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@Kaëden Draigwen
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La jeune femme prenait volontiers le moindre moment que pouvait lui accorder le jeune homme. Chaque soir, elle se créer les meilleurs scénarios à défaut de ne l’avoir que pour elle en vrai. Elle partait dans des fantaisies gigantesques pour pas grand-chose alors croyez-moi, Kaëden qui lui attache les cheveux et la complimente sur son parfum, le monde des rêves va en entendre parler pendant longtemps.

Elle se mit alors à rire, un peu surprise par ses paroles. Curieux de l’entendre chanter ? « Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. » Définitivement pas. Si l’expression veut que les murs aient des oreilles, sachez que ceux de sa salle de bain sont désormais sûr. « Ce n’est pas parce que certains sont talentueux dans tous les domaines que c’est le cas de tout le monde Monsieur Draigwen. » Elle vous a déjà raconté à quel point elle le trouve parfait ? Les légumes soigneusement découpés parce que vous savez, elle doit lui prouver qu’elle est une femme a marier, elle attendait alors une approbation qui ne tardait pas. « Je ne suis pas certaine que j’aie à t’apprendre quoique ce soit. On a qu’à dire que tu es un bon chef, que je suis une bonne commis et que ensemble, on forme un duo de choc ! »  Bon, elle espérait sincèrement que ni l’un, ni l’autre ne commence à foirer cette préparation. Comment pourrait-elle lui prouver qu’ils forment un couple duo parfait si ils foirent tout maintenant ?
Et puis, dans un élan protecteur, elle lui signifiait de faire attention, laissant sa phrase en suspens sans y laisser quoique ce soit de négatif. Pourtant, le jeune homme se lançait dans des conclusions précipitées. Marre de lui ? Jamais ! Il pourrait l’appeler en plein milieu de la nuit pour un éternument qu’elle accourrait !  « Non, non, non. » Rattrapait-elle rapidement avant d’expliquer.  « Mais bon, je ne veux pas que tu te fasses mal même si la douleur sera de courte durée si je suis là ! » Elle haussait un peu les sourcils, inquiète qu’il l’ait mal pris. « Je n’en ai pas marre de ton cas, loin de là. » Attend, tu viens vraiment de dire loin de là ? « De la farine ! » S’exclamait-elle alors soudainement, frôlant le rougissement et prenant rapidement la porte de sortie qu’il lui offrait. Mais alors qu’elle était complètement paniquée à l’idée d’en avoir un peu trop dit alors que en réalité, il ne s’était probablement pas arrêté sur ses paroles, elle agissait un peu trop précipitamment. Récupérant le sac de farine, elle ne remarquait pas que ce dernier était ouvert. Alors tandis qu’elle se retournait dans un mouvement un peu trop brusque, elle en recouvrait accidentellement le jeune homme. Le torse, ses épaules et le bas de son visage étaient marqués par la poudre blanche. Bordel, comment avait-elle fait son compte ? « Oh mon dieu ! » S’exclamait-elle alors de nouveau avant de poser soigneusement, cette fois-ci, la farine sur le comptoir. « Je suis vraiment, vraiment, vraiment, désolée. » Ses mains désormais libre tentaient alors désespérément de le frotter ( ) tandis que ses joues rougissaient. Elle avait chaud et ce n’était clairement pas la cuisinière qui prenait feu.

