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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

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nobody showed you how to live ? me either (cobalt)

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16.08.22 13:34
Nobody showed you how to live ? Me either
@cobalt hopkins

tu vois quelque chose ? aberration pardonnée, les sentiments jamais vraiment pris en compte lorsqu'elle te parle. même lorsqu'elle ne te parle pas; loin d'éprouver une quelconque pitié devant ta cécité. tu ne relèves pas, réconforté d'être traité comme n'importe quel autre, et d'un coup d'oeil aveugle, la pièce est écoutée religieusement. -- non, rien, murmuré alors qu'elle s'attaque à ouvrir la fenêtre qui dessert la pièce désirée. celle où elle a repérer un coffre. tu la laisses faire, l'attention portée ailleurs, autour, pour vérifier que personne n'approche. l'avantage, c'est que tu peux les entendre alors qu'ils sont encore hors de sa vue à elle. les rôles appris par ces années d'expérience, tu restes là, en vigile maigrichon, jusqu'à ce qu'elle ne te fasse comprendre d'une main glissée sur ton épaule que tu peux la rejoindre. doigts saisis pour enjambée l'entrée de fortune qui t'est invisible; et les pieds aux sols, tu essayes de te familiariser avec l'endroit. mais c'est excessivement silencieux. -- sigrid ? même elle, ne se fait pas entendre. elle est douée pour ça. alors, d'une main lassée, elle t'attire ailleurs, le corps planté devant rien. rien que tu ne puisses percevoir. phalanges tendues, métal froid sous la pulpe, la recherche attentive. verrou trouvé. tes genoux épousent le sol, pour te hisser à bonne hauteur, avant d'extirper de tes boucles une vieille épingle, d'une main; un crochet rouillé de ta poche, de l'autre. matériel si peu conventionnel pour un cambrioleur qui l'est tout autant. grouille, qu'elle grogne, avant que tu ne l'entendes s'éloigner. et disparaitre, comme toujours. puisque tu ne sais pas la localiser, lorsqu'elle a décidé d'être indétectable. les yeux rivés devant toi, sur cette serrure que le bruit du crochet te dessine en touches colorées, tu écoutes, observes. clé à sept crans, long à déverrouiller. mais elle surveille, il ne pourra rien t'arriver. -- sigrid ? chuchotement auquel elle ne répond pas, que tu prononces en sachant qu'elle ne le fera pas. c'est pour te rassurer, que tu l'appelles. et alors que le troisième cran cède, tu l'entends. les gestes se figent. des pas différents. mais incapable de savoir de quel côté se situe l'entrée (ou la sortie), tu restes là, paniqué. abandonnes l'ouvrage, laisses ton dos glisser contre le mur, espérant que quelque chose te dérobe à la vue du corps que tu viens d'entendre s'arrêter, à quelques mètres de toi. mais il ne bouge pas; tu comprends qu'à la différence de tes iris qui essayent de le trouver désespérément, lui te vois.
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16.08.22 13:45

Like, what would I do different
if I hit rewind and did it again?
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T’as toujours eu le sommeil léger, Cobalt, même quand tes rêves étaient pas encore agités, que tu te réveillais pas avec la sensation d’avoir couru le sprint de ta vie sans toutefois te souvenir de ce que tu fuyais. Au moins, tu l’as jamais ramené jusqu’ici - quand t’ouvres les yeux il reste plus que la sensation de devoir s’échapper, et un picotement entre tes omoplates.

Mais cette nuit c’est pas les cauchemars qui te tirent de ton repos. T’as entendu des pas qui venaient pas de tes rêves, des pas que tu connaissais pas. Ta famille est pas à la maison aujourd'hui, c’est pour ça que tu devais la garder. Alors t’es angoissé, t’as seulement réussi à ramener un petit flingue clair avec toi dans la réalité, et encore tu sais même pas s’il a des balles.

Y a des bruits étouffés qui parviennent du salon, comme un cliquetis - mais tes suspicions se confirment quand t’arrives dans la pièce et que tu le vois triturer la sécurité du coffre de tes parents. C’est un voleur, pas un quelconque assassin, et ça te rassure un peu. C’est toi qui a l’ascendant ici Cobalt, alors t’attrapes rapidement ton badge qui traîne et tu le tiens devant toi comme si ça pouvait t’accorder l’immunité. En tout cas, t’espères que quand il le verra accompagné du flingue, il se cassera sans demander son reste.

