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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

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Now who's the one who's lost and lonely ? // Trixen

Anonymous
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Chrono

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28.09.22 23:22

You're out of control inside
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(I'm the eve of your destruction
In the garden of your fears)

Now who's the one
who's lost and lonely ?


Trèfles.
As.
Carreaux.
Valet.
Piques.
Roi.
Coeur.
Reine…

Les symboles apparaissent et disparaissent, semblent danser entre ses doigts fins, comme une cour dont iel est le seul marionnettiste. Tous les rois sont tombés et il ne reste plus que le fou tordu (s’est-il trompé de jeu ?), joker rieur qui en est le maître sans jamais pourtant esquisser un sourire ; poker-face comme seule image renvoyée, qu’iel perde ou gagne rien n’est jamais éprouvé.

Loki n’a aucun remords pour ceux qui ont écouté ses mensonges, cédés à leurs envies (comme s’ils pouvaient résister, en entendant sa voix). La prochaine partie, peut-être que vous pourrez la gagner. C’est un peu vrai, non ? Ils pourraient peut-être mais ça ne veut pas dire qu’ils le font, et de toute façon ils sont déjà prêts à tout donner pour s’y abandonner. Puis ils perdent tout, et implorent sa pitié  : iel n’en a aucune, accepte seulement les pactes lorsqu’iel en a besoin ou qu’une partie de son apparence commence à l’ennuyer.

Iels pourraient les mépriser sans doute, après tout s’iel a accepté ce métier ce n’était même pas pour tenter de s’amuser, plutôt dans l’idée d’indirectement pouvoir la venger. Maigre réconfort puisqu’iel ne ressent jamais rien face à ses clients - revanche accomplie ou non.

Mauvaise conscience poussant les autres au pire, mauvais augure à la broche ornée de ce chiffre porte-malheur qui sert à lae désigner, Four se nourrit du chaos des jetons, des billes, des cartes et des numéros. Si petits, si insignifiants et pourtant porteurs de tant de maux ; ça lui ressemble, quelque part, et ça pourrait presque être là qu’ellui-même se sent le plus à sa place. S’iel ne se sentait pas, toujours, aussi
d é c a l é · e
de sa propre réalité.

Ce soir iel vogue d’îlot en îlot, fait parfois intervenir ses mains agiles face à d’autres qui le sont plus ou moins, avance au gré des cris de joie et des lamentations qui ne lui écorchent ni le cœur ni les tympans. Pour ça, le silence dans sa tête est déjà bien trop bruyant. Ses yeux trop grand ouverts glissent sur la salle, observant tous les détails sans toutefois rien y voir, alors que l’ensemble a l’air si flou.

Iel met quelques minutes à s’apercevoir que ses pulpes triturent quelque chose au fond de sa poche, carré et métallique ; briquet qu’iel a pris coutume d’emporter, toujours utile pour provoquer. Mais ça veut aussi dire que le corps réclame son dû de nicotine, mauvaise habitude d’abord prise par pur défi (fumer là où c’était interdit).

C’est dans les couloirs arrière qu’Edden s’engage, où il fait sombre et que les seules lumières sont celles des panneaux électriques qui contrôlent les fastueux néons du Casino. Néanmoins là non plus, l’ange pourtant déchu ne trouve pas sa place, parce que qui est-iel (à quoi sert-iel) lorsqu’il n’y a personne d’autre qu’ellui, incapable de succomber à son propre désordre ?

Sauf qu’il y a quelqu'un d'autre, iel s’en rends compte avec un peu de retard. Une odeur d’essence chatouille ses narines, et par réflexe iel la suit dans le noir, avant de tomber sur elle.

-Trixie ?

Petite blonde au visage dissimulé, qui n’a rien à faire là - et si Edden l’a reconnu malgré les couches de tissus, iel a du mal à y croire tout de suite, ne comprends pas pourquoi elle est ici. Alors iel ne pense pas à se cacher (quelles raisons aurait-iel de le faire) ; ni son uniforme de croupier, ni sa broche, qui luit dans les ténèbres d’un léger éclat doré…
(…Porte-malheur)
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Chrono

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08.10.22 21:11

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Now who's the one
who's lost and lonely ?



