⟡˚‧ WIN ‧˚⟡
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

Personnages attendus
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

sink down, into the dark (bali)

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

24.07.22 19:53
sink down, into the dark,,
with / @lilac vaeth — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)

L’atmosphère de la boîte est épaisse, et pèse lourd sur sa cage thoracique qui répond aux vibrations des basses. Le nez de Bailey se retrousse, en manquant de se faire renverser un verre de vodka sur son blouson de cuir – qu’il s’empresse de retirer, l’ajustant sur une épaule, plaçant son autre main dans l’une des poches de son jean.

Ses joues se creusent, lorsque ses yeux mordorés se plantent dans le dos de Lilac, fendant la foule de sa démarche féline. Lui emboîte tranquillement le pas, plus curieux qu’il ne devrait l’être – sans doute pour son propre bien –, le bout de sa langue glissant le long de sa lèvre inférieure en inspectant ses moindres mouvements. Is she dead yet?, lui a demandé son père la veille, en le voyant rentrer au bercail, chaussures abandonnées dans le hall d’entrée. No, and she won’t be for a little while, lui a-t-il répondu honnêtement, perché à quelques marches de l’étage, le menton baissé vers la trogne agacée du pater. Give me time.

I just need some time.
To think about it, and to act accordingly.

It’ll be done soon.


Contre toute attente, il n’y avait aucune aisance dans le plan qu’il montait. Lilac était douée, dangereuse – sans doute plus qu’il ne l’avait escompté, lorsqu’elle se répandait en prouesse qui lui faisait régulièrement arquer un sourcil. Pommettes rebondies en un sourire mesquin, sous la lumière étourdissante du lieu – où le bleu et le violet se marient, Bailey se dit que cette invitation au défi lui plait. Qu’il a également beaucoup à perdre si son entrée au sein des Damned Souls se couvre de vitriol ; on le regarde encore de travers, à inspecter chaque geste qu’il orchestre avec une insistance qui lui fait régulièrement grincer quelques remarques amères. Ne peut pas les en blâmer, toutefois, en sachant ce qui se trame dans les rouages qui s’ébranlent derrière ses orbites.

Du regard, paupières plissées, Bailey cherche la cible sur laquelle Lilac est supposée faire travailler ses illusions. Finit par repérer l’homme dans le cercle VIP, entouré de plusieurs danseuses (un mec de goût), pompes cirées croisées sur la table en marbre, autour desquelles les bouteilles de champagne vides s’accumulent.

Tend le bras vers Lilac afin de l’immobiliser dans son mouvement. Et il n’y a aucune once de douceur dans le geste qui s’amorce, à l’attirer à lui dans la même impulsion, les doigts toujours fermement enroulés autour d’elle. Se penche finalement vers elle, à deviner que le martèlement de la musique l’empêchera sans doute de l’entendre (quoi qu’il n’en serait pas foncièrement surpris si elle lui dévoilait encore un trésor d’inventivité – but who cares).

« He’s there. What’s your plan to get to him? » Lorsqu’il se redresse, c’est le regard avide d’un badaud un peu trop éméché qu’il croise. Moue amusée qui se dessine en remarquant que c’est sur Lilac que le dévolu de l’inconnu a été visiblement lancé. Mains qui finissent par entourer ses lèvres, lorsqu’il se plante entre Lilac et la pauvre âme qui s’apprêtait à venir l’aborder. « I know she’s hot, but the chick’s crazy. You better run away or she’ll cut your balls off. » Se marre encore, en se retournant vers Lilac, les lèvres pourfendues d’un sourire narquois, l’intonation de sa voix travaillant contre les décibels de la musique : « What? I don’t like you. » qu’il glisse du bout des lèvres en se rapprochant d’elle, l’œil pétillant d’animosité, autant que d’euphorie. Son index se glisse dans l’un des passants du jean de Lilac, la ramenant à lui. « And if you fuck this up, I’ll give you a reason to stare at me. » Ses babines se retroussent sur ses canines, en un sourire carnassier.

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

24.07.22 21:03
sink down, into the dark,,
with / @bailey redfield — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)



elle a du mal à le cacher, les émotions bien trop visible sur les traits — l'absence d'intérêt tout autant. et fallait croire que ces derniers temps, lui coller bailey dans les baskets était devenu un phénomène de mode, encore plus collant qu'une bactérie ; au cas où.

elle cache pourtant pas la méfiance qu'elle ressent à son égard, lilac. les regards noirs qu'elle lui jette avec un peu trop d'acharnement, manque d'envie à l'idée de partager la moindre mission à ses côtés — notamment parce qu'elle restait persuadée qu'il n'était que tout au plus une épine à son pieds. cigarette éteinte dans un verre à porté de mains, le souffle qui s'échappe de ses lèvres quand, comme à son habitude, elle prend le temps d'observer tout ce qui l'entoure — y compris la cible de la soirée. et le regard se veut perçant, analyse les détails de son comportement attendant le moment opportun pour se glisser dans la fausse aux lions.

three,
two,
one.