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@Naëlah Moranth
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L’amour rend aveugle. Peut-être qu’il peut rendre sourd aussi. Il souhaite l’entendre chanter, ça serait comme la voix d’une sirène qui l’attire vers les profondeurs de l’océan. Il finirait manger tout cru pour son plus grand plaisir. Si la jeune femme émet des réserves, le jeune homme a plus d’un tour dans son sac et ne s’avoue pas vaincu. Le chantage affectif est certainement la meilleure arme, surtout quand on est beau comme un Draigwen. “ Pourquoi ? Tu ne te sens pas assez en confiance pour chanter à mes côtés ? “ Il est filou et de bonne humeur. D’ailleurs, si elle continue de le brosser dans le sens du poil, il va prendre le melon. Ça serait toujours un dessert sucré pour terminer ce repas. Pourtant, il rêverait d’en avoir un tout autre. Il lui donne un léger coup de coude amical – non, c’est nul la friendzone – et plaisante : “ Tu peux sortir les poubelles s’il te plaît ? “ Il accentue son rire pour lui faire comprendre qu’il la charrie. La vérité sur ses talents en cuisine ? C’est qu’il fait attention à s’appliquer aujourd’hui pour pouvoir faire le coq. Mais il ne fait rien d’autre que couper des légumes et le jeune homme sait manier les armes, y compris les blanches depuis tout petit. Bon, ça lui fait mal de l’avouer mais il n’est peut-être pas autant au point que la naine Nyeleka. Mais ici, personne ne souhaite se trancher la gorge, pas vrai ? La preuve, c’est que la healeuse a peur qu’il se coupe. Elle est beaucoup trop attentionnée mais ce n’est pas un petit bobo qui va le tuer ! Le Draigwen est un homme fort. Juste faible pour sa Naëlah... Comment leur relation pourrait être équilibrée ? Ils se sont connus grâce à sa blessure. C’est elle qui l’a chouchouté pendant des semaines si ce n’est des mois. Un homme incapable de s’endormir sans l’équivalent d’une berceuse, un homme dont l’esprit a perdu de sa stabilité. Quand il fait un point sur son image, il ne sait pas comment il pourrait être attirant. Alors, oui. Il fait preuve de sérieux et s’inquiète de savoir ce qu’elle peut bien penser de lui. Et comme toujours, la brune trouve les mots qu’il faut pour le rassurer. Mais parvient-elle à le convaincre ? C’est un autre débat abandonné au profit d’une sauce à épaissir. Il demande l’intervention de son commis préféré. Mais la réaction le perturbe ? Pourquoi elle panique ? Le haut de son corps se retrouve rempli de farine. “ Le commis veut se faire renvoyer ? C'est regrettable. “  Gosh, pourquoi elle se rapproche autant de lui ? Il va crever sur place et ça ne sera pas à cause de cette vulgaire farine. Il finit par poser sa main sur l’un des poignets de la demoiselle. Il plonge son regard dans le sien. “ Tu es vraiment désolée ? “ Quoi ? La Moranth mérite une bonne punition ? Il garde le silence pendant quelques secondes tandis que sa main libre attrape un peu de farine discrètement. Et comme un pauvre con, il l’envoie sur la demoiselle et rigole avant de la chatouiller au niveau de la taille.

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@Kaëden Draigwen
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« Rien à voir. » Elle avait haussé les sourcils, prête à se défendre avec ferveur. « C’est juste que je ne sais pas chanter ? » Véridique. Même en s’écoutant chanter d’un point de vue intérieur, ce n’était pas glorieux, alors d’un point de vue extérieur, elle n’osait pas imaginer la catastrophe que cela devait être. « C’est un peu comme si … » Elle avait réfléchi un court instant pour lui trouver une image parfaite à sa demande. « Comme si tu me demandais de te crever les tympans ? » Elle avait hoché la tête pour valider elle-même son image. Ouais, c’était à peu près ça. « Moi ça ne me dérange pas de prendre des cours de langage des signes avec toi mais bon, j’imagine que tu avais d’autres projets. » Et puis elle avait ri, en se disant qu’elle avait d’autres projets pour lui. Mais bon, des projets qu’elle imaginait irréalisables, quelqu’un comme lui avec quelqu’un comme elle. Elle pouvait se contenter du pourcentage le plus minime de son attention tandis qu’elle pourrait le suivre jusqu’au bout du monde même sourd, même amputé, même défiguré, même n’importe quoi.
Alors clairement, sortir une poubelle, elle l’aurait fait si il lui avait demandé sérieusement même si la légère moue qui avait pris place sur son visage démontrait parfaitement son enthousiasme face à une telle tâche.

