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Jezabel était irritée. Déçue aussi, et même angoissée au fond - toujours piqué par l’idée qu’une personne de plus, un autre de ses enfants puisse vouloir l’abandonner. Et parmis tout les autres, elle n’aurait jamais imaginé ça de la part de Jester : petit oisillon perdu que Mama avait pris sous son aile dès sa tendre enfance, qui avait tout donné pour elle si tôt dans sa vie, qui lui avait promis avec enthousiasme qu’il resterait auprès d’elle pour toujours, à la différence de certains. Lui qui la regardait avec admiration et dévotion, parfois peur mais ce n’était que pour son propre bien - et pourtant ses yeux ne se tournaient plus vers elle aussi souvent qu’avant.

Elle n’était pas le genre de mère qui laisser ses petits prendre leur envol tomber du nid aussi facilement. Mais il s’échappait de plus en plus en souvent, l’esprit trop occupé par cette nouvelle passade amoureuse. Et si la witcher d’habitude n’avait rien contre les émois de ses petits, et avait d’ailleurs été heureuse de célébrer plusieurs mariages au sein de l’Amadeus, elle appréciait en revanche beaucoup moins lorsque cela empiétait sur le reste. À cause de ça, Jester s’éloignait du Cirque, de ses responsabilités, d’elle : et c’était bien le pire, dans cette affaire. Tu pourras aimer, mon fils, si tu l’aimes moins que tu m’aimes moi. Mama ne supportait pas de ne plus être la personne la plus importante de sa vie.

Même l’affection pour lui mis de côté, avec les déraillements réguliers de Salem, le futur semblait lui glisser des mains en même temps que ses voyants et Jezabel n’aimait pas ça. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle, à tout prix : pour cela elle avait quelques idées, mais la première chose à faire était de s’entretenir avec Jester. Qu’elle comprenne réellement ce qu’il se passait, qu’elle se rassure quelque part,  lui rappelle ce qu’il faisait là - d’une manière ou d’une autre. Mama n’aimait jamais punir ses petits, mais il fallait bien ramener les enfants trop désobéissants sur le droit chemin.

La matrone l’avait donc fait mandé dans la roulotte spacieuse qui lui servait de bureaux, et attendait qu’il arrive en finissant de régler d’autres papiers. Elle apposait sa signature, d’encre et non de sang celle-là, sur un papier lorsqu’on toqua à la porte et qu’elle dû se lever pour aller ouvrir.

Il s’agissait bien de celui qu’elle attendait, et elle le laissa rentrer en silence, les lèvres pincées. Elle n’essayait pas de cacher son dépit, et il devait de toute façon bien savoir pourquoi elle l’avait fait appelé.

-Rentre, mon petit. Il faut qu’on discute.

Jezabel referma la porte derrière lui et darda sur Jester son regard doré, désappointé. Il était plus grand qu'elle maintenant et malgré ses talons elle était obligé de lever les yeux vers lui, mais ça ne rendait pas son air moins intimidant pour autant.

-J’attends des explications sur ce qu’il s’est passé hier.

Si seulement il en avait d'acceptables à donner.

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Il est hanté par ce qui l'attend.
Pourtant il n'a rien fait de grave, juste un pas de travers. Parfois on perd l'équilibre, on tombe, on se relève.
Ce n'est vraiment pas grand chose et puis c'est une mère qui lui donne rendez-vous, pas la peur.
Il avance en funambule jusqu'à cette appréhension qui grandit, qui magique, réduit tout à l'intérieur de lui. Tout est petit, l'air par lequel il respire, son coeur minuscule qui se débat péniblement, effrayé de battre en grand.
Il n'y'a plus de fil sur lequel tenir en déséquilibre, il n'y'a plus que cette porte à ouvrir. Il se rassure, fouille en lui la poignée de confettis qui éclatent dans son buste quand il la voit. Parce que Mama c'est du bonheur et de l'amour, une source inépuisable qui chaque fois, invite l'arc-en-ciel à danser dans ses sourires.