bras qui vient soudainement empêcher l’ascension, tirée en arrière la seconde suivante et le visage qui se renfrogne presque aussitôt. « he’s there. what’s your plan to get to him? » fuck off. les iris qui se posent tour à tour sur le visage arrogant et la main venu l'agripper. not your business. et à aucun moment avait-elle prévu de partager avec toi la moindre information que tu te penses en position de connaître le plan ou non.

mais faut forcément que tu te fasses davantage remarquer, à agir comme un gosse en lâchant des rumeurs inventés sur le tas juste pour.. quoi au juste ? « i know she’s hot, but the chick’s crazy. you better run away or she’ll cut your balls off. » et peut être pourrait-elle s'en offusquer si seulement elle n'était pas là pour autre chose. « what? i don’t like you. »as if i care. et les ressentiments que tu pouvais nourrir à son égard était clairement le dernier de ses problèmes, peu intéressée par tes états d'âmes et tes jeux idiots. « and if you fuck this up, i’ll give you a reason to stare at me. » souffle lentement, les ongles vernis de noir qui viennent se planter dans le bras la tenant en otage, sourire mauvais sur les traits. ( b l a c k o u t ) fait disparaître de ton esprit les gens, les sons, te plonge dans une immensité d'obscurité où le simple son venant t'atteindre se trouve être l'écho de sa voix. stay at your place. et quand elle te libère enfin de la prison fictive imaginée sur mesure, la silhouette est déjà loin, embarquée dans le carré vip.

les danseuses qui semblent soudainement bien fade à côté des illusions qu'elle offre, retire la saveur de ce qui l'entoure pour la projeter sur elle même — devient la source d'une obsession éphémère pourtant plus que fonctionnelle. — who are you ? et elle sourit, lilac, prends place sur le canapé de velours, les jambes qui se croisent, suffisance empreinte sur les traits. did you pay all of this with the money you owe to him ? dessine du bout des doigts le sigle des damned souls, sourire en face qui disparaît presque automatiquement. if you run, you're dead. if you scream, you're dead. so, i guess you're gonna follow me now et dans tous les cas, l'issue serait fatale.
Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

25.07.22 0:26
sink down, into the dark,,
with / @lilac vaeth — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)

Les ongles de Lilac se plantent dans son avant-bras, creusant des demi-lunes sanguinolentes dans son épiderme. La grimace qui marque les traits de son visage n’est qu’éphémère, vite fissurée par la surprise qui se renferme autour de lui. L’obscurité l’enveloppe. Un sifflement mécontent passe la ligne de ses lippes entrouvertes, quand ses prunelles s’accrochent au goudron qui l’étreint.

La voix de Lilac lui revient, perce ses oreilles, percute ses tympans avec l’intensité des basses qui vont vibrer son sternum. « stay at your place. » I don’t like you. Et ça se répète en murmures inaudibles, dans l’atmosphère monstrueuse dans laquelle elle l’a poussé – avant qu’il ne se retrouve de nouveau au milieu de la foule, bousculé par les corps qui s’agitent, aveuglé par la lumière qui enflamme ses rétines, à force de s’être habitué à l’opacité de l’obscurité. Les paupières battent. Sa paume se cale sur son pendentif, œil bleu qu’il serre férocement dans le creux de sa main, le regard cherchant la silhouette de Lilac au milieu de la foule.

Et il la voit enfin, s’immiscer au côté de la cible. Fuck it. Bien qu’encore étourdi après avoir été recraché par les ténèbres, Bailey fend la foule à son tour, corps fin se faufilant à travers le chemin qui se trace naturellement vers le carré VIP. N’entend rien de ce qui est échangé, de ce qui est dit, l’oreille affûtée bourdonnant de l’écho de cette musique entêtante. Fait la moue, lippes tendues, quand un vigile l’arrête d’une main tendue, devant l’ouverture, posté entre deux cordons de sécurité. Oh, you must be joking. Ses yeux se plantent par-dessus l’épaule de la sécurité, narguant Lilac de son regard agacé, avant de considérer son vis-à-vis de toute sa hauteur. « She’s my girl, right there. She’s drunk. I need to go get her. » L’impatience qui tire sur le profil aquilin. « Please, – It’s all right, Jae. Let him pass. »

Arc-de-cupidon qui se soulève un tantinet, quand il passe à côté du garde-du-corps (bien désolant, selon lui – qu’il aurait renvoyé aussitôt, si ça n’avait tenu qu’à sa propre expérience), et s’insère à son tour sur le renforcement du petit piédestal sur lequel le gratin de la clientèle s’est posté.

En s’installant sur la table basse en marbre, jambes écartées, ses yeux tanguent inlassablement de l’homme à Lilac. Sourcil qui s’arque, quand les prunelles s’affaissent brièvement vers les jambes croisées de sa partenaire d’infortune – sa propre cible (et il ne devrait pas l’oublier). Hausse les épaules, et tend la main vers une bouteille de champagne posée à ses pieds, en observant le fond par le goulot, un œil fermé pour la forme, avant de la porter à ses lèvres, nuque renversée en arrière afin d'en siffler une longue gorgée.

