snow on the beach ; (felicia)
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❝ what a m e s s
we made
we made
Le faciès peinturluré de paillettes, or, argent et rose dragée — et quand
Les verres s'envolent entre les ongles manucurés, mais elle croit reconnaître une silhouette qui n'a rien à faire là. Est-ce qu'elle rêve? Est-ce qu'elle hallucine? Elle est
Elle se ressemble - - toujours tirée à quatre épingles, bien trop couverte pour l'occasion, sûrement un verre d'eau à la main, sa présence seule est une
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Ils dansent, et toi tu ne danses pas, Felicia ; de toute façon il n’y a bien que la rigueur du ballet qui pourrait t'intéresser, tu es bien trop rigide pour faire des mouvements aussi fluides et erratiques au gré de la musique, et ça n’a jamais été une carrière qui t’étais destiné.
Ils se touchent, et toi tu ne touches personnes, dégoûtée de la proximité avec un autre corps - déjà que tu ne supportes pas le tien, alors s’approcher de trop près de ceux des autres autrement que pour les réparer ou les parfaire te semblent un effort insurmontable.
Ils sont chaotiques, dans leurs mouvements comme dans leurs pensées, quelque chose que tu te plais àfaire croire que tu ne comprends pas parce que tu t’enorgueillis d’avoir dressé qui tu es.
Ils sont si colorés et toi tu es incolore, Lux, c’est toi qui en a retiré toutes traces, parce qu’il ne fallait pas qu’ils en voient les marques trop ternes, trop sombres et trop brouillon. Tu as gommé tout ce qui n’allait pas, tout ce qu’on attendait pas de toi.
Ils se perdent dans les plaisirs illusoires qu’ils se sont trouvés, et toi tu les dédaignes, tu trouves ça idiot de se perdre dans quelque chose de faux sans saisir l’ironie parce que toi non plus tu ne vis dans rien de vrai. Tu ne te rends pas compte que sous ton mépris tu lesenvies un peu aussi, tu préfères te draper dans l’importance de ta mission ; te dire que tu es plus mature qu’eux et que tu ne te gaspilles pas en frivolités comme l’ont fait ton frère et ta soeur, qu’ainsi tu ne pourras pas tomber dans les mêmes travers. Qu’ainsi, tu ne répéteras pas leurs erreurs.
Tu es si différente d’eux, tes parents te l’ont répétés. Tu es tellement meilleure qu’eux, tu te l’es répétée. Pourtant tu es là, à perdre ton temps alors que tu pourrais travailler - ou du moins essayer pendant des heures quelque chose qui ne marche pas, parce que tes avancées sont de plus en plus dure, Felicia. Mais la chute serait trop rude pour que tu t’arrêtes maintenant, alors tu te trouves le prétextes qu’il vaut mieux faire une pause que s’écrouler ; pourtant si tu as répondu à l’appel de Sage ce soir, c’est parce qu'au fond tu es toujours terrifiée qu’il te pousse dans le vide, ou qu’il y tombe en t’entraînant avec lui.
Mais tu es pétrie de peur, Lux, quoi que tu aimerais croire. Et c’est une autre de celles que tu avais refoulé si profond qui te vrille les tympans, d'une voix à l’ironie qui se veut mordante et qui te mords peut-être,mais quand as-tu jamais été honnête ?
Tu ne voulais pas la voir. Tu craignais déjà de croiser Neoma, mais ça aurait été plus facile de trouver une explication, de lui servir une excuse pour qu’il ne cherche pas plus loin ou de le menacer.Jazz , elle n’a plus beaucoup à perdre auprès de vos parents, et puis elle est bien plus fouineuse - mais si les choses tournent mal, ça sera sa parole contre la tienne, et tu es à peu près sûre de gagner.
Et puis tu ne fais rien de mal, Felicia, tu ne laisses pas la moindre substance impure te souiller, contrairement à elle dont le contenu du verre te fait grimacer, et ce n’est sans doute pas son premier. Toi tu ne fais rien de mal, alors pourquoi tu es si mal à l’aise de la croiser, pourquoi tu es si stressée ? Peut-être car tu sais que tu as mis les pieds dans son domaine, et que tu t’y sens incertaine.
