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WHISPERin the night
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La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

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Treat me like I'm a game // Jazz & Amore

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02.05.22 18:29

Sorry, love is not for free
I'll lock you up and eat the key
The monster in the dark is me

Treat me like I'm a game, we'll show how I like to play

C’était un des bars les plus chers de la ville.

C’est pour ça qu’Amore en passait toujours les portes avec un sourire arrogant, lui l’enfant de Zaun qu’on aurait jamais accepté là auparavant. Lui qui avait réussi envers et contre tout, et si les gens autour en étaient ignorant, peu importait pour son orgueil dont il s'abreuvait, gardien de son propre secret. Ils l’avaient méprisé, maintenant c’était à son tour, et iel prenait un malin plaisir à évoluer parmis eux comme si tout lui appartenait ; car maintenant, c’était peut-être un peu le cas, si toutefois iel réussissait à oublier la lueur des tours de Célestia qui le narguait au loin. Iel ne pouvait s’empêcher de regarder vers le haut, toujours plus haut, et quand iel baissait les yeux ce n’était souvent qu’avec colère ou dédain. Pour la pauvreté qu’il ne connaissait plus, pour la propre personne naïve qu’il avait été, et pour le reste du monde - parce qu’à présent, il était meilleur qu’eux. Et l’intérêt s’était fait une étincelle rare dans son regard quand il n’allait pas de pairs avec ses envies dévorantes.

Celles-ci se réveillaient toujours dans les endroits comme celui-ci, inondés de fastes et de tentations plus attrayantes les unes que les autres. L’alcool coulait à flot, les effluves de nourriture titillaient les narines, les rires enchanteurs attiraient l’oreille. Une ambiance des plus propices pour le travail de Melchiorre, mais aussi pour ses propres démons. Il n’était pas là pour œuvrer aujourd’hui, plutôt pour les laisser aller. Ainsi, il daignait laisser son regard se perdre sur les courbes et les corps présents ; avec un peu de chance, il allait pouvoir allier l’utile à l’agréable.

Puis ses yeux trop sombres s’arrêtent sur une nuque trop blanche qu’il ne connaissait que trop bien. Il en avait caressé la douceur, avant d’apprendre l’âpreté de celle à qui elle appartenait. Le goût doux amer qu’elle lui avait laissé sur la langue comme une pilule qu’il n’aurait pas réussi à avaler. Amore avait l’habitude des déconvenances, il en avait essuyé toute sa vie ; mais il était mauvais perdant, c’était peu de le dire, surtout quand on le battait à son propre jeu. Iel avait fait une erreur, celle de trop en vouloir de quelqu’un d’autre encore, et Jazz s’était engouffré dans la faille en lui glissant entre les doigts.

D’ailleurs entre ses doigts à elle, habiles comme il en avait le souvenir encore vif, un éclat bleu rapidement logé dans la poche d’un autre. Le geste serait passé totalement inaperçu si Amore n’avait pas su, et que son attention toute entière n’était pas concentrée sur elle. Sauf qu’il avait été à la place de l’homme, et surtout il connaissait son nom, des syllabes connues du public mais aussi soigneusement annotées parmi tant d’autres dans des registres normalement tenus secret. Alors tandis qu’elle s’éloignait de ce client qu’elle lui avait volé, il se glissa près d’elle avec une flamme dans ses prunelles, lui attrapa le bras pour qu’elle ne puisse pas s’échapper, cette fois.

-Miss Snyders ! Quelle agréable surprise de te voir ici.

Le fiel sarcastique de ses mots prononcés d’une voix suave était à peine perceptible, mais Amore savait qu’à défaut de le discerner elle saurait le deviner ; après tout, elle n’était pas innocente. Et surtout, elle était dangereuse pour lui, elle le savait - alors, aurait-elle quelque chose à dire pour sa défense ?
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10.05.22 16:03

