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WHISPERin the night
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La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
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sweet but psycho ; (jazz)

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22.05.22 20:29
sweet but psycho
mai 2022
midrias

@jazz snyder

un max de folie sweet but psycho ; (jazz) 956104061  
Les cristaux qui pendent du mur au plafond absorbent le crépuscule pour le réfléchir un peu partout. Son corps lui-même est une toile pour ces couleurs mystiques, il pourrait s’en émerveiller s’il en avait le temps — ce qu’il n’a pas — ou s’il trouvait de la beauté dans ce genre de choses — ce qui n’est pas le cas. —
La boutique de Jazz est comme à son habitude, vide. Elle gagne en affluence lorsqu’elle change le nom de sa devanture, ça fait trois mois maintenant que l'orbe à rêves a eu le temps de se faire une réputation. Et connaissant le talent hasardeux de la propriétaire pour ses concoctions, il serait bon pour elle de faire du neuf ou du moins, d’en donner l’illusion.
« Jazz ? » Il passe derrière le comptoir puis soulève le rideau de perles qui donne sur son laboratoire. Tout est en pagaille, là encore, rien de nouveau. Il reconnaît les lunettes d’aviateur de Aska, l’une des sangles semble avoir lâché. Après un bref tour dans le labo, il trouve le matériel adéquat pour le lui réparer.
Il tire un tabouret et s’occupe de rafistoler l’embout problématique mais il est vite interrompu par le cri du verre qui éclate.
Ses synapses font naturellement le lien entre le bruit et la fiole balancée sur le mur qui lui fait face, son contenu jaune et gluant continue de dégouliner alors qu’il prend la mesure de ce qui vient de se passer.
Il y’a quelqu’un derrière lui qui vient soit de le rater, soit de l’intimider.
Qui est-ce ?
« Echo ? »
Ce rire, il l’a déjà entendu. Pas d’Echo mais de Jazz, c’est le même que le soir de son agression en plus enfantin.
« Tu ne répondais pas. Tu appelais « Jazz, Jazz, Jazz ! » Et moi je t’ai répondu. « Oui c’est moi ! » Et tu m’as ignoré. »
La réalité c’est qu’il ne l’a pas entendu.
Il tourne sur son tabouret jusqu’à trouver la réplique parfaite de Jessamine enfant, le fruit de ses cauchemars.
« Ne recommence plus jamais. » Ton péremptoire et prunelles arides, il sanctionne fermement sa spontanéité toxique. Il a déjà été témoin de son comportement mais n’en avait jamais été victime, jusqu’à aujourd’hui.
Elle se balance sur ses pieds en chantonnant par-dessus son avertissement. Il conserve un masque d’indifférence, à quoi cela sert-il de s’importer face à l’absurde ?
« Tu jouais à quoi ? » Elle s’intéresse aux lunettes, il ne la quitte pas des yeux. « Où est Jazz ? » La question l’ennuie, elle s’approche avec une risette malicieuse qui ne lui plaît pas du tout.
« Recule. » Il est tombé dans le monde d’Alice, tout ce qui est rationnel ne l’est plus. Dans ce multivers, les petites filles inspirent la méfiance et idolâtrent la reine de coeur.
Elle a les tympans oisifs, ils n’entendent que les mots qu’ils aiment ou ses chansons favorites. Alors elle continue de jouer à chat, les mains tendues elle agrippe sa veste et commence à le chatouiller. Elle est si agile qu’elle parvient à glisser ses mains à l’intérieur, pile à l’endroit où il a caché l’arme qu’il comptait restituer à Jazz.
« Je t’ai dit stop. » Sa main verrouille son poignet, le jeu est terminé.

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22.05.22 22:01

— sweet but psycho —
mai 2022



❝ Dites-moi d'abord qui je suis: si ça me plaît d'être cette personne là, alors je remonterai; sinon, je resterai ici jusqu'à ce que je sois quelqu'un d'autre.

Alice in wonderland ; Lewis Carroll

Jazz n'est pas là. Echo attend.

La distraction rêvée passe le pas de la porte, les cristaux s'illuminent du tintement de l'animation à venir, glas des instants volés -- lui ou un autre, un autre ou lui. L'enfant sautille et sur ses joues ruissellent l'impatience comme au corps résonne le coup du départ. Malice à l'iris, ni les rires ni les cris ne sont perçus, c'est une habitude de l'inconnu qui n'évoque chez elle à peine qu'une contrariété éphémère, comme pour tout. Elle s'articule sur cette colère f a c t i c e car ce n'est pas la sienne, ce n'est pas sa voix, ce n'est pas son visage, et de son seul désir de jouir d'une vie qui ne lui appartient pas elle manifeste ses outrages - je veux être toi - et d'une certaine façon l'est-elle, je suis tout ce que tu es et tout ce que tu h a i s.




je serai tes cauchemars




dans le monde que tu t'es inventée




[ LE SILENCE BRÛLE LES INTERDITS ]



Jazz l'a laissé seule ici, il n'y avait personne avec qui jouer. Echo a un peu pleuré en bas des escaliers, larmes de crocodile sur son faciès adouci de ses traits juvéniles, Aska se laisse souvent attendrir, Shade n'entend rien.