Il cherche, rampe, grimpe entre chaque os de sa cage thoracique mais il ne trouve pas le moindre confetti. Il n'a dans la main que la poignée de porte qui s'ouvre sur elle et son regard avalanche, qui le fait tomber du haut de son piédestal d'amour.
Elle n'a pas besoin de le dire, il le voit, il le sent.
Il l'a déçue.
Il a du mal à déglutir quand elle passe à côté de lui pour fermer la porte.
C’est lui qui ouvre mais c’est elle qui les enferme.
S’il était Darcy, il trouverait cette scène symboliquement ironique.
« Des explications. » Lui qui a toujours un tas de mots dans la bouche là, c’est le désert verbal. Sa langue est toute pâteuse, son anxiété est assoiffée et le déshydrate. « J’en ai aucune valable. » Avoue-t-il piteux. Il se réduit encore mais cette fois-ci de l'extérieur, sa tête est si basse qu'il donne l'impression de se recroqueviller sur lui-même et sa voix est si faible qu'il est obligé de se répéter pour lui donner des décibels corrects.
Elle est dans l'attente de plus mais il ne sait pas comment se justifier, il a eu tort. Il n'a pensé qu'à lui, qu'à elle. Et c'est bien ça le problème, c'est ce qu'elle veut entendre mais ça remplirait le ventre de ses démons. Elle se sentirait mise de côté, mal aimée alors que ça ne change rien.
Maman, tu es tout pour moi.  
Il doit combler ses doutes pour éviter qu'ils ne prolifèrent, alors, il parle.
« Je suis désolé de t'avoir fait de la peine, j'ai pas vu l'heure. J'aurais dû être là à temps pour le spectacle, je suis conscient du tort que j'ai causé à la famille et je me suis aussi excusé auprès d'eux. Ça ne se reproduira plus. » Promesse qu’il pourrait inscrire où elle le souhaite avec "l’encre" de son choix.

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Il avait l’air piteux, son petit, planté là au milieu de la pièce. Frêle. (Terrifié) Désolé. Mais s’il l’était vraiment, il allait falloir faire mieux que ça, pour Mama. On n’échappe pas aux punitions avec un regard navré, quand on a pas d’explications valables et qu’on abandonne doucement le navire. Elle avait besoin de tous ses enfants, Mama, pour faire fonctionner l’immense mécanique du Cirque, la machine infernale qui (un jour peut-être) comblerait son cœur, jusqu’à la fin. Chacun trouverait sa place, plus ou moins importantes, même les pièces défectueuses ; mais si celle-ci avaient besoin d’être redressée pour mieux s’imbriquer, Jezabel n’était pas du genre à hésiter. C’était pour le bien de tous, après tout, pour le bien de la personne qu’elle corrigeait, et sans doute aussi quelque part pour son bien à elle - si on l’avait fait souffrir toute sa vie, il n’y avait pas de raison pour que les autres ne souffrent pas.

Elle n’y voyait pas le mal ; se contentait de reproduire ce qu’elle avait appris, sans voir que c’était ça qui avait tout détruit. Alors elle continuait, la witcher, d’infliger ce qu’on lui avait infligé comme si c’était normal, d’une main de fer dont elle n’était plus la victime mais l'exécutante.

Les fragments qui déraillaient semblaient de plus en plus nombreux pourtant ; mais, oh ! comme ils étaient beaux et rutilants, ceux qui le voulaient bien, comme ils savaient comment briller pour attirer ses yeux et satisfaire ses sens, au moins. Que certains ternissent, et il n’avait besoin que d’être décapés - même si parfois, il fallait les pairer avec d’autres pour qu’elles se remettent à mieux fonctionner. Ce qui semblait commencer à être de mise, pour sa troupe de voyant en tout cas. Et, d’autres fois encore, il valait mieux les remplacer… Mais Jezabel ne voulait pas en avoir à arriver à cette extrémité.

