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WHISPERin the night
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La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
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HERESY.
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NEIR.
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Last Waltz
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Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

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Show me the way to cry // Esfir & Cobalt

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20.09.22 0:48

Je peux pleurer
Aussi fort que le ciel
Toute une nuit,
C'est fou ce que le cœur recèle
D'eau de pluie

Show me the way to cry

T’arrives pas à y croire, Cobalt. Tu te dis que c’est pas possible, que t’es encore enfermé dans un cauchemar, parce que cette réalité-là te paraît bien pire que n’importe lequel d’entre eux. T’as essayé de chercher dans chaque pièce, chaque armoire de l’appartement en te demandant s’il s’était coincé quelque part sans faire exprès, s’il essayait de te faire une blague que tu trouvais de moins en moins drôle. Parce que t’arrives pas à croire qu’il soit plus là, alors que c’est tout juste la veille que tu lui a proposé de rester et qu’il a eu l’air d’accepter - tu te souviens encore de son sourire émerveillé, est-ce qu’il était factice ? Est-ce qu’il faisait semblant ? Est-ce que tout ça, c’est toi qui l’a inventé ? Et puis ce matin… Est-ce que t’as rêvé, cette sensation que t’avais sur les lèvres toute la journée, tu l’avais juste imaginé ? Est-ce que lui il a seulement existé, ou bien c’est juste ta magie fanée qui se joue de toi, qui a ramené de ton inconscient l’amour dont t’avais besoin ? Tu n’arrives pas à savoir ce qui serait le pire. Ça, où qu’il ait vraiment été là, mais que maintenant il ne le soit plus.

T’as essayé d’appeler tes collègues avant de craquer, leur demander s’ils avaient pas retrouvé un jeune garçon paumé dans le quartier. T’as essayé de faire le tour toi aussi, au cas où il aurait voulu sortir et qu’il s’était juste perdu. Mais il n’était pas là non plus, alors t’es rentré, t’as ouvert toutes les portes de l’immeuble et même demandé à tes voisins, sauf que personne ne l’avait vu. T’as retourné ton appartement encore une fois mais t’as rien trouvé de plus qu’un pyjama qui avait encore son odeur et enroulé dedans, le Yellow Windfoot endormi que vous avez finalement encore jamais nommé.

T’arrivais pas à y croire Cobalt, mais une fois que le déni s’est craquelé et que t’as finalement réalisé qu’il était vraiment plus ici, c’est les larmes qui ont commencé à couler. Ça voulait vraiment dire quelque chose pour toi, ce baiser, même s’il était trop court et trop léger, mais peut-être que c’était juste… de la politesse ? Peut-être qu’il a pas osé te repousser, mais qu’il voulait pas vraiment te le donner ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tu ne comprends pas et toutes les questions sans réponses te lacèrent la poitrine un peu plus. L’appartement te semble trop vide sans lui et sa lumière pour l’illuminer tout entier, t’as l’impression que tu vas te noyer dans tes pleurs sans ses doux rayons pour les sécher.

Sauf qu'il y a bien quelqu’un qui les connaît ses pleurs, qui les a déjà essuyé autant que tu as essuyé les siens, avec qui ensemble vous réussissez un peu à sortir la tête de l’eau. Quelqu’un avec qui t’aurais préféré partager ton bonheur d’avoir trouvé ton destin une fois que tu serais sûr, plutôt que ton cœur brisé en mille morceaux en t’apercevant qu’il t’avait glissé entre les doigts.

En reniflant, t'attrapes ton portable, et t’as du mal à voir ton écran tant ta vision est troublée mais t’as pas la force de l’appeler ; encore moins d’aller la voir et prendre le risque de croiser ton supérieur. Tu lui envoies un message difficilement, mais tu sais qu’elle arrivera pas dans longtemps.

Pendant que tu l'attends, tu pleures Cobalt, et tu pensais même pas que tu pouvais le faire autant. Tu le fais souvent pourtant, mais là t’es encore plus pitoyable que d’habitude, recroquevillé par terre autour du haut que Priam portait encore hier.

T’arrives à peine à te lever en attendant la sonnette après ce qui te paraît une éternité, chaque mouvement te paraît bien trop dur à faire ; mais tu te redresses finalement, sans lâcher le t-shirt, tu essayes de passer la main sur ton visage avant d’abandonner parce qu’elle ne sera pas dupe de toute façon. C’est les yeux rougis et les épaules voûtées, plus encore que d’habitude, que tu lui ouvres piteusement la porte. T’es vraiment reconnaissant pour sa présence mais maintenant qu’elle est devant toi tu ne sais pas quoi faire, quoi lui dire ou comment lui expliquer pourquoi tu es dans cet état aujourd’hui.