TReat Me like A GaMe
MAI 2022





call me,
let’s go play all night
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Les ténèbres ont succédé aux exquises lueurs du soir, l'horizon sublimée par un ballet de néons où s'abreuvent les chaires en manque de vie, en manque d'ivresse pour une nuit, l'infinie s'embrase silencieusement sous les lumières artificielles, petites lucioles m u l t i c o l o r e s cachant les corps, crashant les cœurs. Les éclats de voix résonnent partout en ce royaume noctambule, c'est la piste royale des échos, des râles et des soupirs partagés, ils s'émoussent et se dédoublent, vieille mélodie apprise par cœur qui se disperse sans le moindre effet. Jazz perchée sur son juchoir noie d'un doux flot de paroles les âmes venues s'échouer entre les murs de cet eden éphémère, elle scintille, ose des mots contre les lobes, dans le creux de sa voix s'envole les tromperies de cet extase suggérée -- e u p h o r i e chimérique [ s'oublier par la poussière de fée ] réussir à exister dans le bleu du rêve, dans le bleu des cieux.  


auprès des étoiles elle les suspend.
Et tout devient nuage d'argent.


Les pupilles se dilatent, d'abord ça sert, puis ça gonfle les veines jusqu'à dessiner à travers la misère un flou capiteux, transe aux merveilles posant sur leurs têtes déjà couronnées quelques diamants d'antan. Des souvenirs idéalisés dans une fiole vaporeuse.


de ce m i r a g e


[ elle fait revivre les esprits en agonie ]



Calice en suspension entre ses doigts, elle boit à ses succès, elle boit aux nuits bleues et or d'une Midrias qui ne dort jamais, elle boit aux âmes qui ont péri parmi la foule, tumulte constellé de paillettes dans lequel elle se mêle et s'emmêle, petit papillon social revigoré de ces humeurs festives.

Soudain sur son derme brûle le feu éternel attisé par la trahison des jours passés lorsque l'emprunte de sa main l'embrase, ses doigts gouttent l'amertume des souvenirs qui restent et dans sa voix crépite l'avertissement — de ce touché elle reconnait la douceur ( et le danger ) mutant le reflex d'y plonger les crocs pour le déchirer. L'iris éteint l'hostilité face à l'effraction pour rallumer la malice, il y a dans le sourire qui se découvre un brin d'insolence, s'enclenche alors un semblant d'intérêt pour ces retrouvailles impromptues apportant à sa nuit un jour nouveau. — Amore... la bouche est moqueuse des familiarités permises, des non-dits évidents encrés dans sa voix. — Ou préfères-tu que je t'appelle autrement ? Ça devient difficile à suivre. les lippes se tordent d'un rictus rieur tandis que le regard glisse vers la paume retenant fermement son bras, la force est v e l o u r s mais persistante.Si je te manque à ce point il te suffit de provoquer le hasard, tu m'offres un verre ? et n'est-ce là rien d'autre qu'un éternel recommencement, un déjà-vu qu'il pourra interpréter à sa guise, elle se repaît déjà de le voir frisonner de rancune sous ses manigances.


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07.06.22 19:03

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La peau de la dreamer paraît brûlante sous les doigts du daemonis, ou peut-être est-ce la sienne. Il a presque envie de serrer plus fort, de laisser une marque rougie sur l’albâtre parfait de ce poignet, mais il ne peut pas risquer de causer du grabuge. Pas en public, alors que son image est si propre. Ce serait dommage de tout gâcher, n’est-ce pas ? Ce serait dommage qu’elle ne gâche tout, n’est-ce pas ?

Jazz jouait avec le feu, du bout de ses lèvres ingénues si près de cracher le venin de la vérité. D’un simple mot bien placé déplacé, elle pouvait presque faire s’effondrer un empire. L’empire de Melchiorre, alors pourquoi n’avait-iel rien fait encore ? Pourquoi n’avait-iel pas ordonné de les faire taire pour l’éternité, ses lippes qu’il avait autrefois embrassées ? En les regardant, Amore pouvait s’en remémorer le goût, avant qu’elles ne prennent celui de la trahison. Peut-être l’avait-iel inventé, cette saveur mystérieuse teintée de la magie discrète qu’elle dégageait. Peut-être était-ce qui le retenait, le perdrait ; cette marque qu’elle avait dans son cou, dont il aurait tant aimé connaître les effets. Il les avait gardés, les breloques tout droit sortis de ses rêves qu’elle lui avait offerts, conservées précieusement sur ses étagères comme des trophées arrachés à cette magie qu’il ne possédait pas. Comme un rappel de son échec - comme un rappel que toutes les excuses qu’il pouvait bien trouver pour ne pas être son meurtrier n’étaient que du vent. Car il avait fait tué des gens pour moins que ça, mais s’était retenu pour elle une fois ses yeux posés sur les offrandes.