L’intrus se tourne vers toi, et il ressemble vraiment pas à ce que t’imaginais d’un cambrioleur. Des mèches bouclées tombent sur son front, son visage émacié est figé dans l’expression d’un gamin pris en train de faire une connerie. Il a un air plutôt mignon en fait, du genre plus frêle que toi et qui pourrait jamais te faire du mal. Sauf qu’il est en plein milieu du salon familiale et qu’il essaye de piquer votre argent. Bon. T’as vu pire et ça t’impressionne pas vraiment, alors tu t’avances vers lui en tenant fermement les deux objets métalliques qui sauront lui montrer qu’il faut pas déconner avec toi.

Sauf qu’il ne fuit pas, Cobalt. Il se contente de s’affaler contre le mur, comme si ça pouvait le faire disparaître à tes yeux ; et quand tu t’approches, tu t’aperçois que ses yeux semblent tenter de se poser partout mais sans jamais s’arrêter sur toi.

-Lieutenant Hopkins, tu clames pourtant en brandissant ton badge. Qu’est-ce que vous faites ici ?

T’es pas - plus - lieutenant mais tu t’es dit que ça en imposerait un peu plus. Et la réponse à ta question semble assez évidente, mais t’as envie de lui laisser une chance. Ou plusieurs.

credit : oracle
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16.08.22 14:02
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@cobalt hopkins

bam. bam. poids lourd du corps qui avance, des pieds qui percutent le sol dans un ralenti inquiétant. le palpitant qui s'aligne sur le rythme de l'habitant, dans un presque arrêt qui frôle l'attaque. parce que de toute évidence, il n'y a que vous ici; toi, coincé, et l'inconnu, qui t'a repéré. aucune sigrid pour te sortir de là, et aucun moyen de prendre tes jambes à ton cou. il s'approche, la distance devinée à l'oreille; et les mots enfin, qui te permettent de figer tes iris sur lui. grand, vu la hauteur des décibels. mais c'en est le sens qui vient brutalement redémarrer les battements. lieutenant; qu'est-ce qu'il fait là ? vous n'étiez pas suivis, tu l'aurais entendu. et elle n'a pas fait mention de pacifieurs résidants ici. peut-être qu'il ment - mais tu es bien contraint de le croire, sans y voir. les sourcils se froncent, de cette façon qu'ils ont de trahir ta réflexion, cherchant désespérément à ta droite les signes de cette amie qui ne vient pas; avant de retrouver la direction qu'il occupe, bouche ouverte, hésitant. – je n'ai rien pris, seule réponse offerte à la question trop évidente qu'il a posée. si tu ne dis pas la vérité, il risque de s'énerver. ta présence devant ce coffre est trop parlante pour envisager de te faire passer pour autre chose que ce que tu es. un cambrioleur incompétent, à cet instant. ta main se lève, doucement, pour essayer, du bout des doigts, de palper ce qu'il y a à côté de toi; mais rien ne semble à portée, ni un meuble sur lequel t'appuyer, ni cette fenêtre qui t'a vu entrer. et sigrid t'as tiré trop brusquement pour que tu ne saches précisément t'orienter. même si tu te levais et laissais le hasard te guider, tu aurais plus de chance de rencontrer un mur que de réussir à t'en aller. – vous allez m'envoyer en prison ? et soudainement, c'est tout ce qui t'inquiète. te retrouver enfermé comme tu l'étais enfant; et sans sigrid pour te protéger. combien de temps tu survivrais sans elle ? peu, c'est évident. – laissez-moi partir, tu abandonnes à terre le crochet encore coincé entre tes doigts, pour offrir à sa vue tes paumes vides; qu'il comprenne que tu n'as rien pour te défendre. – s'il vous plaît, dans une supplique murmurée, tu te redresses, prêt à avancer s'il t'en donne l'autorisation. – je ne reviendrai pas, promis sans grande difficulté. puisque tu en serais bien incapable; tu ne sais déjà pas comment sortir de là.
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16.08.22 14:06

