So bite your tongue and choke yourself to sleep // Fenris & Edden
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Oh, you clever little things
The sycophantic teens
What a precious basket case
Now shut your dirty mouth
The sycophantic teens
What a precious basket case
Now shut your dirty mouth
and choke yourself to sleep
Il y a du sang qui goutte de son nez, de ses lèvres, dans sa bouche ; mais déjà Edden n’en connaît plus la saveur, oubliée dans l'entre-deux gris et flou de la limite entre conscience et inconscience. Iel ne saurait répéter les mots qu’iel énonce mais les échos moqueurs de sa voix
Jamais accepté, jamais à sa
Trop désirable, attirant·e, parfait·e ?
dès qu’on l’aperçoit…)
dès qu’iel parle)
Il y a toujours une
Et les notes cristallines du timbre chanteur qui ne semble jamais cesser de se faire joueur, ne font qu’attiser une colère destructrice déjà dirigée contre la pauvre créature. Devenue
-Ferme-là, putain !
C’est un coup de pied qui lae fait rouler plus loin, le point de bascule qui finit de faire chavirer son esprit hors de son corps - enfin, normalement. Quand soudainement il y a dans son âme un frôlement inhabituel, comme une...
Alors, il n’a aucune raison d’intervenir…
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Oh, you clever little things
The sycophantic teens
What a precious basket case
Now shut your dirty mouth
The sycophantic teens
What a precious basket case
Now shut your dirty mouth
and choke yourself to sleep
Qu’un monstre de plus dans la foule, c’est tout ce que Fenris est à Zaun. Un monstre se baignant dans les nuances de rouge les plus profondes, un monstre qui se plaît étrangement dans ce chaos cramoisi, qui en vient à en apprécier sa difformité.
C’est dans sa violence qu’il a trouvée une certaine paix : l’incessant chaos broie la moindre de ses pensées et limite ses introspections aux allures d’abysse cannibale. À grandes foulées, il sème son passé sans se retourner. C’est qu'il ne s'rend pas compte, encore, du tic tac incessant, déréglé qui ricoche dans sa caboche. Enfin, si, il l’entend bien (
Il manquerait plus qu’il réalise un instant la douleur qui le lacère à chaque heure. Heureux est comme Oedipe, s’est aveuglé à la tragédie qu’est sa vie - à en devenir un aveugle heureux, un sourd qui se moque bien de ce que les furies peuvent piailler.
C’est donc ainsi qu’il traine des pieds, clope au bec et la fumée dans son sillage. La brutalité est dans chaque recoin, pagaille alpaguée sans arrêt.
Soudainement, un frémissement lui frôle l’âme cabossée.
Il ralentit.
Etaux qui lui prennent le front, lune ardente et éclairs pulsants.
Il tourne les talons. Entend des voix. Il cligne des yeux, s’retrouve dans l’impasse.
Il y a sur le mélange de l’hémoglobine et du bitume, il y a le venin craché par une voix angélique et la riposte barbare, il n’y que a le tableau pitoyable dont Zaun se pare sans jamais s’émouvoir.
Et pourtant. Il y a l’tic tac, il y a le fer des aiguilles qui lui brûlent les tympans, il y a l’étrange silhouette à ses pieds. Un déjà-vu à la saveur d’opium, dont le magnétisme met son instinct à ébullition - pourquoi est-il si hypnotisé ?
Ce n’est pas la gueule déconfite de la brute qui l’interpelle, celui-là même qui marmonne son nom en voyant le mercenaire à la mine crispée - mais bien l’éclat cristallin d’un regard cerné de vermeille. En lui, Fenris pourrait presque distinguer des reflets déformés d’un passé, d’un marché, révolu.
L’adrénaline le foudroie et ses jambes enjambent lae gosse anonyme pour atteindre sa cible improvisée - il s’dit que c’est pour évacuer, pour retrouver cette violence qui le berce tant, il cherche pas plus loin, veut pas savoir.
Quelqu’un geint, le type qu’il a frappé. Ils s’connaissent, un peu, vaguement et l’un a plus peur de l’autre c’est pour sûr. Comme toutes les brutes, l’agresseur s’dégonfle en un coup et se tient le nez, titubant.
Putain, Fenris, pourquoi ? C’est l‒ - Tu sais très bien pourquoi.
Fenris n'a en réalité aucune idée de pourquoi. Il trouvera bien une excuse pour son geste plus tard. Pour se donner bonne mesure, le voyant se fait maestro et fait résonner le crâne de son vis-à-vis contre la brique.