Peut-être cherche-t-il comme Jazz à l'ignorer. Voilà un jeu dont elle ressort toujours gagnante. Évaporée dans l'immensité d'une galaxie sans trêve elle danse sur le fil d'un calme qu'elle sent sur le point de se r o m p r e, la respiration gronde, la pupille devient sévère. Elle n'en perçoit qu'une lueur déformée, à ses pulpeuses ricoche la surprise de sa découverte, c'est une chasse aux trésors !Oh ! La carte est pleine de trous à remplir et elle en connait déjà la rose des vents, la voilà capitaine de cette nouvelle épopée, pirate en dérive des énigmes qu'il peine à remplir, en un instant tout s'allume, dans son regard brillent les reflets rieurs. — Je le reconnais ! C'est à Jazzi Jazz. Où l'as-tu eu ? C'est elle qui te l'a donné ? Oh non ça c'est impossible. la prise se relâche, la fillette en profite pour filer entre les fioles se cacher derrière une étagère, guettant ses mouvements derrière les flacons multicolores, le rire redouble lorsqu'il se redresse. — C'est gentil de le lui avoir pris... s'exclame-t-elle en s'enfonçant plus profondément entre les dédales de la bibliothèque. — Tu joues au loup ? Si tu m'attrapes je te dirai où elle est.


Mais je te préviens, elle n'est vraiment pas drôle aujourd'hui ! Je crois que c'est ta faute.


[ S P L A S H ]


C'est une seconde potion qui s'éclate aux pieds de Shade, projectile à paillettes nimbant la pièce d'une brume écarlate, épaisse mais volatile elle charge l'atmosphère d'une odeur sucrée, le rideau s’épaissit à mesure que les volutes de la fiole brisée s'élèvent -- le souffle se suspend à ses lèvres d'enfant, les paupières se plissent, tout est silence et seul ses ricanements mauvais (( j o y e u x )) se dilatent jusqu'à lui — Zut encore raté ! ce n'est pas grave, elle aura d'autres chances.


et il faut qu'elle le touche
avant qu'il ne l'attrape



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24.05.22 14:07
sweet but psycho
mai 2022
midrias

@jazz snyder

violence 
Ses devinettes jettent un seau d’eau glacée sur le marbre de sa figure, il se craquelle d’intérêt.
« Pourquoi ça, impossible ? »
Elle lui échappe, elle et tous les secrets qu’elle émiette dans son sillage pour lui tracer le chemin d’un jeu qui corrode déjà sa patience.
« Je crois que c’est ta faute. »
Le cauchemar vivant dénonce en fracas. En se brisant le contenant du flacon s’évapore en fumée, elle grandit jusqu’à atteindre le plafond. Ses reflets pourpres nacrés se réfléchissent dans les deux miroirs circulaires qui portent sa vue, ils donnent l'impression d'avoir été incendiés.
Echo va regretter d'avoir joué avec le feu.
Il retourne au comptoir de la boutique, attrape un rouleau de câble en argent épais utilisé comme ingrédient et ornement pour les fioles. Après l’avoir enroulé autour de son bras, il se tourne vers une étagère où s’alignent tout un tas de potions. Il en sélectionne quelques unes après avoir lu leur étiquette — même s’il n’est pas bien sûr de vraiment se retrouver avec la promesse écrite. —  
Il retourne à la lisière du champ de bataille. Le nuage a eu le temps de se dissiper, tout comme elle.
« Et si on combinait les jeux ? » Il tend l’oreille, aucun bruissement de vêtement ou de vie à l’horizon — parce que son existence est un mensonge.
À moitié vrai, à moitié faux. Il ne discerne que sa voix, son seul moyen de la coincer est de la faire parler.
Elle lui demande à quoi il pense, il tourne vers la gauche.
« Tu dois deviner à quelle fleur je pense, je te donne le premier indice : nuit. »
Sa première réponse est fausse, il est allé trop loin. Sa voix vient du fond, il fait demi-tour.
« Le second indice est : inodore. »
Elle se rate encore, il avance sur le parquet avec l’approche d’un chasseur. D’un coup d’épaule il fait tomber le câble enroulé à l’intérieur de son coude, il le déplie pour qu’il lui tombe dans la paume.
« Dernier indice : cauchemar. »
Tearidescent, elle a trouvé.
Lui aussi, il l’a trouvée.
Cachée dans l’enfoncement de la bibliothèque entre de larges grimoires, il l’extirpe sans ménagement en la saisissant par l’avant-bras gauche. Elle se débat mais il parvient à lui ligoter les poignets dans le dos sans grand mal.
Alors qu’elle est en position assise, il la traîne jusqu’à leur point de départ. Elle se contorsionne comme une immolée tout en déchirant ses cordes vocales.
« Reste tranquille. » Il la fait s’assoir sur une chaise à laquelle il l’attache, ce n’est plus un enfant mais une créature transfusée à la rage qu’il a en otage.
« Je t’ai avertie. Si tu te retrouves dans cette situation, c’est ta faute. » Il agite un tube cylindrique en améthyste sous ses yeux. « Le contenant est encore expérimental. » Invention de toutes pièces, il sait ce qu’il y’a à l’intérieur. Mindgame, enfin un jeu qu’il aime. « Tu vas enfin pouvoir être utile, elle cherchait des cobayes. » De son pouce, il retire le cache en verre à l’esthétique semblable au cristal. « Ouvre grand. » Il force l’entrée de sa bouche, manque de lui casser une dent lorsqu’elle essaie de lui mordre les doigts. Des secondes de lutte qu’il remporte à la déloyale et qu’il essuie sur un torchon qui traîne.
Salive et potion maintenant absorbée par les fibres du tissu, il attend les prétendus effets soporifiques et lénifiants vendus par Jazz, bras croisés sur son tabouret.
L’expérience a le mérite de l’intriguer un minimum, est-ce qu’un cauchemar peut dormir ?
Et si non, est-ce qu’il vient de l’empoisonner en l’obligeant à retourner d’où elle vient ?
Le pays des rêves.