Et puis une phrase en amenait une autre, la conversation suivait son cours. Et puis, la demande d’un chef étoilé à son commis. Une demande pourtant simple qu’elle était parvenue à foirer. Elle n’avait pas la moindre idée de comment elle avait fait son compte mais peu importe. Elle s’était mise à paniquer. Dans un premier temps pour la farine et dans un second, en se rendant subitement compte de ses mains qui se balade un peu partout sur son corps pour essuyer ses dégâts. Soit c’était la gazinière qui avait un défaut, soit c’était elle, mais il faisait super chaud ici non ? Le mot était faible en considérant que par la suite, il lui avait attrapé le poignet et plongé intensément son regard dans le sien. Pour la millième fois de la journée, elle aurait pu se liquéfier sur place. A peu près sûre que si il avait un peu tendu l’oreille, sans même utiliser son pouvoir, il aurait pu entendre son cœur tambouriner de toute ses forces dans sa poitrine. « Oui ? » Elle n’avait pas pu retenir une mine de chien battu face à cet air autoritaire bien trop réaliste. Elle s’apprêtait à s’excuser une nouvelle fois, comme si il n’avait pas compris, comme si cet acte minime avait des répercutions terribles mais elle n’avait pas eu le temps d’ouvrir la bouche. Heureusement ? Elle avait à peine eu le temps de fermer les yeux qu’elle s’était retrouvée à son tours couverte de farine. Elle aurait pu avoir une petite pensée silencieuse pour tout ce temps passé dans la salle de bain, juste pour lui plaire, si l’assaut ne s’était pas poursuivi. Elle s’était mise à éclater de rire à son tour, cherchant à s’échapper par tous les moyens. « Non, non, pitié ! » En vain, tout comme le fait de pouvoir prononcer la moindre phrase entière sans s’arrêter pour rire. Au bout d’un moment, elle était parvenue lui échapper et s’éloigner un peu. « Je me rends, je me rends ! » Elle avait les mains pour montrer sa coopération avant de lui tendre les poignets, un peu méfiante. « Tu peux me passer les menottes, cet acte était impardonnable. » Elle avait déjà dit qu’elle était désolée ?

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@Naëlah Moranth
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La lutte contre le gaspillage a des mauvais jours avec eux. La farine est utilisée contre arme pour attaquer l’autre tandis que Kaëden perd également son temps. Ce n’est pas en agissant ainsi qu’il va pouvoir séduire la jeune femme. Toutefois, il laisse la spontanéité dicter ses actions et partager ce moment semble amuser le grand enfant qu’il est. Après tout, c’est elle qui l’a provoqué en commençant à stocker quelques grammes de farine. Il s’est juste chargé d’avoir la main un peu plus lourde pour pouvoir se venger et apparemment, il n’en reste pas là. Mettant fin aux barrières qui se dressent entre eux depuis une éternité, il se permet de la chatouiller au niveau du ventre. C’est ridicule, ce n’est pas grand-chose. Ils ont toujours su partager beaucoup plus et en réalité, ils se sont offerts, parfois, quelques gestes bourrés de bonnes attentions. Mais à l’instant, Kaëden est bien décidé à la taquiner jusqu’au bout. Il lui court après, refusant de la voir s’envoler. Par chance, il préserve un minimum de gentillesse pour éviter de la plaquer, comme il le ferait avec ses copains. Un blessé suffit, pas besoin que la healeuse devienne également une patiente de son côté. “ Ah ouais ? Tu te rends ? Pourquoi ? Tu te sens plus à la hauteur pour m’affronter ? “ Il se met à rire avant de s’approcher d’un air faussement menaçant. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres quand elle tend les poignets vers lui. “ J’en ai croisé des criminels mais... Aussi dociles ? C’est bien la première fois. Quel est votre plan, Mlle ? “ Puis, Kaëden a un mouvement de recul et la regarde de haut en bas. La pauvre est recouverte de farine. C’est un désastre dans toute la cuisine et il a du mal à apercevoir sa belle tenue là-dessous. Il pose finalement sa main sur ses poignets et l’incite à reculer contre le mur. “ Vous cachez une arme quelque part ? Je dois vous fouiller ? “ Drôle d’interpellation, dirons-nous, surtout quand il la fixe autant. Même lui ne sait plus ce qu’il raconte, ce qu’il fait. A croire que ce moment de proximité lui donne des ailes, au point d’oublier leur allure ridicule. Mordillant sa lèvre inférieure sans s’en rendre compte, le pauvre garçon se retrouve à avaler de la farine et à avoir une légère quinte de toux… Ridicule. “ C’est d’accord. Faisons la paix... Je crois que j’ai réussi à en avaler et pour tout dire, c’est pas super bon. “ Il agite sa chemise mais ça n’arrange pas la situation. Le retour à la réalité... “ Je crois que ma nouvelle prisonnière va devoir passer par la case Douche... “ Ce n’est pas une façon d’accueillir les invités, Mr Draigwen.