C’est la date anniversaire de trop.
L’invitation de trop.


Comment ses parents ont-ils pu lui envoyer ce bristol ? Comment ont-ils osé lui faire ça ?! Après toutes ces années sans le moindre contact, sans la moindre parole échangée depuis le jour du mariage ?

Trixie est furieuse.
Enragée.
Agressive.
Véhémente.
Dangereuse.

Ah, ils veulent s’amuser. Fêter leur anniversaire de mariage. ‘Célébrer une si belle union et un amour si parfait’ comme ils l’ont écrit. Très bien. Qu’ils s’amusent.

Trixie aussi veut s’amuser.

Regarder l’invitation se consumer au bout de son briquet pailleté n’est qu’un hors-d’œuvre ; agréable certes, mais bien loin de suffire à combler sa faim et sa haine dévorante. Les flammèches avalant voracement le papier n’ont fait qu’attiser encore un peu plus ses envies de vengeance.

Elle a l’adresse, le jour, l’heure du rendez-vous. Elle brûle intérieurement de les savoir si heureux, si insouciants. Elle brûle de constater qu’ils font comme si rien ne s’était passé entre eux. Elle brûle de les rejoindre…
Elle ne voit aucune raison d’être la seule à s’embraser.
Ils veulent danser. Très bien, ils danseront. Comme elle, au cœur du brasier.


Trouver de l’essence a été un jeu d’enfant. S’arranger pour passer inaperçu jusqu’à Ketterdam aussi. Elle a même réussi à trouver un contenant suffisamment petit pour qu’il tienne invisible sous son sweat à capuche légèrement trop grand.

A l’approche de l’adresse, Trixie lève les yeux et flanche une première fois quand elle aperçoit le casino. Mais aucun doute n’est possible, les néons tape-à-l’œil reprennent le nom bateau marqué sur le carton d’invitation. Elle imaginait bêtement que ce ne serait qu’une boîte de nuit. Qu’elle n’aurait pas à poser les pieds dans un…

Non, elle ne rompt pas la promesse qu’elle s’est faite, se ment dit-elle. Après son passage, ce ne sera plus un casino, juste un bâtiment incendié, anonyme comme les autres.
Elle ne rompt pas sa promesse, se répète-t-elle encore une fois en contournant l’établissement pour trouver les issues de service. D’ailleurs, elle n’entrera même pas dans les salles de jeux, ne verra aucune carte, aucun jeton, aucune machine à sous.
Elle ne verra pas ses parents…


Une porte laissée entrebâillée par un employé négligent lui permet d’entrer dans le casino. Porte qu’elle referme soigneusement ; pas besoin d’attirer l’attention de gêneurs.

Tout lui semble trop facile et les gestes lui sont presque familiers.

Après seulement 10 minutes à explorer ces couloirs qu’elle ne connait pas, Trixie découvre la première armoire électrique. Quelques recherches supplémentaires lui en offrent trois autres. Dont une déverrouillée.

Qui ira chercher la cause de l’incendie si le départ de feu est dans une armoire électrique ?

Alors Trixie commence son œuvre. Elle répand l’essence. Se fiche des vapeurs toxiques qu’elle respire ; les néons de tout à l’heure l’ont étourdie pour la soirée. Elle y abime ses ongles manucurés, mais elle s’acharne à dénuder une dizaine de câbles, l’incendie incident doit être crédible.

Concentrée sur sa tâche, à la seule lueur d’une lampe torche, elle n’entend pas les pas qui se rapprochent. Ne perçoit pas la présence qui arrive à sa droite.

- « Trixie ? »

Elle flanche. Manque de laisser tomber la torche. La voix l’a figée sur place. Qu’est-ce qu’Edden fait là !?
Elle se redresse doucement, et ose difficilement lever le regard pour trouver une réponse.