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27.05.22 0:25

— sweet but psycho —
mai 2022



❝ Dites-moi d'abord qui je suis: si ça me plaît d'être cette personne là, alors je remonterai; sinon, je resterai ici jusqu'à ce que je sois quelqu'un d'autre.

Alice in wonderland ; Lewis Carroll

Elle n'a que faire, Echo, de se faire prendre, des pas qui s'approchent, de la voix qui s'attarde, lorsque le l o u p à l'affût aiguise ses sens, les crocs se referment à mesure que le tic tac s'égraine, bientôt elle sera acculée, les étagères de leur écorce morte protègent ses dernières tentatives de fuite, il y a sous leur ombre des airs d'arbres tordus, leurs bras rachitiques tout près à l'avaler. C'est le jeu du pendu et bientôt il l'accrochera de sa corde. C'est le jeu de la chasse et bientôt elle se retrouvera proie puis gibier, une pomme dans la bouche les yeux écarquillés et n'est-elle pas encore - et toujours - l'éternelle victime d'un chasseur sachant chasser, et n'est-ce pas là le labyrinthe dans lequel elle sera à jamais d é v o r é e. Comme un parcours bien connu, déjà tant de fois arboré, elle joue : — Une noctalys ? peut-elle difficilement contenir l'excitation malsaine galvanisant son esprit tourmenté, à demi-humain, à demi-complet. De nouveaux rires s'entremêlent à sa respiration coupée, une main sur la bouche pour s'empêcher des bruits trahissant une position où elle tente de demeurer, il y a dans le suspense une touche d'harmonie, de cette attention elle dispose avec insouciance, si c'est Jazz qu'il cherchait c'est après elle qu'il est désormais. C'est elle qui instaure les règles, c'est elle qui le mène sur ses traces -- rien que quelques devinettes encore et il aura gagné. Aura-t-elle perdu alors ? La fillette rit de plus belle cachant son visage dans les plis de sa robe.



[ [ B O U H ] ]



La voilà débusquée. C'est la lute, c'est le carnage et elle saccage en se débattant, hurlant et hurlant encore -- elle mord là où les doigts se plantent, déchire les chairs qui veulent la contenir [ je suis déjà en cage ] les poils se hérissent lorsque les babines recrachent le liquide forcé entre ses lèvres. Les pupilles tressautent, s'alourdissent puis se ferment. La respiration ralentit, ralentit jusqu'à devenir plus basse qu'un murmure, le corps abandonne sa hargne, tous les muscles se relâchent et la tête de la gamine retombe mollement contre sa poitrine. Inertie de façade.


et quand je dors je te rêve
de ton sommeil je suis la serrure
autant que la c l é


