Good night, sleep tight (amias)
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Les rires des hôtes résonnent dans sa tête au même titre que leurs commentaires grossiers. Riches, élégants, de bonnes familles, ces bons vieux clichés s’envolent aussitôt leur entrée dans l’établissement, à la recherche d’une compagnie qu’ils pensent aussi vulgaires qu’eux. C’est épuisant de garder son sourire aux lèvres mais elle a connu pire Zylith. Elle aura toujours connu pire. Ici, les hommes ont le mérite de vanter son apparence et elle a sûrement tort d’accorder autant d’importance à leurs compliments. Ils veulent quelque chose qui lui échappe, qu’elle ne peut donner mais c’est sûrement ce vilain jeu qui les fait tomber comme des mouches. Qu’importe l’art et la manière ! Le principal ? C’est ce pourboire illustré par la présence de nombreux billets dans sa poche. La jeune femme devrait rentrer rapidement pour les mettre à l’abri sauf qu’elle se perd dans d’autres pensées quand elle referme la porte derrière elle.
Six mois. Seulement six mois et pourtant une éternité dans son cœur. Est-ce que la chasse sauvage avait fait d’elle une proie ? Est-ce qu’elle vit dans une autre dimension ? Levant les yeux au ciel, ces étoiles ne brillent pas autant qu’avant. Est-ce que ces astres se sont aperçus de sa nouvelle solitude ? Plus personne n’est présent pour les contempler avec elle. De toute façon, Zylith ne souhaite en aucun cas remplacer son ami de toujours, son confident, son tout. C’est impossible. Echappant un soupir, elle se demande ce qu’il peut penser d’elle, là où il est. Elle tend l’oreille à la recherche d’une réponse. Vu ses activités nocturnes, la belle ne pourrait que l’entendre crier. Si elle avait commencé cet emploi pour leur permettre de s’enfuir ensemble, maintenant, elle possède de nouvelles excuses. Elle doit se débrouiller seule. Elle aurait dû y réfléchir à deux fois avant de partir de l’appartement d’Elan mais les deux ne pouvaient plus se comprendre. Ils sont tous les deux dans une phase de deuil incompatible. “Je suis désolée. “ La shymer à la dérive, une larme à l’oeil, Zylith presse le pas à contre-courant de son logement. Elle ne peut pas rester seule, elle ne veut pas rentrer une nouvelle fois, rongée par cette culpabilité.
Le trajet prend un certain temps pour pouvoir rejoindre le quartier de Zaun. Il est certainement dangereux de s’aventurer là-bas, seule, en plein milieu de la nuit mais plus rien ne peut l’impressionner. Elle n’a pas d’autres choix pour trouver une compagnie agréable. Elle finit par frapper à la porte de l’heureux élu. Zylith tente de reprendre son souffle pour éviter de créer une vague de panique chez ce shymer dont elle a croisé la route, bientôt dix ans plus tôt. “Amias, tu … “ Tu dors ? Elle souffle un bon coup et se reprend. “ Tu es là ? C’est Zylith. J’aurais dû te prévenir mais... Je n’ai vraiment pas envie d’être toute seule ce soir. “ Elle plaque son dos contre le mur. Et s’il n’ouvre pas ? Qu’est-ce qu’elle deviendrait ?
Six mois. Seulement six mois et pourtant une éternité dans son cœur. Est-ce que la chasse sauvage avait fait d’elle une proie ? Est-ce qu’elle vit dans une autre dimension ? Levant les yeux au ciel, ces étoiles ne brillent pas autant qu’avant. Est-ce que ces astres se sont aperçus de sa nouvelle solitude ? Plus personne n’est présent pour les contempler avec elle. De toute façon, Zylith ne souhaite en aucun cas remplacer son ami de toujours, son confident, son tout. C’est impossible. Echappant un soupir, elle se demande ce qu’il peut penser d’elle, là où il est. Elle tend l’oreille à la recherche d’une réponse. Vu ses activités nocturnes, la belle ne pourrait que l’entendre crier. Si elle avait commencé cet emploi pour leur permettre de s’enfuir ensemble, maintenant, elle possède de nouvelles excuses. Elle doit se débrouiller seule. Elle aurait dû y réfléchir à deux fois avant de partir de l’appartement d’Elan mais les deux ne pouvaient plus se comprendre. Ils sont tous les deux dans une phase de deuil incompatible. “
Le trajet prend un certain temps pour pouvoir rejoindre le quartier de Zaun. Il est certainement dangereux de s’aventurer là-bas, seule, en plein milieu de la nuit mais plus rien ne peut l’impressionner. Elle n’a pas d’autres choix pour trouver une compagnie agréable. Elle finit par frapper à la porte de l’heureux élu. Zylith tente de reprendre son souffle pour éviter de créer une vague de panique chez ce shymer dont elle a croisé la route, bientôt dix ans plus tôt. “