« What did I miss, partner?, l’avise-t-il enfin, en se redressant, la bouteille toujours prisonnière de sa paume. Do you want to do some roleplay? You’ll be the bad chick, and I’ll be the nice guy. So now, my dude, son pied se tend, caresse le genou de l’homme de la pointe de sa chaussure. I don’t know what she asked you to do, but what do you think? — she said I had to follow her, — oh, interesting. And to follow you where exactly? demande-t-il en se tournant plus franchement vers Lilac, coudes plantés dans ses cuisses, menton calé dans le creux de sa paume, paupières plissées. let me guess, mh…to the sewers you probably belong to? » Ah, whatever. Encore piqué au vif de la petite scène qui s’est jouée entre eux, quelques minutes plus tôt.  « I don’t know what you see, brother, but I feel for you. Reality is bad enough. » Soupir qui se meurt en un sourire en coin, en s’étirant légèrement en arrière, les yeux mordorés désormais vissés au faciès de Lilac. Les lèvres suivant silencieusement les mots suivants, et la menace sous-jacente qui s’y harponne : don’t you ever play me like that ever again.

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

25.07.22 11:06
sink down, into the dark,,
with / @bailey redfield — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)



le sourire médisant au bord des lèvres, ne laisse rien présager de bon derrière les opales sombres. [ issue fatale ] et à l'instant même où dans ses doigts viendrait trôner l'objet demandé, le traître vivrait là ses dernières secondes sans la moindre chance d'y réchapper. fatalité tournoyante au dessus de son crâne et du haut de ses dix-neuf ans, elle n'apporte plus aucun attrait à la vie ou à la mort.

« what did i miss, partner?,a good occasion to shut it. mais que pouvait-elle bien faire contre les ordres visant à lui coller le premier clébard entre les pattes — à croire que le babysitting était désormais un nouveau job des damned souls. do you want to do some roleplay? you’ll be the bad chick, and i’ll be the nice guy. so now, my dude, i don’t know what she asked you to do, but what do you think? exaspération palpable, les traits pourtant détendues, se contente de fixer les décors de la boîte de nuit, attrait particulier pour la silhouette entre les projecteurs. — she said I had to follow her, — oh, interesting. and to follow you where exactly? désintérêt qu'elle offre à une conversation — monologue, que tu semblais vouloir tenir, compte silencieusement les secondes qui s'écoulent. let me guess, mh…to the sewers you probably belong to? » et si seulement tu pouvais y disparaître, toi aussi, dans les égouts nommés pour ne plus représenter le boulet qu'elle se devait de trainer à son pieds. « i don’t know what you see, brother, but I feel for you. reality is bad enough. »now.

se redresse subitement, les doigts qui se tendent pour l'inconnu, balaye les menaces silencieuse pas le moins embarrassée du monde devant ta propre colère — se fiche bien de tes ressentis. what if i don't want to come le sourire qui disparait presque instantanément de ses lèvres, lueurs dangereuse brillant dans ses iris désormais agacée. you'll die slowly. changement de décor soudain, observe l'homme se débattre soudainement contre des fils invisible, visage qui vire dans des nuances bleutés quand l'air semble difficilement passer ses poumons. three, two, one.  libère des entraves factices, sourire qui revient prendre place, même proposition sous-jacente quand les doigts se tendent à nouveau, offre la possibilité d'obtempérer.

( ... )


i swear i'm gonna pay him back just give me a few days, please.. et l'homme a perdu de sa superbe, à genoux contre le bitume, les larmes grossières sur son visage en implorant pour sa propre vie. you know what, i'll let him chose for you les iris qui reviennent cette fois sur toi, tire sur les mèches noires, impeccables, dans l'attente de la sentence que tu pourrais prononcer. but if you want an advice, you should r u n. détache les mots sans lui adresser le moindre regard, les prunelles glissées dans les tiennes mordorées

so, what are you gonna do ? quand l'homme, déjà, ne demande pas son reste pour fuir à toutes jambes dans les rues mal éclairées de ketterdam — l'espoir vain de pouvoir s'en sortir, réalité où il ne faisait que grappiller des minutes supplémentaires dans une vie dépourvu du moindre sens.
Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

27.07.22 0:59
sink down, into the dark,,
with / @lilac vaeth — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)

Arraché plus tôt qu’il ne l’avait escompté à la chaleur de la discothèque, la peau de Bailey est en proie à la fraîcheur de la soirée. Désormais planté sur le macadam, l’échine ancrée à un mur en pierres, son briquet vient ponctuellement éclairer l’une des nombreuses ruelles de Ketterdam. Au sein de cet étau, où les ténèbres semblent converger, son sourcil s’arque sur la scène qui se joue. Les lèvres légèrement tirées en un éternel sourire en coin, ses yeux mordorés suivent les mouvements de Lilac avec une application qui ne l’éprend que lorsque nécessaire. Se sent prédateur qui lorgne sa proie avant de la percuter.

