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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

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↠ who saves you ? ♡. baby

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20.05.22 1:31

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @babylon sa'adar les pas qui traînent dans la poussière jusqu'à atteindre les grilles, désormais ouverte, de midrias. échos encore trop présent dans l'esprit, horreur de la nuit qui se joue en boucle, habille les traits d'une détresse bien trop visible. et c'est les mains tremblantes qu'elle remonte à son visage abimée, les bras tuméfiés des divers coups, bleu des hématomes se mélangeant au rouge sombre de karma.

karma.
karma.
karma.


l'estomac qui se soulève une nouvelle fois quand les visions l'assaillent, l'impression que le monde l'emporte au loin, l'emprisonne dans un cauchemar -si seulement, pour la hanter davantage. it's not real, not real. et elle souhaiterait de toutes ses forces se réveiller soudainement, immaculée et plus sereine plutôt qu'en proie à la perte d'elle même, rongée par une culpabilité oppressante et une terreur venant l'animer. et elle sent les regards des matinaux la dévisager sous tous les angles, poupée à l'apparence maléfique quand le carmin du sang semble l'avoir enveloppé, noyé.

faiblesse d'un nouveau pas en avant, semble prête à s'écrouler, tremblements incessants qui viennent la secouer -conséquence d'un choc venant s'ancrer bien trop profondément. et ça se joue en boucle, flashback incessant des scènes horrifiantes, les hurlements des victimes mélangés à ceux des loups créent un brouhaha dans l'esprit, restent en arrière plan comme pour l'emprisonner davantage dans une horreur perpétuelle. baby.. les yeux fatigués brouillent la vision, jure pourtant d’apercevoir ta silhouette soudainement, s'écroule presque dans les bras rassurants.

poupée de chiffon soudaine, les jambes qui ne répondent plus, dernières forces qui l'abandonnent peut être. elle est fatiguée aeri, fatiguée et sonnée, piétinée de bien des manières. support rassurant que tu lui offres pourtant à avoir répondu à son appel sans sourciller, le monde qui tourne peut être moins vide quand tu lui offres ta présence en dépit de l'aversion qu'elle représente. c'était ma faute, tout est de ma faute.. elle, eux, karma. et comment pourrait-elle ne serait-ce que penser autrement quand il l'avait suivi dans les rues étroites de zaun après son refus de passer les grilles.

elle,
encore elle,
toujours elle.


éternelle plaie, constant fléau.
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21.05.22 22:38

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @choi aeri
Je fais souvent ce cauchemar étrange, Aeri, je nous revois enfants, mon imaginaire redonne vie à tes joues roses et à ton sourire éclatant, il me rappelle également combien mon coeur battait fort lorsque tu prononçais mon nom. À cette époque, il y avait cette rose éternelle que je voyais en permanence en rêve, aux épines acérées mais aux pétales multicolores merveilleusement belles, je tenais tellement à te la ramener, j’essayais de toutes mes forces chaque soir. Ça finit toujours de la même manière. Je me réveille heureux, auprès de toi, j’ai l’impression d’avoir enfin réussi. Mais tout ce que je trouve en ouvrant les yeux, c’est ton corps empêtré dans des milliers de tiges de ces fleurs increvables, leurs épines traversent ta peau de part en part, éclosent autour de ton cadavre des milliers de fleurs aux couleurs éclatantes, comme si elles avaient aspirées toute la vie à l’intérieur de toi.

Et c’est toujours en sueur, le battant en course folle, la respiration erratique qu’il émerge de ses songes terrifiants. Il aurait presque béni la sonnerie stridente du téléphone qui retentit dans la pièce pour avoir extirpé son être du labyrinthe sans fin créé par son esprit, boucle temporelle de ton prénom hurlé dans une détresse absolue, condamné à être enchainé éternellement à la peur de te perdre et que tu ne lui échappes à nouveau. Y’a peu de numéros qui échappent au filtre de son cellulaire, ainsi lorsque le bip retentit avec fureur, il sait baby, que ça va pas être joli. D’habitude, lorsque c’est ton nom qu’il lit sur l’écran lumineux, il y a un toujours un sourire léger qui conquiert son visage, mais pas cette fois, pas aux aurores, lorsque les grilles viennent seulement de s’ouvrir à nouveau. Il répond à la hâte, est accueilli par ton souffle court et désordonné, il en reconnait pourtant la mélodie. Petit soldat Babylon voudrait bien garder son sang froid et pourtant le myocarde s’emballe quand il essaie de saisir des mots dans le vacarme de ton angoisse.

zaun, attaque, blessures, désolée, aux grilles, morts, karma, ma faute.