C'est un jeu de marionnette, au théâtre de ses envies elle obtient le premier rôle, le corps s'anime comme tiré par des fils invisibles, d'abord c'est une jambe qui sursaute, ensuite c'est un coude qui trésaille, le menton se redresse et les épaules secouées de ses ricanements partent dans une danse farceuse ❝ je t'ai bien eu !Tu n'es pas drôle ! On s'amusait bien et toi tu essayes de tout gâcher ! l'agacement perce les tonalités de son rire moqueur, le regard se fronce à mesure que les liens se resserrent. Soudainement engoncée dans ses étoffes soyeuses, les paumes de ses mains semblent à l'étroit l'une contre l'autre, le fil d'argent lui coupe la respiration, il lui transperce l'épiderme peinant à contenir ce petit corps frêle grossissant à vue d’œil. Il gonfle, e n f l e et se GRANDIT, pousse comme un champignon sous cloche cherchant une échappatoire. — Qu'est-ce que tu m'as donné ? hurle-t-elle d'une voix tout aussi difforme, le grondement est grave presque masculin, le câble finit par lâcher, les sangles de son entrave pètent une à une, sautent dans tous les sens, l'une d'elle écorchant le visage de Shade.



one pill makes you larger




and one pill makes you small



Bientôt le sommet de son crâne heurte la charpente et d'un simple geste elle secoue plusieurs étagères, de ses doigts pareils à de gigantesques cisailles elle cherche à se saisir de Shade (( c'est un jeu d'adresse )) mais chacun de ses mouvements est ralenti par sa nouvelle masse.


Qu'est-ce que tu as fait ?


La dreameuse constate avec effroi les ravages de ce mini-elle plus tout à fait miniature, l'exclamation étouffée d'un cri lorsqu'Echo heurte une bibliothèque qui manque de l'écraser de peu, Shade l'extirpant in extremis du passage en l'attirant jusqu'à lui derrière le mur. — Je suis partie à peine une heure ! Tu m'expliques pourquoi elle fait trois mètres de haut ? pour la première fois peut-être de ses octaves chantant il peut entendre le courroux, fureur d i l a t é e au coin de ses iris dont elle peine à maintenir le cap, la nuance est délicate tant elle maîtrise le miel lissant chaque syllabe, echo s'est chargée d'effriter la première couche.  


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05.06.22 6:43
sweet but psycho
mai 2022
midrias

@jazz snyder

blessure 
La petite fille s’évanouit.
Inanimée, elle semble avoir été bercée par une guillotine qui a coupé le fil qui la reliait à la vie.
Sa méfiance délimite le danger potentiel. Il s’avance avec prudence, le corps penché pour sonder sa respiration. Face cachée par sa masse de cheveux, il fixe un point précis, celui où est censé se trouver sa bouche. — Après peut-être trente secondes d’apnée, quelques mèches rousses se soulèvent.
Elle respire,
Elle est vivante.
Le cauchemar ressuscite avec trop de décalage pour le surprendre, le pétard de ses rires prend l’eau face à son indifférence.
Le chant de sa victoire « nananananère » s’étrangle quand quelque chose se passe. Elle se déforme, s’épaissit et dévore l’espace.
Un de ses liens lui fouette l’arcade en se rompant, des phosphènes lui brouillent la vue. Il a été frappé trop près de l’oeil, ça lui a endommagé la vision. Du sang chaud coule sur sa paupière, il recule et s’accroche à la table alors qu’Echo continue de grandir et de créer à elle seule un tremblement de terre qui renverse tout sur son passage.
« Qu'est-ce que tu m'as donné ? »
C’est une question pertinente mais celle qui a la réponse est absente.
« Qu'est-ce que tu as fait ? »
Il a peut-être parlé trop tôt.
On pourrait penser qu’elle arrive à pic mais elle se pointe précisément là où il ne faut pas. Là où une bibliothèque vacille, prête à l’aplatir. Ses réflexes la mettent à l’abri alors que le meuble tombe et se vide de ses livres, de ses babioles magiques et de ses ingrédients mystérieux.
« Je lui ai donné ça. » Il désigne le flacon qui a entre-temps échoué au sol mais qui est resté intact. Echo rugit ? Rit ? Tout est déformé par sa nouvelle condition de géante. Ses doigts énormes ressemblent à des pinces, celles des machines dans les fêtes foraines sauf qu’il n’y’a pas de peluches à attraper mais des vies à extraire.
Shade attire avec lui Jazz à terre, ils évitent de peu de se faire lacérer par des ongles roses devenus lames en quelques gorgées de potion.
« Là-dedans, regarde. » Il avait pris trois autres fioles dans la boutique, mais d'après elle aucune ne peut leur venir en aide. « Où ? » Les phrases s’épurent pour aller droit au but, Jazz évoque un tiroir de l’autre côté de la pièce. Un plan émerge, comme un livre en relief, son esprit stratégique crée trois personnages de papier et un parcours tout tracé.
Pas le temps d’en préparer un second de secours, ils se contenteront du premier jet.
Sa main, toujours accrochée à la sienne, l’entraîne jusque sous la table qu’il renverse pour leur faire un bouclier de fortune. Il guide son regard sur sa prise, celle du coin de la table pour lui faire comprendre qu’elle va devoir pousser avec lui.
Echo pendant ce temps ravage tout ce qui l’encercle, encore plus maintenant que l’impression d’être ignorée est aussi grande que sa taille actuelle.
Ils tournent ensemble leur armure de bois, jusqu’à se trouver du bon côté. Il suffit de la glisser de quelques centimètres pour accéder au tiroir.
Une pluie de rage leur tombe dessus, c’est une crise de larmes qui risque de tout inonder.
« Je m’excuse, tiens. » Il sort de leur abri pour laisser à Jazz le temps de trouver l’antidote ou le poison capable de la mettre hors d’état de nuire. « Je jouais. » Plaide-t-il en ôtant sa veste, après avoir habilement vidé sa poche de l’arme qu’il a coincée dans le bas de son dos, entre son t-shirt et son pantalon. Il brandit le cuir comme un drapeau afin qu’elle puisse éponger son chagrin truqué. « Et tu as gagné. » Il ouvre les bras comme pour mettre en lumière son chaos car c’est comme ça qu’elle joue, en mettant tout et tout le monde sens dessus dessous.

