・[ how they met ]・2018 la nouvelle année se fête avec liesse là où Redwood Road (zaun) rencontre Arcade Passage (ketterdam). Les embrassades font place à des échanges de bouteilles ou le partage de joints, les inconnus se retrouvent comme liés d’amitié sous l’effet de l’euphorie. Et ces quatre là ne sauraient expliquer comment iels se retrouvés à refaire le monde jusqu’au petit matin ; amusés par l’ironie que leurs prénoms représentent les
quatre points cardinaux, comme s’iels avaient été destinés à se croiser, réunis par une boussole invisible. Et parce qu’iels n’avaient pas vraiment où aller, où s’installer, qu’iels avaient déjà été bien éprouvés par la vie : l’idée de créer un point de chute commun lancée sous le ton de la rigolade a fait son petit bout de chemin dans chacun de leurs esprits désabusés par l’espoir — néanmoins avides d’y recroire.
stay true to your word c'est tout bête, mais le fait qu'iels se retrouvent le lendemain — au lieu de rendez-vous craché comme un défi par Nate avant leurs adieux de la veille — a fini par signer le début d'une
amitié féroce, caractérisée par la confiance aveugle et indéfectible qu'ils se vouent mutuellement.
・[ what they did ]・Il leur a fallu plusieurs mois pour retaper l'ensemble de maisonnettes abandonnées sur Redwood Road, après une attaque de Fléaux. Un coin dont personne ne semblait vouloir, comme si la tragédie qui l'avait frappé viendrait à se reproduire s'il venait à se relever de ses cendres. Là où d'autres voyaient le malheur,
iels y ont vu une opportunité. Iels ont commencé petit, une cabane après l'autre, toutes liées par des ponts composés d'arcane et de végétaux. Un
mini-labyrinthe dans la forêt, sur-élevé et caché des regards pour leur offrir chaleur et sécurité. Un peu plus près des étoiles pour se permettre de rêver. Et ça leur paraissait égoïste de garder le refuge pour eux-seuls, de ne pas en
accueillir d'autres, de tendre une main aux méritants et aux oubliés qui commençaient à déchanter aux yeux de tous et qu'iels peinaient à ignorer.
・[ where it's going ]・De quatre, ils sont passés à un nombre qui ne cesse de grandir, d'individus qui viennent et repartent après un certain temps, ou s'y établissent pour de bon.
Tous les résidents contribuent à améliorer l’existant d’une façon ou d’une autre; si le partage n’est pas denrée courante ailleurs, ici il fait office de règle d’or.
Personne n'oublie son séjour dans Neverland, en bien ou mal (occurrences rares si trahisons ou désaccords importants). Au fil des années, les zaunards ont même commencé à se passer l'information, regardant la petite bande d'un oeil
généralement bienveillant. Si certains ont pu aider et continuent de contribuer au développement et au bon fonctionnement de la structure ;
les incidents sont inévitables. Neverland fait face à son lot de jalousies, allant des rixes ouvertes aux refus de commercer avec eux. Iels s'y sont fait, sachant auprès de qui s'adresser, qui éviter et comment naviguer dans le quartier pour mieux s'y faire une place.
・[ who's nate ashcraft ]・Si chacun·e a livré du bout des lèvres son histoire, pour Nate, ça a été plus brutal, complétement hors contrôle. Iels l'ont trouvé attaché à une chaise un matin, stigmates de blessures fraiches sur une silhouette endormie. Capuche baissée, nuque dévoilée, il n'a pas fallu longtemps au petit groupe pour comprendre que le dreamer qu'iels avaient jusque-là côtoyé sans savoir, portait comme eux le poids de ses souvenirs. Alors il a bien fallu leur dévoiler : qu'il était né à Celestia, qu'il avait laissé sa place d'héritier, ses relations (jusqu'à son petit ami
@Karseis Savage), son identité toute entière à un être rêvé (
@Reyn Fairburn) suite à un kidnapping. Un double amélioré qui avait été créé dans l'urgence afin de sauver sa soeur (
@Bryleigh Fairburn). Un rêve qui s'ignorait, auquel il était tant redevable qu'il lui paraissait impossible de le priver de son existence. Alors le dreamer s'était tissé une nouvelle vie, se perdant dans une liberté bien trop solitaire, en quête d'un but qu'il n'avait pas su trouver aux côtés de son sauveur (et demi-frère
@Reagan Kershaw) ; seul à être au courant de la vérité. En plus de lui permettre d'être enfin lui-même dans son entièreté, ces confessions avaient permis à Nate d'utiliser son pouvoir familial sans se cacher pour mieux aider à la construction de Neverland. Des secrets jalousement gardés par le reste de la bande, la réciproque étant de mise.