Ça résonne et ça martèle son crâne comme une mélodie incessante, il a coincé le combiné entre son épaule et son oreille pour enfiler à la va vite les premières fringues qui lui tombent dans les mains, a accouru dans les escaliers de la demeure Sa’Adar pour sauter dans sa voiture, il essaie de te garder au plus proche de lui, toujours un peu en vie au bout du fil mais ça raccroche et le coeur redouble de battements brouillons et déréglés. Et le pied s’éclate contre la pédale d’accélération dans le jour qui se lève, tout parait trop calme, tout parait trop silencieux, ça s’écrie quand il manque de renverser les travailleurs matinaux, klaxonne quand il grille les priorités, mais rien n’a d’importance, parce qu’Aeri ne va pas bien.

Abandon du véhicule aux abords de la grille, c’est presque instinctif, cette manière qu’ont ses yeux de se poser immédiatement sur ta silhouette chancelante, fragile comme du papier de verre. Et il accourt vers toi, accueille ton squelette à bout de forces dans l’étau de ses bras qu’ils t’offrent, il se les couperait pour toi, si ça pouvait te permettre de jamais te ramasser par terre. Putain Aeri, qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’il marmonne en prenant ton visage en coupe entre ses mains, essaie d’observer le moindre signe vital au travers du sang coagulé et des blessures superficielles. Ta vie n’a pas l’air d’être en danger et pourtant il a tellement peur baby, comme ça a rarement été le cas. Arrête de parler, t’épuises pas, je suis là, tout va bien, je suis là maintenant, qu’il murmure calmement en passant un de ses bras sous tes genoux, l’autre dans ton dos pour te porter en mariée jusqu’à la voiture, garde ton visage au plus proche de son coeur, comme si ça pouvait insuffler un peu plus de vie en toi.

Elle,
Encore elle,
Toujours elle.

Fleur éternelle et précieuse dans l'enfer de son chaos
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22.05.22 0:41

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @babylon sa'adar est-ce qu'un jour seulement les choses changeraient ? elle peine à y croire, le destin qui se met constamment en travers de sa route quitte à laisser sur son âme les traces invisibles de son passage. et elle patauge aeri, suffoque, enfermée dans l'enfer constant de son esprit sans réussir à trouver la moindre porte de sortie. c'était donc ça la vie ? passer continuellement d'une épreuve à une autre sans jamais avoir réellement le droit de prendre une pause entre les deux ? et jamais, jamais, elle ne comprendrait pourquoi est-ce que le sort semblait s'acharner avec autant de force contre elle.

ferme les yeux,
inspire un instant,
le calvaire pourtant toujours présent.


et quand elle regarde ses mains à nouveau, c'est l'horreur qui se dessine une nouvelle fois sur ses traits. astrea. et elle aurait sûrement du la contacter, lui annoncer les choses quand sa place était à ses côtés mais où trouverait-elle la force de lui annoncer ce qui s'était passé ? comment pourrait-elle expliquer ce qui s'était produit durant la nuit, les hurlements de douleur qu'elle avait chanté à sa place, à s'imbiber de son sang en le suppliant de survivre à tout ça. qui comprendrait réellement le prix qu'elle avait payé pour ça ? droit de surprise qu'elle avait finit par offrir devant le refus du healer de le soigner, désormais condamner à attendre patiemment qu'il vienne réclamer son dû sans qu'elle ne puisse s'y opposer. l'angoisse qui grandit davantage sur les traits éreintés, écroulée dans tes bras -la faute à l'épuisement. des.. les mots et leurs difficultés à sortir, davantage quand les flashs ne cessent de se jouer derrière les prunelles fatigués.

le sol qui glisse sous ses pieds, tes bras qui se referment contre elle, insuffle un minimum de chaleur quand elle aurait pourtant juré avoir sentie la mort de si près. et peut être que ça aurait été mieux pour tout le monde si elle avait juste fermé les yeux pour de bon. peut être qu'il serait pas dans cet état là, karma, si elle avait cessé d'exister.