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19.06.22 0:53

— sweet but psycho —
mai 2022



❝ Dites-moi d'abord qui je suis: si ça me plaît d'être cette personne là, alors je remonterai ; sinon, je resterai ici jusqu'à ce que je sois quelqu'un d'autre.

Alice in wonderland ; Lewis Carroll

L'effroi gronde dans le silence, elle a à peine tourné le dos (( cinq minutes tout juste )) ou disons plutôt vingt ; les torrents noirs inondaient les narines pour diluer jusqu'aux derniers espoirs, fuyant le sommeil jusqu'à se perdre dans les dédales d'une réalité paralysée par les rires d'Echo. Moqueries de pianiste qui tonnent en une charmante mélodie de la révolte [ [ elle connait les blanches ] ] celles qui réveillent les souvenirs macabres des déboires passés [ [ elle connait les noires ] ] celles qui viennent virevolter de leur danse funeste jusqu'à crisper sa bouche angoissée.  ❝ je ne veux pas dormir ramener de nouveaux c a u c h e m a r s -- entêtement laissé au placard quand la narcose dessine jusqu'à ses veines les arabesques d'Hypnos, elle s'est alors persuadée que, sur ses gardes, dans le semi-repos elle s'empêcherait de ternir d'avantage ses rêves.


mauvaise pioche
la partie est truquée
un nouveau joueur est entré à son insu

v r a i m e n t ?

et dans son ombre
[ [ cache-t-il toujours un joker ] ]


Les yeux bifurquent sur le cadavre de flacon à leurs pieds et elle reconnait sa bavure entre les brisures - zut de zut - encore une erreur (( une imposture )) encore une maladresse dont elle ne préfère taire l'évidence. Elle pourrait se justifier pour amener Shade à penser qu'elle n'a pas e n c o r e raté, la potion est réussie c'est l'étiquette qui est intruse, mais alors devrait-elle expliquer son étourderie. S'il ne la croit déjà guère douée en alchimie il est certain qu'il roulerait les yeux dans ses orbites devant cet accident qui n'en est pas un ; elle ne fait pas attention car ça n'a pas vraiment d'importance. Et qu'est-ce qui en a ? -- échapper aux fureurs d'Echo : la tempe bouillonne des éclairs qu'elle éclate entre ses lèvres, sa bouche s'épuise de rires tonitruant, aux octaves chantantes se succèdent la terreur de graves qui l'enchante, elle se réjouie de sa nouvelle forme, la voilà géante et puissante, elle domine sous ses jupons et ils ne sont plus que ses pions.
Non pas celles-ci ! s'oppose-t-elle en secouant la tête de gauche à droite, difficile de s'entendre dans le vacarme ambiant, Echo renverse tout sur son passage et ils se retrouvent bien vite accroupis dans les décombres passant d'un abris de fortune à l'autre pour échapper à sa poigne. — Là-bas ! l'index désigne un cabinet aux mille tiroirs dans le fond de la pièce, le regard de Shade suit sa trajectoire et aussitôt il s'élance, pas le temps de formuler quoi que ce soit d'autre, Echo explose une étagère au-dessus de leurs têtes à l'instant même où ils quittent leur cachette, les copeaux de bois voletant jusque dans leurs cheveux ; ses doigts se resserrent plus fort autour des siens quand de son esprit agile il leur fraye un chemin vers leur objectif commun : elle suit ses regards pour y décrypter le langage codé. Si elle a appris à le faire dans la moquerie, jonglant entre ses sarcasmes et y décousant la vérité, elle le met en pratique pour évoluer au cœur du chaos. Celui qu'elle leur a créé.

