expliquer Sawan. « i'm... i'm afraid... i... i don't want to hurt you... » tu ne veux pas le blesser Nino, mais comment peut tu même lui e x p l i q u e r à quel point sa simple présence te rend à moitié fou, à quel point l'appel de son sang et de tout ce que cela provoque en toi te fait peur ? « Nino... it's scary... how much i want your blood... how much i want you to... » phrase que tu ne finis pas et le visage, maintenant caché derrnière tes genoux et tes bras, qui vire au cramoisi alors que dans ta poitrine, un véritable raz de marée à tout emporté, tout rasé sur son passage.

Nino, est ce que je deviens fou ? pourquoi est ce que je suis comme ça quand je suis avec toi ?

@Kozuki Ninomiya april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

31/07/2022

the story of you and i

Les coeurs et corps comme des aimants, l’attraction est invincible et se fait source de chacun de leurs gestes. Ce contact nouveau, ce corps qui se place au dessus de lui, qui s’assoit à califourchon sur le bas de son ventre, si ça avait été un autre, il l’aurait repoussé et aurait rougi en râlant de la mauvaise blague. Cette fois pourtant, la pudeur s’évapore sous la chaleur qui enveloppe leurs corps, son coeur glisse dans les virages de sa course folle, et cette fois si ses joues se teintent de rosé c’est parce qu’il voudrait qu’il ne s’arrête jamais, ce moment. Naturellement, ses mains glissent des joues jusqu’aux hanches du petit prince, instinctivement, elles l’invitent à fixer son bassin au sien en les pressant avec douceur quand les lèvres ne se quittent plus. Dans le silence, la mélodie des baisers qui se multiplient, les souffles qui se sont plus courts et erratiques, et la cadence désordonnée des battants, des gémissements qui s’étouffent à trop vouloir s’aimer, et celui qui brisera la partition. Il les sent s’aiguiser et forcer contre l’intérieur de sa lèvre inférieure, la douleur est vive et soudaine, elle lui échappe dans un grognement, juste avant que Sawan ne le fuie et ne disparaisse à l’autre bout de la pièce.

Ses mains en l’air restées en suspens contre une silhouette fantôme, la lumière blafarde l’aveugle quelques fractions de seconde, il plisse les yeux, essaie tant bien que mal de calmer sa respiration, lèvres humides et désormais glaciales, sensation immédiate de manque. Les cheveux en bataille, il se redresse sur les fesses, la paume qui se place au dessus de ses yeux pour se protéger de la lumière et tenter de comprendre la scène qui se déroule devant ses yeux ; Sawan accroupi dans le coin opposé de la pièce, les pupilles injectées de ce rouge profond et hypnotique. Il peut sentir la peur du garçon avant même que ce dernier ne balbutie ses mots, aussi il préfère rester sur le lit par prudence, pour ne pas le brusquer plus qu’il ne l’est, posant simplement ses pieds à terre. Ça lui fait mal jusqu’au fond de l’estomac à Ninomiya, de le voir recroquevillé, terrifié, par sa faute. I’m sorry… sont les premiers mots qu’il prononce immédiatement à l’entente de son prénom. C’était la première fois qu’il l’entendait de la bouche de Sawan, il aurait aimé que ce soit sans peur. Son regard avait fondu vers le sol, pas assez courageux pour affronter celui qui lui faisait face, persuadé qu’il était le coupable à nouveau, qu'il avait été trop loin, trop vite.

Et une petite étincelle se rallume dans le coeur accidenté, quand Sawan se force tant bien que mal à verbaliser ce qu’il ressent, ce sont alors des pupilles timides qui se relèvent vers son petit corps comme bloqué par la peur. Avec précaution et calme, il se lève et s’approche avant de s’agenouiller à sa hauteur. Tendrement, il prend son visage en coupe pour le forcer à le regarder en retour. You want me to what ? répète-t-il d’une voix qui se pare d’une douceur jamais connue et d’une naïveté touchante. Il était jamais celui qui agissait en adulte Nino, il consolait avec maladresse, était brusque dans ses accolades. La manière dont il adaptait son comportement avec Sawan était spectaculaire, tout l’égoïsme et l’indifférence qui entourait ses mots et gestes n’existaient plus dans leurs échanges. It’s okay if you want my blood. I’m not scared. And we can try and try until it’s not scary for you too anymore. Et de toutes ses forces, il essaie de transmettre tout son courage, toute son assurance dans son regard. Please… Toujours un peu embarrassé quand il se confesse, ses yeux le fuient quelques secondes, dérivent vers le sol. I don’t want you to be scared of me. Pas maintenant qu’il a trouvé son trésor.