mais à chaque fois qu'elle souffre,
à chaque fois qu'elle se perd,
c'est à toi qu'elle revient,
toujours toi.


des loups, c'était des loups. qui avaient prémédités ce massacre en laissant derrière eux beaucoup trop de victimes. pour quelles raisons d'ailleurs ? l'incompréhension en sentiment maître à chaque fois que les enfants du fléaux venaient s'abattre sur ceux n'ayant rien demandés. j'ai.. fait tellement d'erreurs. il était là à cause de moi.. parce qu'irrémédiablement, tout était constamment de sa faute. c'était à cause de moi les mots qui s'échappent, semblable à une litanie, l'horreur toujours trop présente. j'aurais dû être à sa place et se vider de son sang dans la poussière de zaun. les doigts abîmés qui s'accrochent à ton tee shirt, bouée de sauvetage que t'avais toujours représenté à travers les années.

et comment pouvais-tu l'aimer ?
poupée aux allures funestes,
poursuivit par les désastres,
maudite avant même de voir le jour.

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31.05.22 0:46

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @choi aeri

Et ton corps parait si léger, si fragile entre ses bras, toi dont il n’a jamais perçu que la force et le pouvoir, Aeri guerrière infaillible, ne reste que l’ombre de toi-même à sauver. Tes mots sont confus et désordonnés, il tente de les comprendre mais y’a l’entièreté de son esprit qui s’obsède à l’idée de te tirer de là le plus vite possible. Avec la plus grande des précautions, il dépose ton squelette ténu sur la banquette arrière, t’y accompagne pour caresser ton visage encore ensanglanté, tente de te rassurer sans même croire à ses propres mots. Tu n’as rien fait Aeri, rien n’est ta faute. C’est fini maintenant, on va envoyer quelqu’un pour les sauver. Mais d’abord, te sauver toi.

Y’a que toi qui le connait assez pour percevoir dans sa voix qu’il te ment, parce que rien n’est fini, que ce sera votre réalité pour un paquet de temps, le sang, la douleur et la dévastation. Il claque brusquement la portière sur son passage, mâchoire serrée pour ne pas céder à sa propre colère, il s’engouffre à nouveau dans l’habitacle côté conducteur, règle immédiatement le rétroviseur intérieur pour pouvoir t’y observer. Moteur qui gronde quand le véhicule démarre au quart de tour, les yeux font des allers-retours sur la route qui défile à toute allure et le portable sur lequel il tape négligemment son message pour celui qu’il s’apprête à visiter en urgence. Il est où ?

C’est cette réponse là, qu’il redoute plus que tout, les orbes angoissées t’attrapent au travers du miroir, les doigts s’enserrent autour du volant. Parce que tu avais prononcé son prénom, Karma, parce qu’il savait, mais qu’il voulait pas savoir baby, aurait voulu agir comme le putain d’égoïste stratège qu’il était et ne pas s’en inquiéter. S’inquiéter seulement pour toi, te sauver seulement toi, ne penser qu’à toi. Assassiner tous les fantômes du passé et laisser leurs cadavres se dissoudre dans l’acide des amnésies volontaires, oublier. La voiture se dirige dans la direction de la scène d’horreur, dans la perspective de rejoindre le domicile du healer chez qui il avait pour habitude de terminer pas mal de ses nuits avec le loup-garou et autres détraqueurs de la phantom troup, parce que c’est avant tout toi, toujours toi avant les autres.

Le cellulaire est jeté sur le siège passager, et par automatisme, sa main se dirige vers l’arrière, cherche à tâton la tienne, dans l’espoir de te rassurer mais surtout de te sentir encore vivante, de détecter une chaleur sous ta peau glacée et abîmée, un coeur qui bat, même de manière atrocement chaotique et désordonnée.

