you taste like cigarettes ; (love)
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❝ I hit it every chance i get. Girl, you got me dripping sweat, you pull meback every time iquit . You taste likecigarettes , your body feels like disrespect.Let you play me like an instrument butI'm addicted to it. I felt her coming and i couldn't escape. I'm in the belly of thebeast again.
La mort est trompe l’oeil dans sa roulotte, elle donne vie aux objets inanimés. Ici une tasse survole la table, plus à gauche la théière la suit de près.
Un
Jess sait nouer des amitiés avec n’importe qui mais aussi n’importe quoi. En sortant de scène il est tombé sur Albert, un vieil esprit amnésique qui n’a pas la notion de son état spectral. À chaque fois c’est la même rengaine, le médium lui révèle qu’il n’appartient plus tout à fait à ce monde et Albert lui demande de l’aide. Une quête qui dure depuis plusieurs années maintenant, de ça, il se souvient. De sa femme, de leurs recherches pour la trouver mais aussi de leurs nombreux échecs.
Sept ans, d’échecs.
« Combien de sucre ? — Trois s’il te plaît. » L’homme âgé tient à cette routine, jouer les
« C’est rien, je vais nettoyer. » Quelqu’un frappe à la porte, ça surprend le fantôme qui lâche la tasse sur la tête rousse de Jess. Albert se confond en excuses, les coups pressés contre la porte sont de plus en plus forts. « J’arrive ! » Il se redresse précipitamment, manque de glisser sur la flaque mal essorée. L’esprit le rattrape avant qu’il ne fasse une mauvaise chute. Maintenant les coups sont couplés à une voix et pas n’importe laquelle,
« Il faut que tu partes. — Mais nous n’avons pas eu le temps de parler de ma Marianne. — Demain, promis. »
S’il n’a rien fait pour l’invoquer, il doit user de ses dons pour le faire partir. Ses paumes tatouées d’un pentacle se touchent avant qu’il ne lie ses mains entre elles. L’encre magique est portée à hauteur de sa demi-lune frontale, une légère lumière s’en dégage alors que l’image de Albert se dissout sous ses yeux.
« Ça, c’est fait. » Il n'est pas rare de l'entendre se parler à lui-même. C'est d'ailleurs si commun que ça pourrait être assimilé à un toc verbal,
« Bon le miroir, il est où ? » Il ouvre un tiroir, celui de l’entrée qui ne se ferme jamais complètement. Il n’y trouve pas ce qu’il cherchait mais c’est presque mieux ! Une fiole de parfum achetée la semaine dernière chez un parfumeur Célestien renommé pour ses fragrances inédites. Son pouvoir lui permet de mettre en bouteille
Il s’asperge de ses premiers souvenirs d’elle avant de lui ouvrir la porte. « Tu étais pressée de me voir ? » Son sourire est un petit bonheur mutin qui ne reçoit pas un très bon accueil. Elle le pousse pour entrer, lui ne s’en formalise pas le moins du monde. Il est trop content qu’elle ait fait le déplacement jusqu’à lui, elle qui se donnait par miettes ces derniers temps.
Un changement de comportement qu’il met sur le compte de son travail, une besogne ardue qui doit à coup sûr jouer sur son moral.
« Tu m’as manqué. » La voix est taquine mais les paroles sont sincères, il doit farder sa manière de communiquer avec elle pour éviter une douloureuse
« Ça tombe bien que tu sois là, je voulais qu’on parle de quelque chose. Et je — Wow. » Sa robe n’est plus qu’une masse de chiffon noir à ses pieds, sa peau lactée laisse à son esprit le loisir de la deviner sous ses sous-vêtements. Il n’a pas beaucoup d’efforts à fournir, sa mémoire se souvient de ses détails de chair. Il sait à quoi elle ressemble nue, il sait de quoi son corps a l’air quand il se cambre pour le sien et comment il fonctionne pour en extraire les plus beaux soupirs. — Rien qu’à la voir,
« Je disais. » Elle s’approche et c’est à son tour d’être amnésique.
