Je pense que tout est ok, y'a juste à l'anecdote "CAPITAINE FEYN" où il est sujet de la mort mais tranquille.
・[ nom, prénom ]・

Shade, il n’est plus que ça. Amputé de son nom Wicke, il se suffit à ce raccourci qui le définit à son sens beaucoup plus que son nom complet de naissance.  

・[ naissance ]・

La magie opulente et l’avenir en lettres de lumière, c’est à Celestia qu’il est né le 11.01.1999 . ⋆ ˚ [23 ans]

・[ activités ]・

Rouages poudrés : Il a l’esprit cousu avec une toile arachnéenne, elle colle et piège les opportunités fructueuses. Activités caméléons, elles se colorent à l’événement le plus riche du jour. Il a tissé ses méfaits principaux dans le domaine de la drogue, notamment son transport en la faisant circuler dans les membres robotiques de criminels à la botte d’un réseau. — Jugé et condamné pour cette pratique, la loi n’a pas eu d’emprise sur son comportement seulement sur sa méthode, plus minutieuse encore.

Expédition illégale : Affecté au bataillon d’exploration pendant trois ans pour purger sa peine, il a suivi une formation forcée qui il doit bien l’avouer a été comme promis un cauchemar éveillé. Mais s’il y’a bien une chose qui peut altérer un souvenir et le rendre plus doux c’est le son des crescents au fond de sa poche. Ting ting ting. C’est l’irrésistible mélodie que lui a inspiré Jessamine Snyder le jour où elle a fait allusion à un """merveilleux""" plan bancal qui consistait à offrir une balade champêtre dans le fold à tous ceux et celles qui ont le moyen de se l’offrir. Après avoir affûté l’idée pour la rendre réalisable, les deux opposés se sont alliés dans cette aventure.
Elle séduit pour convaincre et lui mène l’expédition dans les contes vivants les plus obscurs narrés à ces sots privilégiés dès leur petite enfance.  

・[ orientation & statut civil ]・

Hétérosexuel : Il y’a des charmes que même les brodeurs de rêves ne peuvent pas imiter aussi bien qu’elles.
Les souffles qui se délassent lorsqu’on les libère des lacets de soie qui les opprime dans leur corset, les cheveux qu’on dégage de leur nuque pour les aider à fermer le haut de leur robe ou encore ces petits sorts qu’elles tirent de leur bouche pigmentée par les artifices. — Amoureux d’elles et de leurs douces caractéristiques.

Célibataire : Il a du savon plein le coeur, ça glisse et ça dérape avant même de s’accrocher. Il n’a pas le temps pour ça, dit-il. Il n’a pas le profil pour ça non plus, s’accordent à dire les autres. Il s’achète du temps d’amour oisif à défaut d’investir dans les sentiments.  

・[ groupe & finances ]・

Zaun Une camisole pour le fou qu’il n’est pourtant pas.
Zaun l’a recueilli sain d’esprit et a nécrosé ses valeurs, il est maintenant l’un des leurs. Un autre parmi les autres, il fait partie des laissés-pour-compte affamés de pouvoir et de fortune.
Un calvaire temporaire, les briques de son avenir ont la couleur des crescents et pèsent aussi lourd que sa rage de devenir tout ce qu'ils ne lui ont pas laissé être.

・[ pouvoir ]・

Heads or tails Ça s’est joué à pile ou face.
Son artefact familial est une pièce d’or mal fondue frappée d’un « W » d’un côté et de l’autre rien.
Il existe dans sa famille de nombreuses superstitions, la première étant de devoir réveiller les esprits passés qui reposent dans l’artefact en le lançant en l’air. Il suffit ensuite de le récupérer sur le dos de sa main ou au creux de sa paume.
Le jour de son huitième anniversaire Shade a presque manqué de le faire tomber mais plus grave encore, lorsque son poing s’est ouvert c’était sur la surface lisse de la pièce. — un mauvais présage.

Only truth Il a les tympans amochés par les mensonges, impossible pour lui de les entendre. Votre voix se bloque à son écoute et il ne lui reste plus que la lecture de vos lèvres comme guide de lecture.
And more : Si la personne croit sincèrement en ce qu’elle dit même si elle se trompe, son pouvoir le détectera comme une vérité malgré tout.