Et sans doute, se dit-il dans un étrange éclair de lucidité, que les positions qu’il s’efforce d’ériger pourraient vraisemblablement s’inverser dans l’instant s’il ne faisait pas attention à la coordination de ses idées.

Mais que pourrait-elle lui faire, exactement, lorsqu’il est supposé la suivre comme son ombre ? Apprendre d’elle afin de remplir les ordres des damned souls ? To learn from her, yeah, some bullshit that is. Un frisson désagréable lui remonte jusqu’à la naissance de sa nuque. A se dire qu’il a pour ordre de la tuer, effectivement – et que le plus tôt sera certainement le mieux. Aucun doute à ce propos, à la considérer sous tous les angles, en se fondant dans cette confrontation comme s’il était cet homme, à genoux sur l’asphalte, haletant de ce qu’elle lui fait subir. And what do you see, my dude?
What do you see from her?


Range finalement le briquet dans la poche de son blouson de cuir, bras qui se croisent lorsque l’homme abdique finalement. « i swear i'm gonna pay him back just give me a few days, please.. » Yeux qui roulent dans les orbites, lorsque l’air insolent de Bailey semble se nourrir de l’échange qui perdure. Pour autant, c’est le regard de Lilac qui le harponne. Se redresse, poussé au vice par le geste qu’elle amorce, doigts tendus autour de l’une de ses mèches de cheveux noirs. Le visage de Bailey bascule d’un côté, lèvres tendues en une moue irritée. Le regard ne trompe aucunement, lorsque l’éclat y devient malveillant. « you know what, i'll let him chose for you, but if you want an advice, you should r u n. » Et déjà, l’homme s’est relevé, titubant dans la ruelle, semelles tapant le bitume de sa précipitation maladroite.

Le visage se tourne vers la silhouette, déjà avalée par les intestins du quartier. Avant que Bailey ne se retourne vers Lilac, mauvais. so, what are you gonna do ? En quelques pas, se rapproche d’elle. Du plat de la main, la pousse contre un mur, l’échine immédiatement courbée vers son visage faussement angélique. « Do you think I’m your dog?, persifle entre ses lèvres à peine étirées. Le bras se tend au-dessus de l’épaule de Lilac, la paume s’ancrant sur la pierre humide. A fucking dog that you can have on a leash, until you say so? » Un rire grinçant l’étrangle. Ne cache aucunement son animosité dans l’épaisseur de sa mesquinerie, l’œil brillant d’un monde étrange, nécrosé.

Se penche davantage, ses lippes frôlant l’oreille de Lilac. « If you blind me with your illusions ever again, I’ll end you. You get me? » Bailey se redresse, l’air affable, lorsque ses yeux accrochent les lumières de la sortie de secours. Visage déjà observé mille fois, sous couvert de sa mission, qui s'incruste de nouveau dans ses rétines. Du bout des lèvres, comme s’il lui dévoilait un secret, il lui demande : « Tell me then, what do you want that dog of yours to do to him? Do you want me to bite? Will you give me a treat if I bring you his head back? »

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

27.07.22 23:03
sink down, into the dark,,
with / @bailey redfield — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)



et c'est constamment les même scènes qui se jouent devant la lassitude de ses yeux — les même fuites qu'ils prennent tous nourrissant le mince espoir de s'en sortir quand les damned souls avaient déjà prouvés à maintes reprises n'avoir aucune compassion pour ceux avec qui ils faisaient affaire. et quand bien même pouvait-il courir, quand bien même pouvait-elle lui laisser de l'avance, l'issue resterait inchangée — avare des secondes chances.

le visage se peint d'un désintérêt des plus profonds, observe le début d'écaille sur une manucure faite récemment, l'agacement perceptible quand jamais elle n'avait appréciée la moindre ombre au tableau. et le sourire se veut mauvais quand la main prend appui contre elle, la pousse contre les pierres d'un mur en décomposition — laissé à l'abandon. « do you think I’m your dog?,bark ? arrogance dont elle fait preuve sans perdre une seule seconde de sa superbe, gamine effrontée à la langue toujours bien trop pendu sans jamais se soucier des conséquences et possible ennuis qu'elle pourrait alors s'attirer. peut-être étais-ce là la raison pour laquelle le gang s'était tant intéressés à son profil — à ne jamais reculer quelque que soit le danger. a fucking dog that you can have on a leash, until you say so? » well.. pince ses lippes, arrière goût d'un gloss à la fraise avant de souffler. i respect dogs. et c'était un sentiment jamais éprouvé à ton égard, la main qui vient tapoter doucement ta tête dans un geste désabusé.

