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WHISPERin the night
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La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
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HERESY.
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NEIR.
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présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
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maux d'étaux (fenris)

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22.09.22 1:34
maux d'étaux
@Fenris Sea'iqa

erre corps sans âme, sais pas aujourd'hui si ça va ou pas, les idées floues plus clairs ou le monde plus sombre pour s'accorder, les voix qui murmurent un silence supportable mais l'indicible insatiabilité qui vient gueuler profite de la place libre dans ton crâne pour s'exprimer. expire l'air jusqu'à étouffer, cherches comment taire les envies insensées mais y'a rien à faire ça gronde ça bouscule ça contrarie d'être jamais tranquille j a m a i s quand c'est pas la tête c'est les tripes qui s'y mette. tendu les tics qui te quittent pas, l'épaule agitée de sursauts incontrôlés, les paumes qui couvrent des yeux que tu sais plus ouvrir (ou fermer), à marcher à l'aveugle simplement guidé par un instinct biaisé. peux pas tout gérer - l'appétence dégénérée qui se tait pas, la conscience pas encore crevée qui murmure que c'est ça faute à lui à elle et la liberté qui agonise. alors l'orientation dans les quartiers zaunards labyrinthique se fait en rongeant le macadam des pieds tapant les briques d'un coude déjà écorché. traines juste ta carcasse vide de sens sans regarder, d'épaules bousculées en insultes crachées. sauras ce que tu cherches quand tu l'auras trouvé. un bras heurté encore d'un violent décalage le visage trop caché dans tes mains, relèves pas, pourtant les pas ralentissent à l'effluve gerbante qui vient remplir le nez. des voix qui résonnent trop pour les identifier séparément mais y'a ce timbre qui rend les viscères brulantes d'une rage instantanée, et les yeux qui se laissent dériver derrière toi pour trouver planté là aussi miteux que le bar qui l'accompagne le corps détestable que t'aurais voulu jamais toucher. aurais préféré un bras arraché (ou deux ou trois et les siens pour accompagner). mais y'a la fierté qu'existe plus qui réclame un dû imaginaire, se plante un pied en arrière et les lippes vomissent un t'es pas crevé encore fenris comme gout amer de bile qu'un repas rendu laisse derrière.
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22.09.22 12:04
maux d'étaux
@Darcy Kiszka

La liqueur au bout des lèvres, il s’noie dans un fond de rancœur. C’est que ses nuits sont vives et que ses matins glacés, sur les murs dansent des ombres qu’il ne sait identifier et le voile obscur lui murmure des secrets qu’il ne peut encore percer. L’hiver s'installe et Fenris pourrait jurer voir dans son sillage mille et unes apocalypses.

Son propre ricanement brise ses pensées, car ce ne serait pas la première fin du monde (de son monde) qu’il vivrait ni la dernière qu’il subirait.
Des regards curieux lui sont adressés puis aussitôt retirés : on le sait si bien que le mercenaire est continuellement sur le fils, on ne s’étonne plus de ses petites manies de lunatique, comme celle de rire seul, dans un bar miteux, le nez dans son verre. S’il n’avait pas sa réputation pour le couvrir, on aurait presque pitié de lui.
Lentement, il s’arrache du bois crasseux auquel il s’était accroché comme un matelot à la dérive. L'addition n’est pas payée, une prochaine fois, marmonne-t-il face aux faibles appels du barman. Le salaire de ce dernier ne vaut pas une confrontation et Fenris ne le sait que trop bien -il en abuse sans vergogne.