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Tu devrais peut-être avoir peur, Cobalt, que quelqu'un se soit introduit à la maison au milieu de la nuit. Mais maintenant que tu l'as pris sur le fait il a l'air d'un petit chiot apeuré et tu peux pas t'empêcher de baisser ton arme, même si tu t'y cramponne toujours un peu, au cas où. En tout cas, t'es pas en danger de mort, pas encore. Sinon tu sentirais la douleur dans ta gorge et dans ton dos, et t'aurais déjà explosé tous les verres en cristal de ta mère avec ton cri strident. Et puis il a pas l'air d'avoir une arme, il la cherche pas des mains en tout cas, ni du regard ; avec lui, il te cherche toujours toi, mais continue de ne pas te trouver. Est-ce qu'il te voit pas ? D'un geste prudent, t'allumes la lumière, et s'il semble réagir brièvement au bruit de l'interrupteur, il a pas l'air ébloui.

Toi, tu clignes un peu des yeux et une fois que t'es habitué a la nouvelle luminosité tu te rends compte que les siens ont l'air vitreux. Est-ce qu'il est aveugle ? Un cambrioleur… aveugle ? Quelle idée farfelue. Sans doute qu'il y a autre chose, une quelconque prothèse pour l'aider mais elle a pas l'air de si bien fonctionner alors comment est-ce qu'il a pu arriver jusque là ? En plus, ses vêtements ont l'air usé et pauvre, son sac en toile de jute aussi en plus d'être désespérément vide, et tu veux bien le croire quand il te dit qu'il a rien pris. C'est juste que tu l'as pris sur le fait, mais il comptait bien prendre des trucs, à ton avis il essayait pas de craquer le coffre uniquement pour tester votre sécurité.

Il te demande si tu vas l'envoyer en prison Cobalt, il a l'air terrifié et tu peux comprendre pourquoi, avec son air d'enfant perdu il se ferait bouffer tout cru là-bas. D'habitude t'aurais demandé de la thune en échange tant qu'à faire, pour garder le silence, mais là tu doutes qu'il aurait de quoi te donner quoi que ce soit.

Il promet de pas revenir mais fait aucun geste pour partir. À se demander s’il peut vraiment le faire, et encore une fois tu te poses la question de comment il est même arrivé jusque là.

-Tu peux dire que t’as rien eu le temps de prendre, surtout.

Tu pousses un soupir vaincu, désarmé par son innocence peut-être feinte mais face à laquelle t’es faible - si Bitterblue existait pas tu croirais pas qu’autant de pureté pouvaient exister dans un monde comme ça, mais est-ce que c’est pas ce qui le rends encore plus merdique, finalement ?

T’es encore un peu méfiant mais ta voix est plus douce maintenant, plus lassée qu’autre chose.

-Allez, c’est bon, tu peux t’en aller. Je dirais rien.

C’est pas comme si t’avais pas l’habitude de toute façon Cobalt, de laisser partir les criminels et autres délinquants. T’as juste pas l’habitude de le faire gratuitement.

credit : oracle
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16.08.22 14:08
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@cobalt hopkins

les pupilles s’orientent automatiquement sur le son dessiné, de cette lumière que tu devines apparaître sans savoir l’apprécier. ça ne change rien pour toi; tu restes cloitré dans ce noir permanent que tu as fini par comprendre. cet abysse qu’ils peuvent fuir lorsqu’ils ouvrent les yeux, dans lequel tu restes enfermé paupières ouvertes. peut-être qu’il a compris, lui aussi. puisqu’il ne s’avance plus. qu’il ne recule pas, non plus. ça t’embête, parce que s’il ne parle pas, et s’il ne bouge pas, tu ne sauras plus le localiser. mais la réponse apparaît, en volute mélodieuse, pour des mots accusateurs qui le sont beaucoup moins. ce n’est que la vérité pourtant; il y a des gens, derrière les coffres que tu prends. c’est facile de dire que tu ne les vois pas. ou de penser qu’ils n’ont pas besoin de tout ça. mais à ta place, dans cette position d’une faiblesse rarement vécue, ce ne sont pas ces pensées qui viendront te sauver. ni celle qui t’a accompagné. -- je suis désolé. alors tu t’excuses, de cette voix un peu effacée, cruellement enfantine. sincère, puisque tu ne sais que l’être. attentif à tout ce qui peut te parvenir; son soupir, indescriptible d’abord, vient te rassurer, un peu. et finalement, sa capitulation t’arrache un sourire qui meurt presque aussi vite, quand tu réalises que tu ne peux pas t’en aller. tu détestes, priam, être aussi dépendant. ils te l’ont toujours reproché; et c’est encore ce qui te colle à la peau, malgré les années. quand elle disparaît, tu n’es plus rien. incapable de bouger. -- je ne sais pas... timidement, tu te fais entendre, troquant tes remerciements pour l’aveu déplaisant, -- où est la fenêtre. tes mains attrapent l’ourlet de ton pull détendu, puisque tu ne sais pas où les poser d’autre. -- ni la porte, les épaules s’affaissent, les doigts triturent la couture. pitoyable. mais si sa pitié peut te sauver ce soir, ça la rendra peut-être plus facile à avaler. -- en fait, je ne sais pas vraiment où vous êtes non plus, le vouvoiement gardé malgré le sien qui s’est envolé. ça reste un policier, et tu restes un voleur. le respecter semble être la seule chose que tu puisses encore faire correctement.
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16.08.22 14:11