Sa poigne se serra de plus belle sous les mots mutin de la belle, sous-entendu dangereux tant le sens qu’il portait était lourd. Le regard incandescent d’Amore se posa sur elle, intense comme s’il pouvait l’empêcher de prononcer le nom de sa deuxième identité. Ce nom il l’avait choisi, ce nom lui seyait à merveille, mais il n’en supporterais pas les syllabes roulantes sur cette insupportable langue qui en savait bien trop.

-Ce serait un plaisir, très chère Jazz.

Ce n’en était pas un. Mais il lui payerait pourtant, puisse-t-elle s’étouffer, s’empoisonner d’elle-même sur sa boisson ; qu’elle meurt sans qu’il n’ait à l’ordonner lui-même, sans qu’il ne soit l’architecte de la destruction de ce don qu’elle avait reçu et qu’il lui aurait arraché s’il avait pu. Il lui payerait sans regarder le prix, dusse-t-elle prendre la plus chère de la carte parce que c’est ainsi qu’il avait choisi sa vie. Et si elle remuait toutes les contradictions de son être torturé, ce n’était pas elle qui allait l’en faire dévier. Tant pis si elle n’avait pas voulu partager ça avec ellui, après tout - mais sous toutes les belles paroles il n’arrivait à se persuader qu’elle était la perdante dans l’affaire. Le perdant, c’était lui, et il ne supportait pas de l’être.

-Quelle superbe coïncidence effectivement. Le hasard fait bien les choses.

Mais ce n’était pas ce qui les avait réunis ce soir, pas alors qu’elle était là à vendre impunément sur son territoire, à lui voler la mainmise qu’il s'était donné tant de mal à posséder.

-Dommage qu’il nous ait séparé, ne penses-tu pas ?
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07.07.22 20:06

Treat me like a game
MAI 2022





call me,
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Le rire cascade à ses lippes en éclats m o q u e u r s, l'insolence aux commissures, c'est vivace et narquois, une provocation à la lueur charmeuse dansant dans les iris qui ne le quittent pas, n'a-t-elle pas même besoin de regarder les doigts qui se crispent sur son bras pour savoir qu'iel ne la relâchera pas -- c'est un jeu, une partie de chat et de souris dont elle a la main mise, malgré qu'iel se fasse tigre aux crocs de fer, à l'aura mortifère.

L'appétit est vorace - il a toujours été ainsi - et c'est bien ce qui l'a perdu, quand bien même a-t-iel appris à rugir et à griffer les dermes jusqu'à les esquinter, jusqu'à les soumettre et les marquer. — Ne sois donc pas autant sur la défensive, je plaisante... vraiment ? De cette poigne dominante elle fut un jour captive volontaire, du moins elle su lui faire croire lorsqu'iel s'impatienta de la domestiquer le cœur comblé de rage, instable et rancunier, le corps sculpté de fantasmes dont iel se pensait chasseur, auprès desquels iel est devenu p r o i e.  — ... Crains-tu que je te fasse faux-bond ? (( encore )) ce ne serait pas la première fois et sans doute guère la dernière.


et de son rire
naît la folie


L'espace d'un sombre instant elle se plait à (re)devenir souris, traînée par le fauve à leur ancienne table habituelle, c'est la comédie de la nostalgie, un ballet dont elle connaît chaque arabesque, d'abord c'est un pas-de-chassé qui tente une échappée belle tandis que les colosses lui barrent le passage, procurent une intimité dont elle aurait préféré se passer. Puis d'une pirouette elle s'abaisse sur le siège qu'on lui tire d'une fausse galanterie de courtoisie ; la mélodie des souvenirs cavale aux artères, rampe sous les chairs. Dis Amore, te souviens-tu du premier verre ? Et du premier regard ? Retournerais-tu en arrière ? -- peut-être que l'issue ne pourrait en être changée, elle sait bien qu'elle referait exactement les mêmes erreurs, puisque de ce parcours tout n'est que divertissement.Oh tu crois ? Je dirais plutôt que nous sommes les malencontreuses victimes de notre incompatibilité.