L’a pas de contrat en cours, des gazouillis d’oiseaux de nuit lui ont bien laissé entendre que de pauvres âmes cherchaient le loup, mais il s’fendra pas d’exaucer des vœux ce soir. Alors ses pieds se traînent vers la sortie, bousculent sans de pardon, il y a bien son orgueil boiteux qui s’gonfle un peu quand on essaie de l’esquiver sans qu’il ait à s’imposer.
Puis il y a ce coup d'épaule d’un fantôme. Il l’reconnaît, ce fantôme. Il reconnaît sa nuque, qu’il avait embrassée puis ensuite souhaitée briser, il reconnaît ses épaules, tendues à en déchirer le ciel et surtout, il reconnaît cette aura. Écrasante, presque douloureuse, chargée d’orages que Fenris avait voulu tentés, provoqués, avant de réaliser à quels points ces éclairs étaient familiers. Beaucoup trop familiers. Tout comme le collier doré lui enserrant le cou, qui l’emprisonnait dans ce putain de cirque.
Mais là, il est pas dans son cirque, Darcy. Y a un truc qui cloche, un problème dans l’équation. Fuite, fugue ou libération impromptue ? Putain, Fenris pourrait être fier s’il était pas si amer.

Alors il ricane, balance une connerie. “Mais regardez qui s’est échappé de son cirque ?” Ça interpelle l'illusionniste coléreux. Ce dernier lui crache à la gueule, un truc sur le fait de crever. “Et te priver de revoir ma gueule ? Nan, tu sais que je t’aime trop pour ça.” Sous le ton railleur, la hargne et la provocation viennent colorer ses mots. “Mais putain, si on m’avait dit que je vivrais pour voir le p’tit clown hors de son châpiteau… Regarde toi, libre.” Et aussi pathétique que lui.
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23.09.22 2:54
maux d'étaux
@Fenris Sea'iqa

oh f e n r i s trois secondes d'une vision détestable suffisantes à incendier ce qu'il reste de l'esprit bousillé. l'instinct sans barrière s'exprime violent violences crachées mots pas regrettés y'a que lui que tu regrettes. lui et les phrases prononcées dans des excès d'un autre genre celui qu'on raconte pas que t'essayes de pas revivre quand t'es en mal de lui des autres. un mal insignifiant noyé dans ceux plus grands que t'imposent ton fléau ta tête et tes pulsions agonisantes. mais même caché il est là dans un coin. et ça réveille l'organe crevé les mots qu'il vient prononcer de son ironie dégueulasse. ça crispe les doigts les mains le dos ces trois mots ce je t'aime trop jusqu'à se coincer dans ta mâchoire. les dents qui se poncent entre elles qui retiennent la peine et la rage. ça détraque ce cocktail de sentiments qu'il provoque à juste être là sur la même trajectoire que toi. et ça grimpe l'échine la folie douce presque réconfortante qui t'extirpera de lui d'ici tu crois. yeux fermés violemment et crâne envoyé en arrière, jusqu'à frotter l'oreille sur l'épaule. boxeur qui va rentrer sur le ring de la passion morte (morte ?) pour sonner le glas d'un combat sans fin. libre, répété grogné. comme si t'avais mal entendu alors que t'entends très trop bien. sujet mal choisi quand c'est l'autre sujet sensible qui vient l'articuler. croiser l'enfer d'un corps et l'enfer de l'âme sur le même trottoir ça rend les phalanges tremblantes et la seconde d'après t'as la pulpe des doigts coincée dans le creux de ses joues, cause pas si tu sais pas de quoi tu parles. et tu sais pas ce qui brule le plus lui toi ta main tes doigts putain tes doigts sa peau ou cette foutue liberté qu'il te fout sous le nez comme si t'y avais le droit pas d'cage veut pas dire pas d'collier tu vas pas te vanter d'un truc qui existe pas que t'auras jamais. tu crèveras là-bas aussi sûrement que tu rêverais de le crever avec toi. voir ta gueule ça me donne tellement envie et la prise s'affirme loin de toutes celles que vous vous connaissiez y'a longtemps (pas si longtemps) d'y retourner parce qu'à y réfléchir, le cirque te semble moins gerbant que sa face à lui.
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02.10.22 11:04
maux d'étaux
@Darcy Kiszka