Et puis Jester était loin de faire partie de celles qui en était là. Il avait fait un mouvement qui ne fallait pas, voilà, un tour dans le mauvais sens ; et si cela avait enrayé la machine quelques instants alors elle était repartie sans problèmes. Mais il fallait faire attention à ce que cela ne se reproduise pas - et Mama s’en assurerait.

Elle y mettrait tout le soin qu’il fallait, rajouterait autant de rouage qu’il n’en faudrait pour que l’organisme entier continue sans relâche sa mélodie trompeuse, ode à une affection depuis longtemps corrompue. Et gare à ceux qui faisaient fausses notes…

Tant pis si tout cela semblait rabiboché, tenait par miracle malgré les dégâts qu’elle avait elle-même administrés afin que tout s’emboîte correctement, même en dépit des uns et des autres ; pour forger la musique comme elle le souhaitait, et jamais autrement.

Le jeune voyant n’avait pas d’excuse valable, donc. C’était bien ce qu’elle craignait, et même lui l’avouait sans peine, malgré sa peur - ou bien peut-être car il avait plus peur encore de donner la véritable ?

-Tu n’as pas vu l’heure.

Jezabel énonça l’information d’une voix plate, comme si c’était la seule à chose à retenir de ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas vu l’heure. La vraie question serait plutôt, pourquoi donc ne l’a-t-il pas vu ? C’est inhabituel, ça n’est pas le petit Jester qu’elle connait (et apprécie). Et Mama n’aimait pas ça, ne plus reconnaître ses enfants.

-C’est bien, de t’être excusé auprès des autres. (ça ne suffira pas, mais peut-être que ça atténuera.) Mais ça ne te ressemble pas, de ne pas voir l’heure.

Le ton était doucereux, mais dangereux ; gentil sauf que quelque chose n’allait pas, comme un piège mortel qui se fait d’abord tendre. La matrone gantait de velours sa main avant de l’élever, caressait affectueusement ce qu’elle allait bientôt frapper.

-Qu’as-tu fait de ta montre, mon enfant ?

Cet objet qui normalement lui était si cher : Mama le savait bien. Et elle n’hésitait pas à lui rappeler tout ce qu’elle savait sur lui, elle qui l'élevait depuis si longtemps ; combien elle le connaissait du bout de ses doigts pernicieux, et surtout, qu’elle seule pouvait choisir quelle version de lui-même il avait le droit d’être.

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Il entend le glas des reproches mais y reste impuissant. Il ne sait pas quoi ajouter à ce qu’elle soulève, il s’est déjà défendu. Une autre réponse ouvrirait la porte à un conflit qu’elle semble vouloir aborder mais que lui s’escrime à saborder.
Il n’est pas client de ce genre d’étincelles, il préfère les étouffer ou les ignorer en fermant fort ses paupières en priant que lorsqu’il les rouvrira, elles auront disparu.
« Ma montre ? » Pense-t-il tout haut avant de se souvenir. « Je l’ai perdu. » Ment-il incertain de savoir où elle veut en venir, il ne comprend pas le rapport entre sa montre et son absence.
Enfin si, en quelque sorte il y’a un lien mais il ne voit pas comment a-t-elle pu le faire toute seule.
« Est-ce que je peux y’aller ? » Ose-t-il, appuyé sur ses talons, les parties de son corps les plus proches de la sortie.  « Ou est-ce que je peux faire quelque chose pour toi avant de partir ? » Il offre de se racheter pour son impair car c’est la seule façon d’éviter l’amour en soustraction dont il sent la menace comme il peut sentir la présence d’un esprit.
C’est là et pas là à la fois.