Du calice qu'on lui apporte elle boit quelques gorgées, le velours des lèvres s'imbibe du sucre de son nectar et de son vermeil tandis que le regard se perd dans la foule. — Et puis, regarde, nous ne sommes jamais séparés très longtemps. Est-ce que tu m'espionnes toujours ? Tu sais, c'en est presque flatteur. La canine mord aux charnues, réprime un sourire irrévérencieux témoignant toute l'espièglerie de ses mots, le corps se penche vers le sien, les dernières paroles (( presque )) murmurées à son oreille, elle joue le jeu des retrouvailles, s’enivrant du parfum de cette dangereuse proximité.



violence & déraison
[ [ d a m n a t i o n ] ]



Elle l'a autrefois envoûté de ses attraits combustibles, et comme à chaque fois, s'est galvanisée de ce désir carnassier sans pour autant en comprendre tous les vices, sûrement a-t-elle trop dansé avec le feu puisque du Daemonis elle ne parvient plus à se libérer, un brasier sous les paupières provoqué par les promesses qu'elle n'a pas pu tenir, l'étreinte dont elle a voulu se soustraire. Elle est venue en pyromane aguerrie, lui foutre le feu sans plus de mise en garde, transformant le prédateur en en-cas, l'usant entre ses soupirs, donnant à ses rêves brisés une aube nouvelle -- de ses nuits elle décorait les ombres, des spectacles de magie rose en un battement de cils. Et puis, tout aussi vite que ça a commencé, elle s'est lassée, laissant un goût de c e n d r e s dans les baisers qu'elle lui a offert.  


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13.08.22 22:40

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Jazz rit et son éclat se fait moqueur, égratignant l’égo si précieux d’Amore. Il ne rit pas, lui, esquisse pourtant un sourire crispé dangereux sous l’insolence de la belle brune, parce que jusqu'à présent tout ceux qui se sont moqués d’ellui ont bien fini par s’en mordre les doigts - tous sauf elle. Ce n’est qu’une question de temps, pour la dreamer, et s’il se refuse à la faire assassiner alors il trouvera bien autre chose pour lui faire ravaler son impertinence. Et si de toute façon elle souhaitait le faire tomber, alors elle tomberait avec lui ; il s’en assurerait, quand bien même ça serait la dernière chose d’homme libre qu’il ferait.

-Faux bonds ? C’est un mot bien léger pour ce qu’il s’est passé, il me semble. J’en aurais utilisé un autre.

Trahison serait un terme plus exact, pour ce qu’elle lui a infligée, et le mot tourne autour d’eux sans toutefois être prononcé. Pourquoi le serait-il, quand la tension est déjà si palpable, et que ces syllabes risquent de tout faire exploser.

Cette incompatibilité dont elle parle, Amore ne l’a jamais vu, ou bien n’a jamais voulu la voir. Trop aveuglé par la poudre aux yeux, trop fasciné par ses tours de magie, assez pour venir y regoûter à chaque fois jusqu’à s’y brûler. Et si c’est un goût qu’iel connaît, ce n’est pas pour autant qu’iel l'apprécie. Pourtant lorsqu’elle s’approche son odeur n’a plus que celui du sucré par lequel il s’est laissé hypnotiser, on ne devinerait presque pas les bombes qu’elle est capable de lâcher.

Insidieuse, l’envie inévitable - jamais rassasiée - revient poindre malgré le reste, démange sa gorge et les arabesques qui y sont tracées alors qu’il avale sa salive, les dents serrées. Impossible à repousser, prédominante parmi tout le reste ; c’est elle qui le perdra, comme elle l’a déjà fait perdre à ce jeu dans lequel il veut déjà se jeter à nouveau. Mais il a assez de volonté pour y résister, pour l’instant. Et au gouffre insatiable il préfère sacrifier une gorgée de son cocktail, plutôt que de succomber une fois de plus à des charmes empoisonnés.

-Tu n’as pas l’air d’avoir le cœur brisé par notre séparation, même si celle-ci a été éphémère. Ou bien ta tristesse de nous trouver incompatibles est-elle suppléer par ta joie de me revoir ?

Les mensonges sont bien jolis, dans leur hypocrite emballage de douceur. Mais ils ne peuvent pas changer la réalité.

-Heureusement que j’ai continué, on dirait bien que tu ne pouvais pas te passer de moi. Qui aurais-tu bien pu voir, sinon ?