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@Kaëden Draigwen
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Cette soirée était visiblement ponctuée de bons nombres d’imprévus. Mais dans le fond, elle n’allait pas s’en plaindre. Cela avait beau avoir l’air enfantin, légèrement scandaleux de se battre avec de la nourriture quand certains meurent de faim, mais ils passaient un bon moment. Et puis, avoir Kaëden auprès d’elle, cela lui faisait quelque chose. Comme à chaque fois qu’il l’effleure, une horde de papillon dans le cœur et dans le ventre. Imaginez ce que cela lui procure lorsqu’il la touche ?
C’est presque à contrecœur qu’elle s’était échappée. Finalement, elle n’avait vraiment eu le choix. Bien que cela la fasse rire aux éclats, les chatouilles étaient une véritable torture. Alors elle avait préféré de se rendre. Dans tous les cas, il était plus fort qu’elle. Elle s’était mise alors à sourire lorsqu’il lui avait demandé les raisons de son abandon. « Je ne voudrais pas avoir de problème. Outrage à un agent ou quelque chose dans le genre ? » Bien que, si elle ne le connaissait pas, elle aurait sûrement été tenté de le faire juste pour qu’il la coffre. Ce petit jeu l’amusait bien, finalement, mais il fallait bien avouer qu’elle avait intérieurement paniqué lorsqu’il s’était à nouveau rapproché. Pendant un court instant, elle s’était mise à craindre qu’il puisse entendre son cœur battre beaucoup trop fort et voir ses yeux beaucoup trop illuminé. Mais finalement, comment aurait-il pu les rater depuis tout ce temps ?
Et c’est peut-être parce qu’elle avait trop chaud à force de s’être débattue ou peut-être un moment de folie, une prise de confiance soudaine et énorme qu’elle avait alors répliqué : « Un plan ? C’est si difficile à croire que je puisse être obéissante ?» Elle avait haussé un sourcil interrogateur avant de se mettre à rire. Pas sûr que ce soit toujours d’actualité. A l’époque elle l’était en en tout cas, quoique …
Elle l’avait ensuite laissé la regarder. Sa tenue était ruinée et lorsqu’elle repensait à toutes ces heures perdues dans la salle de bain à choisir la bonne tenue, cela lui faisait un peu mal au cœur. Néanmoins, lorsqu’il s’était mis à la faire reculer contre un mur, cette simple pensée était très vite partie aux oubliettes. Est-ce qu’il devait la fouiller ? Elle avait haussé les épaules avant qu’un léger sourire malin ne s’étire sur ses lèvres. « Peut-être ? De toute façon, est-ce que vous allez me croire sur parole ? En tout cas, je n’exprimerai aucune résistance. »
Il fait chaud là non ?
Oui Naëlah calme toi ! Qu’est-ce que tu fais ?
Il s’en étouffe tellement ton numéro est ridicule !
Une mine inquiète avait traversé son visage quelques instants. « Est-ce que ça va ? » Elle savait pertinemment qu’il n’allait pas mourir pour avoir toussé quelques instants mais c’était plus fort qu’elle …
Son regard avait à son tour analysé la tenue de Draigwen, remplit de farine. Il n’était pas en meilleur état qu’elle. Dans un geste désespéré, elle avait bien tenté de balayer de la farine sur le bras du jeune homme avec sa main mais elle faisait pire que mieux. En espérant qu’elle ne l’ait pas ruiné ? « Vous avez des tenues de prisonniers ? Parce que je n’ai pas de vêtement de rechange moi … » Evidemment. Ce n’est pas avec tout ses clients qu’elle se donne à une bataille de farine. Ce privilège n’était destiné qu’à lui. Comme beaucoup d’autres privilèges d’ailleurs. « Ce sont des douches communes ? » Sur le coup, elle s’était mise à rire. Et puis, elle se rendit subitement compte que ses paroles pouvaient porter à confusion. Confusion, qu’elle ne refuserait pas, qu’on se le dise mais elle craignait bien trop un râteau. « Enfin j’veux dire, avec les autres prisonnières quoi. Enfin, comme dans les prisons. » Elle avait l’impression de s’enfoncer dans des sables mouvements. « Enfin, c’était juste une plaisanterie. Pas très drôle d’ailleurs. Désolée … » Mourir. Voilà ce dont elle avait envie là maintenant, tout de suite. Et peut-être de viande. Mais bon, ça …

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@Naëlah Moranth