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Coup de massue annonciateurs des déboires à venir, elle n'a pas réfléchi, ou plutôt a-t-elle longuement cogité sous tous les angles possibles la prise de risque de cette
Ça tonne plus fort contre la charpente. Fugace moment de culpabilité qui l'assaille quand elle repense à leurs derniers échanges, il y a eu des mots a s s a s s i n s qu'elle manie si bien, des mots qui écorchent jusqu'au cœur implantant de nouvelles douleurs — rythmés par ses ponctuations froides, ses révélations désaxées qu'elle même n'a su saisir tant elle pourrait les transformer en fables.
« Et peut-être que finalement tu l'aimes bien ? »Ne dis pas n'importe quoi.
« Ce serait si terrible que ça ? »Tu sais bien que oui.
« Tu te rappelles de ce que disait Everty ? »Les monstres ne ressentent rien.
— Floyd, c'est moi. Les syllabes roulent sur la langue velours prête à saccager sa nuit de son poison, ainsi la porte s'ouvre, ainsi elle ignore ses pitreries habituelles s'engouffrant brusquement dans la roulotte, une main sur son torse pour dégager le passage, la démarche féline mais brutale, l’œillade menaçante. Déjà Love s'attarde sur l'état de l'antre en pagaille, les gouttes de thé encore chaud sur le sol, le service dressé, le lit à peine refait. — Tu avais de la compagnie ? L'iris est incisive, contraste avec un rictus éphémère sublimant les lippes vermeilles lorsqu'il
Il serait mentir que de dire qu'elle demeure toute en indifférence placide et en contrôle serein, du contrôle elle retrouve chaque fois le chemin pernicieux quand, agrippée à lui, elle s'adonne à cette
Les doigts font glisser la fermeture de la robe qui vient s'échouer à ses pieds, elle se rapproche jusqu'à ne plus opposer à lui que la distance d'un souffle, humecte ses propres lèvres avant de venir titiller les siennes du bout de sa langue, les bras se nouent autour de sa nuque en une danse suave suintant le triomphe du serpent enveloppant sa p r o i e : — Tu me montres à quel point je t'ai manqué ?
[ [ prête à le dévorer ] ]
Le nez se fronce piqué d'une odeur familière de sang et de rance, effluves nécrosées retraçant aux babines une grimace de dégoût. — Mais qu'est-ce qui pue comme ça ? Assise à demi sur lui elle se recule soudain, s'écartant après avoir plongé le visage dans le creux de sa nuque pour vérifier la provenance de l'étrange fumet. — C'est quoi encore ce truc ? L'orbe fusille accusatrice
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Il faut qu’il suive les pistes du ciel couvert de son regard pour comprendre à quoi cette question fait référence. Avant de se joindre à la scène du tea time abrégée par son arrivée, il a le temps de saisir la lueur d’un sourire vague mal réprimé. Il germe comme une fleur hors saison, en décalage avec sa propre nature. C’est assez incongru pour faire fleurir une dizaine de pâquerettes à ses lèvres, de minuscules points or et blanc pour lui épargner le malaise de la cueillir en plein
« Oui, mais comme tu vois c’était très animé. » Ton espiègle pour narrer l’absurdité de ce chaos de porcelaine. Il aurait pu prendre le temps de lui en raconter davantage si elle avait jeté son sort plus tard. Elle lui rafle la voix, distille la fièvre dans ses yeux, dans son corps. Une
Il s’apprête à lui
« C'est quoi encore ce truc ? — Ça te rappelle rien ? » C’est comme un jeu de piste un peu idiot, pendant une seconde la tension sexuelle se relâche. Son pendentif a quitté ses clavicules pour se balancer juste sous sa bouche, il attrape l’émeraude avec ses dents. Il a désormais une laisse d’orfèvre entre les crocs, il l’attire plus bas,
Elle domine à nouveau, les griffes dans sa nuque libèrent des frissons qui chatouillent tout ce qu’elle touche avec sa peau, avec ses yeux. La liqueur d’absinthe contenue dans son regard, soule ses sens et l’assoiffe.
Il est ivre de son
Et lui il en redemande, parce qu’il voit sous ses verrous émotifs les défauts, ceux dont il est l’auteur.