et une nouvelle fois, c'est les menaces qui s'échappent de tes pulpeuses, font monter les prunelles au ciel quand tout au plus, tu tires une lassitude de son comportement. « if you blind me with your illusions ever again, i’ll end you. you get me? »bla-bla-bla et chacune des syllabes est appuyée, gamine qui ne trésaille pas une seule seconde malgré l'air mauvais que tu lui offres. can you stop talking ? les mots n'ayant pas plus d'impact que la première fois, ni effrayée ni intéressée par le débit de conneries pouvant sortir de ta bouche. « tell me then, what do you want that dog of yours to do to him? do you want me to bite? will you give me a treat if i bring you his head back? » et le rire, cette fois, se fait entendre, fait écho contre les murs de pierre avant de s'éteindre comme tant de choses dans le monde.

maybe i'll let you.. fuck me. le sourire dévoile les canines, l'index qui se pose sur tes lèvres — te coupe la parole avant d'entendre le moindre discours redondant. oh i know, you hate me, you don't even want to touch me, bla-bla again les regards t'ayant trahi sûrement un bon nombre de fois quand bien même tu n'avais eu de cesse de l'affubler de noms d'oiseaux depuis que vos chemins s'étaient croisés. so.. la main qui se pose cette fois sur ton épaule pour te repousser, les iris venant soutenir les tiennes. be a good dog bailey lancé dans toute sa suffisance.
Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

29.07.22 23:59
sink down, into the dark,,
with / @lilac vaeth — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)

A l’affût d’une réaction, quand l’aigreur jalonne désagréablement la courbure de ses prunelles acérées. « bark? l’arrogance de Lilac lui tord le bide, menton qui s’affaisse, muscles s’agitant sous la peau de son cou, — screw you, et son intonation fait frémir ses lèvres tendues. »

En d’autres circonstances, il lui aurait semblé facile d’en finir avec elle. Baignant dans la pénombre, son corps la coinçant contre un mur, tous les deux dissimulés derrière une benne verdâtre, à moitié défoncée, d’où les ordures dégueulent. Seules les trognes s’illuminent au gré du grésillement des néons. No one will see us. Les idées pétillent sous son cuir chevelu, à l’instar des éventualités. Son arc-de-cupidon se relève légèrement, dévoilant une canine. I can just end you right there and then. And no one will know. « i respect dogs. » No one will know. Echo des pensées qui revient en trombe dans son crâne, que Lilac tapote du bout des doigts ; ses yeux dévalant de son regard sur lequel il s’aligne brièvement, le long de son nez jusqu’au renflement de ses lèvres d’où les immondices n’en finissent plus d’éclater.

A mesure que Lilac se joue de lui, l’irritation se fait plus véhémente encore. Lui agrippe les entrailles avec une férocité qui n’a rien de feinte. « can you stop talking ?, — can you stop being a bitch? » Grincement cisaillant l’étau de sa gorge tendue. Se fait violence, à étirer le sourire qui déforme ses traits, lorsque le rire de Lilac se répercute contre les murs, lui revient dans l’instant, manquant de le faire vaciller sous l’effort démesuré d’un self-control qui n’a plus rien d’évident. I can kill you now. I can end this – end you – now.

Tant focalisé sur l’échange, qu’il en oublie l’origine du mal. Ses molaires se frottent les unes contre les autres, gémissent la colère qui transcende son visage – et l’entièreté de son être. « maybe i'll let you.. fuck me, qui se dévoile en récompense, lèvres charnues se retroussant sur ses canines. Les paupières de Bailey battent un instant, saisi par la proposition qui lui insuffle un mutisme qui lui est contraire. Intimé au silence, malgré tout, par l’index de Lilac qui se cale sur sa bouche. oh i know, you hate me, you don't even want to touch me, bla-bla again. » Oh, I do. I fucking hate you. And you do too. La main de Lilac se déporte sur son épaule. « so, be a good dog bailey. » paume de la main qui le bouscule doucement, l’incitant à s’écarter – et à partir à la suite de l’homme qui s’est déjà perdu dans les tripes de Ketterdam.

Bailey ne bouge pas, pourtant. Les chaussures incrustées à l’asphalte. N’esquisse pas le moindre geste. Continue de la considérer de ses yeux sombres. « No. » La réponse est nette, aussi simple et condensée que possible, afin de satisfaire les oreilles de celle qui se plaint perpétuellement de l’entendre trop parler.
Il se rapproche d’un pas, index se pointant sous le menton de Lilac, l’incitant à le relever afin de permettre à leurs regards de se rencontrer. « No. » L’intonation de sa voix s’étiole étrangement, rumeurs se répandant dans la ruelle sans que quiconque ne vienne les harponner. L’intimité est étrange. Aussi saugrenue, qu’instable. « I’ll go after him. But I won’t fuck you afterwards. » Index et pouce s’arrachant au menton, et se refermant autour de l’une de ses mèches de cheveux noirs, coupés au carré, qu’il fait lentement glisser entre ses doigts avant d’étreindre le vide.
Pas foncièrement indécis, lorsque la balance bascule déjà en faveur d’une approbation évidente. You don’t know what you get yourself into. Eclair d’un rictus qui longe ses lippes. « I’ll do you now. » But it doesn’t change anything between us. Curieux, sans doute, de la sentir se cambrer contre ses reins. D’entendre ses gémissements répondre à ses grondements.

Curiosity. Nothing more.