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Dans la famille kink inattendu, il demande le jeu de rôles. Il a beau faire des arrestations en longueur de journée, le pacifieur ne parvient pas à quitter son poste de travail quand la criminelle Moranth se présente à lui. Elle qui cherchait à fuir son emprise, lorsqu’il était question de chatouilles, change du tout au tout quand le Draigwen se montre plus autoritaire. Pas étonnant quand on fait face à son charisme. Et pourtant, c’est avec étonnement qu’il découvre cette situation. Elle a peur de commettre un délit alors qu’elle est responsable de beaucoup de choses dans la vie du pacificieur. Il pourrait faire une liste de ses nombreuses infractions. Celle en tête d’affiche ? Tomber amoureux de sa healeuse. Par respect ou non, il n’a jamais voulu écouter ses sentiments, ni son attirance physique car c’était risqué pour elle. Mais, le pauvre garçon ne pourra pas garder son calme éternellement. Il n’est pas né de la dernière pluie et il aurait aimé être capable de se voiler la face encore longtemps. Ses mains resserrent légèrement son emprise sur ses poignets sans la blesser pour autant. Ce n’est pas le but du jeu et le devine clairement qu’ils se sont lancés dans de nouvelles consignes quand leurs regards se croisent. Il a chaud, beaucoup trop chaud. Il pourrait mettre une marmite sur lui que l’eau finirait par bouillir.  Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il touche une femme mais Naëlah n’était pas n’importe qui à ses yeux. Il avait mis son cœur à nu, la seule personne à laquelle il avait pu se confier depuis... toujours. Il ne devrait pas avoir peur de baisser la fermeture de cette robe. Sur celle-ci, était inscrit le nom interdit mais Naëlah avait choisi d’être contre son camp.  Alors oui, elle était clairement une criminelle mais c’était lui qui se retrouvait en prison, bloquée à penser à une femme qui ne semblait pas être à sa portée.

Il ne comprend pas pourquoi il réfléchit autant. Laisser son instinct primaire prendre le dessus serait évident dans de telles circonstances. “ J’ai appris à me méfier. De ce type de promesse. “ chuchote-t-il contre son oreille, son nez effleurant sa chevelure noire. Aucune résistance ? L’image n’en est plus une. Par son comportement, elle avait essuyé tous les doutes, tous les questionnements. Elle n’attendait que lui et ça rendait le tout encore plus irrésistible et excitant. Alors où est le problème ? Ses mains masculines s’apprêtent à découvrir une nouvelle partie de son corps pour l’obliger à se rapprocher de lui. Naëlah est à sa merci, coincée entre ce mur et ses désirs. Il pourrait la soulager en succombant. Peut-être qu’il lui doit bien ça et il essaye malgré tout de faire preuve de résistance. Ou exprime-t-il ses désirs en mordillant sa lèvre inférieure ? Qu’importe son objectif, il se retrouve à éternuer. Panique, farine mal placée, il se sent ridicule et s’en veut de tout ruiner. Peut-il penser à lui, rien qu’à lui pour une fois ? Cette opportunité ne se présentera pas une nouvelle fois alors, fais comme d’habitude, Draigwen. Saisis-la. “ Oui, sûrement. Mais elle ne sera pas aussi belle que celle-ci. “ Tente-t-il de reprendre. “ Quoi que. “ Elle serait tout aussi ravissante nue. Il en est certain maintenant et un léger sourire prend possession de ses lèvres quand elle se met à rire. En cherchant à rester droit dans ses bottes, il avait certainement créé beaucoup de doute dans l’esprit de la healeuse. Il comprenait mais regrettait ses choix. Il décide donc, à son tour, d’éclaircir la situation en glissant sa main derrière son dos, l’attirant contre lui. Son regard se plonge dans le sien, quand il sourit, finement victorieux. “ Malheureusement, vous êtes tombée sur le plus vicieux. “ Il réduit la distance entre eux et s’empare de ses lèvres dans un tendre baiser avant de le chercher à le rendre plus rigoureux. En même temps, sa main libre joue avec le zip de sa robe pour la réduire. “ C’est avec moi que tu seras, ce soir. “ ajoute-t-il avant de l’embrasser à nouveau. Plus de jeu de rôle ridicule. Il n’est plus nécessaire de cacher l’évidence si ce n’est pour se faire mal au cœur. Avec force, il l’oblige la jeune femme à se laisser porter afin de la guider vers la salle de bain.  