-Merci… d’être venue…

T’as la gorge serrée, la voix brisée et les mots sont hachés. Pourtant faut bien que tu lui dises ce qui se passe, mais ça te parait insurmontable de dire ça à haute voix, comme si tant que tu l’avais pas prononcé ce n’était pas la réalité.

-J-je… Il est parti, Effy.

Et à ses mots, tu sens de nouveau tes larmes coulée à flot. Il est parti, sans rien laisser de sa présence, et il n’a rien pris à part ton myocarde battant avec lui. Parce que s’il ne l’a pas emporté alors pourquoi t’as l’impression qu’on te l’a arraché ? S’il ne l’a pas volé, pourquoi ça fait aussi mal ?

credit : hoodwink, hel
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12.10.22 0:19

the way to cry
SEPTEMBRE 2022



❝ Someone's turning the handle to that faucet in your eyes. They're pouring out, where everyone can see. Your heart's too big for your body, that's why it won't fit inside. They're pouring out, where everyone can see. They call you cry baby but you don't fucking care.


Ça avait l'air urgent. Il le confirme de son air penaud, ses pupilles luisent comme de l'encre bavant sur un parchemin trop sec, sa peau boit son chagrin, Esfir se demande ce qui l'a mis dans un état pareil, elle qui a pourtant déjà essuyé ses pleurs auparavant se surprend à y découvrir de nouvelles nuances lorsque sa voix se b r i s e en prononçant son malheur — il lui donne vie, l'invoque d'une drôle de façon de sa bouche tordue par la douleur et le manque. Un triste miroir du même sentiment de disette qui l'anime, à la différence qu'il n'a aucune prémonition à laquelle se raccrocher. Alors qu'il se raccroche à elle, la voyante tend les bras dans sa direction pour le rattraper d'une chute imminente, un gouffre à l'âme inévitable qu'elle tente de prévenir, les paumes s'amarrent aux épaules, les pressent avec douceur et l'encouragent à se laisser aller.



et de ses yeux plein de larmes
surgissent des vaisseaux
dansant sur les flots

c'est
son cœur qui a pris l'eau



La voilà qui s'élance vers les petites perles d'étoiles brillantes sur ses cils qu'elle récupère de la pulpe de son index, nageant à contre-courant sur le fleuve de ses sombres tourments.Parti? répète-t-elle pour mieux décortiquer cette réalité, elle voudrait le rassurer, lui dire que rien n'est jamais définitif, qu'il n'est sûrement pas bien loin, qu'il reviendra peut-être. Elle sait mieux que personne que l'incertitude est la pire compagne de l'attente, elle ne trouve rien à lui dire parce que personne n'a jamais su quoi lui dire à elle ; lorsqu'elle espérait voir un jour le grand retour de sa lune jumelle, il était parti, pour ne plus revenir. Aujourd'hui elle n'arrive même plus à dire son prénom à haute voix tant la douleur sature ses cordes vocales dans l'exercice. Certains diraient que ça n'a rien à voir, mais une perte est une perte, ni quantifiable ni même nommable tant elle paraît tout d é v a s t e r.

Que t'a-t-il dit? a-t-il même dit quelque chose? Qu'a-t-il laissé derrière lui en partant si ce n'est un Cobalt en fin de tout et à bout de lui même?Tu penses qu'il lui est arrivé quelque chose? ... Si c'est le cas ne t'en fais pas, on va le retrouver, après tout tu es pacifieur et- Oh! Je peux demander à Hadès, tu veux? Je ne lui dirais pas que c'est pour toi. Elle s'empresse de le rassurer connaissant la peur que lui instaure son supérieur, une peur qu'elle partageait [ [ autrefois ] ] avant de voir aux travers des portes de son e n f e r des rayons de lumière.

Délicatement elle le guide jusqu'au sofa, ne tente pas de lui retirer le t-shirt qu'il tient si fermement dans ses mains qu'il va finir par le trouer, assise tout près de lui elle lui tend des mouchoirs entre deux reniflements, l'encourage à reprendre son souffle, trouver la force n é c e s s a i r e de lui raconter ce qu'il s'est passé. — Je vais nous faire des chocolats chauds, comme on dit, rien de tel que le sucre pour réchauffer le cœur! personne ne dit ça, sauf elle.

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01.12.22 22:00

Je peux pleurer, aussi fort que le ciel
Toute une nuit,
C'est fou ce que le cœur recèle
D'eau de pluie

Show me the way to cry

T’es plus grand qu’elle, Cobalt, d’au moins une trentaine de centimètre pourtant tu te sens tout petit de chagrin quand elle te prends dans ses bras, qu’elle essuie tes larmes de ses doigts. Sa douceur apaise un peu la tristesse, bout de sparadrap à paillette collé sur une plaie béante mais c’est toujours mieux que rien parce que ça veut dire que quelqu’un essaye, au moins.