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Tu pensais qu'il allait se barrer à l'instant où tu lui a donné la permission, mais il esquisse pas un geste, recroquevillé contre le mur. Il s'excuse et il a l'air sincère, tu te dis qu'il doit avoir des raisons de faire ça, sans doute des meilleures raison que toi pour accepter de l'argent sale. T'as jamais eu de mal à te loger, à manger, c'est que du surplus que tu gagnes Cobalt, pourtant rapidement envolé. Qu'est-ce que t'aurais fait, à sa place ? Il doit être plus fort que dont il a l'air, pour avoir survécu comme ça...

Pourtant il bouge toujours pas, et quand ses lèvres s'entrouvrent finalement pour apporter une explication, tu fronces les sourcils. Non, peut-être que tu te trompais finalement, qu'il est tout aussi fragile qu'il en a l'air. En tout cas tu étais tombé juste, il est bien aveugle, et quelque part c'est quand même un peu impressionnant qu'il puisse voler des trucs de cette manière.

-Mais... Comment t'as fait pour venir là ?

La réponse s'impose à toi : y avait quelqu'un d'autre aussi, quelqu'un qui est peut-être encore là, et d'un coup t'as peur de nouveau Cobalt, d'être attaqué par surprise. Tu jettes des regards anxieux autour de toi, mais rien ne bouge dans la pièce, à part le corps tremblotant et maigrichon du voleur toujours par terre.

-Ton complice, il est où ? J'veux pas de grabuge, il peut sortir de sa cachette, je ferais rien. Mais faut que vous partiez avant que quelqu'un d'autre vous vois.

T'as parlé un peu plus fort pour que le potentiel acolyte puisse t'entendre. Si t'as l'air de leur côté, alors aucune raison de s'en prendre à toi, non ? T'en a pas grand chose à faire de les laisser filer, surtout le pauvre qui se tient devant toi, qui te fait toujours un peu pitié. Encore plus quand de longues minutes s'écoulent en silence et qu'il finit par devenir évident que, si comparse il y avait, celui-ci s'est volatilisé.

-Bon euh... Ton pote a pas l'air là. Tu sais comment rentrer chez toi ? T'as une adresse peut-être ?

Tu sais pas pourquoi pas tu te doutes qu'il va répondre que non, s'il sait même pas à quoi ressemble où il habite. Parce que là tu te retrouves bien emmerdé, Cobalt.

Tu vas pas le jeter dans la rue pour qu'il se fasse arrêter, ou pire, par le premier venu, et tu peux pas l'accompagner non plus s'il habite dans les bas quartier. Mais s'il est encore là demain quand tes parents vont revenir, comment tu leur expliqueras qui c'est ? T'es pas exactement du genre à ramener des mecs ou des amis chez toi en cachette, ils penseront peut-être que c'est ton petit ami - et à cette idée tu rougis d'embarras. C'est pas malheureux qu'il puisse pas te voir finalement, même s'il loupe le badge et le pistolet, t'as quand même un peu plus de crédibilité. Ça doit être pour ça qu'il te vouvoie encore, alors que toi le tutoiement t'es venu naturellement ; parce qu'il t'attendri trop aussi, Cobalt, et tu te dis qu'il te touche déjà un peu trop pour ton propre bien.