@Sawan Hane april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

26/07/2022

the story of you and i

proximité, dont tu ne te lassera jamais et pourtant, cette décision que tu avais prise, celle de t’éloigner de lui, celle de disparaître de son univers, c r a i n t e d’un jour te retrouver à le blesser, d’avoir sur la conscience quelque chose que tu serais dans tous les cas incapable de gérer, gamin bien trop fragile, bien trop facile à briser. mais en cet instant Sawan, plus rien d’autre ne compte que lui. Nino et sa douceur. Nino et ses baisers. Nino et son toucher. Nino que tu ne peux t’empêcher d’embrasser, toi l’enfant emporté par ses désirs, devenu bien incapable de r é f l é c h i r, de rester maître de lui même. bassins l’un contre l’autre te donnent la sensation de planer face à l’explosion des sens que ton corps subit, frissons parcourant violemment l’entièreté de ta carcasse alors qu’un million de papillons viennent se loger au creux de tes reins, fébrilité nouvelle qui pourrait effrayer et pourtant… lèvres qui s’entrouvent pour laisser ta langue venir chercher la sienne, provoquer un raz de marée à la puissance telle Sawan, que ton corps agit à nouveau seul, répondant quasi instinctivement à la pression de vos bassin l’un contre l’autre, à ses mains de chaque côté de tes hanches. et tu gémis contre ses lippes Sawan alors que désir enfle férocement entre vous, affole les battants, réveille les instincts.

canines douloureuses dans la mâchoire et soudainement, la fuite. pointes contre sa lèvre inférieure te poussent à t’éloigner, gestes affolés et totalement désordonnés, carcasse arrachée à la sienne tout en renversant tout un tas d’objet alors que ton dos claque déjà contre le mur opposé, que tu te r e c r o q u e v i l l e sur toi même. et tu ne sais pas vraiment Sawan. comment lui expliquer. comment lui dire. i’m sorry… excuses qui fusent avant même que tu aie pu ouvrir la bouche, Nino certainement persuadé d’avoir fauté, d’être celui qui a tout gâché.

blessure vive dans la poitrine et les explications que tu te forces à donner, verbalisation d’un mal être et d’une peur assez difficile à offrir et pourtant, les mots qui s’échappent, les yeux qui n’osent plus croiser les siens. ( Nino, oh Nino si tu savais comme j’ai envie de retourner dans tes bras… ) approche aussi douce qu’il peut et voilà qu’il s'accroupit près de toi ton roi des pirates, pour venir chercher ton visage et le relever, te f o r c e r à le regarder et ce, sans jamais te brusquer. you want me to what ? visage enflammé à la question et les joues qui rosissent d’un coup, les yeux qui n’osent plus croiser les siens, gêne étrange alors que tes doigts se crispent sur ton pantalon, que tes dents viennent mordre ta lèvre inférieure. « i… want you to… » blanc, mots en suspend et finalement, l’apaisement. i’m not afraid. Nino n’a pas peur. avec toi, il n’a jamais eu peur. tu le sais pourtant Sawan. supplique dans sa voix alors que tes yeux ne le lâchent pas, billes rougeoyantes rivées dans les siennes, assurance nouvelle dans le cœur ; de ces mots qui font du bien, de ces gestes qui rassurent. « it’s… you… » tu hésites Sawan. à lui dire. à lui révéler à quel point tu le veux, à quel point tu le désire, lui et uniquement lui. rien que lui.

« i want your blood Nino. i want to bite you so hard and… » je te veux tout entier. déglutition difficile face à un Nino proche, toujours plus proche de toi, de ses doigts qui semblent >brûler le derme alors que tu l’observe se débattre avec lui même, passer d’une émotion à l’autre sans pouvoir rien contrôler, ni même réussir à résister. « you know… when you kiss me like that i… i’m… i feel like… i’m burning ? » et tu as beau te sentir ridicule Sawan, tu as beau penser ne pas être capable de vraiment t’expliquer, il a ce regard Nino, auquel tu ne peux pas r é s i s t e r, auquel ton cœur cède, encore et encore. « …and… i just want you to… touch me… ? » visage pivoine qui n’ose plus vraiment lui faire face alors que tes mains sont venues se loger sur ses bras, pulpe tendresse contre le derme chaleureux alors que dans ta poitrine, l’affolement continue de faire rage. « i’m not scared of you Nino ! » cri du cœur dans les mots qui s’échappent et à nouveau, la carcasse qui agit avant ton esprit, vient à nouveau aimanter tes lèvres aux siennes, provoquer une nouvelle e x p l o s i o n, une nouvelle envolée de papillons. « i’m scared of me… of my desires… i… i don’t want to lose you… » et au fond des prunelles rubis, cette douceur incomparable, cette affection étrange que tu nourris pour lui, Nino roi des pirates ayant dors et déjà volé ton coeur, affection indescriptible que tu nourris depuis longtemps déjà et qui ne cesse de grandir, enfle chaque jour un peu plus, à t’en rendre totalement accro, incapable de résister. « i don’t know to explain… it’s just… i think i just… want you… ? »