Tu n’aimes pas voyager en terre inconnue Lux, et ses voies te sont encore trop mystérieuses. Pourtant tu y as déjà mis les pieds et maintenant tu n’as pas le choix, déjà au pied du mur - littéralement, car elle est venue te voir dans le coin où tu avais essayé de disparaître - et ta réplique se fait cinglante.
-Oui, je n’ai pas besoin de faire le mur pour pouvoir sortir, moi. Ils m’ont donné l’autorisation sans vraiment poser de questions.
Et tu n’as pas envie que Jazz en pose non plus. Parce que tu esexemplaire , tu as bien le droit de prendre un peu l’air, parfois ; tant que ça ne devient pas une habitude, et que rien d'autre dans ta vie n’en pâtit.
-Et j’ai été invitée, je ne suis pas assez impolie pour arriver quelque part sans avoir été conviée. Il ne devrait pas tarder à revenir d’ailleurs, mais toi, tu n’as pas tes milliers de faux amis à aller rejoindre ?
Inutile de dire qu’un jour tu aurais aimé avoir des milliers de faux amis pour te regarder comme ils la regardent elle, tu préfères le décrier de toute tes forces. Tant que tu brilles le plus aux yeux de tes parents, c’est tout ce qui compte -tant pis si ta lumière est froide, Lux, et que la sienne se pare de milles nuances irisées que tu n’auras jamais .
Ils se touchent, et toi tu ne touches personnes, dégoûtée de la proximité avec un autre corps - déjà que tu ne supportes pas le tien, alors s’approcher de trop près de ceux des autres autrement que pour les réparer ou les parfaire te semblent un effort insurmontable.
Ils sont chaotiques, dans leurs mouvements comme dans leurs pensées, quelque chose que tu te plais à
Ils sont si colorés et toi tu es incolore, Lux, c’est toi qui en a retiré toutes traces, parce qu’il ne fallait pas qu’ils en voient les marques trop ternes, trop sombres et trop brouillon. Tu as gommé tout ce qui n’allait pas, tout ce qu’on attendait pas de toi.
Ils se perdent dans les plaisirs illusoires qu’ils se sont trouvés, et toi tu les dédaignes, tu trouves ça idiot de se perdre dans quelque chose de faux sans saisir l’ironie parce que toi non plus tu ne vis dans rien de vrai. Tu ne te rends pas compte que sous ton mépris tu les
Mais tu es pétrie de peur, Lux, quoi que tu aimerais croire. Et c’est une autre de celles que tu avais refoulé si profond qui te vrille les tympans, d'une voix à l’ironie qui se veut mordante et qui te mords peut-être,
Tu ne voulais pas la voir. Tu craignais déjà de croiser Neoma, mais ça aurait été plus facile de trouver une explication, de lui servir une excuse pour qu’il ne cherche pas plus loin ou de le menacer.
Et puis tu ne fais rien de mal, Felicia, tu ne laisses pas la moindre substance impure te souiller, contrairement à elle dont le contenu du verre te fait grimacer, et ce n’est sans doute pas son premier. Toi tu ne fais rien de mal, alors pourquoi tu es si mal à l’aise de la croiser, pourquoi tu es si stressée ? Peut-être car tu sais que tu as mis les pieds dans son domaine, et que tu t’y sens incertaine.
Tu n’aimes pas voyager en terre inconnue Lux, et ses voies te sont encore trop mystérieuses. Pourtant tu y as déjà mis les pieds et maintenant tu n’as pas le choix, déjà au pied du mur - littéralement, car elle est venue te voir dans le coin où tu avais essayé de disparaître - et ta réplique se fait cinglante.
Et tu n’as pas envie que Jazz en pose non plus. Parce que tu es
Inutile de dire qu’un jour tu aurais aimé avoir des milliers de faux amis pour te regarder comme ils la regardent elle, tu préfères le décrier de toute tes forces. Tant que tu brilles le plus aux yeux de tes parents, c’est tout ce qui compte -
crédit :
themorningrain, huntingpearl
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