Aux évènements qui ne faisaient que de s'entasser ; aux contrariétés qui lacéraient la peau et l'esprit, à ces mots balancés dans l'indifférence - de cette famille qu'il aime tant mais qui ne font que de s'abattre à la première occasion qu'ils détiennent. corbeau ne s'est jamais arrêté sur des crevures émotionnelles, cependant, il pouvait la sentir - la lourdeur des habitudes, le besoin de disparaître et de déloger ne serait-ce qu'un instant à ses obligations. aux échanges avec nymphe ; nouveau nid chez les plus grand, lui, amené comme contrebande. temps ne l'attend plus, quand sonne l'objet et que les réponses s'échangent sans ménagement. se voit tantôt regretter, tantôt trépigner. bête dépose les armes ; sait que dans tous les cas - féline serait gagnante et qu'il prendrait part quoi qu'il arrive à ce que la belle avait en tête. creuse son propre gouffre en sachant pertinemment qu'il ira y croupir quand madone l'érigera en esclave - pour combien de temps? vivre dans ce purgatoire injuste qu'il s'était de manière volontaire, jeté dans sa gueule ouverte. sans laisser le temps à la raison de l'arrêter - mais, c'était ce qu'il était ; un idiot fait d'impulsions. aux doutes qu'il ne savait être partagé ; aux requêtes de tester limites - il attrapait cette chance du nouveau pour éviter les habitudes moroses dont il était victime plus bas. cette routine qui pesait sur les épaules comme poids tonne ; car ne l'avait déjà pas-t-il avouer? avec elle, tout était plus calme. mais qui sait, même sans lute, obtiendrait-il la chute. de l'inévitable, de l'évident.

au corps royal assoupit ; il se laisse entrer dans cette chambre qui serait sa cachette pour un temps. aux rayons lunaires qui éclairent la pièce, à sa carne qui se déplace jusqu'à elle - prisonnier de cette divine qui même bercée par rêve, détenait tout les droits sur son pauvre être. bataille interne qui lui quémande de caresser le derme ; d'y déposer un baiser - mais, le désir de la happer hors de sa paix le chagrinait et comme une ombre, il s'y recule. traine sa carcasse dans ce qui s'apparentait à une salle de bain ; aussi grande que sa propre maison. à ces lumières qui prennent vie sans même qu'il n'ait besoin de les allumer - tamise l'endroit. bourgeons s'éparpillent pour finalement se déposer sur la baignoire qui coule d'elle-même, sans aucun ordre. à ces vêtements qui rencontre le sol et libère la porcelaine, se laisse engloutir et les nerfs eux, couinent de plaisir en unissons.

il devrait s'offusquer ; qu'elle puisse vivre de ces plaisirs que lui-même ne connaissait pas, du moins jusqu'à maintenant mais, l'envie d'une nouvelle guerre se meurt en même temps qu'il penche sa tête en arrière. yeux clôt ; à profiter d'un privilège volé ou du moins, emprunté. il ne sait pas trop combien de temps il est resté dans l'eau ; à oublier, à se purifier mais c'est au drap qui se froisse, aux couvertures qui s'ôtent que le corbeau sait que la nymphe est de retour parmi le réel. 's me. don't worry. les spectres s'arrêtent et se demandent comment l'héroïne allait réagir ; à cet intru au corps nu. i helped myself, didn't want to wake you up. et dans l'aveux, beaucoup d'autres - car lorgnait anxiété du plus tôt. you can- qu'il commence, go back to sleep. car peureux la bête devient ; bien loin était sa hargne - comme étouffée à trop se dévoiler. s'atèle à retrouver petit sac qui contenait ses rechanges ce qui lui conviendrait pour passer un sommeil ou plus.
 
d'un sous vêtement et d'un jogging en guise d'armure car l'autre moitié de la carne n'avait plus de secret ; et perlant étaient les cheveux, engagés dans une bataille avec serviette au dessus du crâne. c'est quand il l'aperçoit enfin qu'il veut déjà s'envoler, rebrousser chemin. feeling better? n'hoche que le visage ; car cisaille de l'intérieur l'appréhension nouvelle. qui se fait mettre en défaite quand la main est empoignée, tirée vers elle et que son crâne épouse les cuisses. laissant s'échouer au sol la serviette qui ornait le crâne. tell me. s'embrase les envies d'en savoir plus, toujours plus quand corbeau lui, aimerait bien être dépourvu de cordes vocales. would you believe, i was mean to one of my sister. souffle le golem de toute sa lassitude ; quand il se remémore les écrits perçants - oh i know very well that i should be having some kind of regrets yet. et dans les élans déglutis ; le venin aux allures neutre a comme arrière goût celui de triste réalité. i don't feel a single fucking thing. méninges travaillent en groupe, pour déceler l'erreur interne de la bête ; voir ce qui ne tournait pas rond mais, les résultats sont bien trop nombreux ; révèle certainement le cocktail fétide de celui qui avait épousé le néant trop de fois. 'm not doing well. qu'il se lance dans l'incertitude alors que les mirettes se croisent ; at all. l'échine se redresse pourtant, déloge à l'autel du repos. l'insensé pour celui qui se disait imperturbable. mais dans le secret, loin de zaun, il avait bien le droit de déverrouiller la cellule de ses démons, non? lorsque la glotte s'achèche de ces restrictions et que la folie, impacte les décisions.

