dripping gold | quinn
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dripping gold
S'il y avait bien une chose que Shadoh appréciait particulièrement avec son pouvoir, c'est de voir s'illuminer les visage des enfants qui l'observent silencieusement tirer de sa vasque des petits sujets en métal. Aujourd'hui, comme elle le propose à certain de ses collègues marchands, elle a quitté son grand bureau de marbre pour se rendre au marché et faire quelques démonstrations. Ce genre de processus est un moyen pour elle et pour ses clients de Midrias de toucher une nouvelle clientèle qui pourraient avoir besoin de leurs services, et plus en particulier de la création de divers objets en métal, directement de la main de la jeune femme. C'est pourquoi, aux abords d'un étal d'ésotérisme du marché, elle se tient derrière une vaque dorée remplie d'eau déposée sur une colonnette en marbre.
S'il est compliqué d'identifier concrètement ce qu'il se passe au milieu du petit groupe de curieux qui s'est formé autour d'elle de autour de l'étal, c'est la vision de la créatrice qui peut surprendre en premier lieu. Vêtue de l'une de ses tenues de rituel, ensemble de drapés blancs et rouges, le tout sertis de multitudes de bracelets en or, de pendentifs et de perles du même métal, le tout étant sublimé par les rayons du soleil. Le visage de Shadoh est également couverte par un rideau de perles et de nombreuses pierres précieuses sertissent ses cheveux blancs. Nul ne saurait dire si la créatrice avait réellement besoin d'autant d'accessoires et une pareille tenue pour pouvoir produire le meilleur métal possible. Seule la principale concernée sait l'investissement dont elle doit faire preuve pour ses rituels, le reste peut bien participer au spectacle de la Création.
Ses doigts courent silencieusement sur la surface de l'eau dans le but d'y dessiner des sigles particuliers. Quelques enfants sont massés au plus proche de la vasque avec les yeux écarquillés, certaines mères curieuses sont postées non loin. Comment le métal peut-il bien sortir de l'eau après quelques gribouillis alors que tout le monde peut voir le contenu de la vasque ? C'est que le métal naît directement de la main de la créatrice qui, une fois les bons sigles bien dessinés, peut se permettre de plonger la main dans l'eau. Elle reste fixée sur son objectif, esquissant un petit sourire au coin de ses lèvres en entendant les expressions surprises et admiratives des plus jeunes. Ses doigts se referment naturellement sur la forme qui a été conçue depuis le début du rituel, et c'est ainsi que Shadoh peut sortir de la vasque un petit soldat sur un cheval à la surface parfaitement lisse et dorée. Quelques enfants se mettent à applaudir, et la jeune femme tend sa création eu petit garçon qui lui avait commandé la babiole. Elle a à peine le temps de s'essuyer les mains que son collègue marchand à côté essaye à nouveau de haranguer la foule pour faire poursuivre la séance de démonstration tant la foule s'est gonflée autour d'eux.
" Allons bon, qui souhaite se voir offrir une création de la part de Midas en personne ? C'est une occasion très rare que vous avez là, il serait fâcheux de ne pas en profiter ! "
S'il est compliqué d'identifier concrètement ce qu'il se passe au milieu du petit groupe de curieux qui s'est formé autour d'elle de autour de l'étal, c'est la vision de la créatrice qui peut surprendre en premier lieu. Vêtue de l'une de ses tenues de rituel, ensemble de drapés blancs et rouges, le tout sertis de multitudes de bracelets en or, de pendentifs et de perles du même métal, le tout étant sublimé par les rayons du soleil. Le visage de Shadoh est également couverte par un rideau de perles et de nombreuses pierres précieuses sertissent ses cheveux blancs. Nul ne saurait dire si la créatrice avait réellement besoin d'autant d'accessoires et une pareille tenue pour pouvoir produire le meilleur métal possible. Seule la principale concernée sait l'investissement dont elle doit faire preuve pour ses rituels, le reste peut bien participer au spectacle de la Création.
Ses doigts courent silencieusement sur la surface de l'eau dans le but d'y dessiner des sigles particuliers. Quelques enfants sont massés au plus proche de la vasque avec les yeux écarquillés, certaines mères curieuses sont postées non loin. Comment le métal peut-il bien sortir de l'eau après quelques gribouillis alors que tout le monde peut voir le contenu de la vasque ? C'est que le métal naît directement de la main de la créatrice qui, une fois les bons sigles bien dessinés, peut se permettre de plonger la main dans l'eau. Elle reste fixée sur son objectif, esquissant un petit sourire au coin de ses lèvres en entendant les expressions surprises et admiratives des plus jeunes. Ses doigts se referment naturellement sur la forme qui a été conçue depuis le début du rituel, et c'est ainsi que Shadoh peut sortir de la vasque un petit soldat sur un cheval à la surface parfaitement lisse et dorée. Quelques enfants se mettent à applaudir, et la jeune femme tend sa création eu petit garçon qui lui avait commandé la babiole. Elle a à peine le temps de s'essuyer les mains que son collègue marchand à côté essaye à nouveau de haranguer la foule pour faire poursuivre la séance de démonstration tant la foule s'est gonflée autour d'eux.