Qui serais-tu venu chercher, si tu n’avais pas trouvé son nom dans ce que tu m’as volé ?


@Jazz Snyder
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30.08.22 23:40

Treat me like a game
MAI 2022





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 — C'est ce que tu aurais voulu mon amour, me briser le cœur? L'impossibilité d'un tel artifice l'exalte, s'approche-t-elle d'avantage dans un jeu de séduction raréfiant la peur à ses prunelles, une mascarade perpétuelle dés lors que ses lèvres se collent presque à son oreille lorsqu'elle y susurre en un souffle brûlant.  — Cherches-tu à me faire croire que j'ai brisé le tien toi qui te targue de ne pas en avoir? à ce m e n s o n g e elle n'a jamais cru, il l'a souvent bercé dans leurs nuits agitées, à leurs aubes morcelées, d'impostures cherchant à semer le doute, ancrer la peur pour que jamais elle n'ose s'éloigner de la poigne qu'il cherchait à refermer sur elle. Aux illusions r o u g e s d'une passion éphémère elle s'est laissée (( presque )) piégée, s'est approchée juste assez près pour en saisir les failles -



celle d'un cœur
qui feint d'être éteint
dans l'espoir

d'être ranimé.



Mais tu as raison... de nouveau elle s'éloigne, s'enfonce dans son siège pour mieux planter ses orbes rieuses dans celles qui la foudroient. — ... Je suis heureuse de te revoir, c'est toi qui sembles fâché contre moi. La moue est chagrine, le regard faussement désappointé par le triste constat. Elle sent pourtant quelques regards curieux s'attarder vers leur table, des regards d'intérêt fugace mais surtout de crainte. Un sentiment que son ex-amant a toujours pris grand soin d'instaurer d'une simple posture, d'une œillade menaçante, d'un rictus inquiétant -- peut-être est-il trop tard pour le manifester chez elle, de ses éclats de tendresse elle a trop été réceptacle pour aujourd'hui redouter ses colères. Il le faudrait, assurément et peut-être est-ce folie d'ignorer les avertissements, cette même d é r a i s o n qui a su autrement l'amadouer.


Ne fais donc pas l'enfant, ce ne sont que quelques malheureux clients. Tu ne vas pas m'en vouloir pour si peu? Ou peut-être est-ce parce qu'ils m'ont préféré à toi? Les ongles pianotent en tapotements cristallins contre le calice de verre, accompagnent le sourire fardé de provocation qu'elle accentue, fidèle à ce qu'elle est, elle s'amuse d'user de mécanismes subtiles [ [ i n c i s i f s ] ] flirt avec le danger, se plait à distiller le poison sucré de ses mots avec douceur. Elle ne sait pas si elle cherche à l'apprivoiser de nouveau, effleurer les possibles ou si elle ne voit là qu'un plaisir égoïste et imprévu servant à occuper un temps seulement l'ennui qui finit inévitablement par pointer le bout de son nez. — Tu as toujours les rêves que je t'ai offert ? Je suis sûre que oui, c'est ton côté collectionneur, c'est plus facile à garder que les gens, n'est-ce pas? s'amuse-t-elle, l'index et le majeur jouant avec une boucle rousse de ses longs cheveux.

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22.09.22 21:16

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Elle s’approche, Jazz, se colle pour murmurer à son oreille en lui collant des frissons ; le replonge trop aisément dans un jeu auquel il a déjà perdu, pourtant c’est bien là une de ses failles encore du daemonis : il aime bien trop parier. Sans doute devrait-il avoir peur de la défaite, surtout maintenant qu’il a tant à y perdre, mais quelque chose en lui s’enflamme du défi. Cette fois s’il joue, ce sera pour gagner, à présent qu’il connaît mieux les règles, même s’iel n’a aucun doute que la dreamer les brisera et les réécrira à sa guise. Au moins sera-t-il conscient de son petit manège cette fois.

Il n’est pas énervé parce qu’elle lui a brisé le cœur, plutôt qu’elle a froissé sa fierté - et plus avec cette marque sur la nuque dont lui a été dépourvue qu'avec son impertinence pourtant à toute épreuve. Et se laisser piétiner par quelqu’un d’autre est assurément bien pire aux yeux d’Amore ; mais si des gens l’ont déjà fait, jamais personne ne l’a fait deux fois, et cette règle-là la rousse ne pourra pas la flouter.