Effy est là, elle a toujours été là, aussi perdue que toi depuis que vous vous êtes rencontrés, et vous vous êtes plus lâché. Tu connaissais pas grand chose au grand amour et elle surtout par procuration grâce à ses visions. Tout le monde s’est moqué d’elle un peu, mais toi tu l’as toujours écouté parce que t’avais envie d’y croire aussi, que si c’était pas possible pour toi ça l’était au moins pour elle. Aujourd’hui, c’est différent de ce qu’elle vit mais tu te dis qu’elle peut comprendre ce que c’est, cette séparation (disparation ?) qui t’ouvre en deux. Cette impression qu’il manque un truc dans ta vie, et que tu sais pas quand tu pourras le retrouver. Qu’enfin il t’arrivait un truc bien et que, sans comprendre comment ni pourquoi, t’as encore tout gâché.

Elle pose des questions et t’es bien obligé de tailler dans le brouillon informe que tes pensées douloureuses sont devenues. Faut que tu déblaies un peu ta cervelle pour pouvoir articuler tes réponses, et elle attends avec toute la patience dont t’as besoin, te tendant mouchoirs et réconfort comme elle le peut. Sa voix qui chantonne alors qu’elle prépare les chocolats chauds te sort un peu de la spirale dans laquelle tu t’étais enfoncé, ça fait toujours mal mais au moins ça te permet d’un peu respirer plutôt que de tout de suite y replonger. T’as du mal pourtant Cobalt, à pas te dire que c’est à lui qu’il faudrait offrir la boisson, lui qui préfère le sucré alors que toi tu boirais plutôt du café.

Elle revient et t’arrives même pas à lui renvoyer un pauvre sourire, à peine un merci entre tes lèvres tordues. Tu lui es reconnaissant pourtant d’endiguer le flot qui menace de te submerger à chaque instant, de te donner une petite veilleuse dans le noir à défaut de pouvoir allumer la torche détrempée. Tu prends la tasse brûlante dans tes mains sans faire attention à la légère douleur, elle atteindra pas celle qui te troue le cœur. Mais finalement tes sanglots et tes hoquets s’espacent, peu à peu, et t’arrives enfin à parler.

-J’ai déjà demandé aux autres... Ils m’ont dit qu’ils m’appelleraient s’ils trouvaient quelqu’un qui correspondait à ma description.

Mais tu le dis sans grande conviction - au fond, t’y crois pas. Tu sais bien que la plupart de tes collègues en ont rien à foutre, et tu doutes fortement que même si quelqu’un d’aussi haut placé qu’Hadès était au courant de ta recherche, il ferait le moindre geste. Ils diraient sans doute tous la même chose, qu’il y a plus important pour justifier de mobiliser la moitié des brigades que la recherche d’un jeune homme disparu depuis douze heures à peine, surtout un sans-nom venant tout droit de Zaun. Peu importe qu’il soit handicapé ou à quel point il est important pour toi, Cobalt ; il l’est pas, à leurs yeux, et tu l’es pas non plus.

-Mais je pense pas qu’ils regarderont vraiment. Ils ont toujours mieux à faire. tu rajoutes alors, misérable. Ta voix baisse un peu alors que tu continues, un peu honteux. Et puis j’ai peur que ce soit de ma faute parce que… Ce matin, avant que je parte tu vois, pour se dire au revoir on… on s’est embrassé… Ou peut-être que c’est juste moi qui l'ai embrassé. Je sais pas, en fait, et il avait l’air content mais peut-être que j'ai mal compris et maintenant il est plus là et… Je me sens juste tellement minable. J’ai pas envie qu’il ait eu peur ou quoi…

Tu te sens con à t’expliquer comme ça Cobalt, tu te rends bien compte que ton récit est confus mais maintenant c’est confus pour toi aussi. Alors que ça te paraissait si clair ce matin en partant, les nuages et le brouillard sont revenus plombés ton ciel, et t’as de nouveau plus aucune idée d’où tu mets les pieds. La bonne nouvelle, c’est que maintenant que la nuit est tombée, y a une étoile à tes côtés qui est là pour t’aider à t’éclairer. Il n'y a bien qu'à elle, que tu aurais confié ça, elle qui soit assez gentille pour pas se moquer de toi. Et même si tu le fais pas non plus quand elle raconte ce qui n'a de sens que pour elle et que tu comprends pas toujours ce qu'elle dit, ça te fait du bien de savoir qu'elle est là pour être ton amie.

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