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With a thousand lies
And a good disguise
Hit 'em right between the eyes,
Hit 'em right between the eyes
And a good disguise
Hit 'em right between the eyes,
Hit 'em right between the eyes
Enveloppée de tresses virevoltantes dont la frange dissimule savamment sa marque, ses autres tatouages et ses nombreuses cicatrices cachés par le fond de teint et les yeux maquillés de doré, habillée d’une courte robe et de ses plus belles chaussures dépoussiérées, Quinn n’a plus rien de la Zaunarde farouche qu’elle laisse apparaître d’habitude. Elle a même laissé tomber les épaules relevées et la posture guerrière, marche d’un pas plus mesuré, plus feutré ; celui qu’on lui a appris à marcher durant toute son enfance, celui dont elle s’est échappée. Si elle le reprend aujourd’hui, c’est pour son rôle mais quelque part parce que ses peurs guettent aussi lorsqu'elle est comme ça en plein jour. Les recommandations pour ne pas se faire prendre hante son esprit, et si Ketterdam lui rappelle au moins des
Elle n’aime pas aller à Midrias Quinn, se mêler à cette population qui pourrait tout aussi bien vivre à des
Il n’y a pas de mendiant ici parce qu’ils sont jetés de l’autre côté des murailles, à la merci du Fold. Simplement un marché luxueux aux prix inaccessibles qui lui font serrer les dents. Elle se balade entre les étales, observant lesquelles semblent les plus riches ; c’est toujours celles-là que Quinn vise, dont elle cherche les moindres failles pour les livrer sans merci aux
Un petit attroupement s’est formé non loin, et elle s’avance avec précaution vers le spectacle. Il s’agit d’une jeune femme aux cheveux blancs, couverte de bijoux, qui semble exécuter une sorte de rituel autour d’une vasque d’eau. Le sang de la Voyante ne fait qu’un tour en voyant un tel étalage de richesse sur une seule personne, alors qu’une seule de ses pierres précieuse serait sans doute assez pour nourrir une famille entière de Zaun sur plusieurs mois. C’est sur elle qu’elle aimerait lâcher les autres, Quinn, mais les Celestiens sont aussi les mieux protégés et elle sait que c’est compliqué. Mais celle-là, qui fait étalage de ses dons en place publique, celle-là a peut-être ses failles, et surtout elle cristallise trop tout ce que la vampire déteste pour que cette dernière ait envie de lâcher prise aussi facilement.
C’est peut-être ça, son point faible, finalement. Alors même si elle méprise un peu la mise en scène trop spectaculaire mise en place, l'espionne reste dans l’attroupement jusqu’à la fin, attendant que la foule se disperse pour mieux s’approcher de celle qui se fait surnommer Midas, après s’être composé un sourire éclatant.
Elle donne presque l’impression d’avoir des paillettes dans les yeux, la voix un peu plus aigüe comme une fan devant sa plus grande star.
Elle se coule facilement dans le rôle de la jeune Midriaise admirative, elle qui en a déjà piégé tant. Même si elle vient d’un peu plus haut,
credit : bambieyestuff, ralhiel
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dripping gold
La Créatrice souffle un coup quand l’opulent marchand cherche à toucher un plus large public avec ses grands gestes et fortes exclamations. Elle sait qu’elle représente une véritable poule aux œufs d’or à réaliser ses rituels à l’air libre de la sorte. Il sait user du magnifique et du mystère qui se dégage de la magie de la demoiselle, tant et si bien qu’il utilise la démonstration à outrance pour se remplir les poches sans aucune hésitation. Il est là le vrai problème de Shadoh, à trop aimer voir les visages des enfants s’illuminer quand elle termine son rituel, à avoir le cœur qui bat trop fort quand elle offre une de ses créations et qu’elle reçoit des étreintes petites créatures en retour. Elle qui aime faire plaisir plus que tout, elle finit par s’oublier et trop donner d’elle même.
Pourtant, elle continue, encore et encore, ses doigts n’en finissent plus de danser sur la surface de l’eau. Les affaires n’en finissent plus de pleuvoir. Elle peut voir du coin de l’œil la bourse de son collègue marchand se charger de plus en plus de pièces. Son rire est gras tant il s’esclaffe avec ses clients du jour, des gouttes de sueur perlent de son front tant il est là à courir pour vendre ses babioles aux plus curieux. Dans ce théâtre fantasque, Shadoh n’est qu’une humble bête de foire, mais une bête qui trouve un véritable sens à sa magie, c’est comme cela qu’elle sait qu’elle honore les pouvoirs qui lui ont été conférés depuis son plus jeune âge.