・[ canine alter-egos ]・Le quatuor est devenu un nonette il y a deux ans. C'est Seth qui a trouvé la chienne enceinte lors d'une virée, Nate qui l'a portée au coeur du refuge, Eddie qui l'a nommée (Cardinal, vite raccourci en
Cardi) et Waiya qui l'a aidée à avoir ses petits. Véritable concierge de Neverland, elle est connue pour aboyer sur les résidents qui font trop de bruit quand les autres dorment ; ce sont cependant ses grognements sur lesquels il faut veiller : alerte vivante de fléaux en approche.
Cockblockeuse par intérim, elle a le don de s'insérer entre les couples quand elle n'a pas d'autre âme sur qui veiller, véritable
support dog pour toute la communauté.
Les chiots quant à eux, se sont chacun appropriés un·e maître·sse qu'ils ont tendance à flanquer au quotidien. À la fois ombre et gardiens depuis qu'ils ont grandi, les nouveaux arrivants et zaunards reconnaissent aisément les
leaders de Neverland à leur
compagnon au pelage noir.
・[ infos complémentaires]・Les avatars proposés sont des suggestions, il en va de même pour les
prénoms, à une exception près :
merci de garder la première lettre (E ou S ou W) pour ces derniers. Les noms de famille et éléments non mentionnés sont de facto libres; y compris pour le chien (nom, caractère) de votre personnage Je n'ai pas d'attentes particulières concernant l'activité, mais j'espère tout de même des
interactions assez fréquentes entre les personnages : rps, sms, etc... de quoi faire vivre le groupe/les pls ainsi que les liens entre eux qui sont centraux et doivent donc être interprétés
EDDIE (réservée)
ft. Zendaya Coleman
・[ demonis — dream dealer ]・ Le tout premier souvenir d'Eddie c'est la faim et l'appel de la mûre démoniaque qu'elle a fini par croquer.
Fruit défendu qui l'a à peine changée, dit-elle souvent. Parce que les illusions, elle les a toujours savamment tissées de sa langue bien pendue, une imagination à faire pâlir un dreamer, une soif de vivre, de plus.
Toujours plus.
Collectionneuse compulsive : de souvenirs, secrets, informations sensibles, objets insolites, possessions en tout genre, qu'elle n'a jamais eu aucun scrupule à dérober par tous les moyens possibles et renégocier derrière. Si la zaunarde a déjà oublié les visages de ses parents depuis longtemps, Eddie connait tous les coins illégaux et undergrounds invisibles aux non-initiés. Zone de prédilection, : le
marché noir, qu'elle arpente comme une reine sans couronne. Sa poule aux oeufs d'or c'est Nate, les cartes qu'elle dégaine : ses rêves de dreamer, commandés ou simplement proposés. Et dans le fond, c'est pas les crescents qui comptent — la quasi totalité va à Neverland ; mais le
thrill des négociations, le sentiment de se savoir indispensable et denrée rare, foutrement insaisissable alors qu'elle ne cherche qu'à combler un vide que tous lui devinent sans jamais oser l'énoncer ; si elle ne mord pas, parait que c'est pas le cas de son clébard.