Parce que pendant un instant, il a pensé t’avoir perdu, Aeri, jamais il n’eut plus besoin que maintenant de te sentir en vie.
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03.06.22 16:24

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @babylon sa'adar y a sûrement tout qui s'enchaîne beaucoup trop vite, vitesse effrayante avec laquelle elle est incapable de composer, encore moins quand dans le lot de son enfer, c'est ceux qu'elle aime qui se retrouvent blessés. et qu'allait-elle bien pouvoir faire maintenant quand son quotidien n'était qu'une plaie béante sur laquelle on venait sans cesse tirer comme pour prouver que tout pouvait être pire. et elle souffle difficilement, incapacité à se trouver la moindre excuse quand elle aurait pourtant besoin de n'importe quoi pour apaiser le coeur blessé. même toi, elle n'aurait pas du t'appeler. n'aurait pas du t'entrainer une nouvelle fois sur son chemin de souffrance quand tu ne méritais pas de te faire embourber dans le destin funeste qu'elle pouvait représenter.

what if.. he.. et elle arrive pas à le formuler de manière intelligible, la pensée qui suffit à la faire couler davantage. mais s'il ne survivait pas ? et elle est incapable d'imaginer un monde sans karma. elle est incapable de visualiser un futur où il ne serait pas. probablement qu'elle mettrait peu de temps à le suivre, sûrement qu'elle abandonnerait tout — incapacité à penser aux autres si lui n'était plus là. zaun c'est tout ce qu'elle arrive à dire sur l'instant. zaun. aux côtés d'un healer qui était désormais en train de se débattre pour le maintenir en vie et qui l'avait juste chassé comme si elle était une gêne. j'ai donné au healer ce qu'il voulait.. murmure d'un air vague, les images flous se bousculant dans l'esprit. droit de surprise. le droit de lui prendre n'importe quoi.

et elle ferme les yeux aeri, soupire douloureux qui s'échappe des pulpeuses abîmées, respiration lourde qui suffit à plonger le corps dans des souffrances éternelles. mais ça serait jamais pire que karma, elle pourrait pas souffrir autant que lui. et c'est peut être pour cette raison qu'elle ne se plaint pas de ses propres blessures, garde le silence quand elle aurait mérité pire, si ce n'est d'être à sa place. silence qui l'a fait dériver, à mi-chemin entre la conscience et le reste, micro absences quand elle peine à rester à la surface. et elle tousse, filet carmin qui s'échappe des lèvres, vient se mélanger aux traces déjà présente pour prouver davantage la nuit d'agonie, les supplices affrontés.

cold.. comme lors d'une tempête de neige, difficile à affronter, meurtrière pour beaucoup. ferme les yeux une nouvelle fois jusqu'à l'arrêt soudain du véhicule, peine à se connecter même quand tu la traînes vers l'extérieur. i love you marmonne contre toi entre deux déconnexion, sait-on jamais qu'elle ne puisse plus jamais le dire après ça. sait-on jamais qu'elle ne mérite pas d'être sauvée.
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10.06.22 20:23

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @choi aeri

Jamais assez vite, il cesse pas d’accélérer dans l’aurore brumeuse, évite de justesse les obstacles sur la route parce que trop occupé à te regarder toi, ton visage qui n’aurait jamais du souffrir de la moindre blessure, trop précieux pour être abimé. Les doigts enserrent le volant quand ta réponse ne le satisfait pas, son pouce caresse le dos de ta main pour t’encourager à parler malgré ta douleur. Qu’est-ce qu’il voulait ? Et il espère Baby, il espère que ta réponse ne créera pas de nouvelles envies de vengeance meurtrière. Les sentiments sont confus et insensés, il sait plus à qui il doit en vouloir, à karma pour n’avoir pas su te protéger, à toi pour t’être à nouveau mise en danger, à lui-même, pour être arrivé trop tard, encore.

La voiture freine brusquement devant l’immeuble miteux enfin atteint, toutes les aires cérébrales se mobilisent en un seul sens, qu’il efface tes douleurs, supprime les témoignages de violence qui bafouent tes traits. Il récupère ton corps faible à l’arrière, se débarrasse de sa veste pour la poser sur tes épaules, passe ton bras au dessus des siennes pour t’éviter de dépenser bêtement la moindre de tes dernières forces. C’est presque fini, murmure-t-il dans tes cheveux, t’entraine dans le hall du bâtiment à l’air presque désaffecté, te porte sans difficulté dans les escaliers jusqu’à l’étage du healer, quand tu prononces ta sentence comme si c’était la dernière, et le myocarde s’étouffe un peu plus. I love you too baby girl, quand elle est déjà en réalité sa reine, il dépose un baiser sur ta tempe ensanglanté, avant de s’enfoncer dans l’appartement du healer de la brigade fantôme ayant déjà ouvert sa porte. Un regard entendu est échangé entre les hommes, le dernier semble s’interroger sur les événements les ayant conduits jusqu’ici, mais ne reçoit en réponse que l’air glacial de baby, qui dépose ton corps sur le canapé. Il s’agenouille aussitôt auprès de toi, enlace ta main dans la sienne quand le partenaire de crimes commence à faire son travail sans un mot, paumes salvatrices qui se posent sur tes blessures sous son regard méfiant. Puis ses yeux te reviennent ((comme toujours)), s’interrogent avec anxiété de ton état. Y’avait trop de détresse sur ton visage, beaucoup trop pour lui.