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16.08.22 14:16
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@cobalt hopkins

lèvres pincées, première question ignorée; comment expliquer avoir trouvé le chemin à l’aller sans parler de sigrid - parce que tu ne veux pas la mettre en danger (quand bien elle en est l’incarnation). mais l’information se fait une place toute seule, partagée sous une interrogation qui ne laisse pourtant aucune place au doute; qui en aurait. c’est écrit sur ton front que tu ne sais rien faire sans aide. longues minutes d’un silence presque palpable, à ne pas savoir quoi faire; s’il attend que tu répondes, ou si toi tu attends qu’elle réapparaisse miraculeusement. rien, dans tous les cas, et tes doigts vont finir par trouer ton pull à force de le triturer. -- il n’y a personne, finalement assuré dans un murmure, avoué peiné qu’elle t’ait laissé ici. pourquoi s’encombrer. -- on m’a montré la fenêtre, simplement ajouté, avant que ton menton ne mime un non, -- mais je saurais retrouver. tu retrouves toujours; c’est simplement un peu compliqué. de déambuler sans but jusqu’à ce que les autres sens perçoivent une familiarité. une odeur, un rassemblement, un bruit. tu dormiras dehors d’ici là; ça ne te changera pas beaucoup, tu as l’habitude de ça. quand elle te met à la porte parce que tu l’as contrarié. c’est ce qui risque d’arriver ce soir, alors autant prendre ton temps pour y aller. -- est-ce que … doucement, tes paumes trouvent le mur derrière toi, dans un appui précaire qui te permet de te remettre sur tes pieds. vêtements époussetés plus par habitude que par nécessité (puisqu’ils valent moins que le sol sur lequel tu étais assis), -- la fenêtre ? sourire timide, à ne pas savoir où te mettre, -- vous pouvez me la montrer ? s’il vous plait. et tu es inquiet, soudainement. lorsque tu l’entends bouger, s’approcher. le pas que tu ne sais pas qualifier, de cet homme que tu ne connais pas. le corps se tend, à mesure que l’espace diminue; jusqu’à sursauter lorsque tu sens ses doigts toucher ton bras. tu ne t’y attendais pas. pourtant, la prise est plus douce que celle de ton amie; et c’est peut-être pour ça que tu es surpris. tes yeux fixent sans le voir, ce visage que tu devines devant toi, à écouter ses respirations. il n’a pas l’air calme. quelques pas accompagnés t’amène devant la désirée; et tes mains enfin retrouvent quelque chose de connu. tu tâtes, avant de t'asseoir sur le portant, pour glisser une de tes jambes de l’autre côté; et d’une réception difficile, tu te redresses tout sourire, comme si de rien n’était. paumes toujours fermement agrippés à la fenêtre, ton nez se redresse pour trouver (tu crois) celui de l’occupant à l’intérieur. -- merci agent hopkins, reconnaissance chuchotée, lippes étirées au possible. douceur désintéressée du gamin mirage. -- vous êtes une bonne personne, je me souviendrai de vous. et contre toute attente, les phalanges ne se décrochent pas. comme si tu attendais quelque chose, sans vraiment savoir quoi.
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16.08.22 14:24

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Le cambrioleur improvisé dit qu’il y a personne, mais il est aussi bon menteur que voleur : c’est à dire que lui non plus n’est pas très crédible, dans aucun de ses rôles, ce qui te semble pas si différent de toi finalement. Est-ce que t’as vraiment l’air si débile, Cobalt, trop bonne poire pour qu’il essaye de te faire croire ça ?

Alors quand il te demande tu te dis que tu peux bien l’emmener à la fenêtre, qu’après ce sera plus ton problème. Tant pis pour le reste, c’est lui qui est venu fouiller votre coffre après tout, tu le laisses déjà filer alors que tu lui dois rien du tout. Pourtant quelque part t'espère que son partenaire est resté dans les parages, qu’il viendra le récupérer rapidement.

Sans répondre tu t’approches et tu lui attrapes le bras doucement, mais il sursaute quand même et tu t’excuses presque de pas l’avoir prévenu. Mais bon tu sais pas comment lui montrer sinon, tu peux pas exactement tendre le doigt pour lui désigner. En plus c’est bizarre, il avait l’air de pouvoir te localiser. T’essayes d’éteindre l’étincelle de la curiosité qui s’est allumé au fond de toi, parce que t’auras sans doute jamais les réponses à tes questions de toute façon, tu le reverras pas. T’espères juste que ça sera parce qu’il aura réussi à rentrer sans encombre, pas parce qu’il sera en taule ou pire.