Et c'est étrange comme Shade y évolue avec aisance, trouvant un passage dans le labyrinthe de son esprit fragmenté, il s'offre à Echo bras tendus dans un j e u de dupe qui, il l'espère, leur fera gagner du temps. L'orage se tempère au coin de ses yeux, les flaques qu'elle a laissé partout sur le sol forment un damier liquide où il évite de mettre les pieds, il a tenté de faire taire l'enfant elle est devenue océan -- déchaînée, dédouanée des obstacles de sa taille miniature elle ne court plus, plus besoin de jouer à cache-cache, de proie elle s'invente cannibale [ [ les dents se découvrent ] ] et le sourire étincelle quand l'homme admet sa défaite. — J'ai gagné ! J'ai gagné ! s'exclame-t-elle en une explosion de joie, et qu'a-t-elle gagné ?


si tu as perdu où est ma récompense ?
sois certain de subir ma sentence 


Les paumes découvrent chaque fiole avec hâte, certaines lui échappent des mains quand elle cherche à s'en saisir, elle sent la tension grimper dans son échine à mesure que le rire d'Echo s'épuise, les notes se ferment en un é c h o mauvais. — Jazz... l'impatiente s'ourle sur ses lippes, elle entend le : ❝ c'est quand tu veux ! dans cette simple apostrophe — Je cherche ! et elle se demande si lui entend son ❝ ne me met pas la pression ! dans son hurlement. — Où est-ce que tu es bon sang... marmonne-t-elle entre ses dents à l'instant où les mains semblables à un gigantesque grappin se referment sur leur prise -- Shade se retrouve alors suspendu dans les airs, emprisonné entre les chaires. Echo le ramène jusqu'à son visage pour mieux l'observer gigoter entre ses phalanges. — Je l'ai ! Shade, attrape ! La potion fait un aller simple dans un lancé rapide jusqu'à lui, la fillette n'a pas le temps de réagir que déjà il fait sauter le bouchon de liège et l'envoie s'exploser en direction de son énorme bouche entre-ouverte. La fureur commence-t-elle à éclore au fond de ses iris qu'il est trop tard : elle se met à dégonfler comme un ballon percé, la main rétrécit et relâche la prise, laissant Shade retomber sur le sol entre les débris.



De tout son corps le cauchemar s'affaisse
elle perd de sa prestance dans le contre-jour
de leurs
m a n i g a n c e s

De ses jeux d'obsession, ne reste qu'hallucination.



Et de ses infinies m e s q u i n e r i e s en infinie laideur la noirceur de son âme viciée se recouvre de son habituel visage poupin, la moue est inversée, elle se penche en avant (( retourne en arrière )) sur le sentier du pardon, comme un enfant qui a poussé trop loin la plaisanterie. Mais de fillette elle n'en a que l'apparence jamais le nom, elle sanglote de nouveau nerveusement tant l'amertume de sa défaite grignote l’œsophage. — Je-je suis désolée ! Je.. Je voulais pas, Jazz pardon ! proteste-t-elle aussitôt les ongles de Jazz se refermant sur son bras, la traînant malgré ses supplications noyés de larmes jusqu'au fond de l'arrière-boutique. La porte de la cave déjà ouverte, elle l'y jette sans ménagement aucun, refermant précipitamment derrière elle alors que la fillette tambourine derrière la charpente. — Non ! Ne me laisse pas ici toute seule ! Jazz ! Ouvre-moi ! OUVRE-MOI ! La clef est glissée dans la serrure, tournée à double-tour quand elle l'implore : — Jazz ! J'ai peur ! Il fait tour noir ici... Tu sais qu'on déteste ça ! Hors de question de céder, pas cette fois, les mains plaqués sur ses oreilles pour ne plus l'entendre hurler à la mort elle s'éloigne ❝ ferme-la ferme-la ferme-la les pas rejoignent Shade occupé à récupérer la veste abandonnée entre deux flaques, elle s'égoutte en un plic ploc comblant le silence fébrile rattrapant l'évidence. Jazz n'a pas besoin de l'entendre parler pour savoir ce qu'il pense.


• ne dis rien •
et je pourrais prétendre que tout va bien


Accroupie devant un placard elle saisit une autre fiole, plus petite que la première, verse quelques gouttes de son liquide translucide sur un mouchoir de coton en s'approchant de lui, ses orbes fumées plongent sur son visage avec un air de méfiance, afin de l'avertir de ne pas s'avancer d'avantage -- Jazz passe outre ses intimidations comme souvent, s'amuse même de cette apparence rigide, travaillée dans l'espoir de faire renoncer la moindre tentative de contact. — C'est pas une potion, promis. Juste du désinfectant. C'est pour ton oeil. Un sourire osé coule à ses lèvres, le bras se lève pour atteindre l'arcade éraflée, éponger l'hémoglobine tâchant jusqu'à la paupière.

