farewell, neverland {hypnos & neeve}

16/05/2022

farewell, neverland

with / @Hypnos Fyreider — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

Panique. Doucement elle s’infuse, s’immisce dans les foyers, dans chaque recoin de Zaun comme un monstre grondant. Peur sourde qui tape contre les tempes, lave les corps et les forcent à reculer face à cette grondante qui arrive. Cavaliers de l’apocalypse, si les familles s’agitent, se bousculent, hurlent pour qu’on les ouvre, les portes restent closes. Zaun condamné à sa misère. Mise de côté comme un membre gangréné qu’on ne sait soigner. Ils sont seuls. Et personne ne fait attention à leurs suppliques, à leurs mains tendues. Personne ne l’entend lui non plus. Caché loin de chez lui. Il a tenté de fuir lui aussi. Mais l’évidence s’est faite cruelle. Les chemins vers Ketterdam condamné. Cœur océan rempli d’effroi, et le sel de ses larmes qui coulent le long de ses joues tandis qu’il tente de retourner vers les habitations. Vers le haut. Le plus loin possible des bruits. De l’horreur. Des combats. Ça résonne contre sa cage thoracique. Les hurlements. Les supplications. Le bruit des armes, des ordres donnés. Et il se replie un peu plus. Ils sont arrivés jusqu’ici aussi. Créatures de l’hiver permanent. Marcheurs qui ne cessent jamais leur chemin et balayent tout sur leur passage. Et les bruits qui se rapprochent. Doucement. Inlassablement. Gamin qui monte, chouine sans que personne ne l’entende, le bruit ténu entre ses lippes mordues. Il ne faut pas qu’ils le trouvent. Non. Ombre délicate comme une ondée nocturne, nymphe marine qui reste gracieux même dans sa débandade. Daerii qui grimpe, grimpe, grimpe sans oser regarder en bas. L’horreur comme une gueule ouverte en dessous de lui, prête à l’avaler au moindre faux pas. Jusqu’au couvert de sa propre maison. Morceaux de taule, morceaux de rien et les lumières qui vacillent. Salle de bain en écrin cocon et le temps qui s’éraille, aiguilles détraquées qui tournent n’importe comment tandis que les bruits se rapprochent. Toujours plus. Encore. Encore. Encore. Corps recroquevillé dans la baignoire, Neeve qui supplie dans un silence apeuré. Ils seront bientôt là.

02/01/2023

farewell, neverland

with / @Neeve Siannodel — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

((echoes of agony))

((they shouting))

((can't you hear them ?))

des entrailles voraces s'élève une clameur horrifique. la déroute et la peur ont pris possession de la basse-ville, transe de l'apocalypse.
de son souffle putride la gangrène s'empare du peuple abandonné par les mages d'en-haut ; c'est la panique qui règne en maîtresse absolue, vapeurs de folie qui s'échappent du gouffre des enfers. il n'échappe pas à ses assauts, Hypnos, peu à peu gagné par l'urgence, qu'il existe au milieu des débris un diamant brut qu'il doit sauver à tout prix. les masques s'effritent et tombent, soufflés par la tornade vengeresse qui s'abat sur zaun, le shymer se dévoile. souffle court, le regard perçant sonde les ruelles à travers la brume du fold qui gagne en épaisseur à mesure que la peur enfle ; ses ailes sombres balaient la poussière des toits délabrés tandis que ses griffes se plantent dans la charpente des habitations ; il se déplace en bonds gracieux et agiles, sa vélocité renforcée par sa concentration extrême alors que les battements arythmiques de son myocarde serrée tentent de le faire dévier de sa route. mais il n'a que lui en tête. neeve. neeve qui se terre, neeve qui doit être terrifié, neeve qu'il doit absolument sauver ; quitte à se dévoiler sous cette forme ingrate, quitte à se faire rejeter par la suite. mais ce n'est pas grave, tant qu'il vit. tant qu'il respire encore. rien n'est plus important, plus précieux, que ça. son trésor brut. au milieu des décombres. enfin, il le voit. le repère et fond comme un aigle sur sa proie, s'écrase contre les boiseries qui craquent férocement sous son poids. allure animale effrayante, et pourtant ici pour le sortir de l'enfer. ❝ love... ❞ il l'appelle, sa voix chante toujours, aussi douce que de la soie, comme une caresse. ❝ we have to get out of here. can you climb on my back ? ❞ visage inchangé, aux traits toujours aussi éthérés malgré l'ensemble dérangeant. hypnos comme captif d'un corps étranger, emprunté à une mythologie lointaine. ses prunelles, juste, ont cet éclat brillant, d'une nitescence rare représentative de deux atmosphères contraires (fire & ice). plumes et crinière s'emmêlent tout autour, et tandis que les pattes puissantes raclent le sol, les ailes se dressent pour envelopper la pièce. ❝ we don't have much time, seadandas' are coming. please, angel...❞ et la crainte surgit, brutale, qu'il puisse ne pas lui accorder sa confiance face à son aspect nouveau. vérité cachée, masquée, d'un hypnos aux multiples secrets.

