turbulence ⸺ Mah & Azur #7

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

U

nder the cold winter
deep down the valley
we can hear the deads' whispers

Fourrure épaisse qui disparaît peu à peu, pour céder la place à des bras puissants qui s'enroulent aussitôt autour de son corps. Le sien est brûlant, il pose ses paumes tout contre son dos et savoure le simple fait de pouvoir le serrer dans ses bras. Odeur dont il se nourrit, qui emplit ses poumons, fait battre son cœur plus fort. Nudité qui ne le dérange pas, sa seule préoccupation étant qu'il puisse, lui, avoir froid. Mais c'est tout à fait possible, ce n'est pas si incohérent. Ils auraient pu te croire. L'arcane instable peut provoquer de sacrés dommages. C'est à cause d'une erreur de manipulation que l'appartement a pris feu. Après, pourquoi tu aurais besoin de manipuler de l'arcane, ça... c'est un mystère. Réflexions qu'il partage sans filtre, la moindre de ses pensées partagée comme pour prouver son implication et sa bonne foi. Son soutien. Puis, il hoche la tête et face à la moue de Mahem, soupire légèrement. C'est du souci quand même... T'as pas vraiment besoin de ça, je crois. Pas de besoin de lui, non. Il n'était qu'une source inépuisable de problèmes, après tout ; qu'un escroc des bas-fonds, pour beaucoup petit voyou, pour d'autres savant fou ; plusieurs casquettes à son actif, mais ce qui était sûr, c'est qu'il était un zaunard, destiné à mourir dans la basse-ville. Ma prothèse est cassée, je dois la réparer. Dit-il en profitant à nouveau de l'étreinte de son homme. Petit plaisir qu'il ne cache pas, lorsque ses mains glissent jusque sur le haut de ses fesses nues. A ta maison ? A Midrias ? Pourquoi je voudrais pas être avec toi ? Je t'ai attendu ici pendant des heures... Ce n'est pas pour te quitter si vite maintenant, ça n'a pas de sens ce que tu dis. Habille-toi, tu veux que je conduise ? Pragmatisme dont il ne peut se défaire, à ne pas comprendre les intentions cachées, à ne pas lire derrière les mots qu'il prend pour vérité sans alternative. Il ouvre le coffre de la voiture, trouve une lampe torche à l'intérieur et s'en saisit avant de la brandir vers la forêt toute noire. Aaaaaaah ! Il fait vraiment trop noir pour distinguer quoi que ce soit ! Il faut partir je crois. Vite. Y'a des trucs qui bougent pas loin. Et ce disant, il recule jusqu'à la place du conducteur, s'y installe et démarre la voiture. Les phares éclairent alors brutalement l'arbre devant eux, et à travers les branchages, quelque chose bouge. D'indistinct. Mais qui n'annonce rien de bon. Il semble reconnaître... le monstre qui lui a arraché la jambe il y a des années... Mah ! Monte ! Vite !! Dit-il en passant la marche arrière subitement pour se dégager de là, en espérant que la fichue plante de malheur n'ait pas attrapé le véhicule avec ses racines espiègles !

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

i swear
it didn't explode on purpose

Etreinte apaisante à laquelle il répond sans hésiter Azur, chaleur toute relative qu'il t'offre en se serrant doucement contre toi, amant tendresse qui r a s s u r e, calme les peurs, fait taire les angoisses sans efforts, allant même jusqu'à réussir à te faire rire lorsqu'il suit ton raisonnement, se laisse emporter par le sien. « ils ont pas cherché plus loin et son partis assez rapidement au final... » discussion sur laquelle tu n'as aucune envie de t'attarder alors t'assure Azur, que tu n'as pas besoin d'autant de stress, autant d'inquiétude. nouvelle moue et les sourcils qui se froncent, m é c o n t e n t e m e n t que tu ne masque pas, ne prend même pas la peine de lui cacher. « tu sais Azur, un peu de soucis comparé à tout le reste, c'est rien. du soucis, je m'en ferais toujours. à partir du moment où je t'aime, je serais toujours au moins un peu inquiet pour toi... » sourire équivoque, tendresse infinie du werewolf définitivement i m p r é g n é, attaché et l'assurance que jamais plus vous ne soyez séparés, promesse silencieuse de tout affronter à ses côtés. « je retournerai à l'appartement demain pour récupérer ce qui est récupérable d'accord ? » vêtements, meubles, outils, livres, débris de prothèses, ainsi que tout ce que vous aviez ramené lors du premier déménagement, sauvetage in-extremis de toute une vie de recherches, d'essais et de trouvailles en tous genres.