Même une fois à la fenêtre ça a l’air laborieux pour sortir, et encore une fois Cobalt tu te demandes si c’est vraiment la bonne décision de le laisser faire ça, s’il peut s’en sortir tout seul. Puis il s'agrippe au rebord, lève le nez vers toi et t’envoies un sourire qui te tire une flèche dans la cage thoracique. Lui aussi, il a l’air bien trop pur pour ce monde, et ça te ferait vraiment chier qu’il en soit une victime de plus.

Surtout quand il te dit merci aussi poliment, pour t’achever avec un dernier ajout qui fait fondre ton cœur dans ta poitrine. Il dit ça, mais tu le crois pas plus qu’un peu plus tôt ; non, t’es pas une bonne personne Cobalt, sinon t’aurais pas baissé les bras comme ça, t’essayerais encore de faire ce qui est juste à défaut de faire comme tout le monde. Tu fermerais pas les yeux sur autant de crimes juste à la vue d’un peu de billet. Tu hausse les épaules mais il te voit pas, et ton cynisme habituel teinte un peu tes mots d’amertume quand tu lui réponds.

-C’est pas vrai. C’était pas vrai non plus que quelqu’un t’a montré la fenêtre au milieu de la nuit sans se douter de rien.

T’es pas une bonne personne Cobalt, mais y a un coup de vent qui te fait frissonner et tu te rends compte que t’as pas envie d’en être une complètement mauvaise non plus, qu’à défaut de tout faire comme il faut tu pourrais au moins faire un truc bien.  

-Ton complice t’as lâché, non ? Tu soupires encore, Cobalt, parce que tu connais aussi ce genre de solitude. Reste ici au moins le temps que les passages officiels ouvrent.

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16.08.22 14:26
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@cobalt hopkins

et le sourire tellement sincère se trouble, lorsqu'il reçoit en réponse ces mots marqués de sentiments bien moins plaisant. l'accusation, encore (que tu ne peux nier); et celui de croire que tu as menti, lorsque tu l'as remercié. déçu, le visage s'attriste, trop expressif pour se cacher; et le nez se baisse un peu. la culpabilité d'un coupable n'a que peu de valeur, tu le sais. et si tu lui as caché la présence de sigrid, tu pensais ce que tu disais. tu as déjà été repéré, et ça ne s'était pas bien passé. ça ne se passe jamais bien. pourtant, cette fois, il a pris le temps d'écouter avant de te juger (même s'il le fait quand même). il accepte même de te laisser t'en aller, sans rien te demander. il se sous-estime, c'est certain; mais que vaut la parole d'un voleur ? rien. -- elle fait toujours ça, avoué alors, à demi mot. cette presque identité qui t'accompagne; cette relation compliquée. que la fenêtre n'a pas été montrée au hasard, que tes pieds ne sont pas les seuls que le parquet à découvert ce soir. mais il n'y avait plus que les tiens quand il est arrivé, c'est certain. sigrid lui aurait déjà sauté dessus, si ça n'avait pas été le cas. elle ne reviendra pas, parce qu'elle ne change pas d'avis, cette fille. et si te débrouiller ne t'effraie pas, tu avoueras facilement que tu préfèrerais qu'elle prenne le temps de te raccompagner. sauf qu'elle n'a pas souvent la patience pour ça. mais sa proposition coupe les idées; sans savoir sur quoi l'esprit s'arrête en premier. -- on est à midrias ? demandé innocemment. en fait, tu n'en sais rien, puisque tu ne parviens pas à retenir le chemin. alors comprenant l'éloignement, tu réalises que redescendre à zaun sera plus compliqué. surtout si la nuit est tombée. le visage se lève pour trouver le ciel, comme si tu pouvais l'observer; et les mots s'échappent, songeurs, -- je n'avais pas compris qu'il faisait nuit. tu as un rythme un peu particulier, puisqu'il n'est soumis à aucune lumière. il ne dépend que de ta fatigue, et la sienne. et avant que ta bouille ne retrouve l'interlocuteur, un sourire revient se perdre sur tes lippes. la joue se pose, là, sur le montant, -- vous me tenez compagnie lieutenant ? tu peux bien rester ici jusqu'à ce que le soleil ne se lève. s'il reste avec toi, tu es persuadé que le temps s'écoulera rapidement.
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16.08.22 14:35