Parfois il laisse entendre un cliquetis, celui d’une ouverture, d’une petite place.
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Une nouvelle fois il lui renvoie en
Les sourcils se froncent de ce demi-mystère alors qu'elle ne l'écoute déjà plus, l'oreille se ferme
[ [ arrête ça ] ]
Elle ne peut pas le rendre important. Elle préfère l'immerger dans
A-t-elle réellement voulu se faufiler sous sa peau avec cette habilité reptilienne, tel un poison nocif emplissant ses poumons de son unique alcôve, l'attirer, le soumettre jusqu'à ce qu'il n'éprouve même plus l'envie de s'en libérer et toutefois refuser en toute sincérité qu'il le fasse tout en exigeant qu'il le désire.
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Ça s’envenime, les ronces poussent en cage dans son buste et pique au sang les doigts qui ont voulu le toucher. Elle ne laisse personne élaguer ses sentiments, elle est comme un jardin à l’abandon et lui a eu le malheur de vouloir s’y perdre pour la trouver.
« Je voulais pas te contrarier. » Il s’excuse, d’avoir un coeur grenadine qui lui file le diabète. Ses tentatives sirupeuses de rapprochement tournent systématiquement au fiasco mais il ne peut s’empêcher d’
Il a son hameçon au palpitant, il est crevé mais il persiste à battre la mesure de son nom, comme une tragique chanson d’amour.
Elle s’éloigne de lui, le crochet s’enfonce alors un peu plus fort, comme des doigts qui essaieraient de le compresser jusqu’à l’éclater.
Mais Love a des dons cachés, elle transforme ce qui bat en ballon. Elle gonfle, dégonfle, explose à sa guise.
Et
« Quand tu fais des trucs aussi débiles ça me donne juste envie de t'en coller une. — C’était pour rire. »
Et si c’était lui le fautif ? À pétrir son organe jusqu’à en faire du latex pour la laisser jouer avec ?
Si c’est le cas alors il n’en a conscience qu’à moitié.
Il se redresse en position assise, ses mains sous ses cuisses pour rattraper ses essaies de distance. « Je trouvais ça marrant, c’était stupide. » Il la rapproche, glisse ses phalanges entre ses barbelés. Il déforme le grillage pour y faire un espace qui retrace parfaitement sa silhouette, creusant une entrée avec ses paumes qui la berce et ses baisers qui la décoiffent.
Il en oublierait
Presque, parce qu’il peut faire semblant de bien vivre son rejet mais il ne sait pas comment s’y prendre pour étirer le spectacle jusque dans la loge de ses émotions.
Alors il se refuge dans la peau familière de celui qui a un sourire difforme, radieux de pigments écarlates, celle du
Simplet d’apparence pour couvrir la
« Je sais que tu veux pas en parler mais j’ai besoin de te demander. » Il semble qu’elle se rapproche, son volume diminue alors. « Pourquoi ça serait si mal qu’on soit ensemble ? Tu m’aimes bien non ? Moi je t’aime bien aussi. Et c’est compliqué mais ce que je comprends pas c’est pourquoi. » Elle semble ne plus bouger de là où elle est, il se penche pour tenter de l’apercevoir derrière le rideau mal rabattu qui sépare sa chambre de la pièce à vivre. « T’as qu’à me dire ce que je fais qui te dérange. Le parfum, je le mettrai plus. » Il essaie d’en rire mais ça sonne faux, comme si ses cordes vocales avaient failli à se raccorder à la bonne émotion. « Love, tu m’entends ? »
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La pulpe de son index effleure la nuque lorsque les ongles dansent à la naissance de la chevelure rougeoyante, à deux doigts de chavirer [ [ c'est la collision des corps ] ]
a v e u x
cupidité
cupidité
Dans sa traîne se tarissent les serments d'éros et les larmes d'hadès, à leurs jubilés se joint la certitude d'un instant de répit de sa chair à la sienne. Elle accroche sa chaleur à sa chaleur,
Il vaut bien mieux les laisser se mélanger,
c'est avide
[ [ d é v o r a n t ] ]
c'est fébrile, c'est vivant
[ [ d é v o r a n t ] ]
c'est fébrile, c'est vivant
À peine l'a-t-il lové au creux de son étreinte, nichée entre ses bras, au plus près de son organe vital battant la cadence des confidences qu'il renferme, que déjà elle se soustrait à ses fragrances d'amour dont elle semble
[ [ N O N ] ]
je ne veux pas en parler
je ne veux pas en parler
t a i s - t o i
[ [ N O N ] ]
je ne t'entends pas
Pourquoi m'obliges-tu à faire ça ?