Alors le brun ravale son amertume en même temps que les gorgées d’alcool qui se perdent dans le gouffre sans fond de ses envies, fais taire la brûlure colériquede son égo blessé pour mieux s’embraser dans celui de ses désirs - il sait bien qu’ils sont un bien meilleur moteur pour lui, nourrissent son obstination bien mieux que la colère. ou bien peut-être grâce au mélange des deux, et c’est ainsi qu’il est le plus dangereux (lorsqu’il veut quelque chose). Mais que veut-il prouver, auprès d’elle, qu’il n’a pas déjà montré ? Est-ce simplement qu’il veut lui arracher une victoire, ou bien veut-il lui démontrer qu’elle a eu tort de ne pas prendre la place qu’il lui a autrefois proposée ?

Elle aurait pu régner sur un empire à ses côtés, et il ne sait toujours pas si elle a fuit pour ne pas avancer sur un plateau dont elle n’était plus seule à décider des aboutissants, ou si au contraire la position lui semblait trop sécuritaire. Après tout elle semble bien s’amuser à provoquer la fureur de celui qu’elle sait pourtant être aussi puissant, et dont elle n’a plus la protection.

Les mots suivants lui tirent cependant un rire féroce. Cette histoire de client n’est pas fondamentalement grave, en soit, et il est loin de leur porter un quelconque intérêt - ce qui est grave est bien tout le reste, les informations qu’il sait qu’elle possède mais qu’elle n’a (heureusement pour lui) pas encore utilisé. C’est bien lui qu’elle peut mettre en danger directement, et c’est surtout pour ça que ça l’a autant énervé, car personne n’a plus d’importance pour Amore que lui-même.

-C’est vrai, je ne devrais pas être aussi rancunier. Il y a bien pire que ça.

Elle pourrait faire bien pire que ça ; mais elle ne l’a pas encore fait. Sans doute se joue-t-elle d’avoir ce pouvoir à sa disposition, dès qu’elle le veut. À la fois la menace et l’otage, l’arme et le bouclier le plus efficace qu’elle ait contre ellui.

-Tu finiras bien par te lasser d’eux aussi, alors ils reviendront vers moi. Ils comprendront ce qu’ils ont manqué les moments où ils t’ont préféré, comme tu dis.

Parce qu'il est meilleur qu'elle, évidemment, et qu'ils regretteront de lui avoir tourné le dos. Même s'il ne peut pas leur en vouloir, au fond, son avidité aurait aussi bien aimé goûté à ces pastilles interdites dont il ne connait ni la saveur ni les effets. Nouvelle gorgée, nouvelle rancœur avalée. Elle vise bien, un peu trop juste au goût d’Amore, sauf que cette fois c’est son tour de frapper.

-Et tu n’as pas totalement tort… Je les ai tous gardés. Mais je crois que tu te fourvoies, très chère, ils sont entreposés chez moi parce qu’ils sont magiques, pas parce que c’est toi qui les a créés.

Et c’est presque la vérité, déformée parce que si elle peut être cruelle il peut très bien l’être aussi. Il veut qu’elle pense qu’il ne la voulait que pour ses capacités, ce qui n’est pas totalement faux quelque part - si elle l’a séduit ce n’était pas que grâce à ses mensonges et son esprit, mais aussi parce qu’elle exsude de cette aura mystique dont seuls se parent ceux qui possède ce que le fléau n’aura jamais.

-D’ailleurs, tu n’es pas la seule Dreamer dont j’ai les œuvres entreposées sur mes étagères. Personne n’est irremplaçable, Jazz.

Sauf lui, bien sûr - elle, elle a prouvé en fuyant qu’elle ne voulait pas l’être à ses yeux, alors ainsi soit-il.


@Jazz Snyder
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10.11.22 22:14

Treat me like a game
MAI 2022





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Le verre commence à se vider, la liqueur exquise goûte son dernier divertissement sur le bout de sa langue, elle a soif, il ne l'ennuie pas, mais elle sent que leur conversation halète les quelques braises ravivant une flamme éteinte depuis longtemps maintenant. La nymphe plante ses pupilles dans les siennes, le rire redouble sur quelques p r o v o c a t i o n s harmonieuses. Déjà se joue-t-elle du spectacle car ce n'est que ça, une scène, un show où elle attend la glorieuse réplique finale, le lancé de couteaux ou la chute du chapiteau — une danse bestiale pas tout à fait regrettée, pas totalement effacée, elle qui s'est vue briller à toute allure à ses côtés l'observe avec la déception des jours amers.