I’m dead - Il est mort à huit ans. Disparu pour toujours, l’enfance dissoute par une malédiction. Il se dit qu’il était somnambule et que ça l’a emmené loin, trop loin pour pouvoir le récupérer. — C’est trop tard. C’est ce que sa mère pleure, plaide, la voix à moitié étouffée par son mouchoir quand elle raconte l’histoire de son fils bien aimé frappé par une méchante rencontre qui l’a transformé en Stryge.
Certains sont convaincus de l’avoir croisé ce soir-là, une forme verte, difforme et effrayante. D’autres assurent qu’ils l’ont entendu et que ça faisait froid dans le dos.
Et si tout ça était faux ? Que la paranoïa collective avait fait son effet ?
Et si tout ça, c’était une histoire inventée des Wicke pour cacher la bavure de ce fameux onze janvier ? Celle qui a failli les compromettre tous enfin, si on est superstitieux et il n’y’a pas plus croyant qu’eux dans ce domaine.
Après l’échec de sa rencontre avec son artefact familial, sa famille réputée pour avoir des pouvoirs spectaculaires est tombée de haut lorsque la magie a tourné le dos à leur fils.
Rien, aucun objet qui se déplace, ni de fleurs qui prennent feu ou de force animale. Shade est resté banal et ça, c’était inconcevable.
Pire encore, l’artefact l’a même pris en grippe, le rendant à moitié sourd. Ils ont interprété ça comme un message de mauvais augure et ça les terrifiait d'avoir la sensation oppressante d'être le sujet de la colère divine de leurs ancêtres.
Après avoir essayé de provoquer la magie de leur fils qui après deux semaines ne s’était toujours pas manifestée, la peur a eu raison d'eux et ils ont pris la décision de se débarrasser de lui.
L'artefact est en colère, il n’en veut pas.
C’est dans ce contexte qu’il est mort, envoyé dans un orphelinat à Zaun dans l’anonymat le plus total arraché à ses racines, privé de son identité.
Ce qui est ironique là-dedans c’est qu’il n’a pas entendu les mensonges qu’on lui a servis lorsqu’ils l’ont emmené là-bas. Et il n’a rien entendu parce que c’était ça, le pouvoir qu’ils cherchaient.

Piracy- Il a bu l’air vicié de Zaun à plein poumons, ses effets secondaires ont rongé les dorures de son accent celestien. La ville a marché sur son ombre pour l’agrandir, un succès détonnant qui lui a permis de se fondre dans la masse d’enfants errants.
L’orphelinat tenait plus d’une grande masure sans portes plutôt qu’à une maison d’accueil. La jeunesse venait et sortait de là sans que personne ne s’en soucie vraiment.
C’est dans les rues qu’il a réellement grandi, accompagné de son groupe d’amis ils chahutaient dans les flaques d’essence, s’imaginaient pilote dans les véhicules bons pour la casse. Ils pouvaient même perdre des jours à chercher des trésors dans les décharges.
Des enfants pirates lâchés dans un océan de débris d’acier que le destin a amarré à un capitaine. Le père d’un des leurs Aska, qui les a rejoint un matin. Shade a un souvenir vif de sa venue, il était comme beaucoup à leur arrivée amoché par l’extérieur. Les autres regardaient son oeil tuméfié quand lui, calé contre le mur de l’escalier, fixait sa manche vide. Elle pendait sur son flanc comme un vêtement étendu sur une corde à linge avec en guise de pince son corps pour le maintenir debout.
L’esprit de communauté dans cet endroit ça se gagne et Aska lui, faisait partie des isolés. Ça a duré bien des semaines avant qu’il ne s’intéresse à lui, l’objet de leur rapprochement fut son nouveau bras. Un bijou brut, taillé par l’amour et un talent d’orfèvre.

« C’est ton père qui a fait ça ? » Les ressorts du lit font un boucan qui leur a appris à tous à avoir un sommeil statique. Pour sa première nuit de baptême Aska s’est pris des chaussures à la tête pour leur avoir offert un concerto de grincements infernaux.
Il lui répond que oui, alors Shade se lève de son lit pour se mettre face au sien. « Je peux regarder ? » Après un signe d’assentiment de sa part, il s’accroupit pour étudier le squelette de ferraille. Dans ses deux miroirs charbonneux, le derme d’acier se pare d’or. C’est les prémices de son intérêt pour les corps à rouages. « Merci. »

Deux jours passent avant qu’il ne revienne à lui après une après-midi d’aventures, il lui présente une pièce qui pourrait mieux convenir que celle qu’il a déjà au coude.
Le croquis de leur amitié s’est construit à même ces câbles, des petits ligaments rouges et bleus d’espoir qui se sont finalement branchés à plus grand encore, un lien fraternel soudé par les mains de son père qui a réuni les enfants perdus à sa cause.
C’est auprès de lui qu’il apprend à forger, fondre et comprendre la complexité du métal.
Une nouvelle figure paternelle à qui il se dévouera, jusqu’à la fin.