Sa paume se tend, paume dégringolant de l’épaule de Lilac, jusqu’à la courbe de sa taille, où ses ongles s’enfoncent. Genou venant se coincer entre ses cuisses. « Here. » Son autre paume vient s’arrimer à sa nuque, bout des doigts s’enfonçant dans ses mèches d’ébène.

Première fois que Bailey considère Lilac d’aussi près. Qu’il la sent, autant que la ressent. N’était pas certain que ça lui plaise avant de sentir son corps gagner en vigueur à son contact. Palpitations bien connues saturant le réseau sanguin, et le système nerveux. Sa nuque se courbe légèrement, afin de crever les quelques vingt centimètres les séparant. « Unless you’re too scared? » Qu'il demande, en frôlant son nez du sien, les sourcils arqués en une moue prétendument innocente.

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

30.07.22 15:01
sink down, into the dark,,
with / @bailey redfield — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)



— screw you, et le rire résonne une nouvelle fois, amusée plus qu'offusquée de la vulgarité constante émanant de toi. toujours prêt à faire entendre tes menaces sans jamais supporter qu'elle n'ait le culot de te répondre — comme si tu étais roi de ce monde quant en réalité ; tu ne représentais pas grand chose. ni à ses yeux, ni pour la perversion omniprésente de velaris.

et les regards sont chargés d'une aura de défi, à soutenir sans vergogne les prunelles de l'autre, combat silencieux dans l'espoir d'en sortir vainqueur tout en sachant pertinemment que ni l'un ni l'autre ne viendrait à lâcher les armes en premier. et peut-être s'agissait-il là d'un problème d'égo, d'un besoin oppressant de dominer l'autre sans jamais lui laisser l'occasion de prendre le dessus. sourire perfide qui nait sur ses lippes, se joue de toi — moquerie présente sur les traits, jamais vraiment impressionnée par quoi que ce soit, encore moins les vingt centimètres de différence que tu n'as de cesse de lui imposer comme si ce serait là suffisant pour la faire reculer. idiot. depuis l'instant même où tu étais arrivée, plus à même de lui déclencher des nausées foudroyantes qu'une quelconque autres émotions.

— can you stop being a bitch? » le sourire qui prend d'avantage d'ampleur, roule des yeux dans une exagération des plus totales — l'insulte trop facile pour prouver une nouvelle fois que sous les traits dur, les lacunes de vocabulaires étaient quant à elle bien trop présentes. say that to your mom souffle d'ironie qui s'échappe une nouvelle fois, les yeux meurtries prête à laisser voguer ses illusions si tu venais à oser le moindre geste violent à son égard. et comme bien d'autres avant toi, tu sous-estimais probablement l'étendue de ses capacités et ce qu'elle pourrait te faire subir sans même te frôler.

proposition teintée d'indécence, gamine respirant l'arrogance malgré les négations que tu lui jettes. « no. »yes. et elle ne sait pas réellement qui est-ce que tu cherches à convaincre [ elle ou toi ] en répétant avec insistance la même syllabe, tes doigts apposés sous son visage. « no. » la poitrine qui se soulève au rythme de ses inspirations, lassitude présente sur les traits désabusés qu'elle offre à qui veut l'observer. « i’ll go after him. but i won’t fuck you afterwards. »if you say so et qu'est-ce que ça change dans le fond ? manque d'importance qu'elle apporte à ton refus, les iris sombres toujours plongés dans les tiens et chacun de tes gestes qui prouvent l'avis contraire venant t'animer.

« i’ll do you now. » soupir qui s'envole juste avant de dévoiler les prémisses d'un sourire — semblant de pouvoir que tu sembles chercher à t'octroyer en changeant la période comme si ça changerait l'impact de l'ordre qu'elle avait-elle même donné.

just a toy.

comme bien d'autres avant toi, passe-temps comme un autre pour divertir l'ennui quasi-omniprésent sans qu'elle ne vienne pour autant à te trouver le moindre intérêt. babiole supplémentaire au milieu de ceux qu'elle avait déjà usé et comme toutes les autres fois, elle te jetterait sur le bas côtés d'ici quelques heures, probablement lassé de voir tes traits. « here. » la poitrine qui soulève dangereusement, souffle chaud qui s'échappe de ses lèvres, les corps qui entrent en collision sans plus attendre — pulsions animales sans le moindre intérêt.

« unless you’re too scared? »you talk to much ; as always. laisse penser que t'étais celui prêt à reculer, peu confiant dans les mots que tu cherchais pourtant à affirmer. et les mains viennent se planter dans ton dos, prennent appui pour te pousser davantage contre elle. les doigts qui remontent dans les mèches décolorées, tire sur ces dernières sans ménagement. unless you're the scared one le visage désormais si proche du tiens, brosse les lippes sans pleinement les posséder pour autant. what did you said ? murmure cette fois au creux de l'oreille, les dents qui viennent accrocher le lobe, amusement perceptible sur les traits. you'll do me ? relâche la peau finalement, la jambe qu'elle fait remonter le long de ton flan, provocation fichée sur les traits.

Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

31.07.22 22:29
sink down, into the dark,,
with / @lilac vaeth — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)

You’re just not that interesting. Qui se décline dans l’opacité de ses prunelles acérées, regard se faufilant entre ses cils, à la contempler avec un dédain évident. Ventre qui se crispe désagréablement pourtant, à chaque fois que Lilac cherche à avoir le dernier mot, venin pendu à la commissure – perpétuellement étirée en un sourire goguenard, lorsque le ressenti est contraire à l’expression qui lui froisse la trogne. « say that to your mom, la lèvre supérieure ne frémit qu’à peine, sourire mauvais se dévoilant dans la foulée. Se penche légèrement en avant, l’innocence fallacieuse étreignant l’être dans son entièreté. — I’d say that to yours, if only she cared about you. » Il n’esquisse qu’un bref mouvement de recul, laissant ses propos saturer leur bulle d’intimité dans tout ce qu’elle lui inspire. No one cares about you. Not even your own mother.

Et sans doute est-ce plus simple pour Bailey, héritier (prétendument mystique – bien qu’il n’en fasse pas l’étalage auprès de Lilac) d’une dynastie qui s’est inscrite à Velaris. Plus aisé, donc, de prétendre que les membres de sa famille s’inquiètent de son sort, sachant pertinemment que, s’il ne revenait pas de cette mission (et tout laisse à penser que ses chances de survie s’amoindrissent de jour en jour, constatant la dextérité avec laquelle Lilac vaque au gré des situations qui lui sont forcées dans le creux des paumes), personne ne pleurerait sa disparition. Pas réellement.

Pas comme il se doit.

Se garde bien de l’énoncer, tout ce qui se trame dans son crâne. Ravale la vérité, sans trembler. Bailey égal à lui-même, dans cette attitude qui fait ployer son réseau sanguin, électrise son système nerveux, cisaille les os habitués au combat, bien que Lilac s’emploie à l’ébranler plus furieusement qu’il ne l’avait sérieusement anticipé.

Prêt à la prendre au mot pourtant, lorsque Bailey se cale contre elle, appréciant sous les contours de son torse les reliefs de sa poitrine, le menton baissé en l’incitant à lever le nez vers lui. « you talk to much. » Les lèvres entrouvertes de Bailey laissent passer un soupir – mi-amusé, mi-grinçant contre sa trachée.

L’observe alors, à sa merci, lorsque Lilac l’attire à lui, phalanges figées dans son dos. Tendu contre elle, le tissu de sa robe se froissant sous ses doigts, lorsqu’il peine à aligner les pensées qui devraient rester claires. It’s just a game. Grondement qui l’étrangle, lorsque les phalanges de Lilac s’agrippent à ses cheveux, lui faisant basculer la nuque en arrière, arc-de-cupidon frémissant en un bref sourire en coin. « unless you're the scared one. » Elle se relâche, et, en se redressant, le renflement des lèvres de Lilac frôle sa bouche, suffisamment proche désormais qu’il vienne à en sentir son parfum, la chaleur arpentant ses lippes venimeuses – sans qu’il ne prenne l’opportunité de réduire à néant l’espace entre eux, d’y étouffer ses soupirs.

’Cause I won’t ever kiss you.

You disgust me. You’re nothing.


« what did you said ? » Les dents de Lilac se referment sur le lobe de son oreille. Son souffle caresse sa nuque tendue. Jugulaire palpitant sous la peau de son cou. « wha- — you'll do me ? » Yeux qui se révulsent dans ses orbites, en sentant la jambe de Lilac rouler contre son flanc. Dans l’instant, mains s’arriment à ses hanches, doigts qui s’y incrustent, la soulevant du sol, s’assurant que le bassin de Lilac surplombe le sien. Paumes qui dévalent le long de ses cuisses, l’incitant à les enrouler autour de sa taille. « I don’t like you, you know that? sourcil s’arquant sur ce qui s’étire le long de ses lèvres, les traits du visage de Lilac s’incrustant au sein de ses yeux mordorés, ses paumes s’inscrivant tranquillement sous sa robe, se perdant entre ses jambes. I fucking hate you. » Sa bouche s’affaisse, longe l’angle de sa mâchoire jusqu’au creux de son cou, ses dents se jouant de la peau qui s’étale sous son visage. Et ça se répète, ça se grogne, I can’t fucking stand you, ça l’étoufferait presque lorsqu’après une bataille contre les crans de sa ceinture, c’est un soupir qui pourfend leur atmosphère lorsqu’il se fond en elle.

Bailey se redresse finalement, souffle erratique coincé dans la trachée, paupières papillonnantes à mesure des mouvements qui s’amorcent. Paume de la main qui glisse le long du front de Lilac, ramène en arrière les mèches noires qui tombent sur sa peau fine. « You’re the worst thing that has ever happened to me. » And truth is, you probably are.

Truth is,
You may actually kill me.