Aeri… what happened ? Il sait que la question arrive trop tôt, mais sait aussi qu’ils allaient devoir agir vite, si tant qu’il reste âmes qui vivent à sauver.  
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11.06.22 21:50

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28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @babylon sa'adar et dans sa tête, il n'y plus grand chose qui tourne. épaisse brume qui obscurcit l'esprit, certains éléments qui ressortent au milieu des autres sans que ça ne fasse réellement de sens. les mots qui tournent en boucle dans sa tête, ressasse les évènements quand bien même leurs violences suffit à la faire dériver davantage. karma, loup, morts. spirale morbide qui gagne en intensité, la pousse à douter de tout, d'elle, du monde. et si. et si elle ne méritait pas d'être sauvée ? et si pour le bien de tout le monde, il serait préférable qu'on la laisse là sans plus jamais lui donner l'opportunité de blesser qui que ce soit ? et si, et si, et si. ça n'arrête pas, tambourine dans les tempes à vive allure, donne l'impression que le crâne allait lui aussi finir par éclater. peut être aussi fort que son coeur.

et qu'est-ce qu'il voulait au juste aeri ? tellement de choses et si peu à la fois. un droit sur sa vie, son futur sans qu'elle ne puisse imaginer réellement ce qui en découlerait. le droit de prendre sans le moindre doute, de la délester au moment où il le choisirait de choses dont elle n'était même pas consciente présentement. le droit de surprise.. murmure dans un souffle qui semble aussi douloureux que son existence en elle même. le droit de surprise. mais elle aurait été prête à tout pour le sauver karma, elle aurait tout donné y comprit sa propre vie si ça avait été là son seul choix. comment aurait-elle pu reculer ? comment aurait-elle pu hésiter quand tout était irrémédiablement arrivé par sa faute ?

ça l'emporte. tout. les éléments extérieurs jusqu'au moindre pas. les mouvements qui l'éreintent, tire des grimaces infinis quand elle donne pourtant l'impression de n'être qu'un corps désarticulée, pantin trainé dieu sait où sans qu'elle n'ait ne serait-ce que la force de poser des questions. et y a rien, rien qui la soulage, rien qui lui donne la sensation que les choses pourraient aller mieux. juste cet infini chemin boueux ou les détresses n'avaient de cesse de s'accumuler. die. est-ce que ça serait si mal ? probablement pas. et elle le souhaite du plus profond de son coeur même quand son corps rejoint une surface plus confortable, les prunelles qui se voilent de blanc à chaque instant d'inconscience. karma.. le même prénom qu'elle murmure à répétition, chaleur des mains qui se posent sur son corps, soulage et alourdit la conscience en même temps. avait-elle ne serait-ce que le droit de ressentir une quelconque amélioration après ce qui s'était produit ? mais c'est immédiat, les douleurs qui s'effacent les unes après les autres jusqu'à ne laisser plus qu'une âme meurtri — la pire blessures de toutes. ta question restée sans réponse quand elle ne saurait par où commencer. water.. marmonne finalement jusqu'à l'obtention d'un verre d'eau, n'importe quoi pour apaiser les brûlures de sa gorge.

a werewolf attack finit par souffler, les yeux qui se ferment la condamnant à revivre les pires images. we had a vision so we tried to warn the people parce qu'elle avait toujours été comme ça aeri, à oublier de réfléchir la plupart du temps. but it was already too late and.. this wolf.. he.. ripped this kid and i was not able to stop screaming.. les mains qui tremblent, nausée qui revient si rapidement quand tout est bien trop ancré dans sa tête. he came after me and karma attack him but then.. then.. l'horreur. there was so much blood, so much.. blood everywhere and.. he was on the ground bleeding, his arm.. his arm... et elle vacille aeri, au bord de la crise.
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25.06.22 16:41

who saves you ?
28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @choi aeri