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01.07.22 0:25
sweet but psycho
mai 2022
midrias

@jazz snyder

blessure 
Il y’a du bazar ici.
Les objets et les débris trempent dans les flaques d’aquarelle, résultat des potions renversées, éclatées.
La première chose qu’il essaie de sauver, c’est un livre. L’encre bave déjà des pages, les larmes du cauchemar lui dégoulinent des doigts, l’ouvrage est bon à jeter.
Le bazar est partout mais là où il règne le mieux, c’est dans l'esprit de Jazz.
Il suffit de faire attention à Echo pour s’en rendre compte, son comportement est une source de réponses infinies. Dès qu’elle ouvre le bouche, dès qu’elle bouge, elle livre les secrets de celle qui l’a rêvé.
Il joue de sa surdité présumée pour disculper son intérêt concernant l’échange que Jazz a eu avec son ombre anamorphose.
Son désintérêt de composition ne dupe pas les malicieux iris. Il soutient son regard dans l’attente d’une remarque ou d’une question mais elle préfère sortir son joker de séduction, l’imprévisible.
« J’ai le droit d’être méfiant, tu ne crois pas ? » Elle conjure sa défiance avec son sourire maléfice.
Envoûtement réussi, le cerbère tire sa révérence. Il la laisse désinfecter sa plaie, essuyer le sang avant qu’il ne coagule. Ses yeux sont mi-clos lorsqu’elle tamponne son arcade, ils s’ouvrent en grand quand la proximité est suspendue le temps de changer de coton.
Vision éclairée pour vérifier ce qu’elle fait,
Pour contempler à la dérobée sa figure de fée.
Il se fait prendre sur le fait, la nuit derrière ses cils chasse les lumières. Les étoiles qu’il a fait tomber, elle en fait un rouge à lèvres.
Elle nargue avec indiscrétion, il pourrait s’agacer mais réagir c’est se trahir alors il s’ignore du mieux qu’il peut.
Encore une chose chez elle qui commence à l’ennuyer, le fait de lui être perméable.
« Tu ne travailles donc jamais ? » Allusion à sa promenade qui aurait pu leur coûter bien plus cher que quelques babioles cassées.
Le troisième coton ne touchera pas sa peau, le patient licencie l’apprentie infirmière. Ils se sont trop longtemps laissé distraire à son goût, il est l’heure de revenir au sujet de sa présence.
« Je devais te le rendre. » L’arme issue d’un cauchemar est remise à sa propriétaire, il analyse sa réaction. D’après Echo, ces retrouvailles étaient attendues.
Pourquoi ? Pourquoi a-t-elle été si perturbée par son absence ?
De quoi ou de qui a-t-elle si peur ?
« C’est un bel objet. » Il dissèque son esprit avec son scalpel dialectique. « Je comprends qu’il ait pu te manquer. » Il la dérange, un autre genre d’inconfort qu’à pu être le sien mais tout de même.
Les rôles s’inversent.
Il précise. « Echo. »
C’est un piège qu’elle va voir venir, elle le connaît suffisamment pour savoir que ce n'est pas un grand adepte du small talk.
Parler pour ne rien dire c'est tout ce qu’il déteste.
Les mots ont des intentions, les siens, plus que la moyenne. Il s’en fiche bien qu’elle comprenne, lui ce qu’il veut c’est saisir un relâchement. Entendre ou ne pas entendre ce qu’elle cache.

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10.07.22 21:35

— sweet but psycho —
mai 2022



❝ Dites-moi d'abord qui je suis: si ça me plaît d'être cette personne là, alors je remonterai ; sinon, je resterai ici jusqu'à ce que je sois quelqu'un d'autre.

Alice in wonderland ; Lewis Carroll

Tu vois quelque chose qui te plait ? s'amuse-t-elle d'un éclat rieur épongeons l'ichor veinant l'orbe qui darde sur elle une attention toute particulière, une lucarne d'où s'échappe une douce lumière teintée de méfiance et d'un intérêt n o v i c e qu'elle prend plaisir à esquinter de quelques moqueries. Il s'y dérobe dans un besoin de retrait i m m é d i a t qui ne dénonce qu'un peu plus à quel point il est touché, à quel point il se presse de changer de sujet dans l'attaque pour mieux ignorer les brèches dans lesquelles elle tente de s'engouffrer.