et à nouveau, les bras qui se resserrent contre lui, nouvelle éteinte pour finir de te calmer, d é f i n i t i v e m e n t t'apaiser, faire totalement retomber le stress, la peur. toucher divin qui fait frissonner, de ses mains venues effleurer tes fesses, peau offerte à son bon vouloir et Azur qui ne se prive pas, laisse ses doigts explorer, profiter. nouveau rire qui s'échappe, les lèvres qui viennent s'écraser sur les siennes, baiser volé. tu aimes tellement ça Mahem. qu'il te touche. se laisse aller à cette proximité à laquelle il a fini par s' h a b i t u e r Azur, finissant par lui même l'instaurer, la réclamer. « bébé... ! tu sais que si tu commences tu vas devoir assumer jusqu'au bout hm ? » malice dans la voix et le sourire qui transparaît dans la nuit, rayonne, brille. « je t'emmène à Midrias avec moi, oui. » affirmation. « pourquoi ? peut-être que tu n'as pas envie d'aller là bas, dans la haute ville... » parce que c'est dangereux pour lui là bas. parce qu'il devra rester enfermé, éviter de sortir, se faire repérer. « conduire ? ça va aller avec ta prothèse cassée ? » le corps qui se redresse pour l'accompagner jusqu'au coffre, en sortir quelques vêtement que tu enfile rapidement avant de stopper net devant la lampe torche, les yeux écarquillés. « Azur don't ! » parce que la nuit est dangereuse ici. parce que les rêves peuvent se montrer d a n g e r e u x et que parfois même, le fold dégueule ses créatures directement dans le bois. « tu vas attirer les rêves les plus dangereux... »

vision nocturne brouillée par le faisceau allumé quelques instants plus tôt et les formes autrefois bien distinctes qui ne sont plus qu'ombres mouvantes alors que tu t'engouffres dans la voiture à ton tour, marche arrière enclenchée dans la seconde et les pneus qui se mettent à patiner semblent refuser de bouger alors que le moteur ronfle, bourdonne violemment à tes oreilles. « elle bouge pas... pourquoi elle bouge pas ? tu l'as embourbée ? » regard vers ton amant et c'est à peine si tu le remarques Mahem, le mouvement devant vous. comme un arbre animé qui voudrait vous d é v o r e r, ne faire qu'une bouchée de vos carcasses. à moins que ce ne soit que le vent, soudainement levé, étrangement puissant dans les branchages alentours. « okay bébé, t'y va un peu fort sur l'accélérateur là. respire et cesse d'écraser la pédale où tu vas bloquer les roues pour de bon... » la main qui se pose sur la sienne pour tenter de le calmer, l'aider à rester concentrer et surtout ne pas céder à la panique.

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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U

nder the cold winter
deep down the valley
we can hear the deads' whispers

La nuit est sombre et pleine de terreurs ; dans les bois envahis par les ombres, méfiance est requise et si les retrouvailles s'éternisent, bientôt ils devront partir, hâtés par les nombreux dangers masqués par la forêt. Et ils se réveillent, les monstres. Branchages épais qui se mettent en mouvement, racines qui font trembler le sol et l'horreur qui souffle des centaines de frissons quand l'adrénaline entre en action. Oh non... Elle n'est pas embourbée, Mah'... Nous sommes sur des racines de Ragweed. La voix est annonciatrice de malheur, quand malgré toute l'ardeur qu'il y met, la voiture tarde à reculer. Shhht ! Qu'il lui souffle alors, dans l'urgence, pour stopper court à ses interventions ; puis il se penche et plonge entre ses jambes pour attraper la prothèse en lambeaux. Il en extrait une lame fine qu'il glisse entre ses dents, avant de maltraiter le pommeau de vitesse une nouvelle fois. Tiens moi ! Lui demande-t-il, avant d'ouvrir la portière et de plonger dans le vide, en plein sur l'amas mouvant qui s'apprête à engloutir la voiture. Et il plante la lame au centre des racines, dans un geste désespéré et violent, plein de rage et de ressentiment. Not twice, monster. Qu'il grimace, alors que Mahem le tire en arrière ; la bête sous l'effet du coup se rétracte et les quelques secondes, salvatrices, leur permettent de s'échapper. Les roues se débloquent, ils reculent brusquement, percutent un buisson et repartent, marche en avant vers la sortie du bois. Le coeur battant à tout rompre dans sa poitrine, les mains serrées sur le volant, le regard rivé sur la route ; il reprend son souffle, conscient d'avoir tout juste échapper à un destin funeste.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