Il y a un brasier au fond de son regard et un goût d’essence dans chacun de ses mots. Darcy irradie. Et Fenris, lui, il joue avec les allumettes, sait que la moindre étincelle pourrait s’faire mortelle - mais il se plaît à être pyromane, car lui aussi, il est brûlé vif. Lui aussi, boue.
Une simple altercation et c’est l'incendie qui renaît et se propage. Fenris provoque, dit ce qu’il ne pense plus, ironise et se délecte de la mâchoire crispée à s’en briser. Le jeune homme encaisse ses paroles comme des coups, ce fait moins fantôme pour venir s’ancrer dans la réalité du mercenaire - et celui-ci ne réalise même plus qu’ils sont au milieu d’une foule, il n’y a plus que Darcy dans sa tempête de (res)sentiments et Fenris en son coeur. Celle-ci même qui est (ou était) retenue prisonnière d’une geôlière qui voudrait de faire appeler mère.
Alors le clairvoyant crache son venin coupé au carburant, balance deux syllabes pourtant si douces comme une grenade sur le champ de bataille. Et il fait mouche, le pyromane, il voit bien que ça détraque, que ça fracasse. Putain, dans ces instants précis, il regrette quelque peu que son verbe soit pas le plus acéré, quels séismes il pourrait provoquer…

Le toucher soudain l’embrase, fait pulser ses veines sous la prise ferme. Fenris esquisse un rictus aussi douloureux que déformé, l'œil brillant et la poigne prête à riposter. Elle vient se saisir d’un bout de tissu, tyrannique en réduisant un peu plus l’écart entre les deux corps.
Et Fenris se fiche du brouhaha alentours, car il n’entend plus que Darcy et sa putain de voix, sa putain d’arrogance et sa putain de violence.

Cause pas si tu sais pas de quoi tu parles. Le goût de ferraille au fond de la gorge, le loup montre les dents. Comment peut-il simplement oser ? Pas d'cage veut pas dire pas d'collier. Il tremble. De rage, certes, mais aussi d’un rire tonitruant venu du plus profond de lui. Ce que Darcy peut-être hilarant, son ignorance sur l’âme d’un corps qu’il a pourtant tant exploré en devient comique.
Il lui faut que l'emprise sur ses joues s’affirme péniblement pour qu’il cesse. C’est dans les lamentations de Darcy qu’il trouve une ouverture, élan offert par la prise sur le haut — “et ce putain de collier…” — et coup de genoux dans le ventre pour s’assurer de se dégager — “t’attends ta maman pour l’enlever ?”
Il se met à sa hauteur, fait planter son regard dans le sien en levant son menton du bout des doigts. “Ma gueule te rend si nostalgique que ça ?”
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20.10.22 1:12
maux d'étaux
@Fenris Sea'iqa

doit sentir l'ex amant ton palpitant qui bourrine la poitrine sous la prise de ses doigts, rapproche les corps délaissés pour créer une intimité nouvelle - de celles qui laissent des marques violacées sans amour à simplement vouloir abimer ce qui était chéri dans une autre vie. peuvent plus s'piffrer faudrait déjà pouvoir s'aimer soit même et supporter le reflet gerbant dans l'oeil de l'autre. mais t'y vois qu'une image déformée haïssable de toi coincée entre des regrets et des ressentiments collants. sais pas finalement qui te débecte le plus - toi lui ou toi dans sa mémoire à lui. ça se joue colosses à l'argile fragilisée, poigne ferme mais tremblante d'une stabilité depuis longtemps perdue, en chiens hargneux prêts à se sauter dessus. respiration bruyante quand on n'entend plus celles de ceux qui se font spectateurs impudiques, voyeurs exaltés qui voudrait pas rater le geste de trop - celui qui ferait passer l'altercation d'une agressivité passive à violence cognée. parce que ça tâte l'autre ça s'approche ça s'excite de phrases brûlantes mais ça dérape pas encore. savez presque vous tenir encore. mais pas longtemps qu'y a le rire délirant du moins atteint qui s'échappe et ça fait disjoncter le séquestré. sûrement une vague de souvenirs qui s'échoue sur l'âme qui fait baisser la garde un temps, assez pour que l'autre s'invite en genou dans tes côtes, et te plies sous la violence initiée. pas le temps de cracher tes trippes qu'il saisit déjà ton menton et qu'il étale son insolence sur ton visage déformé. sais même pas si c'est parler de ta mère ou d'associer nostalgie avec lui qui te fais vriller, mais l'instant d'après ton visage qu'il voulait tellement voir de près s'écrase sur son nez en coup de tête qui te fais autant mal qu'à lui - mais tu sens pas la douleur tellement t'es noyé sous l'envie de l'étriper. profites de l'avoir déstabilisé pour lui sauter dessus, corps surplombé son bassin coincé de tes genoux de chaque côté et ton poing coincé en l'air t'as pas réussi toi à le trouver presque beau le visage maculé de sang (le tien ou le sien sais pas quelle importance) t'es toujours senti meilleur que moi, tu m'expliques comment j'pourrais y arriver t'auras pensé darcy qu'il pouvait te sortir de là. t'y auras cru, à lui. relent de déception qui caresse la glotte comme lave brulante - et le poing s'écrase mais j't'envoie demander à ma mère si tu veux tu pourras penser qu'il te manque sans que ça ronge la fierté. c'mieux d'enterrer ceux que t'as un jour aimé
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11.11.22 21:58
maux d'étaux
@Darcy Kiszka

