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matinée fatigante passée aux côtés des géniteurs, à encore venter leurs mérites et leurs richesses aux invités, comme ils savent si bien le faire — ils ne savent faire que ça. les faux sourires sur les lippes, les rires forcés pour rester dans les bonnes lignes, pour plaire à ces adultes qui utilisent leurs progénitures comme œuvre d'art à faire contempler à chaque passants. rien que le sourire encore innocent de la petite dernière réchauffe son palpitant. relation interdite avec sa petite soeur, privée de tout contact avec celle-ci; les parents ne veulent pas de sa mauvaise influence. ils ne veulent pas qu'elle devienne comme elle.
émotions à fleur de peau, vaënys déteste participer à ces déjeuners où ils bouffent de l'hypocrisie à pleines dents — mais la liberté de la jeune femme s'obtient avec des contraintes alors elle prend sur elle.
tandis qu'elle marche depuis pas mal de temps avec l'objectif de s'éloigner le plus possible de la résidence familiale, son regard croise la silhouette d'une personne qui ne lui est pas inconnue. la belle s'avance vers lui, tapote légèrement son épaule pour attirer son attention vers elle.salut. j'espère que tu ne t'es pas encore baladé bourré dans les rues sombres de zaun depuis la dernière fois. le ton de la kesarin est amusé, peut être même, un tout petit peu moqueur. sourire aux lèvres qu'elle ne peut cacher, contente de voir qu'il a l'air d'aller bien, n'ayant pas eu de nouvelles après l'avoir laissé aux mains de ses deux amis.
émotions à fleur de peau, vaënys déteste participer à ces déjeuners où ils bouffent de l'hypocrisie à pleines dents — mais la liberté de la jeune femme s'obtient avec des contraintes alors elle prend sur elle.
tandis qu'elle marche depuis pas mal de temps avec l'objectif de s'éloigner le plus possible de la résidence familiale, son regard croise la silhouette d'une personne qui ne lui est pas inconnue. la belle s'avance vers lui, tapote légèrement son épaule pour attirer son attention vers elle.
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à peine arrivé qu'il s'était éclipsé, ni d'humeur à échanger des banalités avec ses amis, ni pour se jouer du sérieux de certains héritiers s'enflammant trop aisément à la moindre pique. un petit coin à l'abri des regards, assez loin pour que personne ne s'y tente, mais assez près pour qu'on l'y voit si on osait lui reprocher sa non-venue. affalé dans un large fauteuil, le front est posé contre ses doigts ; paupières fermées à la recherche d'un sommeil chassé par les martèlements crâniens.
on le tire de son calvaire de deux tapotements sur l'épaule. un soupire à en fendre le monde lui échappe alors qu'il fait l'effort de se tourner vers l'intruse.
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la belle s'isole, veut trouver un minimum de calme parmi les conversations toutes aussi inintéressantes les unes que les autres à ses yeux, à parler d'argent, de mariage, encore d'argent, un peu de politique — et elle est là, à attendre que ça passe, que ça se finisse.
habillée d'une robe, de chaussures à talons et de bijoux dont elles ne comptent même plus les full moon. ses géniteurs toujours à dépenser à foison pour que les regards soient envieux quand ils se posent sur eux. mais elle s'y s'en pas à l'aise, dans ces vêtements qui habillent son rôle de fausse heureuse riche. moue râleuse lorsque ses yeux divaguent sur le voleur de canapé — celui qui est le plus éloigné des kesarin. elle qui rêvait de s'asseoir, de libérer discrètement ses petons de ces cages pailletées, de souffler.
mais l'inconnu ne lui semble plus si inconnu que ça, au fur et à mesure qu'elle s'en approche. vaënys attire son attention en tapotant son épaule, arrivant par derrière, les signaux corporels dictant de ne pas le déranger totalement dissimulés. réponse nonchalante qui fait grimacer la jeune femme, étonnée des mots à son égard. ses yeux le détaillent pour être certaine qu'elle ne s'est pas trompée.. mais non, c'est bien mael, c'est bien le garçon qu'elle a sauvé cette nuit là.pardon ? tu te fous de moi ? j't'ai sauvé la vie et j'ai jamais eu droit à un merci depuis ce jour. et là je me tape un "t'es qui?" ?? les lèvres bougent tandis qu'elle contourne le canapé pour lui faire face, le ton agacé mais contenu pour ne pas attirer les regards indiscrets sur leur personne. si tu reconnais pas les gens quand t'es bourré, j'comprends pourquoi t'as pas su voir la différence entre un fléau et un humain. déjà agacée de base, la gamine perd peu à peu patience face à aucune reconnaissance.
habillée d'une robe, de chaussures à talons et de bijoux dont elles ne comptent même plus les full moon. ses géniteurs toujours à dépenser à foison pour que les regards soient envieux quand ils se posent sur eux. mais elle s'y s'en pas à l'aise, dans ces vêtements qui habillent son rôle de fausse heureuse riche. moue râleuse lorsque ses yeux divaguent sur le voleur de canapé — celui qui est le plus éloigné des kesarin. elle qui rêvait de s'asseoir, de libérer discrètement ses petons de ces cages pailletées, de souffler.
mais l'inconnu ne lui semble plus si inconnu que ça, au fur et à mesure qu'elle s'en approche. vaënys attire son attention en tapotant son épaule, arrivant par derrière, les signaux corporels dictant de ne pas le déranger totalement dissimulés. réponse nonchalante qui fait grimacer la jeune femme, étonnée des mots à son égard. ses yeux le détaillent pour être certaine qu'elle ne s'est pas trompée.. mais non, c'est bien mael, c'est bien le garçon qu'elle a sauvé cette nuit là.
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indifférence qui arrache un léger rire sarcastique à la celestienne. pour qui il se prend celui-là ? ses paroles parviennent presque à lui faire douter le temps de quelques secondes que ce moment n'a jamais eu lieu — que son esprit invente ce jour là, cet instant là. mais elle sait bien, vaënys, qu'elle lui a sauvé le cul d'un fléau, que sans elle, il ne serait peut-être pas là, à avoir la chance de lui parler de la manière la plus désagréable possible — doutes qui la quittent rapidement quand elle se souvient de sa bodyguard et de ses millions de remerciements.
je- coupée dans sa phrase, à nouveau par des paroles perçantes. elle s'impatiente la belle héritière, remercie la haute société d'être présente — d'être la dernière chose qui raisonne ses émotions. et elle se contente de le regarder, de le fixer avec des lasers à la place des yeux. amoureuse? t'es sérieux? la membre du bataillon tente de calmer sa respiration, sa colère. mais en vain, sa patience déjà à rudes épreuves ne tenait qu'à un fil — qu'il a brisé. écoute moi bien gosse de riche, insulte qui sort de nul part, insulte qu'il pourrait totalement lui retourner malgré elle. et lorsque les mots sortent d'entre ses lèvres, sa main vient attraper celle qu'il a posé sur son front — l'attire vers elle par la surprise du geste pour qu'il se redresse alors qu'elle s'abaisse vers lui, les pupilles qui divaguent dans les siennes. la prochaine fois, si c'est pas un fléau qui te bouffe, ça sera moi. asshole. la voix qui augmente malgré elle, assez pour attirer l'attention des gens aux alentours. elle le relâche sans douceur, les yeux indiscrets beaucoup trop tournés vers eux — pensant aux remarques qu'elle se prendrait de ses parents si elle étranglait le fils d'un riche. elle finit par adresser un sourire aux curieux fortunés signifiant un "il n'y a rien à voir ici, merci de vous mêler de vos affaires merci bisous".
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