La torche s’écrase dans une flaque d’essence avec un bruit de verre brisé. A la lueur du sillon de flammes qui danse entre elleux, elle discerne enfin clairement l’uniforme qui lui a fait lâcher la torche.


Iel travaille ici.


Alors elle laisse exploser sa rage.

Elle ne voit aucune raison d’être la seule à s’embraser.


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27.10.22 13:05

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Now who's the one
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Les réalités de ce qu’iel voit et ce qu’iel pense n’arrivent pas à se superposer, à s’additionner. L’équation est trop étrange et Edden ne sait plus faire les mathématiques, ellui qui est pourtant si bon pour compter les cartes ; son amie sous ses yeux est devenue inconnue qu’iel ne sait pas où placer, deuxième joker qui sort du paquet de manière imprévue.

Parce que la Trixie qui lui lance un regard de pure haine, iel ne la connaît pas. Est-ce que c’est la première fois, qu’elle le regarde comme ça ? Sur le coup, iel n’arrive pas à se souvenir d’un moment où elle l’a regardé avec autant de fureur, même les fois où iel l’a le plus énervé, où son pouvoir s’est le plus déchaîné.

Le fait est que ce n’est pas ellui, qu’elle contemple de la sorte, qu’elle voit à travers le voile rougeâtre qui a l’air de s’être déposé sur sa vision. Il n’y a plus que l’uniforme ; pas Edden mais le casino autour d’eux, autour d'ellui, entre eux.

Les conséquences si elle le découvrait, le shymer ne les avait jamais envisagées. La possibilité qu’elle l’apprenne lui avait toujours sembler trop éloignée, aussi irréelle que le reste de sa vie, une variable qui n’avait que peu de chance d'arriver. Le maître des jeux était bien placée pour savoir que la chance n’y était pour rien dans les victoires et les défaites, lui qui s’amusait tant à les semer. Iel ne s’imaginait pas qu’elle puisse tourner en sa défaveur pour ce tour-là, qu’elle lui impose une partie qu’iel n’avait pas envie de gagner (ni même envie de jouer)

Au fond sans doute qu’iel le savait, qu’elle n’approuverait pas. Pour quelles raisons lui cacher ce qu’iel faisait, sinon ? S’iel avait vraiment pensé que ça ne posait aucun problème, alors iel en aurait parler. C’était presque inespéré, miraculeux que ses pouvoirs n’aient pas déjà laissé s’échapper l’information, étincelle sur l’essence d’une colère qui n’attendait que ça pour s’ e m b r a s e r.

Le bruit du verre qui se brise et des flammes qui surgissent n’est pas assez pour le réveiller de la torpeur mécanique (interdite) dans laquelle la vision de la silhouette inconnue l’a plongée. Dans ses yeux vides se reflètent les lueurs incandescentes, Edden réagit encore moins que d’habitude ; saint sacrifice au feu sacré, brûlé au bûcher pour ses péchés. Ce n’est que lorsqu’elle le pousse, loin d’elle et du brasier, que son âme semble enfin revenir dans son enveloppe charnel bien trop brutalement. L’angelot titube et chancelle jusqu’à en tomber, même si ce n’est qu’au plus bas de son esprit, et dans sa chute iel n’entraînera personne d’autre qu’ellui (ou bien elle, aussi)

Iel met quelques instants à comprendre ce que c’est, ce qui lui déchire la poitrine. Ça fait mal entre ses côtes, et pas parce qu’on y a mis des coups de pieds, ou parce qu’elle l’a bousculé trop violemment. C’est à l’intérieur que ça blesse, d’une coupure trop profonde que le shymer n’a jamais vu venir, trop habitué·e à ressentir un vide pour comprendre qu’il y avait réellement là encore quelque chose à briser.