SETH (libre)
ft. Keiynan Lonsdale
・[ human — street art-ist ]・Parait qu'il est né à Midrias, qu'il y a même vécu les premières années de sa vie. Parait qu'il est shymer, que son look changeant et
artsy n'est pas dû à ses excentricités. Les
rumeurs constituent pratiquement l'histoire de sa vie, Seth il préfère les idées alambiquées des autres plutôt que leur léguer la vérité sur son passé. La seule certitude qu'il leur accorde c'est ses
graffitis, véritables oeuvres d'art qui
fleurissent sur les zones sinistrées après une attaque de Fléaux. Il a trop souffert de ses mauvais souvenirs Seth, s'en guérit en cachant sous une bonne couche de peinture vibrante les malheurs des autres. Et cette
thérapie, il la partage avec qui veut bien le suivre dans ses expéditions ou lui tenir compagnie dans le refuge. Peindre pour exprimer, créer pour remplacer, oublier pour avancer. Véritable casse-cou dont la
chance est presque révoltante, c'est à se demander comment il est encore là, lui-même ne le sait pas — s'amuse à dire que c'est son ami à quatre pattes qui veille sur lui. On n'a pas toujours été tendre avec lui et il a su faire la paix avec :
my traumas made me funny; demi-vérité qui s'arrête là puisqu'il peine à les livrer. C'est au travers de ses toiles qu'on devine, qu'on sympatise, qu'on comprend aussi. À zaun, ils sont nombreux à se reconnaître dans les fresques, à rire du tragique, à l'enfouir bien profond pour mieux le normaliser.
WAIYA (libre)
ft. Simone Ashley
・[ healer — lost souls finder ]・ Passée de mains en mains dès son plus jeune âge, Waiya a longtemps été privée de son
libre arbitre. Si la majorité des healers rejoignent, volontairement ou non, les rangs de leur Ordre, elle a été une exception. Ce qui était vu comme une bénédiction par d'autres, a semblé être la
malédiction de son existence. On l'a saignée Waiya,
usée jusqu'à la moelle par Ketterdam et ses blessés — lorsque ce n'étaient pas des malades. Plus précieuse que les crescents, un investissement à long terme qui l'a
dépossédée de son enfance. Elle n'en parle pas par respect, mais c'est aux Fléaux qu'elle doit la vie. Car ils lui ont permis de fuir des êtres qu'elle jugeait plus monstrueux encore. Alors oui, il lui a fallu des années pour se
réconcilier avec son don de guérison. Elle apprend d'ailleurs encore à l'aimer là où tout en elle lui hurle de le haïr. Mais depuis Neverland et les rencontres, voire la cohabitation avec des abimés, sa conscience lui souffle de relativiser. Elle se défait progressivement des gants qui ont toujours caché ses caducées, enfouit ses paumes dans la fourrure de son chien dès que l'angoisse revient la guetter. Des réflexes incontrôlables qui trahissent une expression de marbre car elle n'est
pas très démonstrative, peu tactile. Ce sont les petits gestes et les attentions qui montrent son attachement quand on en vient à douter de son affection. Nombreux sont ceux qui ont trouvé le chemin du refuge en suivant ses pas, c’est comme si elle lisait les auras.
ouvert aux personnages inventés ou existants
Si les personnages recherchés dans ce sujet sont les co-fondateurs de Neverland, le refuge accueille de nombreuses personnalités qui y sont toutes utiles à leur échelle. Leur point commun :
ils ont tous grandi ou échoué à zaun, sans repères et en quête d'une safe place à chérir.
Chacun·e est essentiel·le dans le microcosme familial de Neverland et se démarque par une
individualité qui vient renforcer l'ensemble du groupe : personnalité, capacité, talent, métier, etc... Ils veillent les uns sur les autres comme une grande fratrie qui n'aurait de cesse d'évoluer. Vous pouvez faire le choix d'y avoir vécu un temps, apporter une aide ponctuelle ou fréquente, être actuellement résident, etc...