((monstre))

16/05/2022

farewell, neverland

with / @Hypnos Fyreider — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

Hurlements. Débandade désespoir et le monde Zaun qui s’agite, grouille tente de quitter la misère, la châtiment qu’on leur impose. Mais les portes sont fermées. Rien n’y fait. Ventre de la bête condamné, casualités d’un rejet des classes les plus basses. Souffrance folle, les corps qui se bousculent cherchant à fuir les fléaux qui abondent dans les rues. Il a cherché refuge dans les hauteurs Neeve. Sorties condamnées, c’est toujours plus haut qu’il monte, respiration erratique et le regard qu’il n’ose pas lancer derrière lui. Mains qui s’irritent sur les planches, sur la ferraille, mais l’ascension qui ne s’arrête jamais. Ichor jeté en pâture pour quelques secondes de plus, toujours plus. Refuge qu’il retrouve dans le bâtiment abimé de son appartement. Endroit insalubre et dans l’eau froide de sa baignoire, le corps qui se recroqueville. Enfant qui voudrait retourner à la mer, dans son étreinte, bercé au fil des marées. Mains sur ses oreilles, l’espoir qu’ils ne monteront pas dans le labyrinthe de taudis et d’habitations modestes. Qu’ils ne le trouveront pas ici. Seadandas qu’il n’a que trop vus. Souvenir encore humide contre ses paupières closes, silhouettes trop nombreuses de son clan tombées tandis qu’ils cherchaient un eldorado perdu dans l’ombre de la grande Velaris. Cocon marin, le corps qui se rétracte un peu plus, le voilà qu’il sursaute. Enfant effroi lorsque que ses murs tanguent, s’effritent, tombent dans un bruit fracassant. Oiseau sombre, trop grand vraiment qui l’observe depuis une poutre survivante. Love. Appellation qui le fige et le regard qui se plante dans les yeux cristaux de la créature. Devine les traits d’un visage connu. Aimé. « Nono? » Surnom offert dans une voix étranglée et le Daerii qui sort de la baignoire, titube. Jusqu’au griffon. Jusqu’à ce qu’il est le nez dans ses plumes couleur nuit au niveau de son cou. Réconfort qu’il cherche dans la chaleur de son amant, gamin moins perturbé qu’il ne le faudrait quant à son apparence différente. « They … they here. Why? » Dents qui claquent, tremblements apeurés qui secouent sa carcasse de porcelaine. Et les bras qui restent autour du cou d’Hypnos, soutien sûr qu’il ne s’effondre pas sous le poids de la terreur. « They closed ewerything. We can’t run away. » Il a essayé vraiment. Neeve qui a tout fait pour quitter Zaun, comme tant d’autres. En vain. « I don’t wanna die. » Pleurs. Réalité qu’il fréquente depuis qu’il a quitté son île, la crainte que comme le reste de sa famille il finisse par offrir son âme à la faucheuse. Mais s’il voudrait rester dans son étreinte, plumes douces qui caressent l’épiderme dans une étreinte éthérée, il finit par obtempérer Neeve, essaye de grimper sur le dos d’Hypnos, mains glissantes n’osant s’accrocher de peur de lui faire mal.