Anonymous
Invité
IRL
Perso
Liens
Chrono

Invité

03.08.22 12:11
sink down, into the dark,,
with / @bailey redfield — ketterdam & 24.07.2022 (ic, ethereal)



et sûrement est-ce là son quotidien, passer d'une provocation à une autre sans se soucier des colères qui se déclenchent — riposter au gré des illusions qu'elle se sait capable de créer pour s'offrir une pseudo protection dans les batailles qu'elle déclenche trop souvent. arrogance peinte en guise de première barrière, les mots perfides qui s'échappent de ses lèvres, s'amuse sans cesse des réparties quand bien même, derrière les opales, brille un ouragan de colère. — i’d say that to yours, if only she cared about you. »if only you knew what you're talking about. à tenter de la piquer sur des sujets qui ne pourraient jamais l'atteindre, davantage quand ce n'était qu'un ramassis de supposition sur une situation dont tu n'avais même pas conscience.

et peut-être pensais-tu — à tord, que l'enfant daemonis avait été rejetée, que personne n'était là à se soucier d'elle, à se foutre éperdument de ce qu'il pourrait advenir d'elle ; faux. parents aimants, prêts à tout sacrifier pour le visage angélique quitte à ne plus posséder grand-chose désormais. et sa mère, ô sa mère, passerait bien probablement le reste de sa vie à s'inquiéter chaque jour davantage des conséquences des mûres démoniaques sur sa progéniture tant adoré.

what about you ?

elle sait pas grand-chose de toi, ne s'y est en réalité jamais intéressé mais les suppositions pouvaient tout autant voir le jour rien qu'à la simple vue de tes prunelles mordorées. et peut-être étais-tu un de ces gosses de zaun, vendu comme une bête à l'abattoir pour quelques crescents auprès d'une famille ayant fait de toi un trophée. alors peut-être avais-tu une quelconque valeur pour la magie affluant dans tes veines mais au nom de l'amour, t'avais jamais eu — et n'aurait jamais le quota. balloté d'un endroit à l'autre pour la force se dégageant de tes mains — jamais apprécié pour quoi que ce soit d'autres.

ça pourrait presque rentre ton background triste — si seulement elle en avait quelque chose à faire. et dans le fond, ça prouve seulement sa vérité universelle ; elle se fiche de tout et de tout le monde. jouet qu'elle utilise à sa guise avant de les jeter comme une gosse capricieuse, lassée en une fraction de seconde — comme de tout ce qu'elle réussissait à posséder. tu ne serais jamais différent, quand bien même il lui restait amusant de se jouer de toi de la sorte, préférence pour décupler la colère dans tes opales sans jamais sourciller.

et le sourire n'a de cesse de gagner en intensité, quitte la tangibilité du sol pour s'enrouler de ta taille, pression des bassins qui se cherchent suffisant à lui faire perdre la notion du temps. « i don’t like you, you know that?i honestly don't care et peu importait les ressentiments que tu pouvais avoir à son égard, peu importe les pensées pouvant traverser ton esprit, jamais elle n'y accorderait la moindre importance — simple pion sur un échiquier géant ne disposant d'aucune valeur. i fucking hate you. » et elle ne peut s'empêcher de sourire cette fois, frisson qui remonte le long de son échine, raffermit davantage la prise de ses jambes autour de toi. do me and shut the fuck up. parce qu'elle n'a que faire de ce que tu penses, ne se soucie guère des pensées perfides venant inonder ton esprit, ne porte aucun intérêt à l'avis que tu émets sur elle — pauvre idiot de penser qu'elle s'y intéresse. pourtant, c'est le corps qui se révulse soudainement, contact chaotique qui suffit pourtant à l'embrasser, les doigts qui se plantent dans ta carne avec fermeté.

le rire qui survient à nouveau sitôt que tu tires sur les mèches d'ébènes, passe sa langue sur les lippes sèches des souffles erratiques, les mots qui une nouvelle fois s'élance, ne font que la frôler. « you’re the worst thing that has ever happened to me. » dramatique annonce qui ne fait rien d'autre que l'amuser, poor thing le souffle qui vient s'abattre contre le visage aux traits presque agréable à regarder — si seulement tu n'étais pas synonyme de répulsion.

danse incontrôlable des bassins qui dansent ensemble, arrache des râles parfois trop marqués, à en faire pâlir de jalousie quiconque viendrait à vous surprendre dans les tréfonds d'une ville en perdition. les ongles qui n'ont de cesse de marquer ta peau à répétition, s'amuse sûrement des réactions qu'elle déclenche, des mots qui pour une fois se taisent — le plaisir prenant le dessus sur la haine émanant de tes pores. le souffle presque douloureux de seconde en seconde, perds la tête dans l'échange brutal, les dents qui se plantent dans ton épaule pour étouffer les symphonies soudaine, rythme effréné dans lequel sa poitrine se soulève jusqu'aux dernières brûlures venant appuyer les décharges secouant le corps.

now, go. désintérêt pour ce qui venait de se produire.

IRL
Perso
Liens
Chrono

Contenu sponsorisé

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum