So baby, why don't you please me now ? // Asphore
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I wanna be the first man you look at tonight
I wanna be stuck in your head and make you go wild
I wanna drive you 'til the morning light and
I wanna leave you alone in the middle of the night
I wanna fuck you 'til you scream and cry
I wanna be stuck in your head and make you go wild
I wanna drive you 'til the morning light and
I wanna leave you alone in the middle of the night
I wanna fuck you 'til you scream and cry
Amore croyait au destin . Comment ne pas y croire, quand toute sa vie avait tourné autour d’une nébuleuse prophétie ? Ces mots avaient décidé de qui il serait avant même qu’il soit né. Ces mots l’avaient forgé , et qu’ils aient été justes ou non, qu’ils proviennent d’une puissance supérieure ou d’un esprit menteur, ce n'était même pas l'important ; ses mots l’avaient propulsé là où il était aujourd’hui, car le fils Lucyano avait accompli sa d e s t i n é e.
Il n’y avait qu’un pas pour se dire que c’était l’univers qui l’avait voulu là et il le franchissait aisément, le daemonis, persuadé que cette magie qui s’était refusée à lui ne l’avait fait que pour mieux se présenter sous une forme différente. Une forme qui lui seyait mieux, et qui lui convenait finalement à merveille : peu importait ses effets secondaires auxquels il était trop habitué. Peu importait que le monde ne lui suffiseplus , parce qu’en réalité même avant que son sang ne devienne pourpre il ne lui aurait jamais suffit.
Alors oui, Amore croyait au destin - et iel croyait en ce pouvoir qu’on disait pourtant corrompu, car tant pis s’il l’était tant qu’il l’avait mené là. Iel y croyait sous toutes ses formes, et aussi la plus pure, ou la plus viciée pour ceux qui aimait les détester. Sa fascination pour les Shymers n’était pas venue tout de suite pourtant, car avant cela il avait fallu qu’il enrencontre un.
Et parce que le Midriais ne croyait plus au hasard, c’était sans doute le destin encore qui lui avait fait lire les syllabes de ce nom-là en ce jour particulier.Asphodel Moor . Si ce dernier continuait de se procurer par ce biais la drogue dont il avait besoin, sans doute parce qu’il n’avait pas le choix au vu l’endroit où il travaillait, cela faisait bien longtemps que c’était un sous-fifre quelconque qui s’occupait de la transaction. Ou qu’il n’accordait plus la moindre parole, ou le moindre regard, à Amore. Et Amore n’aimait pas qu’on l’ignore.
Et puis, aujourd’hui était spécial.
Le rendez vous était arrangé pour plus tard, et il fit les aménagements nécessaires pour transposer le livreur à une autre mission - c’est lui qui irait à sa place, en chair et en os, c’est le roi Melchiorre lui-même qui prendrait ce risque pour revoir le visage délicat de l’amant quiqu’il ? ( l’) avait délaissé.
Cigarette allumée à l’instant où il s’est installé sur le siège, ce n’est pas la première et sans doute pas la dernière qu’il consomme lorsqu’il s’arrête non loin de l’entrée des tunnels menant à Ketterdam. Immédiatement le brun en rallume une autre, scrutant les ténèbres à la recherche de la fine silhouette qu’iel a si bien connue.
L’attente n’est pas bien longue. Iel le reconnaît bien avant qu’il n’atteigne le véhicule, peut voir de loin sa peau presque aussi pâle que les fleurs dont il porte le nom. Ce n’est qu’un mirage, il le sait, mais belle est l’illusion, trop belle peut-être pour qu’il ne soit pas instantanément saisi par l’idée de la briser comme il l’a fait tant de fois auparavant.
Caché derrière la vitre teintée de la voiture, le sourire d’Amore s’étire à mesure que le danseur s’approche sans se douter de qui se cache là. Quelqu’un qu’il n’a plus envie de voir, assurément, mais ce quelqu’un avait décidé de ne pas lui laisser le choix.
Lorsque le shymer tend les billets et surtout ses doigts fin, c’est l’instant que choisit le daemonis pour attraper son poignet et l’attirer à l’intérieur.
-Oh, hello dear. How we meet again…
Le ton se veut faussement surpris, mais personne n’est dupe.Iel a fait exprès de venir à sa rencontre , et tient bien à ce que l'autre le prenne en compte.
Il n’y avait qu’un pas pour se dire que c’était l’univers qui l’avait voulu là et il le franchissait aisément, le daemonis, persuadé que cette magie qui s’était refusée à lui ne l’avait fait que pour mieux se présenter sous une forme différente. Une forme qui lui seyait mieux, et qui lui convenait finalement à merveille : peu importait ses effets secondaires auxquels il était trop habitué. Peu importait que le monde ne lui suffise
Alors oui, Amore croyait au destin - et iel croyait en ce pouvoir qu’on disait pourtant corrompu, car tant pis s’il l’était tant qu’il l’avait mené là. Iel y croyait sous toutes ses formes, et aussi la plus pure, ou la plus viciée pour ceux qui aimait les détester. Sa fascination pour les Shymers n’était pas venue tout de suite pourtant, car avant cela il avait fallu qu’il en
Et parce que le Midriais ne croyait plus au hasard, c’était sans doute le destin encore qui lui avait fait lire les syllabes de ce nom-là en ce jour particulier.
Le rendez vous était arrangé pour plus tard, et il fit les aménagements nécessaires pour transposer le livreur à une autre mission - c’est lui qui irait à sa place, en chair et en os, c’est le roi Melchiorre lui-même qui prendrait ce risque pour revoir le visage délicat de l’amant qui
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Cigarette allumée à l’instant où il s’est installé sur le siège, ce n’est pas la première et sans doute pas la dernière qu’il consomme lorsqu’il s’arrête non loin de l’entrée des tunnels menant à Ketterdam. Immédiatement le brun en rallume une autre, scrutant les ténèbres à la recherche de la fine silhouette qu’iel a si bien connue.
L’attente n’est pas bien longue. Iel le reconnaît bien avant qu’il n’atteigne le véhicule, peut voir de loin sa peau presque aussi pâle que les fleurs dont il porte le nom. Ce n’est qu’un mirage, il le sait, mais belle est l’illusion, trop belle peut-être pour qu’il ne soit pas instantanément saisi par l’idée de la briser comme il l’a fait tant de fois auparavant.
Caché derrière la vitre teintée de la voiture, le sourire d’Amore s’étire à mesure que le danseur s’approche sans se douter de qui se cache là. Quelqu’un qu’il n’a plus envie de voir, assurément, mais ce quelqu’un avait décidé de ne pas lui laisser le choix.
Lorsque le shymer tend les billets et surtout ses doigts fin, c’est l’instant que choisit le daemonis pour attraper son poignet et l’attirer à l’intérieur.
-Oh, hello dear. How we meet again…
Le ton se veut faussement surpris, mais personne n’est dupe.
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08.06.2022, midrias.
L’inconfort du véhicule crapahutant sur la route jonché de nids de poule, extirpe des lèvres pincées, un énième soupir. Et que le conducteur n’y soit pour rien n’empêche pas le citoyen agacé de lui transpercer l’arrière du crâne d’un regard sinistre, jusqu’à souhaiter vicieusement qu’il se fracasse l’arcade contre le volant en juste rétribution. Les surplombant, l’astre darde de ses rayons meurtriers la région asséchée, privée de la moindre goutte depuis cinq jours d'affilés. Mais il est certain que le plus assoiffé ici, c'est lui, la sueur coulant le long de son dos le rendant d’autant plus irrité face aux conditions précaires de sa bien pénible traversée. Dire qu’il y a encore une année, c'est dans le confort luxueux d'une voiture privée qu'il se rendait quasiment chaque semaine à Midrias. Une époque qui lui semble loin, trop, laisse toujours un arrière-goût âpre sur la langue.
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I wanna be the first man you look at tonight
I wanna be stuck in your head and make you go wild
I wanna drive you 'til the morning light and
I wanna leave you alone in the middle of the night
I wanna fuck you 'til you scream and cry
I wanna be stuck in your head and make you go wild
I wanna drive you 'til the morning light and
I wanna leave you alone in the middle of the night
I wanna fuck you 'til you scream and cry
Immédiatement, la proie crache son venin. Mais Amore a trop l’habitude d’être empoisonné pour que ça ne lui fasse de l’effet ; iel a déjà entendu toutes les insultes possibles à son encontre, surtout celle de bâtard - combien de fois l’a-t-il discerné aux milieux des cris et des coups, quand son père lui hurlait qu’il n’était pas vraiment son fils ? Ça ne lui fait plus rien, à présent, maintenant qu’il ne reste plus rien à briser.
Asphodel se retourne, comme pour cacher quelque chose et les lèvres du baron s'étirent. Est-ce que ce serait aussi facile, de retomber dans les vieux travers, de le faire perdre le contrôle comme iel s’est si souvent amusé à le faire ? C’est bien ce qu’il préférait faire, avec lui, jouer avec jusqu’à qu’il dévoile sanoirceur . Peut-être parce qu’elle lui rappelle la sienne, cette part monstrueuse qu’il s’est lui-même créée car sans celle-ci il n’aurait jamais rien été. Si c’était l’obscurité qui l’avait projeté sur les marches trop lumineuses qu’iel avait toujours envié, alors iel ne pouvait pas s’empêcher de l’aimer.
Le regard d'Amore se perds dans la cambrure de son dos. Le danseur est beau, sous forme humaine, mais ce qui se cache sous les illusions est plus beau encore aux yeux du daemonis. S’iel vivait de poudre aux yeux, celle-là était bien la plus douce, la plus attrayante, la plus diablement attirante. Ce que la magie était capable de produire était incroyable, iel était bien placé pour le savoir et les shymers n’en étaient qu’une preuve de plus. Si seulement il pouvait faire ressortir cette partie, au moins assez pour qu’elle soit à la hauteur de ses propres ténèbres,pour ce soir il aurait réussi.
C’était différent avec Mazikeen qui les embrassait à bras ouvert - Asphodel cachait ça, et cela rendait bien plus plaisant l’idée de s’amuser avec lui jusqu’à ce qu’il les accepte pleinement.
-It did amuse me a lot, lance le brun après un instant de silence durant laquelle la question de son interlocuteur reste en suspens ; le temps de terminer sa cigarette et de la jeter au loin.
Avec lenteur, il ouvre la portière de la voiture comme si le moindre geste brusque pouvait faire fuir l’autre, et sans doute est-ce le cas. Mais Amore prend soin de se rendre plus hypnotisant encore,serpent tentateur plongeant ses yeux d’obsidiennes dans les prunelles aqueuses qui ne peuvent plus s’échapper.
-But… Isn’t it obvious ?
La poigne revient plus doucement autour du poignet blanc, mais elle revient tout de même, juste assez pour attirer le frêle jeune homme vers luicontre lui et attraper son menton trop fin entre ses doigts.
-I’m here to see you.
Parce que ça ne le dérange pas de le partager, Amore, mais il n'apprécie pas qu’on lui vole ses jouets pour autant. Et puis il a bien toujours quelque chose àprouver - surtout à cet ancien amant qui lui aurait supposément préféré quelqu’un d’autre…
Asphodel se retourne, comme pour cacher quelque chose et les lèvres du baron s'étirent. Est-ce que ce serait aussi facile, de retomber dans les vieux travers, de le faire perdre le contrôle comme iel s’est si souvent amusé à le faire ? C’est bien ce qu’il préférait faire, avec lui, jouer avec jusqu’à qu’il dévoile sa
Le regard d'Amore se perds dans la cambrure de son dos. Le danseur est beau, sous forme humaine, mais ce qui se cache sous les illusions est plus beau encore aux yeux du daemonis. S’iel vivait de poudre aux yeux, celle-là était bien la plus douce, la plus attrayante, la plus diablement attirante. Ce que la magie était capable de produire était incroyable, iel était bien placé pour le savoir et les shymers n’en étaient qu’une preuve de plus. Si seulement il pouvait faire ressortir cette partie, au moins assez pour qu’elle soit à la hauteur de ses propres ténèbres,
C’était différent avec Mazikeen qui les embrassait à bras ouvert - Asphodel cachait ça, et cela rendait bien plus plaisant l’idée de s’amuser avec lui jusqu’à ce qu’il les accepte pleinement.
-It did amuse me a lot, lance le brun après un instant de silence durant laquelle la question de son interlocuteur reste en suspens ; le temps de terminer sa cigarette et de la jeter au loin.
Avec lenteur, il ouvre la portière de la voiture comme si le moindre geste brusque pouvait faire fuir l’autre, et sans doute est-ce le cas. Mais Amore prend soin de se rendre plus hypnotisant encore,
-But… Isn’t it obvious ?
La poigne revient plus doucement autour du poignet blanc, mais elle revient tout de même, juste assez pour attirer le frêle jeune homme vers lui
-I’m here to see you.
Parce que ça ne le dérange pas de le partager, Amore, mais il n'apprécie pas qu’on lui vole ses jouets pour autant. Et puis il a bien toujours quelque chose à
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08.06.2022, midrias.
Il n'était pas préparé à le revoir en chair et en os, Amore, quand bien même l'imagination débordante s'est prêtée au jeu coupable la veille au soir, en cette journée bien spéciale. Il n'y a que derrière ses yeux mi-clos que l'irrésistible vient le hanter désormais, pas en personne. Plus depuis des mois. Et ce n'est pas faute au shymer de l'avoir espéré maintes fois. Désespérément. Que l'amant ne se laisserait pas duper par ses mensonges et le confronterait. Qu'il le considèrerait trop précieux pour le laisser filer dans les bras d'un autre. Parce qu'il a ce pouvoir de vous faire sentir remarquable, Amore, unique même. De s'imposer dans votre univers jusqu'à en devenir le centre absolu. Il n'avait encore jamais ressenti ça pour qui que ce soit, cette addiction qui corrode l'âme et vous change complètement. Il n'a rien vu venir non plus, lui qui se pensait invulnérable et maître dans l'art de la manipulation s'est vu détrôné sans qu'il n'ait rien pu anticiper. Et alors qu'il était devenu son monde, l'absence brutale du daemonis s'est révélée plus agonisante qu'une lame transperçant la chair — et il peut en attester pour en avoir ressenti la brûlure le jour même, sa peau marquée par le witcher. Il n'y a finalement que grâce à sa fierté, et sa loyauté envers Mazi, qu'il s'est épargné l'humiliation : ramper jusqu'à ses pieds pour lui demander son pardon. Puis les jours ont fait place aux semaines, puis aux mois sans qu'il ne lui rend visite ou lui envoie le moindre message. Et entre colère et manque, la contradiction perpétuelle des sentiments à son égard n'a été qu'une spirale infernale, nocive et épuisante. Aujourd'hui, le cœur éreinté s'est muré derrière des barricades solidement érigées, ne laissant plus aucune opportunité à personne de l'atteindre. Il en a terminé. Or so he thought. Y a l'estomac qui vrille en reconnaissant l'ancien amant, l'cœur qui cogne violemment contre les murs qui s'ébranlent. Get a grip, Asphodel. Sous un regard glacé, il contemple le corps gracile s'extirper du véhicule avec une lenteur délibérée, captivante. La mâchoire se crispe légèrement, sa conscience lui hurlant de maintenir une distance de sécurité, de fuir avant qu'il ne soit trop tard. Mais le danseur borné refuse de lui céder le moindre terrain, le défiant du regard. Son pouls s'accélère sous les doigts brûlants de l'infâme qui se saisit fermement du poignet, le rapprochant implacablement. La main libre vient automatiquement s'appuyer contre le torse, ignorant le frisson incontrôlable lui parcourant l'échine. You're stronger than this, come on. Well, now you saw me, are you satisfied Amore? À mort, que persifle le regard venimeux. Don't touch me. D'un mouvement brusque du menton, il rompt le contact, s'écartant vivement pour le dépasser, le bousculant au passage, ramassant le pécule de billets qu’il a laissé tomber par panique, au pied du véhicule. Il se retourne, présentant l'argent. Did you bring the pills? I'm in a hurry. I have to get back before the doors close. Parce qu’ils ne vivent pas dans le même monde, quand bien même Asphodel crevait d’envie de faire partie du sien. Il ne lui en voudra toutefois pas de revenir sur leur affaire, ‘cause there’s nothing more there, right?
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Asphodel se dégage de son regard, de sa poigne, de son étreinte. Pourtant Amore l’a bien senti frissonner contre lui sous la proximité retrouvée de leurs corps ; il n’en réchappe que pour mieux y retourner, telle une étrange valse dont ils sont les seuls à connaître les pas. Et le brun compte bien danser jusqu’au bout, rallumer tous les signaux électriques que la friction entre eux a déjà commencé à recréer. Ça a suffit pour réveiller de nouveau les envies du daemonis, lui rappeler tout ce que le shymer peut lui donner. Si seulement il le voulait bien, si seulement il y mettait un peu du sien.
Parce que toute cette toute cette colère qu’iel peut lire dans ses yeux est bien trop grosse pour être anodine. Ses mots et ses gestes si durs cachent quelque chose, Amore le sait et en est un peu plus convaincu lorsqu’il se fait bousculer ; et il compte bien savoir quoi, alors il lui arrachera la réponse comme il a toujours pris le reste quand il voulait quelque chose de lui.
Iel a déjà vu le danseur agir de la sorte, et n’est d’ailleurs pas sans aimer sa froideur, mais elle ne lui a jamais été réellement destinée - c’était pour d’autres clients, d’autres prétendants, d’autrespersonnes en général et parfois ils s’amusaient à mépriser le reste du monde ensemble, parce qu’ils étaient forcément meilleurs. Jamais iel n’en a été la cible, mais ça ne lui fait pas peur, comme toujours persuadé qu’iel saura craquelé la coquille. Et puis, toute statue de marbre qu’il se veut être, il en oublie que tout art à un prix , et surtout que le Midriais n’a pas peur d’en payer un.
-You know I’m never satisfied, darling.
Car c’est bien ça, le coût ultime qu’il a dû débourser ; son esprit, son âme, sasanité . Mais ça ne l’a jamais arrêté et ce n’est certainement pas aujourd’hui qu’iel finira par le faire, même face à l’air faussement agressif de son ancien amant. Il détruira bien ce masque de rage comme il a détruit ses masques d'indifférence ou d’humain, si c’est ce qu’il doit faire pour l’emprisonner de nouveau sous sa plus belle forme entre ses mots, entre ses draps.
Le blond est agité, lance ses mots avec précipitation, ce qui n’empêche pas son interlocuteur de prendre son temps pour s’approcher à son tour du véhicule sans répondre à la question. Pourtant, une fois qu’il est assez près, c’est avec la vitesse d’un prédateur qu’il plaque Asphodel contre la voiture. Il peut bien lâcher les billets une seconde fois, Amore lui en donnera autant qu’il en voudra s’il a ce qu’il désire.
-Is that still a matter ? I thought you had another nice, rich man eager to spoil you. Surely, he would want to cover you with gifts on your special day…
Il n’a pas besoin de continuer, le sous-entendu est déjà très clair.Lui , il a su se souvenir de l’anniversaire du Shymer, et visiblement ce n’est le cas de son prétendu nouveau mécène, si ce dernier existe seulement. Ce qui est, sans équivoque, la deuxième insinuation de ses paroles.
Mais il n’en a pas fini, Amore, et c’est avecdélectation qu’iel se penche à l’oreille de sa proie pour mieux la capturer. Ils sont si proches qu’il peut respirer l’odeur de ses cheveux, entendre les saccades de sa respiration, sentir la tension de ses muscles. L’envie l'envahit un peu plus, mais il ne fait pas d'autres gestes. Il ne regagnera pas l'autre par la force ; ce n’est pas ce qu’il veut, et il est bien plus doué avec son impitoyable langue.
-... Or maybe you would rather spend this night with me.
Après tout,ils savent bien tous les deux tout ce que le démon peut donner . Sa voix se fait plus grave et plus basse, plus caressante encore alors qu'il le pousse de plus belle dans le piège que le destin lui-même, assurément, a tendu pour lui.
-Happy birthday, Asphodel.
Parce que toute cette toute cette colère qu’iel peut lire dans ses yeux est bien trop grosse pour être anodine. Ses mots et ses gestes si durs cachent quelque chose, Amore le sait et en est un peu plus convaincu lorsqu’il se fait bousculer ; et il compte bien savoir quoi, alors il lui arrachera la réponse comme il a toujours pris le reste quand il voulait quelque chose de lui.
Iel a déjà vu le danseur agir de la sorte, et n’est d’ailleurs pas sans aimer sa froideur, mais elle ne lui a jamais été réellement destinée - c’était pour d’autres clients, d’autres prétendants, d’autres
-You know I’m never satisfied, darling.
Car c’est bien ça, le coût ultime qu’il a dû débourser ; son esprit, son âme, sa
Le blond est agité, lance ses mots avec précipitation, ce qui n’empêche pas son interlocuteur de prendre son temps pour s’approcher à son tour du véhicule sans répondre à la question. Pourtant, une fois qu’il est assez près, c’est avec la vitesse d’un prédateur qu’il plaque Asphodel contre la voiture. Il peut bien lâcher les billets une seconde fois, Amore lui en donnera autant qu’il en voudra s’il a ce qu’il désire.
-Is that still a matter ? I thought you had another nice, rich man eager to spoil you. Surely, he would want to cover you with gifts on your special day…
Il n’a pas besoin de continuer, le sous-entendu est déjà très clair.
Mais il n’en a pas fini, Amore, et c’est avec
-... Or maybe you would rather spend this night with me.
Après tout,
-Happy birthday, Asphodel.
crédit : hoodwink
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08.06.2022, midrias.
Son cœur bat si fort que tout Midrias doit l’entendre, il en est persuadé. Le shymer essaye pourtant, tant bien qu'mal, de garder la tête haute, toisant l'amant de jadis d'une indifférence feinte, glaciale. Mais dans les iris charbonneux du baron, il détecte que la supercherie ne prend pas. Et cette fois, rien ne le sauvera des onyx qui le maintiennent cloués, la sensation désagréable de passer au peigne fin sous un regard qui ne flanche pas. Et dans cet intermède, il y a une pensée persistante qui n'a pas changé. Il est toujours aussi beau à
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I wanna be the first man you look at tonight
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I wanna be stuck in your head and make you go wild
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I wanna fuck you 'til you scream and cry
La friction entre leurs corps est électrique, familière. Déjà Amore en veut plus, déjà ça ne suffit plus de se tenir contre lui comme ça, séparer par des couches de tissus. Il veut voir de nouveau tout l’effet qu’il peut lui faire, voir qu’il le possède encore, qu’il ne l’a jamais perdu . Il sent les frissons sous ses doigts à mesure que les défenses d’Asphodel s'effondrent peu à peu, qu’il en craque sans remords tous les verrous un par un. C’est peut-être le dernier qui reste avant d’atteindre son cœur et ce joyaux-là, le Midriais le gardera précieusement dans sa collection.
-Of course I remember, darling.
Because destiny put you once again in my way,
and this time I’ll make you stay.
Le démon appuie sa phrase d’un geste presque tendre ; iel sait bien que son amant l’a toujours été, qu’iel n’a que cette ficelle de plus à tirer.Une caresse. Ce n’est qu’une caresse, lente et voluptueuse, sur la joue du blond pour remettre une mèche derrière son oreille. Ce n’est presque rien, mais soudainement ça devient tout - et tout s’embrase de plus belle au râle étouffé d’Asphodel, alors que les yeux qui regardent le baron ne sont plus que des puits de noirceur aussi monstrueux que fascinants. De quoi vouloir s’y plonger, s’y noyer, s’y dissoudre ; il n’y a presque rien de plus beau que cette obscurité parfaite aux yeux d’Amore, dont les lèvres ne font que s’étirer un peu plus.
Presque rien, sauf peut-être laviolence primitive qui ravage son sourire l’instant d’après. Car s’il y a bien quelque chose que le brun sait apprécier, c’est cette sublime violence que les gens sont capables de démontrer une fois poussé à bout ; le pire des vices, ou bien au contraire pour le daemonis, le plus superbe à observer. Parce qu’il n’en a pas peur, lui. Il aime la défier, la violence , il aime lui échapper et la faire sienne, il aime la contrôler. Et parfois, il aime ce qu’elle peut lui infliger. Sans elle, il ne serait pas qui il est - sans elle, il ne serait pas là où il en est, aujourd’hui.
Qu’elle vienne d’Asphodel n’est qu’un délice de plus. Lui qui d’habitude est si calme, si composé, si retenu. Pourquoi est-ce toujours aussi superbe, de faire ressortir le pire de ce qu’il y a en lui ? À croire que c’est ce qu’Amore préfère,l’impureté , surtout lorsqu'elle est enrobée de nacre.
L’adrénaline et l’excitation envahissent ses veines alors qu’iel sent le goût ferreux de son propre sang sur sa langue, ses long cheveux foncés tirés pour mieux le maintenir contre et le choc de son dos contre la portière quand c’est à ellui de prendre la place du torturé. Sauf qu’iel s’y offre, à la torture,martyr dévoué à une cause qui l’enflamme. Car en même temps c’est le corps du danseur qu’iel retrouve contre le sien, tous les deux brûlants de désir, et qu’il n’y a rien qu’iel ne veut plus à ce moment que goûter d'avantage à cette ardente férocité qui s’en dégage.
Mais tout à une fin, malheureusement. Et malgré sa virulence, le shymer finit bien par devoir s’éloigner, laissant Amore avec le souffle court, échevelé, presquesidéré . Lentement, il porte la main à ses lèvres blessées, se délectant de la douleur qui lui parvient par vague.
Le sourire qui suit est fasciné ; et plus assoiffé que jamais. Il lui en faut plus, de cette divine violence, de cetteintensité qui doit bien être la seule d’égale à la sienne. C’est au murmure du blond de lui coller un frisson, alors il se plaque de plus belle contre lui si c’est encore possible, presse leur bassin l’un contre l’autre comme pour lui montrer tout l’effet qu’il lui a fait, tout ce que ça lui fait d’être haï si c’est de cette manière qu'Asphodel continue de le faire. D’un geste sec, il prend le menton pointu du danseur entre ses doigts, rictus carnassier retrouvé.
-You are a terrible liar, darling. I know it’s not true. Not a thing you said to me was true, wasn’t it ? It was all lies. But I can forgive it…
Je peux te pardonner, Asphodel, si tu continues de me montrer cette part de toi, cette folie qu’on partage toi et moi. Je peux te pardonner, parce que tous les mots ne valent rien tant qu’il y a ça pour nous lier.
Et le démon glisse ses bras autour du danseur, l’emprisonnant dans son étreinte.
-...Because your body can’t lie to me.
Peut-être que c’était bien ledestin finalement, qui l’avait ramené à lui .
and this time I’ll make you stay.
Le démon appuie sa phrase d’un geste presque tendre ; iel sait bien que son amant l’a toujours été, qu’iel n’a que cette ficelle de plus à tirer.
Presque rien, sauf peut-être la
Qu’elle vienne d’Asphodel n’est qu’un délice de plus. Lui qui d’habitude est si calme, si composé, si retenu. Pourquoi est-ce toujours aussi superbe, de faire ressortir le pire de ce qu’il y a en lui ? À croire que c’est ce qu’Amore préfère,
L’adrénaline et l’excitation envahissent ses veines alors qu’iel sent le goût ferreux de son propre sang sur sa langue, ses long cheveux foncés tirés pour mieux le maintenir contre et le choc de son dos contre la portière quand c’est à ellui de prendre la place du torturé. Sauf qu’iel s’y offre, à la torture,
Mais tout à une fin, malheureusement. Et malgré sa virulence, le shymer finit bien par devoir s’éloigner, laissant Amore avec le souffle court, échevelé, presque
Le sourire qui suit est fasciné ; et plus assoiffé que jamais. Il lui en faut plus, de cette divine violence, de cette
Je peux te pardonner, Asphodel, si tu continues de me montrer cette part de toi, cette folie qu’on partage toi et moi. Je peux te pardonner, parce que tous les mots ne valent rien tant qu’il y a ça pour nous lier.
Et le démon glisse ses bras autour du danseur, l’emprisonnant dans son étreinte.
Peut-être que c’était bien le
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08.06.2022, midrias.
Les corps s'épousent dans une danse dont il connaît les mouvements par cœur, chorégraphie
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I wanna leave you alone in the middle of the night
I wanna fuck you 'til you scream and cry
Le désir est toujours là, Amore peut le sentir, mais le masque de la froideur qu’il n’avait pas tout à fait réussi à arracher refait son apparition sur le visage d’Asphodel ; et les sourcils du daemonis se relève sous la surprise, lorsque le shymer lui attrape le poignet. Mais iel n’est pas impressionné pour autant - cette façade, il l’a déjà détruite plus d’une fois, il saura la détruire de nouveau s’il le faut. Alors, iel laisse le blond continuer sa diatribe, s’enliser dans cette réalité qu’il se plaît à créer. Mais son interlocuteur n’est pas dupe, il voit bien que les mots sont là spécifiquement pour le blesser ; ainsi le ketterdamien n’a donc rien manqué des regards envieux que l’inassouvi lance parfois à Celestia, de son
Il pense avoir trouver une faille, donc ; et si le brun ne se l’avouera pas, peut-être y en a-t-il une, mais le danseur est encore bien loin de l’atteindre. Il n’a même pas égratigné l’armure de son égo encore, paré d’une lame faite d’illusions qui ne fait pas peur au baron conscient de tous ses mirages. Il n’est pas si crédule, Amore, pour croire à ses mensonges, et surtout pas si désarmé que l’ancien amant ne semble le croire. Sans doute qu’Asphodel ne sait pas à qui il a affaire, jusqu’où les ramifications de l’empire de son ex-mécène s’étendent, tout ce qu’iel est capable d’accomplir ;
C’est bien là, le cœur du problème pour le blond, c’est qu’il n’a aucun poids face à tout ce que le baron peut déployer comme moyen. L’argent achète bien des choses,
Parce qu’Amore sait qu’iel joue à un jeu dangereux, et qu’il lui faut toujours un pas d’avance sur ses opposants - mais cela s’avère parfois tout aussi
D’ici à ce qu’Asphodel termine son monologue, un rictus arrogant s’étire sur le visage du brun, malgré les blessures qui saignent encore sans qu’il ne fasse mine d’essuyer le carmin qui en coule ; ça lui goûte le long du menton, du cou, du torse et ça tache sa veste hors de prix, pourtant il sourit encore comme si c’était lui qui avait festoyé.
Il n’est pas perturbé par l’air insolent du blond, qui a l’air si satisfait de lui-même. C’en serait presque attendrissant, de le voir si convaincu d’avoir la main, pour une fois ; mais il devrait mieux connaître Amore, celui-ci ne la laisse pas facilement.
Le shymer a reculé d’un pas et cette fois-ci l’autre ne comble pas la distance, adossé contre la portière où ils se sont enflammés quelques minutes plus tôt - il a même l’audace de sortir son paquet de cigarette et d’en allumer une, tranquillement.
Cette fois-ci Amore se redresse, dans toute sa suffisance. Souffle sa fumée sur le visage délicat qu’il n’a qu’envie de voir se tordre ; finalement, peu lui importe sous quels émotions, puisque ce dernier n’a pas voulu que ce soit sous le plaisir.
crédit : hoodwink
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08.06.2022, midrias.
Il donne tout Asphodel, et pourtant ce n'est pas assez. Amore, qui continue à avoir un coup d'avance, n'a pas l'air le moins du monde affecté. Pire, il n'a même pas terminé qu'il arbore déjà ce
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