CAPITAINE FEYN Son allégeance expire dans ce cercueil, celui de cet homme qu’il respecte et aime comme un père. L’émotion déborde dans la ligne serrée que forme sa bouche, son regard lui ne trempe pas dans le sel. Sous ses paupières il y fait froid comme dans une chambre froide, elle tourne à plein régime, parvient à geler tout ce qui pourrait s’y lire. — On lui a déjà dit que ça lui donnait un air revêche, pas sympathique, intimidant aussi. Et à ces remarques il pensait « pas suffisamment pour te passer l’envie de me le faire remarquer. » quand sa voix sans nuances rétorquait « vraiment ? » Avec un sourire pincé amorti par un départ aussi parlant qu’un majeur levé.
Capitaine Feyn lui, lui disait qu’il avait les yeux doux. Ce qui l’a déconcerté la première fois, presque vexé même. Il n’est ni spécialement gentil, ni même tendre.
Il se moquait de lui, voilà tout.
Il l’a pensé jusqu’au jour où, ils se sont retrouvés tous les trois, capitaine Feyn, Aska et lui. Il avait passé une bonne heure à corriger une articulation de la main de son frère d’adoption qui tressautait sans le moindre contrôle. Quand enfin il eut achevé son travail, son cadet n’était plus qu’une éruption de joie.
À cet instant précis, il a senti l’intérêt de l’homme sur lui qui tapotait le coin de son regard avec un sourire de connivence.
Il disait sans le dire « tu vois, c’est ces yeux-là dont je te parlais. »
Après ça, il l’a laissé voir ce qu’il ne voulait pas montrer.
Parce que lui a su voir plus loin qu’eux.
Pour lui, il comptait vraiment.
Et maintenant il n’est plus là, il ne lui a laissé que Aska.
En vérité l’allégeance a juste changé de main, elle est dans sa paume, inscrite dans sa ligne de vie.

Drag me down L’énergie de l’arcane vibre à ses poignets, auréoles bleues électrique en guise de bracelet de justice. Il se tient droit, le visage lavé de toute émotion alors que son ami d’enfance témoigne contre lui au tribunal. Les pacifieurs ont promis d’alléger sa peine en contrepartie de quelques noms et celui de Shade lui est tout de suite venu à l’esprit.
Passeur de drogues et pouvoir non déclaré, ce sont les méfaits principaux pour lesquels il se fait juger.
« Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? » Ses orbes monotones d’un noir profond dardent leur mépris sur l’ami qui de honte, ne soutient pas son regard. Sa réponse est donnée au juge sur le même ton éteint, donnant à son sarcasme l’apparence d’une réflexion toute bête. « Je plaide coupable pour les accusations de trafic mais pour le reste. J’ignorais qu’avoir des soucis d’audition était un don, si je l’avais su plus tôt, je m’en serais réjoui. — Il ment votre honneur ! Il a réellement la faculté de discerner les mensonges de la vérité. — Si c’était le cas je pense que j’aurais été plus sélectif dans le choix de mes fréquentations.— Cessez vos provocations et rappelez-vous que vous êtes sous serment. — Je suis un orphelin de Zaun, je n’ai aucune famille et par conséquent aucun artefact. Ce qu’il dit est de la pure diffamation. »
Suite au procès, il a été condamné pour sa participation active à un réseau criminel mais par manque de preuve concernant son pouvoir, il a été jugé présumé innocent.
Verdict : trois ans de peine à effectuer dans le bataillon d’exploration avec en prime, 50 000 crescents à payer à l’état

TMI

Responsable, autoritaire, syndrome du protecteur, ambitieux, méfiant, méticuleux, indépendant, pragmatique, sincère, solitaire, observateur, sarcastique.

Il sait lire sur les lèvres mais il y’a des jours où ça ne suffit pas. Quand la fatigue le rattrape ou quand il se retrouve au coeur d’une réunion de bavards mythomanes, là. C’est tout de suite plus complexe ! Ça lui a donné la réputation d’être dur de la feuille, ce qu’il ne dément pas. Il a récemment adopté un squealy qu’il utilise pour ses expéditions dans le fold, l’oiseau chante l’air de « au claire de la lune » à l’approche du danger. Il est amoureux. Une idylle sincère et passionnée frappée par un grand malheur. Celle de son énorme dette car oui, Shade adore l’argent. ︎La tune, le flouz, la moula ︎. Quand il en a, paradoxalement il ne le flambe pas. Ce qu’il aime surtout c’est la sécurité et la liberté que ça lui apporte. Il a l’haleine parfumée au sucre brûlé et à la violette séchée. Quand il fume trop il lui arrive d’avoir l’extrémité des doigts colorés en mauve comme la fumée qu’il exhale, celle d’un tabac pseudo médicinal qui a pour usage d’exacerber la concentration. On dit même qu’une seule cigarette suffit à grignoter une demi-heure de sommeil, un paquet peut vous faire gagner une nuit d’insomnie.