violence, langage cru

Ça tambourine, dans ses tempes, dans ses veines et dans sa poitrine. Il y a le monde qui se retourne, qui vacille, aussi instable qu’un ivrogne à l’aurore ; il y a bien que la poigne contre sa mâchoire qu’est stable - tremblante certes, mais stable, forte, dure.
Ils sont l’œil du cyclone, ils sont le brasier qu’a lancé l’incendie, et ils en sont les seules victimes. La cacophonie qui les entourent se fond dans le flou artistique – tout ce qui n’est pas eux n’a pas de traits, d’identité.

D’un rire Fenris désarçonne Darcy et arrive à s’en dégager, puis fait éclore la violence au creux de ses tripes. Le mercenaire coule du venin dans ses paroles, évoque la matriarche tant adorée et un passé qu’ils ont fini par embraser – impudique dans ses gestes, à un souffle l’un de l’autre. Son menton sur le bout des doigts, il subit la contre-attaque ; la douleur vrille ses sens, le sang noie ses pensées et la brûlure le tort sans qu’il ne résiste, mais c’est le poids soudain sur son bassin qui le ramène à l’instant présent – à Darcy.
Le rictus reconquiert de nouveau son visage, se parant d’hémoglobine et d’arrogance. Le regard sombre se perd sur les tempes où semblent battre quelques veines furieuses, puis dégringole sur les lèvres crispées. Ah, elles lui manqueraient presque. Mais il y a ce poing en l’air, qui s’prend pour une épée de Damoclès. La menace est presque nostalgique.

Quand son assaillant parle de nouveau, pleins de reproches et d’amertume vainement contenue. Mais il faut être fou pour penser Fenris sauveur, alors qu’il peine déjà de traîner sa carcasse d’un jour à l’autre et qu’il noie la bombe à retardement que sont ses pensées dans des barils de pétrole. Tu m’expliques comment j’pourrais y arriver ? et Fenris crache dans une fausse ironie « en cessant de geindre, pour commencer ? ».
Ses doigts se frayent un chemin jusqu’au cou de son opposant, prêt à s’y serrer quand ce dernier lui propose un voyage peu ragoûtant. « Tu peux essa–  » tente-t-il de railler avant que les phalanges ne remplacent ses paroles. Sa pommette prend, et déjà il sent qu’elle se noircira d’une bien laide nuance violacée.

Son juron déchire le brouhaha et d’un coup de rein, il reverse Darcy pour le maintenir au sol – lui offrant un collier sous forme d’une poigne hargneuse. « J’vais commencer à croire qu’on a un problème, toi et moi. »  Il ne sait d’où lui vient tout cette immaturité mesquine, mais il met toute sa rancune à le plaquer au sol.
« Rien à foutre de ta putain de mère, y a que’toi qui m– » avant qu’il ne puisse terminer, le voilà tirer par l’arrière : le gérant en a finalement assez de voir se donner en spectacle. On appelle son nom d’un ton autant railleur que menaçant et il se dégage pour se redresser seul. Seulement maintenant réalise-t-il le goût du sang sur ses lèvres et sa respiration hasardeuse.

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