Elle le voit faire, consent que c'est de bonne guerre -- la remarque glisse sur elle en un délicieux parfum d'indifférence.Ça m'arrive, pourquoi ? Tu te fais du mouron pour mes affaires ? Comme c'est adorable de ta part... siffle-t-elle comme si elle y croyait, une si douce mélodie guide son contact, dansant sur sa peau ses doigts épongent les rubis perlant jusqu'à sa tempe, elle ne répondra pas - pas vraiment - qu'il la croit frivole et oisive, s'il sait déjà que de ses songes elle déchire la compagnie, terrible va-et-vient dont elle ne peut se défaire sous peine d'en souffrir les conséquences, elle ne sera pas celle soulignant les f a i b l e s s e s de ce corps dont elle se sent tributaire.



c'est l'envoûtement
de la chambre à couché
malédiction de belle au bois dormant

[ [ mauvais rêves infusés ] ]



Sa bouche se fait somnambule devant l'arme nacrée, ses lèvres semblent vouloir dire quelque chose d’invisible, les canines mordent la chair pour retenir les mots coulant du palpitant qui s'affole, c'est le long travail de conteuse qui commence. D'abord les mains s'adaptent en une cadence jugée correcte, presque lente, il ne faut pas se précipiter. Ensuite c'est la ligne du regard qui devient incertaine, il court sur la crosse et se force à se détourner vers les flacons au sol, les sourcils s'élèvent en une f a u s s e surprise tentant de camoufler le soulagement par la stupeur. — Oh ! et elle feint de ne reconnaître le beretta seulement de longues secondes après que ses yeux ne le découvrent : — C'est vrai... J'avais presque oublié. m e n s o n g eC'est gentil de me l'avoir rapporté. Les paumes s'en saisissent s'efforçant de ne pas s'y cramponner, le mettent nonchalamment de côté dans un tiroir où elle se précipitera de le récupérer dés qu'il aura quitté les lieux.Tu trouves ? elle ne voit pas encore où il veut en venir, ou plutôt craint qu'il y parvienne, le corps force la d i s t a n c e entre eux occupant l'esprit dans une tâche de circonstances, accroupie dans les débris elle s’attelle à rassembler les morceaux de verre des flacons brisés.  



« Je comprends qu’il ait pu te manquer. »
[ [ ça craque de l'intérieur ] ]



La respiration se bloque dans la trachée, rien qu'un fugace instant, imperceptible mouvement d'épaules trahissant l'inconfort d'une discussion dont elle n'aime guère la tournure, lorsqu'il confirme la source de ses affirmations le poing se serre autour d'une lame de verre -- elle la sent à peine s'enfoncer entre ses phalanges douloureuses [ [ E c h o ] ] déjà elle s'impatiente de lui coller une balle entre les deux yeux. ❝ tu ne perds vraiment rien pour attendre.Il ne faut pas écouter tout ce qu'elle raconte ! Elle ment tout le temps. C'est sa façon de jouer. c'est sa façon de dire la vérité ; l'expression faussement joviale s’annihile pour revêtir un rictus navré aux commissures, fardant l'embarras adéquat, drapée d'une émotion rigoureusement fabriquée.D'ailleurs je suis désolée pour tout ça... quel regrettable accident. Sur ses dernières syllabes elle insiste, s'attarde, articule en se redressant, les paumes chargées des reliques de potions dont elle se décharge au-dessus de la corbeille. — Ne t'en fais pas, je vais me débrouiller pour tout ranger, tu as certainement plein de boulot qui t'attend ?


d é g a g e.


La voix s'incurve sur une intonation inquiète, comme si elle se souciait de le retarder (( bullshits )) les hurlements d'Echo tapissent le fond de leur conversation d'un vacarme indésirable ; l'impatience gagne au cœur tandis que la posture se veut détendue face au carnage.


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17.07.22 21:45
sweet but psycho
mai 2022
midrias

@jazz snyder

sweet but psycho ; (jazz) 2503223621  
La vérité se lit avec les yeux. La jolie bouche de Jazz est un stylo plume qui s’applique à écrire une illusion de sérénité, il feuillette ses lèvres avec un amusement discret.
Aucune rature, aucune hésitation. Des longues phrases fallacieuses qui auraient pu embobiner n’importe qui, excepté lui.
Il lui reconnaît un certain talent d’actrice, il aurait pu tomber dans le panneau si ses oreilles n’étaient pas aussi sensibles à la fraude humaine.
Un faux pli se forme au coin de sa bouche lorsqu’elle se "désole" de l’accident dont il a été victime. Il ravale une expression de lassitude exaspérée au profit d’un masque marmoréen.
Même pour ça, elle est fausse.
« Oui, un tas. » La façon dont ils se regardent en dit long, il l’appuie en tournant la tête en direction des cris cauchemardesques. « Toi aussi, tu en as pas mal. Je ne vais pas m’attarder. » Il enfile sa veste encore trempée de la bataille et il s’en va.
Il se demande encore qu’est-ce qui cloche chez Jazz.
Pourquoi chérir ce Beretta que ses rêves ont dépourvu de sécurité ? Qu’est-ce que Echo avait encore à lui révéler ?
La vraie question c’est qu’est-ce qu’il fout encore là alors que tous les signaux clignotent « danger » ?

Oh, it's funny how
The warning signs can feel like they're butterflies
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