C’est quand le bout de ses doigts se trouve être recouvert d’or et que le métal menace d’englober et de piger ses mains que la jeune femme met fin à la démonstration. La limite au spectacle semble avoir été atteinte pour aujourd’hui et déjà les plus curieux tournent les talons et reprennent leur chemin. Le marchand reprend lui aussi ses affaires de son côté, sans avoir remercié la mage pour lui avoir fait sa journée. Elle est habituée à ce comportement, la belle Shadoh, aussi, elle entreprend de se laver consciencieusement les mains dans sa vasque pour pouvoir faire disparaître le métal qui avait commencé à lui emprisonner les mains.
Elle sursaute presque quand elle entend une voix féminine s’adresser à elle. Pensant qu’à l’instant même où ses pouvoirs n’étaient plus montrés, elle ne revêtait plus aucun intérêt pour le reste des êtres humains. Son regard quitte le liquide doré pour se poser sur l’inconnue aux yeux pétillants. Elle remarque son excitation, son sourire rayonnant, et Shadoh ne peut s’empêcher de lui rendre la pareille, avec un peu plus de réserve et de modestie.
" Tu peux m’appeler Shadoh. " répond-t-elle alors en hochant doucement la tête, les perles et pierres précieuses tintant les unes contre les autres. " Il aime trop en faire des tonnes avec le rituel... " souffle-t-elle juste après en pointant le marchand de sa tête avec un petit rire. Pendant qu’elle était en train de lui répondre, elle continuait à se frotter les mains pour retirer l’or qui avait faillit se fondre dans sa peau. Elle peinait à retirer encore quelques écailles métalliques, et devait user de ses ongles, jusqu’à s’irriter l’épiderme. Elle grimace, incapable de cacher la douleur. Elle devrait songer à moins forcer la prochaine fois, cela commençait à devenir inquiétant. La jeune femme n’oublie pourtant pas celle qui l’a regardé avec grand intérêt, aussi, elle reporte son regard sur elle une fois ses mains complètement nettoyées. " Même de la magie de Célestia peut être un danger pour ceux qui la pratique... "
Pourtant, elle continue, encore et encore, ses doigts n’en finissent plus de danser sur la surface de l’eau. Les affaires n’en finissent plus de pleuvoir. Elle peut voir du coin de l’œil la bourse de son collègue marchand se charger de plus en plus de pièces. Son rire est gras tant il s’esclaffe avec ses clients du jour, des gouttes de sueur perlent de son front tant il est là à courir pour vendre ses babioles aux plus curieux. Dans ce théâtre fantasque, Shadoh n’est qu’une humble bête de foire, mais une bête qui trouve un véritable sens à sa magie, c’est comme cela qu’elle sait qu’elle honore les pouvoirs qui lui ont été conférés depuis son plus jeune âge.
C’est quand le bout de ses doigts se trouve être recouvert d’or et que le métal menace d’englober et de piger ses mains que la jeune femme met fin à la démonstration. La limite au spectacle semble avoir été atteinte pour aujourd’hui et déjà les plus curieux tournent les talons et reprennent leur chemin. Le marchand reprend lui aussi ses affaires de son côté, sans avoir remercié la mage pour lui avoir fait sa journée. Elle est habituée à ce comportement, la belle Shadoh, aussi, elle entreprend de se laver consciencieusement les mains dans sa vasque pour pouvoir faire disparaître le métal qui avait commencé à lui emprisonner les mains.
Elle sursaute presque quand elle entend une voix féminine s’adresser à elle. Pensant qu’à l’instant même où ses pouvoirs n’étaient plus montrés, elle ne revêtait plus aucun intérêt pour le reste des êtres humains. Son regard quitte le liquide doré pour se poser sur l’inconnue aux yeux pétillants. Elle remarque son excitation, son sourire rayonnant, et Shadoh ne peut s’empêcher de lui rendre la pareille, avec un peu plus de réserve et de modestie.
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With a thousand lies
And a good disguise
Hit 'em right between the eyes,
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La celestienne lui rend son sourire, et Quinn est ravie de voir qu’elle est tombée dans ses filets.
Habilement cachée sous sa frange, la lune gravée sur son front la démange. Encore un mensonge, mais de tous c’est bien celui qui a le plus forgé sa vie - devoir faire comme si elle ne connaissait pas la magie, sa magie, sous peine qu’elle ne soit exploitée par d’autres. Aujourd’hui, c’était à son tour de retourner leur propre jeu contre eux, d’exploiter la magie de quelqu’un au profit de ceux d’en bas, pour une fois. Ce que pouvait faire cette Midas était incroyable, Quinn ne pouvait pas le nier ; bien utile pour la construction des prothèses et autres outils de défense de Zaun, et elle s’assurerait de récupérer le plus d’informations possibles pour son amie voleuse.
Toute l’empathie que la vampire pourrait avoir est trop ensevelie sous des couches de colère pour qu’elle en ressente vraiment face à la souffrance visible de la créatrice. C’est bien joli, de faire la pauvrette, quand on a un ordre entier de healer derrière pour apaiser la moindre de nos souffrances. Quand on est protégé de tout le reste, et qu’on peut
Elle n’a vu que le
credit : bambieyestuff, ralhiel
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