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L’amertume de tes mots, tu la regrettes instantanément alors qu’ils teintent d’un voile de tristesse le joli visage du voleur. Mais si tes paroles sont âpres, elles n’en sont pas moins vraies, et tu te retiens encore une fois de t’excuser - ça serait le comble, quand même, face à quelqu’un qui a voulu te dépouiller. Même si encore une fois, il a pas l’air très doué pour ça ; oui ton ton est accusateur, mais comment est-ce qu’il pourrait pas l’être ? C’est la triste réalité, et maintenant tu peux plus l’ignorer, dessus tes yeux arrivent plus à se fermer - vu qu’elle te poursuit, même dans tes rêves trop gris. La vérité à un goût acerbe, même pour un cambrioleur comme lui qui n’aurait rien à faire là sans doute s’il ne crevait pas de faim autrement, et toi aussi Cobalt t’aurais bien aimé resté enfermé dans des mensonges sucrés.

Du bout des lèvres le pillard avoue que complice il y avait bien, que c’est une elle, et que visiblement c’est un manège habituel qu’elle a de le laisser dans la merde. Elle ne lui a même pas indiqué où ils allaient visiblement, ni quelle heure il était. Tu te demandes quel genre de coup c’est quand même Cobalt, pour qu'une des parties impliquées sache aussi peu de chose sur le casse qu’il devait effectuer. La préparation, ça n’a pas l’air d’être leur truc, c’est à se demander comment ils peuvent réussir à voler des trucs dans la haute ville avec autant d’amateurisme.

-Oui, on est en plein milieu de Midrias, dans un quartier résidentiel.

Tu devrais sans doute pas dire ça à quelqu’un que t’as trouvé en train d’essayer de forcer un coffre fort, mais tu le crois quand il a cet air perdu, de celui qui saura de toute façon pas retrouvé cet endroit. Et puis bon, t’en es plus à ça près, s’il essaie de dévaliser d’autres maisons ça sera plus ton problème - ça devrait l’être pourtant, en tant que pacifieur, mais tu sais que devant sa bouille t’auras jamais la force de lui passer les menottes pour l’emmener au poste. Pour la seconde question, t’essayes de préciser quand même, surtout que t’as pas vraiment pris la peine de regarder où était les aiguilles de l’horloge quand tu t’es engouffré dans le salon. Ça t’indiquera combien de temps vous devrez patienter.

-Et il est deux heures et demie du matin.

Tu soupires une troisième fois depuis le début de la conversation. La nuit va être longue, parce que tu comptes pas te rendormir et le laisser se balader dans ta maison sans surveillance. Tu n'es pas complètement con non plus Cobalt, même si cette affirmation pourrait être contestée, vu que tu vas bien le laisser filer sans aucune contrepartie. Et aussi que tu peux pas le laisser là comme ça, agrippé à ton mur comme un koala échappé de son enclos, surtout quand il t’appelle lieutenant de la manière dont le ferait un enfant. Avec un peu trop de respect que tu ne le mérites, surtout que c’est un mensonge.

-Euh, tu peux m’appeler Cobalt. Et remonte, tu vas pas rester comme ça.

Sauf qu’une fois revenu dans la pièce, il reste devant toi, debout les bras ballants et tu te fais la réflexion que tu vas pas rester immobile à le fixer pendant des heures. Enfin, tu l’as bien déjà fait pour ton métier, mais t’as clairement la flemme en dehors de tes heures de boulot et au milieu de la nuit. De toute façon vu ce qu’il t’as dit, tu doutes qu’il puisse vraiment s’échapper. Et puis t’as besoin d’une clope, et d’un café. Alors tu lui prends le bras une nouvelle fois pour l’emmener en direction de la cuisine, le faire s’asseoir sur une chaise.

-J’vais faire du café. T’en veux ?

La scène te paraît surréaliste, un flic qui propose à boire au gars qui vient d’essayer de le voler, on aura tout vu. Mais y a plus rien qui t'étonne dans ce monde qui tourne pas rond, et puis après tout tu bois bien souvent des coups avec Bailey dont tu couvres souvent les manquements. Est-ce que c’est vraiment différent ?

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