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Impossibilité à dormir pour Amias, la peur qui commençait à grandir dans le creux de son corps, il avait réellement peur d’utiliser son pouvoir et d’invoquer des choses sans faire exprès. Et si on l'abandonne encore, une fois de plus juste parce qu’il n’était pas comme les autres ? Main qui se pose doucement à l’arrière de sa nuque, peut-être que s’il n’avait pas ce don, peut-être que sa mère serait restée à ses côtés, s’il avait été un enfant normal et non un enfant de fléau, peut-être qu’il aurait eu une famille à ses côtés. Mais malheureusement pour Amias, c’est avec les si qu’on refaisait le monde et est-ce qu’au final, il serait avantageux pour lui de le changer ? Certes il était seul la plupart du temps mais il était libre. Il s’occupait alors comme il le pouvait avant de se laisser tomber, éventuellement, dans les bras de Morphée à sa plus grande peur, composant une nouvelle musique à l’aide de son violon, doucement, histoire de ne pas réveiller ses voisins vu l’heure qu’il était, la nuit était déjà bien avancée. Sa nouvelle composition avançait doucement mais sûrement, du moins jusqu’au moment où il entendit une voix familière, peut-être un peu trop d’ailleurs. Il ne s’attendait pas à voir Zylith ici, encore moins à cette heure-ci, elle l’avait abandonné après tout mais Amias étant Amias, il n’allait pas lui en vouloir parce que dans le fond, il se serait sûrement abandonné lui-même s’il avait été à la place de Zylith. Il posait alors rapidement son violon, se précipitant contre la porte, il n’allait pas la laisser dehors. Léger sourire apparaissant alors sur son visage, il ne pouvait pas cacher le fait qu’elle lui avait manqué, énormément. “ Oui je suis là, attends, bouge pas, je t’ouvre la porte. “ Si Zylith avait besoin de lui, alors il restera à ses côtés, le plus longtemps possible, parce que si Amias n’avait aucune famille biologique, il avait fini par s’en créer une deuxième et Zylith en faisait partie. “ ça va ? C’est pas grave si tu m’as pas prévenu, tu sais que je dors pas à cette heure-ci.. Si t’as besoin de parler, hésite pas, je suis là pour toi. “ Et il le sera probablement pour toujours, impossibilité pour lui d’abandonner les personnes qui se trouvaient à ses côtés, beaucoup trop habitué à être abandonné en premier pour changer cela.
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D’habitude plus réfléchie, la jeune femme s’étonne de faire un si grand détour à la recherche d’une compagnie. Il y a des jours où la solitude devient insupportable et lui rappelle ses mauvais jours pendant son enfance, où ses parents ont décidé de l’enfermer à l’intérieur à cause de sa condition de shymer. Elle y avait pris goût jusqu’au moment où elle a compris de quoi on la privait : la vie tout simplement. Ses nombreux voyages l’ont confirmé quand elle a découvert le monde de la musique sans pourtant avoir l’occasion de se prêter au jeu pendant des années. Quelques notes sur un piano avaient provoqué un sourire chez la demoiselle toute la semaine entière. Maintenant, elle a oublié tout son apprentissage et se contente de regarder les autres jouer d’un air envieux et rêveur. Un drôle de mélange qui dépasse souvent Zylith, elle, qui a cessé de rêver suite à la disparation de Callen. Sa fatalité tire désormais les autres vers le bas.
Présente devant la porte de son camarade, elle se crispe un peu plus fort dès lors qu’elle réalise qu’elle est venue les mains vides, si on exclut ses problèmes. La shymer devrait avoir honte de s’imposer, encore plus auprès de cet homme qu’elle a abandonné sans aucune gêne. Ou presque. La jeune femme ne quitte jamais les autres par plaisir. C’est l’espoir ou la peur qui motive ses choix mais il est vrai qu’elle ne se préoccupe guère des conséquences. Par moment, la demoiselle se demande si son camarade l’a vraiment pardonné. Mais Amias n’est pas un vilain garçon. Non. Dans leur qualité de shymer, ils peuvent se comprendre. Toute amitié comporte son lot de difficultés. Son dos contre la porte, c’est un soupir de soulagement qui s’échappe de la bouche de l’hôtesse avant qu’un petit sourire se dessine sur ses lèvres à la vue de son protégé. Elle résiste de le prendre dans ses bras, recherchant une affection qui ne saurait être trouvée maintenant. “Je suis désolée de venir le cœur lourd alors que ce n’est déjà pas simple pour toi. “ Être désolée, c’est la seule chose dont elle est capable ce soir. Elle est désolée pour Amias, pour elle aussi. Le pire, c’est qu’elle ne peut pas lui expliquer tout son parcours, de peur de courir un risque. Ce n’est pas une question de confiance mais ici comme partout, les murs ont des oreilles. “ C’est juste que par moment... Je me rappelle qu’il n’est plus là et que je ne sais pas quoi faire pour arrêter de penser à lui. “ Le manque de cette personne qui a rythmé sa vie sur ses huit dernières années. “ Je suis censée faire quoi ? “ Une question à laquelle personne n’aura la réponse.
Présente devant la porte de son camarade, elle se crispe un peu plus fort dès lors qu’elle réalise qu’elle est venue les mains vides, si on exclut ses problèmes. La shymer devrait avoir honte de s’imposer, encore plus auprès de cet homme qu’elle a abandonné sans aucune gêne. Ou presque. La jeune femme ne quitte jamais les autres par plaisir. C’est l’espoir ou la peur qui motive ses choix mais il est vrai qu’elle ne se préoccupe guère des conséquences. Par moment, la demoiselle se demande si son camarade l’a vraiment pardonné. Mais Amias n’est pas un vilain garçon. Non. Dans leur qualité de shymer, ils peuvent se comprendre. Toute amitié comporte son lot de difficultés. Son dos contre la porte, c’est un soupir de soulagement qui s’échappe de la bouche de l’hôtesse avant qu’un petit sourire se dessine sur ses lèvres à la vue de son protégé. Elle résiste de le prendre dans ses bras, recherchant une affection qui ne saurait être trouvée maintenant. “
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