la danse des abominations || ft edden
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La nuit était déjà bien avancée. Le cabaret avait fermé ses portes depuis un peu plus d'une heure. Tout avait été rangé soigneusement, tables, chaises, comptoirs, private rooms, et jusqu'à la scène. L'Impératrice y avait veillé personnellement, comme à chaque fois. Pseudo souveraine de son petit univers. L’air supérieur et hautain qui jaugeait les moindres mouvements des employés. Presque tyran aux tendances tsundere. Cache sa volonté de s’assurer que tout le monde va bien derrière un masque de control freak à toutes épreuves. Et si en temps normal, elle se serait autorisée un enchaînement de cocktails au bar après la fermeture, cette fois-ci elle s'était refusée d'attendre patiemment l'aube à l’abri des murs du Tarot. Avait préféré prendre l'air. Déambuler dans les rues comme si elles lui appartenaient. Une habitude qu'elle n'était pas prête de perdre de sitôt.
Elle ignorait ce qui l’avait poussée dehors. A prendre telle rue puis telle rue. Comment elle en était arrivée là, c’était un mystère qu’elle n’avait pas envie de résoudre. Se complaisait à se laisser aller au gré de ses envies, loin de toute raison ou autre justification. Ça n’avait jamais été dans sa nature, et ça ne le sera probablement jamais. Mazikeen n’était pas un être qui s’enfermait dans une cage dorée aux délimitations infranchissables. Sa cage, elle l’avait brisée il y a bien trop longtemps pour y retourner un jour. La liberté. Elle y avait pris goût. Addicte sans limite. Une soif de toujours plus qui ne s’étanchait pas. L’ennui comme pire ennemi. Imprévisible. Elle-même ignorait parfois quel serait sa prochaine action.
Et c’était peut-être cette tendance-là qui l’avait poussée à agir en cet instant. Alors qu’elle passait dans ce quartier si peu fréquenté. Dans ces rues presque désertes. Les pattes félines rendaient sa présence extrêmement discrète, loin du fracas habituel de ses talons sur le pavé. Ses ailes diaphanes toutes dehors, la protégeant de la légère bruine qui s’entêtait à vouloir faire pénétrer le froid glacial de la nuit dans sa chair. Quand elle avait cru entendre des bruits étouffés dans un coin sombre et mal éclairé. On ne savait jamais si elle allait s’impliquer ou non. Se mêler de ce qui ne la regardait pas, ou simplement passer son chemin. Comme tous les autres. Mais Maze n’aimait pas faire comme tout le monde. Ça l’horripilait même.
Ce fut moins la curiosité, que cet étrange besoin de violence qui coulait dans ses veines de Shymer, qui la poussa à s’aventurer vers les silhouettes qui se dessinaient dans la pénombre. Enfant du Fléau qui ne craignait pas le drame ou l’horreur. Parce que le cauchemar, c’était elle. Et rien d’autre. Elle s’avançait en silence. On ne l’avait pas encore remarquée. Mais elle, elle distinguait de mieux en mieux ce qu’il se passait. Ça s’en prenait à plus faible que soit. Ou plutôt à plus seul. Plus différent aussi. Aux dires des agresseurs. Ça crachait sur le dos des Fléaux avec générosité. Elle aurait été de l’autre côté de Velaris qu’elle en aurait eu les oreilles qui sifflent.
Sourire carnassier qui se dessinait sur ses lèvres.
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Crawl to the mirror and see all that you've become,
A grim reflection of all the things that you have done,
You try to weep but no tears have or will ever come,
So this is who you are ?
A grim reflection of all the things that you have done,
You try to weep but no tears have or will ever come,
So this is who you are ?
Ils se font
Ça ne saurait tarder pourtant, ils n’attendent que la première occasion ; celle où iel montrera enfin ses plumes, sa vraie nature, pour leur donner la meilleure des justifications.
Dans tous les cas, le martyr est déjà coupable de tous les crimes dont on l’accuse, et ça iel ne peut même pas le nier. Sans doute qu’iel en est coupable, et ça lui est bien égal.
Est-ce que c’est ellui le monstre, quand le vice est dans les autres et qu’ils peuvent bien fouiller son cœur, ils n’y trouveront que du n é a n t ? Il n’y a pas de
Son corps est habitué, se prépare aux coups qui vont pleuvoir. Son esprit aussi, prêt à
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Les silhouettes menaçantes cachaient trop bien leur victime pour qu’elle ait pu la reconnaître. Impératrice loin de son royaume, avait tout de même réussi à tomber sur l’un de ses sujets en perdition. S’il y avait un besoin d’action dans son choix de se mêler de leurs affaires, l’envie de faire couleur le sang se fit plus violente quand elle reconnut la voix qui s’éleva dans les airs.
Son sourire se fit plus carnassier encore. Elle comptait s’amuser. Maintenant c’était une question de fierté. On ne touche pas à ce qui lui appartient impunément. Et qui conque avait déjà trouvé refuge au Tarot, bénéficiait d’une protection tacite de la part de son Impératrice. L’insolence d’Edden qui pouvait l’horripiler aux répétitions, la fit rire. Echo sinistre qui s’évanouit dans les ténèbres. « Oh vraiment ? Il faut dire qu’au vu des monstres qui rôdent dans le coin, ils peuvent avoir peur à raison… » Discussion moqueuse juste sous leur nez. Comme s’ils n’étaient pas là. Inoffensifs.
Ça tentait de lui sommer de se mêler de ses affaires et de s’en aller. La menacer ?
Lancer une pique à son compatriote au sol dans un avertissement à ses assaillants ? Un talent qu’elle maîtrise à la perfection. Mais Edden le mérite. Quelle idée de se promener seul·e à une heure pareille ? L’inconscience de cet·te enfant a de quoi l’exaspérer.
Et tandis qu’elle ne daignait pas lui jeter un regard, prédateur fixant inlassablement sa proie, brisa la règle de l’espace personnel pour attraper délicatement les bords de la veste de qui semblait mener le lynchage. Fit mine de le rhabiller. « On n’a pas l’air paré pour une chasse aux monstres je me trompe ? Une veste d’une telle qualité, il serait dommage de l’abîmer, n’est-ce pas ? » Menace prononcée sans l’être. Seules ses griffes firent leur entrée en scène, effleurant l’épiderme, aiguisées, prêtes à déchiqueter ce qui leur sera présenté. Peau. Chair.
Y a le pouls qui s’accélérait. Le sien. Le leur. La tension était orageuse. Regards foudroyants qui s’échangèrent. Mais le seul grondement qui résonna, fut celui de la panthère qui se préparait à l’assaut. Était-ce réellement sa colère qui s'exprimait? Ou y aurait-il une influence subtile de la part de l'enfant incontrôlable étalé·e par terre? Pas dit qu'il y ait une réponse à cette question...
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