— C'est pas le parfum. et le ton dénonce les douleurs à venir. La main dépose le verre dans l'évier, il claque sur son socle en un brisement p r o p h é t i q u e. — C'est toi.
Chaque fois elle se raccroche à lui pour ne pas se ternir un peu plus, avec une malveillance si bien dissimulée que son poison,
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Les larmes bouchent ses artères, comme quoi, même hors de l’eau on peut mourir noyé.
Il garde les yeux au sec, pour le moment, car déjà l’illusion d’un « je tiens le coup » s’effrite. Il croule sous la douleur et la honte, même les restes de paillettes de son maquillage de scène ne suffisent plus à rehausser toutes les belles apparences qu’il s’efforce de préserver.
Il n’arrive plus à la regarder. Il a peur que ses émotions craquent, de subir le violent dépit de ses émeraudes.
À défaut de disparaître il hoche la tête pour lui signifier qu’il comprend. Il s’essaie même à sourire mais c’est un piètre exploit dont elle distinguera à peine les contours.
En voulant se reprendre, il croise son reflet dans le miroir ovale de sa coiffeuse.
Perdu dans le palais des glaces, chaque face ressemble à une vitrine et derrière elle se trouve Salem, Satine, Darcy et tous les autres… Ils ont chacun un petit mot pour lui.
Des paroles qu’il a déjà
«
C’est vraiment à ça qu’il ressemble quand il est avec elle ?
C’est une dégradante décalcomanie de sa personnalité qui se réfléchit là, sur son visage et sur le leur.
Ça lui permet de vraiment prendre conscience de ce qu’elle lui dit. Il a acquiescé pour accepter son refus sans réaliser qu’il consentait aussi à tout ce qu’elle sous-entendait.
Ce n’est pas quelque chose qu’il a fait ou qu’il a dit qui l’empêche de partager ses sentiments.
Elle n’aime pas ce qu’il est, elle le méprise jusqu’à l’amour qu’il lui porte.
Il pense ne pas mériter ce traitement mais il la regarde et là,
Il culpabilise de son manque de courage, il devrait lui tenir tête. Exiger plus de respect mais il est prisonnier de sa toile, il craint même d’en tomber.
C’est absurde, ridicule et pitoyable.
« Je voulais pas que t’aies l’impression de te répéter, si je t’ai demandé ça c’est parce que ça fait longtemps qu’on se fréquente et je m’étais dit que tu avais peut-être changé d’avis. » Il grigne une courbe artificielle, sa bouche sait mieux mentir que ses yeux qui eux n’ont plus la force de monter sur scène. « Ce qui n’est pas le cas. » Il pince ses lèvres entre elles avec la même intention qu’un garrot mais pour larmes. « Je suis désolé, j’ai pas envie de te demander de partir mais j’ai besoin de le faire. »
Et à nouveau,
Il ne peut plus la regarder en face.
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Il réclame la trêve, nécessite un temps pour se remettre des blessures infligées v o l o n t a i r e m e n t ça creuse une ride de contrariété entre ses sourcils, elle s'accentue lorsqu'elle réalise
S'il a mainte fois su raviver
C'est la porte qui se referme sur son faciès inondé de déception, une candeur singulière faisant office d'anomalie. — Ok. Appelle-moi quand ça ira mieux. du velvet de ses lippes elle dépose un baiser brûlant au bas de sa tempe, elle ne tient pas à s'attarder d'avantage, récupérant les vestiges de ses vêtements elle n'a pas un regard en arrière quand elle sort de la roulotte et que l'orage éclate :
« Bravo, tu as été une sacrée garce. »— Ta gueule.
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