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Endocarde violence au creux de ta poitrine et à mesure que les secondes passent, la terrible vérité qui saute aux yeux, d'une voiture bloquée, retenue prisonnière par les racines d'une r a g w e e d certainement furieuse d'avoir été dérangée, visiblement pressée de vous engloutir. « ra... ragweed ? here ?! » et tu ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe Mahem, alors qu'à tes côtés, Azur se débat comme il peut pour vous sortir de là, enfant survivant semblant savoir exactement quoi faire ayant déjà plongé entre tes jambes pour récupérer une lame dans sa prothèse éclatée pendant que toi Mahem, tu cherches encore à c o m p r e n d r e ce que peut bien faire un monstre du fold ici, à Ketterdam. tiens moi ! demande urgence à laquelle tu réponds sans te faire prier, mots ayant enfin réussi à t'arracher à la courte absence pour attraper son pantalon d'une main et sa taille de l'autre, ligne de vie salvatrice pour l'empêcher de sombrer hors de la voiture et lui permettre de planter sa lame pile là où il faut avec une force presque d é s e s p é r é e tout en marmonnant quelques mots effarant ; glaçants. « not twice ? » mouvement rapidement pour le tirer vers l'arrière et lui permettre de reprendre le contrôle de la voiture, secondes précieuses qu'il s'est lui même offertes pour dégager le bolide des tentaculesques racines et rejoindre la route à une vitesse vertigineuse, sous ton regard à la fois ébahis et plein de questions, de ces choses que tu ignores encore de lui, toi bien trop o c c u p é pour te rendre compte que tu connais encore si peu son monde, de cette vie est la sienne, qui a fait de lui l'homme que tu aimes aujourd'hui. « Azur it's okay now... you can stop. we're safe... » rues animées et illuminées de Ketterdam pour toute protection et la c e r t i t u d e que la bête ne vous suivra pas jusque là et que jusqu'à la prochaine fois, rien ne vous arrivera plus. « bébé... arrête toi, t'es pas en état de conduire... s'il te plais... » main câlin sur son bras, sa cuisse et le regard qui supplie, demande. « arrête toi, je vais nous ramener à Midrias d'accord ? »

12/05/2022

ft. @Mahem Ernshaw — mah & azur 's flat in ketterdam

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nder the cold winter
deep down the valley
we can hear the deads' whispers

Oh comme les souvenirs peuvent être terrifiants. Il s'en souvient comme si c'était la veille, du sol qui s'était mis à bouger sous ses pieds et de cette torpeur qui l'avait envahi au même moment, corps engourdi par la magie ancestrale et les réflexes diminués, l'empêchant d'échapper à cette tige monstrueuse s'enroulant autour de son pied. Il avait tenté d'hurler, mais un souffle muet s'était échappé de ses lèvres pétrifiées alors que la douleur, insurmontable, se retrouvait brusquement chassée par cette vision. Brumes épaisses, comme un voile devant ses yeux, et la bouche grande ouverte tandis que son crâne se fracassait sur la roche en tombant. Une pluie d'étoiles, et la danse du vent dans de grandes voiles gonflées. Tornades au milieu du désert et la poussière éparpillée tout autour, comme une arme qui s'apprêtait à tout détruire sur son passage, et les mécanismes qui se brisent, explosent, ralentissent la fuite de la cité. Puis, les cris par milliers et le réveil au son de la hache venant couper sa jambe et la ragweed en même temps. Confusion extrême, mais au-delà de l'impuissance, c'est la douleur fulgurante qui l'avait envahie, puis fait perdre connaissance.