La tension retombe un peu, autorise l’homme a inspiré à plein poumon l’oxygène poussiéreuse. Il jure, se tient la tête, puis la mâchoire, évite le corps pour le palper légèrement de la pointe du pied. Les détails de son apparence se révèle à lui et des vagues de sensations l’assaillent.
T’es quel genre d’oiseau crevé ?
Tout droit tombé des cieux, si ceux-ci n’étaient plus qu’un eden incendié.
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The sycophantic teens
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Le monde n’a pas basculé, aujourd’hui. L’habitué·e pourtant aux projections astrales n’a pas senti son âme
Aujourd’hui iel est encore un peu là, aujourd’hui le coup suivant ne vient pas. Il y a ce
Un nom se pose sur le visage, ses syllabes font résonner quelque chose comme un carillon dans sa tête, une mélodie qu’on chantonne sans savoir d’où elle vient. Fenris. Et un frémissement semble étirer l’ombre des lèvres du
Cette dernière ne se relève pas tout de suite, l’esprit encore trouble, incertain·e de ce qui vient de se passer ; c’est trop inhabituel, pas ce à quoi iel s’attendait,
Il est
Tombé du
Question qui lui brûlait les lèvres, le ton neutre mais toujours posée de la plus irrévérencieuse des manières. Iel aurait pu demander qui il était, d’où il venait, ce qu’il faisait - et surtout... p o u r q u o i, par les dieux, avait-il fait ça. Iel aurait pu dire
comme tous les autres.
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The sycophantic teens
What a precious basket case
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and choke yourself to sleep
Fenris n’a pas l’âme d’un artiste, pas plus qu’il n’est de ceux qui cherchent la beauté dans les recoins les plus crasseux. Et pourtant, il surprend son regard à se balader sur la scène qui s’étend à ses pieds, comme pour en tracer le moindre trait, la moindre courbe, le moindre détail poussiéreux. À ses pieds s’étend un être à la peau pâle où éclosent des nuances bleuâtres et rougeâtres ; sur ses lèvres malmenées danse l’ombre d’un rictus et sa tignasse sombre est comme un voile sur son regard aux lueurs spectrales. Celles-ci le scrutent, trouvent écho dans ses propres pupilles abyssales – on pourrait difficilement faire deux physiques plus différents, et pourtant... Fenris pourrait venir à croire qu’il ne s’agit pas là d’un tableau mais d’un miroir (déformé, cassé, certes, mais un miroir tout de même).
Incapables de définir pourquoi cet instant semble si hors du temps, ses méninges battent sous l’assaut d'un
Fenris pouffe un léger rire et s’agenouille à hauteur, ignorant le souffle saccadé de l’agresseur derrière lui. La voix de l’inconnu·e ne laisse passer que des syllabes monotones, mais le mercenaire sait y reconnaître l’accent faussement angélique entendu plutôt – est-ce réellement une bonne idée de lae faire parler ?
Ses yeux trainent sur les quelques plumes éparpillées ici et là, et peut-être bien que son expression s’adoucit légèrement. Une d’entre elle s’échappe, sombre comme la nuit et l’obsidienne de Fenris. Celui-ci la ramasse et l’observe en marmonnant, rictus joueur en coin. Quel genre de bestiole l’inconnu·e pourrait-être ? Pouvoir ou fléau ? L’instinct de Fenris semble lui murmurer une réponse, mais il se plaît à l’ignorer.
« Tu dois être bien loin de chez toi. Qu’est-ce que fout un ange dans les bas-fonds de Zaun ? »
Mais sa question est sans écho, car l’ange arrogant en présente une autre. Un éclair d’agacement tend les traits du shymer face à cet irrespect mais ses babines se recroquevillent dans un rictus. Soudainement, il s’dit que ça doit être ça la raison de la descente infernale de c’gosse par ici. Suffit pas d’avoir l’air chérubin pour l’être. Iel doit surement plus tenir du fléau.
« Peut-être. »
Crache-t-il sans plus lae regarder. Il n’ignore pas le pourquoi sous-entendu, l’incompréhension qui doit l’habiter – personne à Zaun est philanthrope, la moindre faveur est transactionnelle, la bonté s’accompagne du son des crescents.
« Tu me rappelles quelque chose – quelqu’un. »
Les mots sortent sans qu’il puisse les retenir, aveu qui sonne si étrange au fond de cette ruelle. Fenris penche la tête pour mieux lae fixer, interdit. Ses traits sont inconnus. Mais il y a comme un voile qui y danse…
Il rit, se redresse.
« Tu peux te lever ? Tu m’fous un torticolis. »
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