WHO ARE YOU LOOKING FOR?

20.06.22 21:56

who are you looking for?

16th july, 5:22am
with @blue moon

drugs, alcohol, drunkenness, sickness. il y a longtemps que les ténèbres ont avalé les astres, et plus longtemps encore que le système s'est noyé sous les shots de dune. la poche de crescent autrefois pleine ne laisse plus entendre sa douce mélodie qui accompagnait chacun des pas titubants. il a l'impression d'exister dans un kaléidoscope -- tout est trop vif, trop coloré, bouge trop vite... tout est trop. y'a le sol qui l'appelle, mais ce sont les bras musclés d'un mur de briques qui l'accueille de sa poigne brute, écorche l'épiderme rudement, mais dans sa fièvre éthylique, il n'en ressent pas la morsure. oops. hilare qui glisse entre les lèvres, rapidement coupées par le haut-le-cœur qui soulève les entrailles. c'est la main contre la brique qu'il paie le prix de son insouciance, entre deux allées léchées par les ombres de l'éclat aveuglant de celestia. personne pour lui tenir les cheveux ( heureusement qu'il n'en a pas besoin vu la longueur des mèches ), ni pour le ramener dans sa prison dorée, qu'une indifférence qui le suit, comme une amie dont on ne sait plus comment se débarrasser, qui en vient presque à devenir une part de soi. ignore combien de temps il reste là, à rejeter tous ses investissements de la soirée jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à expulser. et ça fait du bien, de gonfler les poumons de l'air nocturne. la caresse brise semble éveiller ( juste un peu ) l'esprit, assez pour qu'il se remette en marche.

il s'arrête plus loin quand c'est le paradis qui le rejette à son tour. la paralysie parcourt les membres, et il glisse contre le mur, jusqu'à atteindre le sol ; prisonnier de son corps momentanément hors de contrôle. mais il a l'habitude mael, alors ce sont les yeux qui se ferment, laisse la nuit l'emporter dans un songe sans rêves. peut-être qu'il aurait dormi jusqu'à ce que les ténèbres soient entièrement chassées par le soleil, ou peut-être que quelques minutes auraient suffi. il ne sait pas plus combien de temps s'est écoulé quand il est éveillé par la douleur de quelque chose heurtant sa jambe allongée. mais quand les prunelles s'ouvrent, le monde tourne un peu moins, et l'astre solaire est toujours fièrement absent. son corps à lui semble lui revenir, les extrémités encore un peu figées, mais rien de trop encombrant.

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22.06.22 14:09

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16th july, 5:22am
with @mael no

drugs, alcohol, drunkenness, sickness. les soirées qui s'enchaînent, deviennent toujours plus nombreuses au cours de l'été et c'est l'insouciance qui prend le dessus. les néons qui se reflète sur les paillettes disposés sur sa peau, transportée par l'ambiance et le sourire qui reste plaquée sur son visage comme si tout était plus simple. et d'une certaine façon, c'était le cas. le même passé, le même désastre mais certains fils qui semblaient se dénouer peu à peu pour libérer le poids que représentait le noeud dans sa poitrine. elle saurait pas vraiment expliqué comment ni pourquoi, qu'est-ce qui avait soudainement changé mais c'était arrivé. le coeur moins meurtri, l'impression d'avoir enfin l'opportunité de pouvoir avancer, de cesser de se faire traîner en arrière. l'esprit peut être plus léger — le tout amélioré par les substances prises tout au long de la soirée, poupée aux longueurs blondes désormais, titube légèrement jusqu'à l'entrée, ticket qu'elle tends pour récupérer son sac, l'air frais suffisant pour lui remettre les idées en place. nuit bien avancée, léger coup d'oeil au téléphone, calcule mentalement le temps restant pour retourner jusqu'à sa chambre sans prendre en bonus des multiples remontrances. les prunelles accaparées par son écran, les pieds qui butent sur un obstacle, manque de voir le sol de trop près.

mael ? surprise soudaine sur les traits, l'écran qui éclaire ton visage quelques secondes avant qu'elle ne se penche. wow, you're so..waisted bien plus qu'elle et ça, c'était fort. la main qu'elle tend pourtant, le sourire léger sur les lèvres come, you need to go home et pas de dormir à même le sol, trop ravagé par peu importe ce que t'avais pu consommer.

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24.06.22 19:21

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16th july, 5:22am
with @blue moon

drugs, alcohol, drunkenness, sickness.ah. la douleur s'échappe des cordes vocales rouillées en un râle faible. la jambe, elle, ne bouge pas, reste allongée contre le sol alors que le contrôle ne lui est pas encore entièrement revenu (foutu road to heaven qui a toujours raison de lui, malgré toutes les fois où il avait succombé à son pouvoir). mael ? même dans les plus profonds limbes, il saurait reconnaitre la voix ; aujourd'hui, elle sonne différemment, et il ne saurait expliquer pourquoi -- mais il sait, que quelque chose a changé. il lève le visage, s'attend à retrouver ses traits... il n'a droit qu'à quelques mèches blondes avant d'être aveuglé par la lumière de l'écran. la tête se tourne pour tenter de protéger les prunelles habituées à la noirceur, une main s'impose (lourde) pour se cacher de la source de lumière. wow, you're so wasted. un rire s'échappe automatiquement des lèvres parce que c'est vrai, l'immuable réalité, et ça l'amuse de l'entendre, comme si ça arrivait encore à surprendre qui que ce soit à célestia, ou même dans les environs. you're taking me home? lucky. il tend la main vers elle, réclame de l'aide pour se relever, mais prêt à la tirer vers le bas dès qu'elle se tentera à l'aider. à moitié pour la rapprocher de lui, à moitié parce qu'il n'a toujours pas repris le contrôle total sur ses jambes, et sans doute, entièrement parce qu'il n'a pas envie de retourner à la réalité ; de laisser l'euphorie de la soirée derrière lui pour reprendre sa terrible existence.

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04.07.22 13:13

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16th july, 5:22am
with @mael no

drugs, alcohol, drunkenness, sickness. elle s'improvise âme charitable ce soir, sûrement parce qu'il s'agit de toi — et peut être pour ne pas éprouver une quelconque culpabilité en t'abandonnant là quand elle semblait enfin voir quelques éclaircis dans son quotidien sombre. yeah, lucky you le fin sourire qui se dessine sur les lèvres, consciente que ce sera une épreuve de te faire naviguer dans les rues de celestia. téléphone qu'elle range dans sa poche, la main qui vient s'accrocher à la tienne pour t'aider à te redresser — effet inverse, soudainement soumise à la loi de la gravité. mael ! hoquet soudain quand elle bascule contre toi, rencontre le sol [et surtout toi]. alright, you're more than wasted la paume qui prend appuie contre toi pour se reculer, époussette par réflexe les vêtements avant de regarder autour d'elle. should i call someone for you ? les sourcils qui se froncent cette fois, analyse la possibilité — reste pourtant à ta hauteur. maybe selina ? qui serait peut être plus à même de te gérer, qu'est-ce qu'elle en savait dans le fond ? et elle se redresse finalement, sors de son sac un paquet d'où elle tire un bâtonnet de nicotine, en place une entre ses lèvres avant de le tendre vers toi. what's wrong ? parce qu'elle te connait, blue. parce qu'elle sait que les états lamentables dans lesquels tu te retrouves sont toujours précipités par ce qui se produit dans sa vie — gamins dysfonctionnels ayant prit pour habitude de se réfugier dans le même chaos.

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