Course folle, il ne ralentit pas, Azur, n'entend pas les inquiétudes de Mahem à côté de lui. Perdu dans les réminiscences d'une période de sa vie plus compliquée qu'aucune autre, un nom sort d'entre ses lèvres alors qu'il se concentre sur la route. Tsukiko... Il n'avait jamais su remercier correctement l'homme qui lui avait sauvé la vie, qui avait disparu dans les limbes après l'avoir sauvé, maintenu en vie, soigné, remis sur pied. Tsukiko... Et ses mains se crispent sur le volant, alors que ses yeux se brouillent de larmes, viennent troubler sa vision et perturber sa conduite. Complainte perdue, de ses nuits où il avait gravi la montagne uniquement pour pouvoir observer la voûte céleste. Tsukiko, comme un dieu qui l'avait repêché d'une morte certaine. Mais il ne comprenait pas sa mission, non. Que devait-il faire exactement ? La main de Mahem le ramène à l'instant présent, et il ralentit, jusqu'à se garer sur le bas-côté. Il sort de l'habitacle rapidement, fait quelques pas en sautillant sur son unique pied valide, puis pousse un cri de rage et de désespoir, ne sachant pas comment exprimer autrement ce foutu sentiment d'impuissance.

23/04/2022

ft. @Azur Tengen — mah & azur 's flat in ketterdam

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Impuissance terrifiante qu'est la tienne et voilà que tu ne peux q u' o b s e r v e r Mahem. ce passé qui revient le hanter et au bout de ses lèvres, un nom. Tsukiko... murmure plaintif qui s'élève alors que la voiture file à toute allure à travers les rues de la ville, appels restés sans réponse et finalement, la main qui se pose contre sa cuisse, vient légèrement la lui presser, provoque enfin une réponse. embardée, freinage et le bolide qui s'immobilise dans une ruelle, Azur qui s'en extirpe non sans mal, claudique quelques secondes avant de se mettre à h u r l e r, d'une douleur inextricable qui t'arrache la poitrine, manque de te faire monter les larmes. il a mal Azur. de quelque chose que tu ne saisis pas, blessure invisible qui n'a jamais guérit, continue de suinter, empoisonne l'endocarde. « Azur... ! » carcasse arrachée de la voiture pour le rejoindre, littéralement te précipiter vers lui et te glisser dans son dos, glisser tes bras autour de ses épaules, le visage perdu contre son cou, en silence. longs instants durant lequel tu ne bouge pas, attendant patiemment qu'il se calme, parvienne à se reprendre.

et ça fait mal Mahem. de le voir ainsi. de ne pas savoir quoi faire. d'être i m p u i s s a n t. silence pesant et pourtant, l'envie de réconforter, de l'aider. de le ramener en sécurité, dans cette grande maison qui n'est pas la sienne, dans cette immense demeure aux allures de prison dorée. « i'm sorry baby... » alors tu t'excuses Mahem. de ne pas être capable de l'aider, de ne pas savoir quoi faire, que dire. « it's over Azur. i promise, you're safe... » étreinte desserrée pour le soutenir, l'aider à rester debout et lentement, tout doucement, le regard qui cherche le sien, tes doigts qui viennent crocheter ses phalanges. « come... we need to go home... please ? » et tu ne lui demandera pas Mahem. qui est Tsukiko. ce qui lui est arrivé. tu ne lui demandera pas par peur de raviver la blessure, de laisser la crise repartir. et au fond de ta poitrine pourtant, l'envie de comprendre. d'en savoir plus. d'en apprendre plus sur l'homme qui partage ta vie. questions qui se bousculent dans ton esprit, mais les lèvres qui restent délibérément closes, scellées. « are you okay ? »

turbulence ⸺ Mah & Azur #7

◇ GAMEPLAY ◇

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Protections

Explosion

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potions

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Ignis Resistencia

love

wolf

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desire

orphan

intelligence

soft

children

friend

vampire

seer

trust

MOT CLÉ

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RP ON

Azur's workshop

Deep Down Zaun

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somewhere on redwood road

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RP OFF

somewhere on redwood road

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RP OFF

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RP OFF

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Deep Down Zaun

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starlight bassin, butcher road

Ketterdam

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Ozela Place

Midrias

RP OFF

somewhere on redwood road

Deep Down Zaun

RP OFF

Mah & Azur's loft

Ketterdam

RP ON

Azur's workshop

Deep Down Zaun

RP OFF

Azur's workshop