02/01/2023

farewell, neverland

with / @Neeve Siannodel — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

((nono ?))

aussitôt, il le reconnait. et dans la foulée, il sort de la baignoire pour venir se loger contre ses plumes duveteuses, trouver sa chaleur. il est trempé, neeve, s'est replié au plus proche de son environnement favori, a tenté de se rassurer comme il le pouvait alors que tout s'effondre autour de lui. seadandas ayant déjà fait fuir son peuple, l'ayant chassé de leurs propres terres ; aux portes de la cité des merveilles désormais. i don't know why, love. but i won't let them hurt you. voilà pourquoi il se révélait sous sa véritable forme. l'un de ses secrets les mieux gardés qui s'effondrait brutalement pour lui venir en aide, altruisme dont il se parait au vu des circonstances, une première pour lui. mais neeve était trop précieux à ses yeux pour qu'il puisse supporter sa perte. son rejet ne pourrait lui faire autant de mal, le choix était vite fait. de parures mensongères, il abandonnait la sécurité, se livrant au plus proche de tout ce qu'il était ; un shymer faiseur de miracles, autant détesté qu'adulé dans ce monde impie où rien n'avait plus de valeur que la pure et simple magie. we can't run. but we can fly, love. et les ailes s'étendent dans le logement, viennent écarter les murs qui se fissurent sous la pression. i know. i promise you won't. you have to trust me, angel. lui faire confiance. aveuglément. alors qu'il n'était que secrets. quelle ironie du sort ! mais le temps presse, l'heure n'est pas aux explications. celles-ci viendront plus tard, peut-être.

si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.

neeve grimpe, son toucher est délicat comme toujours, et ses gestes hésitants. you can hold on tight, angel, you won't hurt me. apprivoiser la bête. cette nouvelle forme qu'il donnait à voir et qui pouvait sembler impressionnante. griffon céleste, au corps musculeux et aux ailes de géant, autant à l'aise dans les airs qu'une fois à terre, maître des éléments. il grossit ses plumes, frémit légèrement pour recouvrir de pelage et duvet le daeri. une fois Neeve bien accroché, en sécurité tout contre sa peau, il se tasse sur le sol pour prendre de l'élan. ses appendices recouverts de plumes d'un noir éclatant se déploient, et le saut vertigineux dans le vide crée des sensations proches de l'exaltation. pourtant, aussi grisantes soient-elles, elles ne peuvent masquer l'horreur de ce qui se trame en bas, des attaques déferlantes sur la cité, des pourfendeurs et mages qui s'unissent pour repousser l'ennemi. de nulle part, une lance givrée surgit et l'oblige à changer de trajectoire. ils sont repérés. et ce ne sont pas les seuls à arpenter les cieux chargés d'électricité, nombreux shymer sillonnant la brume du fold pour contre-attaquer et défendre leur cité. dans la confusion, Hypnos tourne et virevolte. il se pose quelques secondes sur les sommets des bâtiments, puis reprends son vol. sans répit, jusqu'à ce que ses serres capturent l'une des lances déchirant le ciel. alors, pointant son arme sur des Seadandas à terre, il fond sur ses proies.

16/05/2022

farewell, neverland

with / @Hypnos Fyreider — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

Dans un linceul aqueux, enfant qui se cache, cherche à échapper à l’agonie qui remue Zaun tout entière, fait crier la terre de sa désolation constante et vomit sa terreur dans les cris que personne n’entend. Les siens, ils sont coupés de ses lippes, mordues par des dents sans pitié, l’espoir que personne ne le trouvera là. Créatures de l’enfer, du Fold qu’il ne connait que trop Neeve. Seadandas. Le nom offert comme une promesse de mort, et les marcheurs qui ne s’arrêtent jamais, balayent tout sur leur passage. Ils sont arrivés jusqu’en terre promise. Utopie violente qui n’a eu de cesse de lui prendre encore et encore. Et dans les ombres, une voix qui résonne tandis que la toiture s’effondre dans des craquements durs. Son lumière et l’appellation qui passe ses lèvres abimées comme une évidence. Hypnos. Timbre qu’il reconnait et si l’apparence diffère, dans ses traits oniriques il ne saurait le voir autrement que par ce qu’il est. Myocarde en osmose et le rythme qui s’apaise lorsqu’il finit contre lui. Visage dans les plumes et les inquiétudes en des plaintes malheureuses. Fuite avortée lorsque les portes se sont refermées sur eux, les laissant dans l’agonie, main tendue refusée, il n’a pu que se replier dans son chez-soi, dans sa baignoire remplie d’eau, l’espoir qu’ils ne grimpent pas jusqu’à lui. Et si le sol n’offre aucune solution c’est vers le ciel qu’Hypnos offre ses espoirs, ailes qui s’étendent, abimant un peu plus l’appartement délabré. Mais le regard qui s’illumine, main curieuse qui vient caresser duvet et plumes nombreuses dans un ravissement non feint. « They are beautiful. » Murmure révérencieux et l’enfant qui se recule un peu, observe l’amant avec soin, mains en guide tandis qu’il trace avec soin traits et apparence. « I twust you. »

On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser.