le regard qui analyse l'infini - pendant que chahute la multitude de voix qui s'accouchent dans un tourment façonné céphalée ; à l'inconnu grotesque qu'il reconnaît - ce même étranger qu'il était lorsqu'il portait le masque des atrocités. nevermind that, fait disparaître sa vérité indigeste ; car infertile est le résultat, inchangeable les évènements. c'est aux mirettes qui se déposent par dessus l'épaule, dévisage princesse. what about you, are you alright? un instant, si bref - que le néant ne pouvait le lui voler aussi, ce même trou noir qui aspirait tout ses émois sauf, elle, rien qu'elle.

L'éveil est curieusement marqué par le clapotis de l'eau et dans un sursaut nebula se redresse, sens aux aguets. se détend lorsque raven se manifeste. oh, répond-elle simplement en s'appuyant contre la tête de lit, hi you. — i helped myself, didn't want to wake you up. — make yourself at home, étouffe un bâillement au creux de sa paume. ses yeux s'égarent jusqu'à l'espace ouvert attenant, croisent les siens et se détournent presque aussitôt ; elle rougit, à l'idée des perles d'eau goutant sur son torse, de son corps nu si proche. se rallonge sur le ventre pour ne plus le percevoir et tourne ses pensées sur son téléphone, ou tente de, sans grand succès. scroll rapide le long de leur dernier échange, lippe torturée par les incisives inquiètes ; c'est la première fois qu'il lui demande asile, peut-être même la première fois qu'il vient au manoir de sa propre initiative. une part d'elle aurait souhaité des circonstances autres, n'apprécie guère le savoir mal. le matelas plie tandis qu'il s'y hisse et elle se retourne vers lui, son souffle se coupe un instant comme à chaque fois qu'elle se prend à l'observer dans la demi-pénombre. le jour s'est couché avec elle et l'astre nocturne brille haut dans le ciel à présent, les rayons de lune baignent la suite et s'enroulent autour de la silhouette à demi-vêtue qu'elle attire à elle avec douceur. come to me, souffle-t-elle. feeling better? tell me. voudrait dévorer ses mystères, curieuse de tout lorsqu'il s'agit de lui. would you believe, i was mean to one of my sister. — just a little bit or actually mean? sait combien les disputes peuvent se faire nombreuses et insignifiantes ou déborder et se faire tempête, dégénérer en ballet de plaies ouvertes difficiles à soigner. oh i know very well that i should be having some kind of regrets yet. i don't feel a single fucking thing. du dos de la main elle lui caresse la joue, glisse sur l'épiderme encore tiède des vapeurs de la douche, mais qui bientôt retrouvera sa température habituelle, presque glacée. et nebula ne lui fera pas l'affront de faire des suppositions sur ce qu'il exprime, ni de prétendre cerner son ressenti alors même que leur dynamique compte au nombre des inconnues de l'équation qu'il représente.

'm not doing well. at all, avoue-t-il, et sa paume s'immobilise tandis qu'il se redresse, avant de glisser dans son dos en une caresse qui se veut apaisante. is it unusual for you to fight? demande-t-elle tout de même, tentant de comprendre, de s'imaginer leur fonctionnement. des questions elle en a en quantité, mais déjà il détourne la discussion sur elle, balayant le sujet d'un regard. what about you, are you alright? — i'm fine, répond-elle par automatisme. se redresse sur ses genoux pour se placer derrière lui, bras entourant ses épaules et lèvres apposant un baiser sur sa joue froide désormais. well, not quite, avoue-t-elle néanmoins dans un soupire. my father trains me still and it's not… going that well. but i can deal with this. nebula se redresse, une main demeurant sur les épaules de raven tandis que l'autre se perd dans ses longues boucles brunes. let me help you loosen up, offre-t-elle en écartant ses mèches trempées pour enrouler ses doigts autour de sa nuque. lentement d'abord, puis plus fermement, les pouces s'enfoncent dans les muscles crispés, les monts et les plaines de son corps noué. no tattoos here? qu'elle taquine, do you plan on having new ones? sujet plus léger, réellement intriguée toutefois. se demande s'il est prêt à s'arrêter ou s'il encrera son corps à l'infini, s'il y voit un parchemin vierge sur lequel conter les bonheurs et aspérités de sa vie. does it hurt? elle se l'est toujours demandé, bloquée par une crainte de l'aiguille et sincèrement intriguée que quiconque puisse s'infliger une telle peine. one of my brothers is kind of an addict too, but i don't think his tats have meanings at all. he just does them on a whim when he's drunk or high… secret de famille dévoilé sans y penser, ses mouvements se suspendent et elle conclut d'un : anyway, mal à l'aise. embrasse l'épaule de raven après un dernier geste. all done. et elle ne doute pas de l'efficacité de ses massages, la prétentieuse, accoutumée à en accorder autant qu'à en recevoir — car entre ses sœurs et elle le service a longtemps été offert et retourné, habitude nostalgique de fins de missions.