L’angoisse qui éprend ton coeur épuisé d’avoir battu si fort semble presque palpable, comme si elle emplissait l’air de minuscules particules noires et chargées de tension. Instinct naturel de l’Alpha qui protègera sa meute quitte à en mourir, il pose délicatement sa paume sur ta joue porcelaine striée de blessures fraiches, aimerait que cela suffise à te délester ne serait-ce qu’un peu du poids harassant de ta culpabilité, mais rien.

Rien
Rien
Rien

Il ne peut rien faire. Il est simplement là, à observer le vide qui émane de tes orbes quasi translucides, à sentir sous son épiderme ta cage thoracique se soulever difficilement à chacune de tes respirations encore affectées par les traumatismes, ta peau si froide, presque comme si… comme si tu n’étais déjà plus là. Faster, marmonne-t-il dans une impatience anxieuse à l’intention du healer qui s’acharne déjà à te réparer. Dans ses yeux assombris et voilés par la fatigue, des milliers de scénarios cauchemardesques qui se jouent comme des cassettes en avance accélérée, se mêlent à des souvenirs profondément estampillés dans ses veines, tu restes silencieuse, pourtant des millions d’images et de mots débordent de ton regard. Enfin, tu sors de ton mutisme, et tu prononces encore pire que ce qu’il aurait pu imaginer.

Le droit de surprise.

Petit soldat Sa’Adar sait rester impassible, mais toi, tu le connais Aeri. Tu as appris à lire entre ses lignes, à sillonner les parois glissantes de son endocarde mieux que personne. La haine viscérale qui assiège son regard, tu la vois, sa mâchoire qui se serre à presque s’en briser les molaires, tu la sens. I’m gonna kill him. La phrase lui avait échappée, il l’avait pensé trop fort. Ses iris se sont perdues au loin, il regarde à travers toi, réfléchit déjà aux tortures qu’il pourrait infliger à celui qui a osé envisager de t’utiliser comme un jouet, qui a pensé pouvoir faire ce qu’il voulait de toi. Tu réclames de l’eau, occasion parfaite pour lui de t’éviter d’assister à un énième accès de violence, il rompt le contact à contre-coeur pour foncer vers la cuisine de cet appartement qu’il connait par coeur, pour s’y être échoué de trop nombreuses fois. Ce n’est qu’une fois à l’écart qu’il s’autorise à l’abandon, repose ses muscles tendus en s’appuyant de ses paumes meurtries contre le rebord du lavabo. I’m gonna kill him, I’m fuckin gonna kill him, répète-t-il comme un mantra qui le conquiert peu à peu, et le contrôle finit par totalement s’évaporer, son poing vient s’exploser contre la faïence qui lui fait face. La surface se fend de dizaines de zébrures, entre ces dernières son hémoglobine qui s’imprègne, la brutalité du coup lui arrache un grognement de douleur. Il n’y a que la violence pour le réveiller, Babylon. Il jette l’eau glacée sur ses joues dans une tentative de tempérer le sang brûlant qui bat dans ses tempes, avant de remplir un verre.

Simplement agir, bêtement, mécaniquement, faire taire la colère jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de lui et de son calme, c’est ce qu’il se tue à faire lorsqu’il revient à toi, le liquide guérisseur dans une main qu’il te tend et une serviette propre dans l’autre. À mesure que tes mots meurtrissent son coeur, des images d’une scène similaire lui reviennent, il les rejette comme toujours. Des regards inquiets s’échangent avec le guérisseur, ils comprennent immédiatement la gravité de la situation, comprennent qu’il va falloir faire vite. Morceau de tissu désormais imbibé de désinfectant, il le passe avec douceur et précaution sur tous les résidus de cette nuit encore présents sur tes traits, désormais assis au plus proche de toi. You’re okay, Aeri. Karma is okay, you did the right things, et jamais tu ne l’auras entendu s’adresser avec toi avec autant de tendresse, c’est une voix qui ne lui ressemble pas, et qui est pourtant plus authentique que jamais. Le healer ayant achevé sa tâche, il entoure ton corps fragile de ses bras. You can rest I’m here now, you did well love. You saved people, murmure-t-il contre ton crâne, en caressant du bout de ses doigts tes cheveux.