Toucher délicat, gestes hésitants, les mains qui cherchent à ne pas agripper trop fort, à ne pas froisser les plumes, à ne pas faire mal. Neeve conscient plus que jamais que sous l’apparence onirique c’est toujours Hypnos. Son Hypnos. Celui qui avec Liviu savait comment le faire sourire, comment le faire rire. Celui qui faisait battre son cœur. Oublier les problèmes. Celui qui faisait rêver à de plus belles choses à ses côtés. Comme une étoile dans son ciel. Brillante au point d’éclipser les autres. Corps collé contre le dos du griffon, c’est dans un éclat de rire inattendu qu’ils s’envolent. Sensation grisante et l’horreur qu’on laisse en dessous. Loin. Comme un mauvais rêve. Que ce ne soit qu’un cauchemar. Qu’il ferme les yeux très fort et au réveil il sera dans la grande maison de Liviu, au bord de l’eau. De l’océan. Apaisé. Mais les bruits en dessous sont comme des chaines. Échos d’une vérité sur laquelle on ne peut jouer les aveugles. Zaun envahit, et trop peu de gens pour défendre son peuple agonisant. Eclat d’argent qui traverse le ciel, et l’enfer qui se déchaine là-haut aussi. « Nono ! » Prière dans le duvet protecteur. Fais attention à toi mon amour. Ne te blesse pas. Les mots qui manquent et qui pourtant se murmurent dans sa langue oubliée. Encore et encore. Comme un mantra. Qu’ils s’en sortent. Qu’ils reviennent à leur mère, tendre, océane. « Don’t … let … hurt you. Nono. Plwease. » Baiser contre la nuque de l’amant et ses bras qui se serrent un peu plus. Ça va aller. Ils ne craignent rien. Hypnos géant immortel. Qu’on ne lui enlève pas.

02/01/2023

farewell, neverland

with / @Neeve Siannodel — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

((i twust you))

la pureté de son amour résidait dans cette phrase symbolique. qu'il avait confiance en lui, en dépit de son apparence repoussante, en dépit des mensonges dont il savait si bien s'entourer, à s'en faire lui-même douter de qui il était vraiment. plumes douces qui l'enveloppent, protègent le corps écrin, caresses douces, limpides, qui se veulent essentielles. à cet instant, hypnos vibre pour l'enfant si particulier qui lui voue un amour inconditionnel ; et cette sensation provoque une ivresse sans nulle autre pareille, jamais ressentie auparavant. il est de son devoir de prendre soin de lui, de le préserver de la cruauté de ce monde infâme dont lui, se joue ; et les discussions qui suivront seront bien plus sérieuses, bien plus tranchantes. il le sait, hypnos ; une nouvelle étape de leur relation les attend. après les flammes. après la guerre. après les violences et le chaos. si Velaris tombe, ils fuiront. si Velaris tombe, ils se sauveront. retrouver l'île aux oiseaux, retrouver les terres oubliées et lointaines que le fold avaient détruits puis abandonnées. et alors qu'il survole le champ de bataille, ses pensées s'épaississent. il voit des champs de fleurs. des bancs de sables remplis de coquillage. des étendues infinies de beauté à couper le souffle. il voit ses daerii, Eve & Liv ; leurs sourires aux éclats de diamants, leurs peau hyalines et leurs caresses satins ; cela lui confère une force incroyable. les ailes noires battent dans le ciel, repoussent le gel qui tente de s'y glisser et les griffes s'enroulent autour de la lance givrée, avant de fondre sur les proies au sol. bourrasque du ciel, comme un émissaire divin, la lance ne se brise par lorsqu'elle arrache les membres du monstre que ses pattes réduisent en bouillis. corps majestueux qui ne s'attarde pas, aussitôt la terre foulée, aussitôt l'élan donné pour retrouver les cieux. le danger est partout, plusieurs lances le frôlent à nouveau, des flèches tentent de se planter sur ses appendices immenses qu'il rabat par-dessus le corps de Neeve. et c'est au lion de prendre le relai, sautant sur les immeubles détruits, muscles bandés dont la force est incroyable. il exauce suffisamment de souhaits, hypnos, son énergie n'est pas altérée et sa forme originelle contient une puissance inégalée. s'il semble si fragile et délicate sous forme humaine, si ses traits sont travaillés, magnifiés, sublimés ; le griffon témoigne de la force de sa détermination, et de son courage céleste. constatant néanmoins l'intensité des affronts, il comprend vite que rester dans les parages n'est pas une solution viable. I'll take you to Liv. Hang on, angel! majesté féline va bondissant, d'immeuble en immeuble, prend de la hauteur jusqu'à ce que ses ailes se déploient à nouveau en plongeant dans le vide. il embrasse le ciel, et ne devient plus qu'une tâche noire à l'horizon en s'éloignant des affrontements. mais le mur est un nouvel obstacle, et malgré sa hauteur, hypnos doit contourner ce dernier. survoler l'océan, se fondre dans les nuages pour atterrir au plus proche de la baie, là où la houle violente s'écrase contre les rochers. aile délicate qui propose à son amant diamant de descendre doucement sur la terre ferme. Liv's home is over there, can you see it, angel ? il ne peut pas s'approcher. s'il s'approche, Liv verra aussi son apparence hideuse. il n'y a aucune nécessité, la baie est calme, au large des inquiétudes de la basse ville. Stay with him, i'll come back as soon as i can. I won't let you alone, ok ? Il se veut rassurant, Hypnos, alors qu'il s'apprête à retourner vers la mort. le regard perçant, les plumes autour de son visage aimant et le sourire qu'il lui offre, promesse éternelle. trust me, baby. i'll come back to you.