@Kozuki Ninomiya april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

31/07/2022

the story of you and i

Nino, il n’a jamais vraiment appris à aimer. Il est pas très fort en amour, on lui a jamais appris les codes et les secrets, comme pour tout le reste, il apprenait en se plantant. L’imbécile heureux qui fonce à l’aventure, ne recule de rien et se fait rattraper de justesse par les autres, celui qui s’est ramassé des dizaines de fois avant d’apprendre de ses erreurs. Nino était comme ça. Il était furieux de passion, insatiable de curiosité et d’envies, il réfléchissait jamais bien longtemps avant de redonner une chance à la petite voix de son coeur, l’instinct qui brûle jusque dans les tripes et qui ne peut être ignoré. Se foirer, ça faisait partie de ce qu’il était. Pourtant, et peut-être pour la première fois de sa vie… Cette fois, il a peur d’échouer. Comme si il avait épuisé toutes ses vies et qu’il ne lui restait qu’une seule chance, il jouait prudemment, avançait la peur au ventre.

Maman, comment on fait pour aimer correctement les autres ?

Ça faisait partie de toute cette pile de questions sans réponses qui s’entassaient dans un coin dans sa tête, de ces interrogations qui ne seront jamais exprimées parce qu’elles sont bien trop dérisoires dans leur monde. Il aurait voulu rendre les choses faciles pour Sawan, ne plus être un poids pour l’autre, juste pour une fois. La réalité était toute autre, Sawan frissonnait dans ce coin de pièce, n’osait même pas croiser son regard, il semblait souffrir de tout cela. Les mots se coincent dans sa gorge comme des couteaux, l’ainé ravale difficilement sa salive, essaie de ne pas trahir son impatience. Et enfin, Sawan se confie. Sa voix est plus calme bien qu’hésitante, les aveux sont comme des caresses. i want to bite you so hard. Il peine à se l’expliquer, mais les mots provoquent un tsunami euphorique dans sa poitrine, il voudrait sourire mais se l’empêche. Probablement sans le conscientiser, Sawan réinjecte l’espoir et la témérité dan le coeur de Nino à mesure de ses mots, lui ne dit rien, lui laisse l’espace pour s’exprimer, là où il avait l’habitude de trop facilement couper les paroles. Étrange confiance qui s’empare de lui lorsqu’un demi-sourire nait aux coins de ses lèvres, et que la paume de sa main quitte sa joue pour glisser jusque dans son cou. I want to help you to feel better. I want to relieve you. Il insiste sur le dernier mot, soudainement fasciné par le bout de ses doigts glissant sur sa peau blanche et fondant le long de son t-shirt, jusqu’aux coutures du bas. So… You want me to touch you like that ? Sa voix reste prudente, sa main se fait douce et lente lorsqu’elle se glisse sous le tissu pour caresser son ventre. Toujours accroupi, il doit apposer sa main disponible contre le mur sur lequel Sawan repose pour approcher son visage du cou au parfum trop tentant, et y semer quelques baisers sages. Or like this ? Les lèvres humides serpentent jusqu’à son oreille pour y murmurer à nouveau quelques mots. I’ll stop if you ask me to. But honestly, Sawan…

I don’t wanna stop.

Et ce, même si je dois y risquer ma vie.

@Sawan Hane april 2023 lost child's home ; ketterdam outfit

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	yukio ☼ précieux ami d'enfance, admiration et jalousie pour sa force et son intelligence, liés à tout jamais par leurs conditions
	sawan ☼ le petit prince, il est l'opposé de nino en tout point, fascinant dans ses silences et dans la profondeur de ses regards, nino réapprend tout auprès de lui

( the world is beautiful when we're together ) - ninwan #3

ten of them

vampire

purple eyes

wordless

we are too young for this

zaun

Objets

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Protections

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