You can go, thank you, let me know please, il s’adresse cette fois au second homme, un regard confiant de la part du chef de la brigade fantôme qui se suffit à lui-même pour lui intimer de rejoindre la scène de massacre et de vous laisser une intimité nécessaire, au creux de cet appartement inhospitalier.  
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26.06.22 13:54

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28.05.2022 ↠ grilles de mdirias

with / @babylon sa'adar les yeux qui se ferment à nouveau, l'esprit ponctué de flash de cette nuit, bande passante d'image qui ne cesse de lui être imposée pour faire revenir en détails tout ce qui s'était produit dans les rues désaffectés. et comment pourrait-elle ne pas se blâmer de l'horreur ? comment pourrait-elle ne pas se sentir responsable ? elle sait, aeri, qu'elle était celle l'ayant entrainé là-bas, insensible à ses suppliques pour rentrer. et quand bien même ne lui avait-elle pas demandé de la suivre, elle restait consciente que ses choix avaient été fait dans un but de protection. elle a pas réfléchi, elle a pas pensé, s'est laissé guider jusqu'au quartier de son enfance, submergée par les visions horrifiantes et dans l'espoir de venir en aide à ceux que la société avait laissés sur le côté.

et c'était tout ce qu'elle voulait,
les aider.


puis quoi maintenant ? est-ce qu'on viendrait lui décerner une médaille de mérite pour apaiser sa culpabilité ? réalité où elle avait mit en danger sa moitié au profit de personnes qui ne lui tendrait jamais la main. et elle entends encore les cris déchirant la nuit, la silhouette de karma s'effondrant au sol et sa propre détresse au milieu des rues abandonnées — fuite des survivants. elle retrace mentalement, à l'infini, chaque seconde de cette enfer, coincée dans son propre esprit la forçant à revivre en boucle les évènements. la détresse quand elle lui avait demandé de l'aide, la soumission absolue quand elle lui a finalement offert le pire.

le droit de surprise.

pourtant elle jette l'information comme si ce n'était rien, rien. se fiche bien de ce qui sera réclamé, à quel moment quand tout ça, elle l'avait fait pour lui. et si pour le sauver elle se devait de le répéter, sûrement rentrerait-elle dans cette boucle infernale juste pour s'assurer qu'il aurait toujours la possibilité de respirer. et les doigts fébriles se saisissent du verre, liquide doux qui apaise pour quelques secondes les brûlures intérieures, la tête qui retombe presque lourdement contre le sofa. et si tout lui semble si difficile, c'est sûrement à cause du coeur en peine, fautive de son état, fautive de bien trop de choses. he.. it was because of me alors comment est-ce que les choses pourraient aller bien puisqu'il n'aurait jamais été dans cette situation si seulement elle avait cessé de vouloir s'improviser sauveuse d'un soir. you don't understand, it's all my fault et elle aurait dût être celle dans cette position, elle aurait dût être celle inanimée dans cette ruelle pour payer elle même le prix de son inconscience. pourquoi pas elle ? les sanglots qui viennent déformer les traits, perles roulantes sur les joues encore maculées. he lost his arms because of me et elle n'avait aucune idée des dommages supplémentaires, de l'état dans lequel elle le récupèrerait réellement. y aurait-il pire ? pouvait-il y avoir pire ? les questions qui résonnent, forme un brouhaha incessant dans son esprit. et c'est une torture mentale qu'elle s'inflige, punition amplement méritée.

même tes bras n'ont plus cette aura apaisante, les paupières qui se ferment au contact, écoute les mots rassurants qui ne font pourtant aucun sens. baby.. les doigts qui s'accrochent à ton tee-shirt, te retient sûrement contre elle. jamais encore n'avait-elle eu l'air si amochée, jamais n'avait-elle parût si fragile. poupée au bord de la cassure, prête à se briser lamentablement d'une seconde à l'autre quand les épreuves de la vie avaient constituées un trop plein d'horreur qu'elle n'était plus capable d'affronter. i'm so tired ou simplement fatiguée de sa propre conscience, le besoin de fermer les yeux pour de bon. i just need to sleep et faire taire la tumulte de son esprit pour quelques heures.
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