Elle se demande où est passée sa flamme, un univers à la jouissance exaltée où il l'a fait danser, aujourd'hui elle le regarde et n'y distingue qu'un brin de couleurs fanées — en se révélant être M e l c h i o r il a estropié le mystère, un charme abandonné à une identité. Il n'y a rien de plus sordide qu'un homme qui ne sait pas qui il est, ironique lorsqu'on songe qu'elle même se sent toujours double, triple et multiple, à la fois si petite et inexistante, à travers les rêves elle opère une magie trouble qui la place [ [ e x t r a o r d i n a i r e ] ] au centre d'une existence qui ne lui appartient qu'à demi tant elle se sait tributaire d'un pouvoir qui ne paraît même pas être sien quelques nuits.

Peut-être est-cela qui l'a d'abord séduit, cette même étincelle de vermine endiablée qui se (re)connait et s'élève, embrigadée dans ces merveilles machiavéliques, ambassadeurs d'un monde nouveau où ils entretiennent leurs ombres, un jardin secret. C'est aussi assurément que cette distinction s'est amoindrie, quand elle y a vu le regard de l'acquéreur non plus de la sombre alchimie.

Peut-être que oui, peut-être que non... s'amuse-t-elle en dodelinant de la tête comme si cela n'avait pas la moindre importance pour elle, et au fond, ça n'en a effectivement aucune. Il est le seul à cette table qui tient encore les comptes. — C'est amusant que tu crois que j'ai insinué le contraire, (et intéressant tant cela révèle bien plus sur lui que sur elle) mais je suis bien navrée d'entendre cela, (pas du tout) moi qui te croyais pourtant nostalgique me voilà bien déçue. Son intonation traduit tout le contraire, elle ne fait pas le moindre effort pour le cacher, à quoi bon? Il ne s'y laissera plus prendre et ça ne l'amuse plus autant d'essayer. Il pensait se défendre de l'attachement qu'elle lui présume et n'a que d'avantage confirmé l'a v i d i t é qu'il porte toujours avec lui. Une convoitise qui le consume d'une magie qu'il peut à peine effleurer. Est-ce du fait de sa nature même de daemonis? Est-ce que ça a toujours été là?

Ses orbes brillent sur la foule, une atmosphère déliant les corps où les étreintes se subliment, où les regards se chassent, on se découvre avec une fascination nouvelle, elle les observe, entend cet appel des chants divins, curieuse mais froide. Les sourcils se dressent face au discours criant de vérité, la t e n s i o n règne toujours, elle s'exprime par la manière fauve dont il formule ses palabres, dont son corps se penche légèrement. — Mais voilà des paroles d'une rare sagesse! Sarcasme dans la voix quand les lippes s'étirent, au vu de paroles se voulant volontairement belliqueuses, elle lui accorde que c'est de bonne guerre, ainsi elle lève sa coupe, prête à trinquer à leur réalité désabusée:C'est bien là la différence entre nous vois-tu. Tu es là, à essayer de me prouver je ne sais quoi, sûrement que tu t'es servi de moi comme je me suis servie de toi. N'était-ce pas là le fondement même de notre relation? De toutes les relations. Haussement d'épaules traduisant l'évidence tandis que les doigts caressent le dos du calice de cristal, chacun cherche à prendre le dessus, à tirer partie des f a i b l e s s e s de l'autre. Eux comme les autres — il se jaugent à l'aune de ce qu'ils peuvent se prendre, de comment s'utiliser et de la meilleure façon de le faire. C'est une règle fondamentale que ni lui, ni elle n'ont pu oublier, ils font seulement semblant de ne plus savoir d'où ils viennent [ [ impossible ] ] tatoué dans les veines aussi sûrement que leur instinct de survie. Finalement elle vide son verre, d'une traite. — Qu'attends-tu? Menace-moi donc, ou laisse-moi m'en aller. Mais par pitié qu'il se passe enfin quelque chose.


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