Ironique que ce soit celle qu’iel aimerait protéger qu’iel finit par blesser, par ses propres actions plutôt que par ses mots : aucune excuse, cette fois-ci, aucune explication à donner pour apaiser la tension. Ironique aussi que ce soit elle qui le blesse quand tout ce que les autres lui ont fait subir en son nom ne l’ont jamais touché. Ironique toujours qu’iel ne puisse même pas se défendre, après l’avoir tant défendu - et comment le pourrait-iel, de toute façon ? Ses mensonges ne l’ont jamais dédouaner, n’ont toujours fait qu’augmenter sa culpabilité. Et ce soir, iel n’en a même plus à donner.

Ses vêtements parlent pour lui, ravagent bien plus qu’aucune phrase ne pourrait jamais le faire. Et pour la première fois sous les émotions de quelqu'un d'autre qui semble aussi le transpercer, Edden a l’air de…
r e g r e t t e r ?

Dommage que ce soit un peu trop tard.
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29.11.22 20:12

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Sa douleur hargne est blanche. Sourde. Aveugle.
Ses sens ont été annihilés, un à un, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Trixie ne voit plus les flammes. Ne ressent pas leur chaleur pourtant bien trop forte. N’entend pas leurs crépitements qui rebondissent le long des murs. Ne goûte pas à l’apaisement qui lui était promis par ce brasier.

Seule la fureur est encore présente.

Contre ellui.

Contre elle-même.



S’iel ne l’avait pas surprise,
elle se serait débarrassée de
ce·tte traître·sse sans même
s’en apercevoir !

S’iel ne l’avait pas surprise,
elle aurait pu tuer Edden sans
même en avoir conscience !

Why I am devastated?
.
You threw it all away!

Les pensées s’entrechoquent, se massacrent les unes les autres.
Pourquoi s’en vouloir, ne faut-il pas éradiquer la vermine flambeuse ? Comment ne pas s’en vouloir, supprimer involontairement son seul soutien ? Si iel fait partie du lot tant pis, ce sera le bûcher ! Iel n’est pas forcément coupable… Iel paiera comme les autres… Iel… Iel… Iel est… trop proche des flammes… Prêt·e à se laisser consumer…

Attire-lae !

Repousse-lae !

Le geste est désespéré. De rage ou de culpabilité, elle l’ignore. Ne sait même pas ce qu’elle fait. Elle a juste senti sa poitrine sous ses doigts pendant un trop court instant. Pour lae pousser au feu ? Pour lae repousser ?
Elle ne veut pas le savoir. Ne peut pas le savoir.

La haine qu’elle ressent pour ellui et la haine qu’elle ressent contre elle-même s’affrontent, tout en s’attisant l’une à l’autre. Leur bataille acharnée carbonise bien plus de chose que les flammes sur lesquelles Trixie vient de se brûler – douleur fantôme.

So many nights
.
So many fights
.
So many days
.
Too easy to erase…

Les assauts s’enchaînent dans une lutte terrible. Passé – Présent – Futur – tout se mélange sans plus aucune distinction possible. L’a-t-iel réellement aidée par le passé ? L’a-t-iel vraiment trahie aujourd’hui ? Pourra-t-elle encore lae regarder sans culpabilité rage à l’avenir ?

Qui diable arrache la victoire
de ce combat à l’intérieur d’elle-même ?
Encore et toujours la haine.

La haine de ce lieu.
La haine de sa propre culpabilité.
La haine de lae voir
encore là, par terre
(depuis quand est-iel
tombé·e ?).
La haine de ce qu’elle a fait.
La haine de n’avoir pas
tout brûlé plus tôt.
La haine de n'avoir pas
laisser tomber ce projet insensé.

Cette maudite et étouffante rage qui la suffoque de plus en plus, qui désagrège ce qu’elle touche et qui contamine ce qu’elle fait. Alors seule reste la fuite.

I gotta break away from you
.
Who will pay for all the things you’ve done?
.
I’m not the only one!

La fuite pour se mettre elle-même à l’abri de ses propres pensées – impossible. La fuite pour qu’iel souffre de son absence et regrette ce qu’iel a osé faire – impensable. Une fuite destructrice et salvatrice… Mais qui ne répond pas à la plus importante des questions :

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