I just need you to be safe .

16/05/2022

farewell, neverland

with / @Hypnos Fyreider — zaun, neeve's house - december (ic, crédits)

Confiance aveugle dans cet être qui avait rendu la lumière à ses jours ternes et mornes. Neeve, poupée de chiffon entre les mains du karma, qui s’était laissé fracasser par ces dures réalités quand Velaris s’était montrée plus infernale que terre promise. Qu’importe l’apparence présentée, c’est son cœur qu’il entend, c’est sa voix, c’est son être qui résonne contre les frontières du sien. Douces caresses pour apaiser son âme effrayée et dans son étreinte de plumes et de grandeur il se perd avec délectation le myocarde enfin en paix. Mais le monde ne les épargne pas. Carnage autour d’eux et l’effroi qui ne sait rester loin de lui. Neeve qui craint pour la sécurité d’Hypnos plus que pour sa vie, harmonie de son palpitant avec celui de son compagnon, et ses bras qui se serrent un peu plus quand l’adrénaline se fait lourde dans ses veines. Protégé des ailes sans fin du griffon, il murmure dans une langue que nulle ne semble se rappeler, la sienne des prières. Qu’on le garde sauf, qu’on ne lui enlève pas. Hypnos, amour qui ne se suffit pas en quelques mots et si la silhouette semble immortelle, invincible, il connait la douceur de l’être, la sensibilité dans ses gestes, la tendresse dans ses sourires. Qu’on ne lui enlève pas. Pitié. Mère de toute chose, mer si loin qu’il supplie, assurance de nombreuses offrandes, si elle osait donner sa bénédiction jusque dans les cieux sombres où ils se perdaient. Jusqu’à ce que les ombres rouilles et sombres s’éloignent, étendues chimériques de brumes et d’étoiles à perte de vue pour remplacer le carnage. Et l’océan. Chant de l’eau qu’il entend humer contre son palpitant comme une berceuse douce. L’odeur saline qui le prend au nez et quand il descend du dos d’Hypnos c’est pour mieux l’enrober de ses bras dans une étreinte désespoir. « No. I don’t swee it. » Mensonge. Il la devine la maison de Liviu. Il connait le chemin pour les nombreuses balades qu’ils ont fait à trois. Il ne sait que trop bien Neeve. Où ils sont. Ce qu’il va faire Hypnos. Héros transcendant qu’il ne veut pas voir s’éloigner. « Pwomise me. » Voix étouffée dans le poitrail du griffon, et les bras qui se serrent un peu. « When the sun will be up. You’ll be back. To us. » Reviens-moi. Reviens-moi. Bras qui retombent et la silhouette qu’il regarde s’envoler. Ailes sûres, majestueuses et dans son éloignement le cœur qu’il a pris avec lui. Tu m’as apprivoisé. Tu dois me revenir mon amour.

farewell, neverland {hypnos & neeve}

Neeve Siannodel

phantom of the opera

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