C’est peut-être sa peur ? Non son appréhension que la conversation prenne un tournant désagréable qui invoque un ami invisible. Il est là, collé au dos de Mama à souffler dans sa nuque une chaleur morte avec lui.
Son regard dérive par-dessus l’épaule de sa mère, il le dissuade de faire quoi  que ce soit qu’il ne ferait pas lui-même.
Jezabel le voit communiquer en silence de mort, et il sait qu’elle déteste ça.
Quand elle n’a pas le contrôle.
« Je crois me souvenir. » Invente-t-il finalement pour la distraire. « Elle doit être quelque part chez Satine, je vais aller lui demander si… » Un tableau se détache du mur dans un gros fracas, l’invisible aussi joue de distraction pour le laisser filer mais il ne peut pas s’enfuir.
On fuit uniquement quand on craint quelque chose ou quelqu’un.
« Désolé, c’est un nouvel esprit. J’ai du mal à le canaliser celui-ci. » Les mensonges s’additionnent, le calcul commence à chiffrer et à être perceptible. « Je peux le faire disparaître avant de partir. »
Partir, il n’a que ça a la bouche.
Tant de pensées contraires qu’il essaie de soigner à chaque fois qu’elles sont négatives.
Parce qu’elle ne lui inspire que du bien.

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Il essayait d’esquiver la conversation, Jezabel le connaissait assez bien pour le savoir. Mais pas assez pour deviner tout ce qui n’allait pas, visiblement - pas assez pour qu’il ne reste auprès d’elle aussi souvent qu’avant. Elle fronça les sourcils, quand il avoua l’avoir perdu, parce que ça ne collait pas au Jester qu’elle connaissait. Mais qu’en savait-elle, à présent ? S’était-il déjà envolé si loin ? Tout ce qu’elle avait voulu lui rappeler c’était à quel point il y était attaché, à quel point il avait toujours fait attention à l’heure qu’il était auparavant ; maintenant, elle ne comprenait plus. Soit il avait déjà changé bien plus profondément qu’elle ne l’avait cru, soit il y avait autre chose sous cet apparent détachement, qu’il tentait désespérément de cacher. Et si elle devait bien se rendre à l’évidence, aucune de ses options ne plaisait à Mama.

Elle s’apprêtait à le retenir, le questionner un peu plus quand elle s’aperçut soudainement qu’elle n’était plus la cible de son attention. Il y avait autre chose qu’il était le seul à voir, à ressentir dans cette pièce - et si c’était habituel, elle n’aimait jamais quand cela arrivait en sa présence. Quelqu’un qu’elle ne pouvait pas voir, c’était quelqu’un qu’elle ne pouvait pas menacer, quelqu’un sur lequel elle n’avait aucun pouvoir ; et le pouvoir était quelque chose qui lui avait bien trop échappé toute sa vie pour qu’elle n’aime le voir lui glisser entre les mains. Pourtant son garçon essaya de détourner la conversation, de la faire revenir sur le sujet précédent, mentionna le nom de Satine comme si cela pouvait l’apaiser. Ça ne fonctionna pas.

-Qu’est-ce que tu veux dire, chez Satine ? Comment ça se fait ? Tu l’a toujours gardé sur t-

Le fracas la fit s'arrêter et elle dû retenir un sursaut lorsque le tableau s’effondra derrière elle sans qu’elle ne puisse rien prédire. Elle qui avait appelé Jester pour reprendre le contrôle, la voilà qui le perdait un peu plus - et c’est d’un ton plus pressant (plus cassant) qu’elle s'adressa au voyant sans même le regarder, cherchant du regard cet être qui lui resterait invisible, hors de sa portée. Sa main se glissa sur le bras de l’enfant pour l’attraper ; peut-être un peu trop fort.

-Oui, fais-ça vite, s’il te plait. Mais ne pense pas t’en aller aussi vite, mon garçon, tu as encore des explications à me donner et j’ai encore des choses à te demander. Sa voix s’adoucit, sa poigne se relâcha sans pour autant le laisser aller. Mais ce n’est pas un interrogatoire, d’accord ? Je veux juste m’assurer que tout vas bien. Assez pour que tu restes près de moi. Tu ne veux pas raconter ce qui ne va pas à Mama ?