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@Kaëden Draigwen
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Ses paroles regorgeaient très clairement de sous-entendus très explicites mais elle ne s’en rendait même plus compte. La chaleur, le fait qu’il soit aussi près d’elle, lui faisait perdre la raison. Elle serait probablement bannie à vie du territoire Draigwen si sa famille venait à entendre, ne serait-ce, qu’un dixième de ce qu’elle a bien pu lui dire ... Dans le fond, ils n’auraient même pas besoin de l’entendre pour la chasser à tout jamais, la position est déjà bien assez explicite ? Le dos contre le mur, l’aîné si près d’elle avec ses poignés emprisonnés dans ses mains … N’importe qui pourrait comprendre. Même un aveugle, tellement ça se sentait dans l’air …
Et pourtant, probablement dans la crainte qu’il y ait un malentendu sans doute, les deux concernés continuaient de jouer la carte de l’innocence. Elle a même réussi à douter de ses intentions, de ses sentiments et des émotions qu’elle pouvait lui arracher lorsqu’il s’est mis à chuchoter à son oreille. A ce niveau-là, ce n’était même plus un frisson, elle avait l’impression que son corps entier subissait un tremblement de terre. Elle était très clairement troublé, sa lucidité avait foutu le camp et son cœur allait très clairement s’épuiser à force de tambouriner si fort. Dans cet état là, tout ce qu’elle n’a été capable de dire fut un « Et pourtant … » soupiré.
Et puis, ce fut très clairement la dégringolade.
La pauvre fille faisait presque de la peine à voir. Elle ne savait plus trop quoi penser, ne savait plus trop comment jouer. Tiraillée entre sa conscience professionnelle et la horde de papillons qu’il provoquait dans son ventre ? Ca, certainement pas.  Elle s’était seulement mise à craindre qu’elle ne se soit montrée trop explicite, trop avenante dans ses sous-entendu. Il faut dire que entre la tenue et les douches, on avait connu meilleure discrétion. Quelle excuse tu nous sortiras Nae si il vient à te recaler, vu que celle du malentendu ne pouvait plus être sortie ? Pardon, j’avais trop chaud ?
Ce ne serait très clairement pas un mensonge.
La pauvre healeuse est amoureuse. Consciente qu’un monde les sépare, elle se tient de loin et pourtant, son cœur n’aura jamais connu de pareilles explosions. Imaginez son état lorsqu’ils se sont rapprochés. Imaginez son état maintenant ?
Elle n’était même pas certaine d’avoir bien entendu ses paroles, submergée par la chaleur de sa main dans son dos et par le torrent dans son myocarde. Alors, lorsqu’il a commencé à l’embrasser, elle a réellement cru qu’elle allait mourir. De bonheur certes, mais mourir quand même. Tout ce qu’elle ressentait était devenu si … indescriptible, si spéciale. Elle ne saura jamais mettre le moindre mot sur ce que peut lui faire ressentir Kaëden. De l’amour, évidemment mais dans le fond, elle a l’impression que c’est plus au dessus de ça, largement plus intense que ça.
Alors avant que son cœur ne lâche définitivement, elle avait répondu à son baiser sans le faire attendre. Elle n’avait pas résisté non plus lorsqu’il lui avait dit que c’était avec lui qu’elle était ce soir. Elle était d’accord avec ça, pour ce soir, pour tous les jours et pour toute la vie même.
Poursuivant leur baiser passionné, elle avait passé ses bras autour de son cou et l’avait aidé à enrouler ses jambes autour de sa taille pour l’emmener vers … Attendez. Si elle était née de la dernière pluie, si elle n’avait pas mis au placard ma tenue blanche de l’innocence, elle aurait juré que le Draigwen se baladait constamment armé. … Mais elle s’y connaissait suffisamment en anatomie pour qu’elle ne se mette à lui trouver la moindre excuse ... Il n’en avait pas besoin ? Il n’y avait qu’à la voir sourire contre ses lèvres pour le deviner.

Une fois la porte de la salle de bain refermée derrière eux, elle avait fini par redescendre. Les joues brûlantes par la chaleur et l’envie, elle avait rattrapé ses lèvres avant de faire glisser ses mains sur son torse en quelques caresses avant de commencer à retirer peu à peu les boutons de sa chemise.