Ce n’était pas encore un interrogatoire car s’il refusait encore de lui parler malgré toute l’affection qu’elle lui montrait (utilisait pour mieux le ramener auprès d’elle), elle n’hésiterait pas à utiliser des méthodes moins doucereuses. Mais elle aurait ses réponses, de gré ou de force, elle reprendrait le contrôle - quoi qu’il en coûte.

L’esprit frappeur, cependant, ne semblait pas vouloir les laisser tranquille et bientôt d’autres choses se soulevèrent pour mieux retomber, déterminées à déranger leur conversation. Presque à regret, irritée d’être interrompue (surtout par quelque chose qu’elle ne pouvait pas arrêter elle-même), Jezabel le lâcha tout à fait alors que ses mots claquait de nouveau plus sèchement :

-J’ai dit, vite !

C’était aussi un test, quelque part - était-il toujours aussi malléable, prompt à obéir ? Perdait-il lui aussi le contrôle, ou bien était-il toujours aussi utile ?

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La tension monte, la pièce est pleine d’eau comme si une cascade venait d’encercler la roulotte et passait par les fenêtres. Il est mouillé jusqu’aux chevilles mais plus le temps s’égrène en sa compagnie, plus le danger augmente. Chef d’orchestre de cette ambiance oppressante, Mama se fait tonnerre. Elle menace avec ses éclairs dans la voix, prête à les cracher là où il a encore pied pour l’électrocuter.
Elle gronde et il s’exécute, l’esprit est renvoyé dans un endroit entre deux mondes jusqu’à ce qu’il trouve lui-même la porte du repos éternel. À moins qu’il se perde et qu’ils se retrouvent à nouveau — C’est ce qu’il aime penser.
Maintenant qu’ils ne sont plus que deux, l’eau s’est arrêtée de couler, ça stagne mais ça n’a pas totalement disparu.
Une intimidation suspendue, c’est horrible. Pas qu’elle existe mais qu’il la ressente, ce n’est pas normal.
Mais qu’est-ce qui l’est là-dedans ? Qu’il culpabilise d’avoir ce mauvais jugement ou qu’il soit réellement en train de le subir ?
Et si la normalité n’avait jamais eu sa place dans leur relation ? — Une question qui restera éternellement étrangère à ses réflexions.
« Mais vraiment tout va bien. » Insiste-t-il avec une assurance toute relative. « J’ai l’impression que tu veux me parler de quelque chose mais que tu n’oses pas ? » Hésite-t-il, soucieux d’elle et du tracas qu’il lui cause. « Si tu t’inquiète au sujet de Love je te rassure tout de suite, tout va bien entre nous et elle adore le cirque. » Il se demande pourquoi est-ce qu’il lui ment ? Pourquoi s’est-il senti obligé d’ajouter ce détail ( lui aussi mensonger ) sur leur maison ? Échanger sur ses histoires de coeur avec sa mère devrait être un sujet léger ou alors d’échange sain, pour qu’elle lui apporte des conseils qui puissent l’aider dans sa relation mais il ne peut pas faire ça.
Pourquoi ? Encore une fois, la raison lui échappe.
« C’est une amie. » Confie-t-il plus bas, avec un sourire triste. Ça, c’est une vérité qu’il ne craint pas de lui livrer. « Et parfois c’est difficile parce qu’on est différent et qu’on a pas les mêmes attentes. » Finalement, il ose en dire davantage.
Après tout c’est sa mère, c’est celle sur qui il pourra toujours compter. Y’a de l’amour entre eux et c’est un sentiment bienveillant, inconditionnel. Il le sait, au fond de son coeur Mama veillera sur lui alors il se décharge de ses inquiétudes.